Le mauvais procès fait par l'UMP au département à propos de la natation à l'école.

Traité de tous les noms, Vincent Eblé, parce qu'il a décidé, au titre des mesures d'économie, de ne plus financer l'enseignement de la natation à l'école.

Il faudrait savoir ce que l'on veut! les critiques se multiplient contre les collectivités régionales (en majorité tenues par l'opposition) parce qu'elles sortent de leurs compétences habituelles au lieu de se concentrer sur leurs tâches essentielles.

Les départements se cognent l'essentiel du fardeau de la crise, avec l'explosion du RMI, puis du RSA sans que les ressources ne suivent et alors que les recettes fiscales chutent du fait de cette crise (droits de mutations, par exemple).

Or l'enseignement à l'école primaire... c'est du ressort des communes. Et beaucoup de ces communes ne se gênent pas pour faire payer un loyer (même quand il est symbolique, c'est révélateur) aux collèges - donc au département - qui utilisent leurs bassins.

Le département continue de financer la natation des collégiens. Que les communes prennent en charge ce qui relève de leurs compétences! Il faudra bien arriver à ce que chacun s'occupe de son chez soi, pour que les vaches soient bien gardées.

A mon sens, une seule collectivité doit conserver la compétence universelle: la commune. Pour les autres et excepté un pourcentage minime de leurs ressources fixé par la loi, elles ne devraient pas s'écarter de leur sphère de compétence. Cela vaut d'ailleurs pour la région parisienne dont je comprends mal qu'elle finance un festival de film malien, ou des formations d'élus locaux dans des pays en outre guère démocratiques.

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En tant qu'enseignant pas repenti, je me permets, à propos de la natation scolaire, de poser une question dont la réponse ne sera donnée ni par le département, ni par les communes: c'est quand même curieux, que des gosses qui fréquentent la piscine avec leurs enseignants parfois depuis la maternelle, arrivent en CM2 sans savoir nager - et cela dans une proportion inquiétante!

Je sais, et c'est là le problème: on ne vient pas à la piscine pour "apprendre à nager", mais pour "appréhender le milieu aquatique" (on dit aussi "l'élément eau", comme on préfère parler de référentiel bondissant plutôt que de vulgaire ballon)**.

Il n'empêche, quand on tombe à la baille de façon fortuite, il vaut mieux savoir nager que d'avoir su "appréhender le milieu aquatique". Peut être que si cet enseignement était rationalisé et recentré sur l'essentiel, les élèves auraient-ils besoin de moins d'heures de cours pour se dépatouiller dans la flotte? Opportunité d'arrêter de nous bassiner avec l'universalité supposée de l'enseignant primaire supposé savoir apprendre à nager comme de jouer d'un instrument de musique, d'initier à l'anglais comme au français, aux arts plastiques comme à la technoologie!

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** la translation coordonnée du référentiel bondissant dans l'élément eau, selon une codification préétablie appréhendée progressivement: rassurez vous, c'est une partie de water polo simplifiée dans un petit bassin

Je me souviens bien avoir été à la piscine Frot, quand j'étais en primaire (CE1 je crois) à l'école Tronchon. Ben c'est pas avec l'école que j'ai appris à nager.

Au collège c'était optionnel. Donc je n'y suis jamais allé avec le collège.

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Je ne comrpends pas qu'on ne décide pas carrément de dissocier vraiment ces enseignements de l'école : le sport, les arts plastiques, la musique... En gardant ceux-ci "obligatoires", mais dépendant d'une école de sports, ou des MJC (structures existantes). Et en leur réservant pourquoi pas 2 voir 3 jours par semaine (mercredi, vendredi, samedi ?). Ce ne sont que supputations de ma part ^^.