100 t de produits chimiques à côté d’une crèche interentreprises
Lun 02 Jan 2017, 21:48
source: LeParisen.fr
100 t de produits chimiques à côté d’une crèche interentreprises
Par Sébastien Roselé publié le 02 janvier 2017
Cent tonnes de produits chimiques à l’air libre sur le site de Wipelec, tout juste à côté d’une crèche interentreprises. La préfecture a sommé la société, basée dans la zone industrielle de Meaux, de mettre fin à cette situation.
Les services de l’Etat ont mené une inspection surprise le 4 novembre. Selon le rapport rendu public, « la société Wipelec entrepose […] des déchets dangereux conditionnés dans des emballages dégradés (rouillés, percés, éventrés) ou dont l’intégrité ou l’état de conservation s’avèrent préoccupants ». Le rapport note « la présence de cuves enterrées contenant des solvants volatils et la présence d’une forte odeur de solvants. »
La préfecture a notifié son rapport à l’entreprise le 4 décembre et lui a laissé un délai allant de sept jours à 24 semaines pour tout remettre en ordre. « Nous allons faire une analyse d’air dans la crèche à nos frais en janvier », promet Guy Pelamourgue, le gérant de Wipelec. Son entreprise, spécialisée dans la découpe de pièces « par voie chimique » pour l’industrie de haute technologie, emploie 47 personnes et génère un chiffre d’affaires de 3,5 M€. « Nous sommes dans une situation financière extrêmement tendue », explique le patron. « Il faut compter 70 000 € pour retirer tous les produits. Ce sera terminé dans deux mois. Ils ne sont pas très toxiques et il n’y a pas de solvants », minimise-t-il.
C’est en 2012 que Wipelec s’est installée à Meaux, dans les locaux de l’ancienne entreprise de peintures Caci. Et c’est à cette dernière, qui a été liquidée, qu’appartenait ce stock. « Quand nous sommes arrivés, il y avait 300 t. Nous en avons éliminé 200 », rappelle Guy Pelamourgue.
Sollicitée, la préfecture de Seine-et-Marne ajoute que « les premières mesures d’urgence prescrites ont d’ores et déjà été suivies d’effets et une nouvelle visite d’inspection est prévue ces jours-ci. Un prochain arrêté préfectoral prescrira à l’exploitant la réalisation d’un diagnostic des sols pour identifier d’éventuelles pollutions. »
La mairie de Meaux, très attentive au dossier, précise qu’elle « proposera dans un courrier de saisine du préfet, une demande d’inspection complémentaire pour lever les doutes sur les sites alentour ».
100 t de produits chimiques à côté d’une crèche interentreprises
Par Sébastien Roselé publié le 02 janvier 2017
Cent tonnes de produits chimiques à l’air libre sur le site de Wipelec, tout juste à côté d’une crèche interentreprises. La préfecture a sommé la société, basée dans la zone industrielle de Meaux, de mettre fin à cette situation.
Les services de l’Etat ont mené une inspection surprise le 4 novembre. Selon le rapport rendu public, « la société Wipelec entrepose […] des déchets dangereux conditionnés dans des emballages dégradés (rouillés, percés, éventrés) ou dont l’intégrité ou l’état de conservation s’avèrent préoccupants ». Le rapport note « la présence de cuves enterrées contenant des solvants volatils et la présence d’une forte odeur de solvants. »
La préfecture a notifié son rapport à l’entreprise le 4 décembre et lui a laissé un délai allant de sept jours à 24 semaines pour tout remettre en ordre. « Nous allons faire une analyse d’air dans la crèche à nos frais en janvier », promet Guy Pelamourgue, le gérant de Wipelec. Son entreprise, spécialisée dans la découpe de pièces « par voie chimique » pour l’industrie de haute technologie, emploie 47 personnes et génère un chiffre d’affaires de 3,5 M€. « Nous sommes dans une situation financière extrêmement tendue », explique le patron. « Il faut compter 70 000 € pour retirer tous les produits. Ce sera terminé dans deux mois. Ils ne sont pas très toxiques et il n’y a pas de solvants », minimise-t-il.
C’est en 2012 que Wipelec s’est installée à Meaux, dans les locaux de l’ancienne entreprise de peintures Caci. Et c’est à cette dernière, qui a été liquidée, qu’appartenait ce stock. « Quand nous sommes arrivés, il y avait 300 t. Nous en avons éliminé 200 », rappelle Guy Pelamourgue.
Sollicitée, la préfecture de Seine-et-Marne ajoute que « les premières mesures d’urgence prescrites ont d’ores et déjà été suivies d’effets et une nouvelle visite d’inspection est prévue ces jours-ci. Un prochain arrêté préfectoral prescrira à l’exploitant la réalisation d’un diagnostic des sols pour identifier d’éventuelles pollutions. »
La mairie de Meaux, très attentive au dossier, précise qu’elle « proposera dans un courrier de saisine du préfet, une demande d’inspection complémentaire pour lever les doutes sur les sites alentour ».
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