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Re: Municipales Meaux 2020
Sam 29 Fév 2020, 16:46
Je viens d'apprendre la tenue du banquet des anciens ce weekend au Colisée ! Quelle coïncidence incroyable... 2 semaines juste avant les élections !
Re: Municipales Meaux 2020
Sam 29 Fév 2020, 16:58
source : LeParisien
Municipales à Meaux : ce que propose Jean-François Copé
Le maire sortant a présenté ce vendredi son programme. S’il fait de la sécurité la « première des priorités », il a également fait des annonces inédites.
Meaux, ce vendredi 21 février 2020. Élu depuis 1995, le maire de Meaux Jean-François Copé est candidat à un cinquième mandat consécutif lors des élections municipales. LP/A.A.
Publié par Alexandre Arlot le 21 février 2020
Jean-François Copé (LR) entre dans le café Jeanne d'Arc, place du Marché, puis s'excuse de son léger retard, qu'il impute à une énième réunion de quartier. A moins d'un mois du premier tour des municipales, le maire de Meaux bat la campagne et le fait savoir.
« J'ai commencé le 28 août, au retour des vacances, rappelle-t-il. C'est comme si c'était ma première campagne. » Son point d'orgue aura lieu le 12 mars, trois jours avant le premier tour, à travers une « grande réunion publique » au Colisée.
Un programme qui « ira beaucoup plus loin que tout ce que nous avons fait avant »
Ce vendredi, dans ce bar qui donne sur la halle Baltard du marché meldois, la tête de liste de « Meaux pour tous » a présenté un programme dense en vue d'un mandat qui, promet-il, « ira beaucoup plus loin que tout ce que nous avons fait avant ».
Sans surprise, la « première des priorités » de Jean-François Copé reste la sécurité. « Toujours plus de caméras, toujours plus de policiers municipaux », annonce-t-il, sans chiffrer ces hausses. Avec 250 caméras, Meaux dispose déjà d'un des plus importants centres de supervision urbains de France.
Un port de plaisance à la place de la halte fluviale
L'écologie, thème majeur de la seconde moitié du mandat actuel, arrive en seconde position. Le maire sortant promet de « doubler le nombre d'arbres » ou de végétaliser certains espaces comme la nouvelle place Jacques-Chirac, tout cela pour « essayer d'obtenir la fleur d'or ».
De ce mandat, son sixième s'il est réélu, Jean-François Copé liste ses grands projets. Certains étaient déjà connus, comme la rénovation de la halle du marché, la création d'une Cité de la musique qui fusionnerait harmonie et conservatoire dans l'ancienne prison ou la poursuite de la destruction des tours à Beauval.
L'ancien ministre du Budget a aussi fait des annonces inédites : construction d'un nouveau groupe scolaire dans le quartier A et d'une cité de la formation et de l'insertion, réhabilitation du gymnase du quartier Frot, création d'un centre d'accueil pour les victimes de violences conjugales et d'un port de plaisance pour « élargir la capacité » de l'actuelle halte sur la Marne…
« Tout cela ne pourra se faire que dans une continuité de rigueur budgétaire », ne manque pas de préciser Jean-François Parigi, député de la sixième circonscription de Seine-et-Marne et spécialiste des finances de la majorité meldoise.
Plus de mille Meldois ont répondu à son questionnaire
En début de campagne, l'équipe du maire sortant avait distribué aux Meldois un questionnaire dans lequel ces derniers étaient invités à donner leur avis sur les mesures proposées. À en croire Jean-François Copé, le programme qu'il présente est en accord avec les attentes de ses administrés.
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Il égrène alors des pourcentages d'approbation. « 77 % pour la cité de la formation et de l'insertion ou 84 % pour le port de plaisance, dit-il. Sur la sécurité, 85 % des gens approuvent notre politique. Et 68 % demandent d'aller plus loin. »
Dans une ville de 55 000 habitants, l'équipe de « Meaux pour tous » a reçu 1 254 réponses. « C'est une très grosse participation, souligne Jean-François Copé. Nous n'avions jamais eu autant de retours. » En 2014, 850 personnes s'étaient exprimées par ce biais, fait savoir son entourage.
« C'est une chose de faire des pseudo-annonces, une autre d'avoir un programme »
Cette présentation de programme intervient alors que le paysage politique meldois semble enfin fixé en vue du scrutin. Aux trois têtes de liste déclarées depuis des mois — Jean-François Copé, Joachim Simon (RN) et André Moukhine-Fortier (SE) — s'ajouteraient celles de la France insoumise et de l'alliance PCF-PS.
« C'est une chose de faire des pseudo-annonces de candidatures, c'est une autre d'avoir un programme pour la ville », tance le maire sortant.
D'un naturel hâbleur, Jean-François Copé se refuse à pronostiquer un quelconque résultat, lui qui a toujours été reconduit au premier tour. Même retenue quant à un pronostic sur la participation, qu'André Moukhine-Fortier imagine bien supérieure aux 52 % du dernier scrutin municipal.
Jean-François Parigi se charge de l'ultime pique : « André Moukhine-Fortier m'avait dit en 2017 lors des législatives Tu seras battu 74 % à 26 %. » Le bras droit de Jean-François Copé l'avait emporté avec plus de 55 % des suffrages exprimés.
Municipales à Meaux : ce que propose Jean-François Copé
Le maire sortant a présenté ce vendredi son programme. S’il fait de la sécurité la « première des priorités », il a également fait des annonces inédites.
Meaux, ce vendredi 21 février 2020. Élu depuis 1995, le maire de Meaux Jean-François Copé est candidat à un cinquième mandat consécutif lors des élections municipales. LP/A.A.
Publié par Alexandre Arlot le 21 février 2020
Jean-François Copé (LR) entre dans le café Jeanne d'Arc, place du Marché, puis s'excuse de son léger retard, qu'il impute à une énième réunion de quartier. A moins d'un mois du premier tour des municipales, le maire de Meaux bat la campagne et le fait savoir.
« J'ai commencé le 28 août, au retour des vacances, rappelle-t-il. C'est comme si c'était ma première campagne. » Son point d'orgue aura lieu le 12 mars, trois jours avant le premier tour, à travers une « grande réunion publique » au Colisée.
Un programme qui « ira beaucoup plus loin que tout ce que nous avons fait avant »
Ce vendredi, dans ce bar qui donne sur la halle Baltard du marché meldois, la tête de liste de « Meaux pour tous » a présenté un programme dense en vue d'un mandat qui, promet-il, « ira beaucoup plus loin que tout ce que nous avons fait avant ».
Sans surprise, la « première des priorités » de Jean-François Copé reste la sécurité. « Toujours plus de caméras, toujours plus de policiers municipaux », annonce-t-il, sans chiffrer ces hausses. Avec 250 caméras, Meaux dispose déjà d'un des plus importants centres de supervision urbains de France.
Un port de plaisance à la place de la halte fluviale
L'écologie, thème majeur de la seconde moitié du mandat actuel, arrive en seconde position. Le maire sortant promet de « doubler le nombre d'arbres » ou de végétaliser certains espaces comme la nouvelle place Jacques-Chirac, tout cela pour « essayer d'obtenir la fleur d'or ».
De ce mandat, son sixième s'il est réélu, Jean-François Copé liste ses grands projets. Certains étaient déjà connus, comme la rénovation de la halle du marché, la création d'une Cité de la musique qui fusionnerait harmonie et conservatoire dans l'ancienne prison ou la poursuite de la destruction des tours à Beauval.
L'ancien ministre du Budget a aussi fait des annonces inédites : construction d'un nouveau groupe scolaire dans le quartier A et d'une cité de la formation et de l'insertion, réhabilitation du gymnase du quartier Frot, création d'un centre d'accueil pour les victimes de violences conjugales et d'un port de plaisance pour « élargir la capacité » de l'actuelle halte sur la Marne…
« Tout cela ne pourra se faire que dans une continuité de rigueur budgétaire », ne manque pas de préciser Jean-François Parigi, député de la sixième circonscription de Seine-et-Marne et spécialiste des finances de la majorité meldoise.
Plus de mille Meldois ont répondu à son questionnaire
En début de campagne, l'équipe du maire sortant avait distribué aux Meldois un questionnaire dans lequel ces derniers étaient invités à donner leur avis sur les mesures proposées. À en croire Jean-François Copé, le programme qu'il présente est en accord avec les attentes de ses administrés.
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Il égrène alors des pourcentages d'approbation. « 77 % pour la cité de la formation et de l'insertion ou 84 % pour le port de plaisance, dit-il. Sur la sécurité, 85 % des gens approuvent notre politique. Et 68 % demandent d'aller plus loin. »
Dans une ville de 55 000 habitants, l'équipe de « Meaux pour tous » a reçu 1 254 réponses. « C'est une très grosse participation, souligne Jean-François Copé. Nous n'avions jamais eu autant de retours. » En 2014, 850 personnes s'étaient exprimées par ce biais, fait savoir son entourage.
« C'est une chose de faire des pseudo-annonces, une autre d'avoir un programme »
Cette présentation de programme intervient alors que le paysage politique meldois semble enfin fixé en vue du scrutin. Aux trois têtes de liste déclarées depuis des mois — Jean-François Copé, Joachim Simon (RN) et André Moukhine-Fortier (SE) — s'ajouteraient celles de la France insoumise et de l'alliance PCF-PS.
« C'est une chose de faire des pseudo-annonces de candidatures, c'est une autre d'avoir un programme pour la ville », tance le maire sortant.
D'un naturel hâbleur, Jean-François Copé se refuse à pronostiquer un quelconque résultat, lui qui a toujours été reconduit au premier tour. Même retenue quant à un pronostic sur la participation, qu'André Moukhine-Fortier imagine bien supérieure aux 52 % du dernier scrutin municipal.
Jean-François Parigi se charge de l'ultime pique : « André Moukhine-Fortier m'avait dit en 2017 lors des législatives Tu seras battu 74 % à 26 %. » Le bras droit de Jean-François Copé l'avait emporté avec plus de 55 % des suffrages exprimés.
Re: Municipales Meaux 2020
Mar 03 Mar 2020, 00:10
source : LeParisien.fr
Municipales à Meaux : la liste de Jean-François Copé mise sur la diversité
Le maire sortant présentait vendredi les membres de sa liste. Il a renouvelé de moitié ses colistiers par rapport à sa liste de 2014.
Publié par Alexandre Arlot le 2 mars 2020
« Un maire n'est rien sans son équipe », lance un Jean-François Copé (LR) étonnamment modeste à l'heure de présenter l'intégralité de la liste « Meaux pour tous » qu'il conduit pour ces municipales.
Candidat à un cinquième mandat consécutif, le maire sortant énumère les critères qui ont présidé à cette sélection : « investissement », « dynamisme », « compétence »... Un terme revient plus que les autres, celui de « diversité ».
« C'est une liste de renouvellement massif qui représente les Meldois de tous âges et de toutes sensibilités, insiste Jean-François Copé. Il n'y a pas un quartier oublié, pas une génération qui manque. Vous ne trouverez pas une telle diversité dans les autres listes. »
Parmi les piliers de « Meaux pour tous », figure en troisième position le député et « ami fidèle depuis toujours » Jean-François Parigi (LR). Corinne Ponot-Roger, conseillère municipale déléguée aux affaires scolaires, occupe la deuxième place.
« Elle a fait un parcours remarquable tout au long du mandat », justifie la tête de liste. Plusieurs adjoints du maire rempilent, à l'image d'Emmanuelle Vielpeau (4e), Saly Diop (8e), Jérôme Tisserand (9e), Muriel Héricher (10e) Artur Jorge-Bras (11e), Bernard Lociciro (13e) et Christian Allard (23e).
Franck Bouvrain, « une erreur de casting»
Du côté des recrues, Jean-François Copé cite, entre autres, Amandine de Kesling (6e), « une cheffe d'entreprise qui incarne pleinement les nouveaux Meldois » ou Keveen Marie-Luce (21e), président du club local de basket-ball « très reconnu dans la communauté domienne (NDLR : des départements d'Outre-mer) ».
De l'équipe de 2014, seul Franck Bouvrain a choisi de se présenter sur une liste concurrente. Candidat déclaré à l'investiture par La République en marche, qui jamais n'arriva, il s'est rallié à André Moukhine-Fortier (SE).
Jean-François Copé critique le choix de son adversaire de recruter son ex-colistier, qui fut un membre actif de la Manif pour tous. Cela n'avait pas empêché le maire sortant de l'intégrer à sa liste il y a six ans. « C'était une erreur de casting, reconnaît-il. Ce n'est pas ce que j'ai fait de mieux. »
Municipales à Meaux : la liste de Jean-François Copé mise sur la diversité
Le maire sortant présentait vendredi les membres de sa liste. Il a renouvelé de moitié ses colistiers par rapport à sa liste de 2014.
Publié par Alexandre Arlot le 2 mars 2020
« Un maire n'est rien sans son équipe », lance un Jean-François Copé (LR) étonnamment modeste à l'heure de présenter l'intégralité de la liste « Meaux pour tous » qu'il conduit pour ces municipales.
Candidat à un cinquième mandat consécutif, le maire sortant énumère les critères qui ont présidé à cette sélection : « investissement », « dynamisme », « compétence »... Un terme revient plus que les autres, celui de « diversité ».
« C'est une liste de renouvellement massif qui représente les Meldois de tous âges et de toutes sensibilités, insiste Jean-François Copé. Il n'y a pas un quartier oublié, pas une génération qui manque. Vous ne trouverez pas une telle diversité dans les autres listes. »
Parmi les piliers de « Meaux pour tous », figure en troisième position le député et « ami fidèle depuis toujours » Jean-François Parigi (LR). Corinne Ponot-Roger, conseillère municipale déléguée aux affaires scolaires, occupe la deuxième place.
« Elle a fait un parcours remarquable tout au long du mandat », justifie la tête de liste. Plusieurs adjoints du maire rempilent, à l'image d'Emmanuelle Vielpeau (4e), Saly Diop (8e), Jérôme Tisserand (9e), Muriel Héricher (10e) Artur Jorge-Bras (11e), Bernard Lociciro (13e) et Christian Allard (23e).
Franck Bouvrain, « une erreur de casting»
Du côté des recrues, Jean-François Copé cite, entre autres, Amandine de Kesling (6e), « une cheffe d'entreprise qui incarne pleinement les nouveaux Meldois » ou Keveen Marie-Luce (21e), président du club local de basket-ball « très reconnu dans la communauté domienne (NDLR : des départements d'Outre-mer) ».
De l'équipe de 2014, seul Franck Bouvrain a choisi de se présenter sur une liste concurrente. Candidat déclaré à l'investiture par La République en marche, qui jamais n'arriva, il s'est rallié à André Moukhine-Fortier (SE).
Jean-François Copé critique le choix de son adversaire de recruter son ex-colistier, qui fut un membre actif de la Manif pour tous. Cela n'avait pas empêché le maire sortant de l'intégrer à sa liste il y a six ans. « C'était une erreur de casting, reconnaît-il. Ce n'est pas ce que j'ai fait de mieux. »
Re: Municipales Meaux 2020
Mar 03 Mar 2020, 00:16
source : LeParisien.fr
Municipales à Meaux : socialistes, communistes et hamonistes refusent de se soumettre
Avec Isabelle Lesconnec de Génération.s, Jean-François Dirringer (PCF) et Martial Souverain (PS) s’allient au sein de la liste «Meaux en commun».
Meaux, le 26 février 2020. Jean-François Dirringer, Isabelle Lesconnec et Martial Souverain (de gauche à droite) sont respectivement en première, deuxième et troisième position de la liste de gauche « Meaux en commun ». LP/A.A.
Publié par Alexandre Arlot le 1 mars 2020
« Nous ne serons pas soumis aux Insoumis », lance Martial Souverain (PS). La formule plaît à Jean-François Dirringer (PCF). Les deux conseillers municipaux s'engagent dans ces municipales côte à côte. Avec Isabelle Lesconnec, du parti Génération.s de Benoît Hamon, ils mènent la liste « Meaux en commun ».
Le trio reproche à ses « camarades » de la France insoumise — dont le candidat Jean-Luc Mélenchon avait obtenu à Meaux 25,9 %, meilleur score du premier tour de la présidentielle de 2017 — d'avoir sabordé la perspective d'une union de la gauche.
« Monsieur Mélenchon a bénéficié de 420 signatures communistes en 2017 pour se présenter », rappelle Jean-François Dirringer. Avant de tacler : « Il est vrai que la France insoumise a un problème d'ancrage local en vue de 2022. »
D'après lui, la perspective d'une tête de liste communiste n'aurait pas été jugée « sexy » par l'écologiste Nathalie Cadiou, n°2 de la liste menée par Gilles Saveret (LFI). « Chacun a son amour-propre », lâche Jean-François Dirringer.
Dès novembre 2016, le PCF dénonçait Terzéo
Si les deux camps de la gauche n'ont pas réussi à s'unir, leurs projets comptent plusieurs points communs : création d'un centre municipal de santé, gratuité des transports, suppression du péage de Coutevroult, mise en régie de la restauration scolaire, organisation de référendums citoyens…
La liste « Meaux en commun » multiplie, elle aussi, les promesses vertes, de la lutte contre le projet Terzéo à la promotion des circuits courts, en passant par la création de jardins partagés et de façades végétalisées.
« Quand on parle d'environnement, il faut avoir ses lettres de noblesse, estime le candidat communiste. Nous sommes le premier parti à avoir sorti un tract contre Terzéo et à avoir organisé, en novembre 2016, une réunion publique, à Chauconin. »
Ils proposent le permis de louer et une ligne de tramway
Isabelle Lesconnec plaide pour « prendre soin des habitants en protégeant les services publics, la petite enfance notamment ». Le programme inclut ainsi la création d'une crèche à proximité de la gare.
Le trio se démarque avec certaines mesures : l'instauration d'un permis de louer, comme c'est le cas à Montereau-Fault-Yonne et à Melun, la création d'une délégation « protection animale » ou la mise à l'étude d'un projet de tramway sur « les grandes transversales » qui traversent Meaux d'ouest en est et du nord au sud.
Municipales à Meaux : socialistes, communistes et hamonistes refusent de se soumettre
Avec Isabelle Lesconnec de Génération.s, Jean-François Dirringer (PCF) et Martial Souverain (PS) s’allient au sein de la liste «Meaux en commun».
Meaux, le 26 février 2020. Jean-François Dirringer, Isabelle Lesconnec et Martial Souverain (de gauche à droite) sont respectivement en première, deuxième et troisième position de la liste de gauche « Meaux en commun ». LP/A.A.
Publié par Alexandre Arlot le 1 mars 2020
« Nous ne serons pas soumis aux Insoumis », lance Martial Souverain (PS). La formule plaît à Jean-François Dirringer (PCF). Les deux conseillers municipaux s'engagent dans ces municipales côte à côte. Avec Isabelle Lesconnec, du parti Génération.s de Benoît Hamon, ils mènent la liste « Meaux en commun ».
Le trio reproche à ses « camarades » de la France insoumise — dont le candidat Jean-Luc Mélenchon avait obtenu à Meaux 25,9 %, meilleur score du premier tour de la présidentielle de 2017 — d'avoir sabordé la perspective d'une union de la gauche.
« Monsieur Mélenchon a bénéficié de 420 signatures communistes en 2017 pour se présenter », rappelle Jean-François Dirringer. Avant de tacler : « Il est vrai que la France insoumise a un problème d'ancrage local en vue de 2022. »
D'après lui, la perspective d'une tête de liste communiste n'aurait pas été jugée « sexy » par l'écologiste Nathalie Cadiou, n°2 de la liste menée par Gilles Saveret (LFI). « Chacun a son amour-propre », lâche Jean-François Dirringer.
Dès novembre 2016, le PCF dénonçait Terzéo
Si les deux camps de la gauche n'ont pas réussi à s'unir, leurs projets comptent plusieurs points communs : création d'un centre municipal de santé, gratuité des transports, suppression du péage de Coutevroult, mise en régie de la restauration scolaire, organisation de référendums citoyens…
La liste « Meaux en commun » multiplie, elle aussi, les promesses vertes, de la lutte contre le projet Terzéo à la promotion des circuits courts, en passant par la création de jardins partagés et de façades végétalisées.
« Quand on parle d'environnement, il faut avoir ses lettres de noblesse, estime le candidat communiste. Nous sommes le premier parti à avoir sorti un tract contre Terzéo et à avoir organisé, en novembre 2016, une réunion publique, à Chauconin. »
Ils proposent le permis de louer et une ligne de tramway
Isabelle Lesconnec plaide pour « prendre soin des habitants en protégeant les services publics, la petite enfance notamment ». Le programme inclut ainsi la création d'une crèche à proximité de la gare.
Le trio se démarque avec certaines mesures : l'instauration d'un permis de louer, comme c'est le cas à Montereau-Fault-Yonne et à Melun, la création d'une délégation « protection animale » ou la mise à l'étude d'un projet de tramway sur « les grandes transversales » qui traversent Meaux d'ouest en est et du nord au sud.
Re: Municipales Meaux 2020
Dim 08 Mar 2020, 13:39
MEA CULPA :
Je n'avais pas cette information, mais après m'être renseigné, il s'avère que toutes les salles municipales sont mises à disposition des candidats aux élections municipales sur demande et gratuitement !
Donc si seul Jean François Copé est utilisateur du Colisée ou de l'espace Caravaelle, c'est parce que les autres candidats ne les ont pas demandé.
Je m'en excuse donc auprès de Jean François Copé.
Je n'avais pas cette information, mais après m'être renseigné, il s'avère que toutes les salles municipales sont mises à disposition des candidats aux élections municipales sur demande et gratuitement !
Donc si seul Jean François Copé est utilisateur du Colisée ou de l'espace Caravaelle, c'est parce que les autres candidats ne les ont pas demandé.
Je m'en excuse donc auprès de Jean François Copé.
Re: Municipales Meaux 2020
Dim 08 Mar 2020, 20:09
source : Paris MATCH
Jean-François Copé : "L’ancien monde, c’est le vrai monde"
Publié le 21/02/2020 par Virginie Le Guay
Maire de Meaux depuis 1995, l’ancien ministre de Jacques Chirac, Jean-François Copé, brigue un cinquième mandat et se montre sévère avec le pouvoir actuel.
« Vous venez voir si le vieux monde bouge encore ? » lance-t-il ironiquement lorsque nous le retrouvons ce dimanche matin 16 février au marché de Beauval, un quartier rénové de Meaux, cette ville de 55 000 habitants qu’il dirige depuis vingt-cinq ans. Meaux, c’est la fierté de celui qui conjugue désormais sa vie politique nationale au passé : ancien ministre, ancien député, ancien président de l’UMP, ancien candidat à la primaire de la droite et du centre de 2016, où il est arrivé dernier (0,3 %)… Les pages se sont implacablement tournées pour Jean-François Copé, qui affiche sa « résilience » et dit ne ressentir « nulle amertume ». Surtout depuis qu'il a été mis hors de cause par la justice dans l’affaire Bygmalion en 2015.
En 2017, sommé de choisir, en raison de la loi sur le cumul des mandats, entre l’Assemblée nationale et son mandat de maire, il opte pour sa ville. Une décision que l’édile assume parfaitement, fier de dire que les Meldois, qui votent pourtant à gauche à la présidentielle, l’ont chaque fois réélu au premier tour. Une performance qu’il compte réitérer le mois prochain, d’autant qu’il n’a, cette année, que peu d’adversaires déclarés. A ce jour, seule la liste PS-PC est déclarée. Des listes RN, LFI-EELV et sans étiquette sont encore à l’état de projet. Celle des marcheurs a tourné court.
A 55 ans, l’énarque se dit « inquiet » de la tournure que prend ce quinquennat
Lancé dans une campagne assidue, l’auteur de « Promis, j’arrête la langue de bois » est partout. La veille, il recevait Rachida Dati, « une amie de toujours », venue s’inspirer des bons résultats en matière de délinquance des 180 policiers municipaux, avant d’assister, le soir, à un gala de boxe au Colisée : prévenant, attentif – autant de qualités qu’on ne lui a pas toujours connues –, il répond à tous ceux qui l’interpellent. Que ce soit au sujet d’un stage à la mairie, d’un licenciement abusif ou d’une demande de logement social. Les solliciteurs sont assurés que leur demande sera « traitée » : un membre de son cabinet note sur un carnet les coordonnées de chacun. Fier d’être un « professionnel » de la politique face à ceux qui « se vantent de ne pas l’être », il se dit « choqué » par la petite phrase d’Emmanuel Macron lançant aux députés LREM : « Soyez fiers d’être des amateurs. » « Il n’y a pas de honte à admettre que nous faisons un métier et que ce métier s’apprend », s’insurge-t-il.
A 55 ans, l’énarque se dit « inquiet » de la tournure que prend ce quinquennat : « L’effondrement du régalien », « le manque d’autorité de l’exécutif » lui semblent « dangereux ». Pour constater chaque jour la colère des Français face à un pouvoir « distant et ignorant de ce qui se passe dans le pays », Copé prédit une « élection présidentielle très compliquée » en 2022. Optimiste sur les chances de Rachida Dati à Paris, « y compris » face à Agnès Buzyn – « les électeurs de droite reviennent vers nous et recommencent à y croire », confie-t-il –, il s’attend à de bons résultats pour la droite, dont il souligne l’« enracinement local », à l’occasion de ces municipales. Il indique avoir renoué avec Eric Ciotti, François Baroin et Valérie Pécresse : « L’ancien monde, c’est le vrai monde. » En bons termes avec Christian Jacob, le nouveau chef de LR, Copé siège désormais au comité stratégique et à la commission nationale d’investiture : « Je m’efforce d’être utile… »
Les Républicains sereins avant les municipales
« 2014 a été une magnifique moisson, rappelait récemment un responsable national de LR. Nous avons bon espoir pour les municipales de 2020. » Il y a six ans, la droite raflait les deux tiers des villes de plus de 10 000 habitants : 572 tombaient ainsi dans son escarcelle, contre 349 pour la gauche. Interrogé par Paris Match, Christian Jacob se montre confiant sur les chances de conserver les principales places fortes (Marseille, Toulouse, Bordeaux). Le patron du parti mise sur des victoires à Orléans, Metz et Biarritz. A Paris, il se dit « impressionné » par la dynamique créée par Rachida Dati. Même optimisme à Lyon, où les chances d’Etienne Blanc sont jugées « sérieuses ».
Jean-François Copé : "L’ancien monde, c’est le vrai monde"
Publié le 21/02/2020 par Virginie Le Guay
Maire de Meaux depuis 1995, l’ancien ministre de Jacques Chirac, Jean-François Copé, brigue un cinquième mandat et se montre sévère avec le pouvoir actuel.
« Vous venez voir si le vieux monde bouge encore ? » lance-t-il ironiquement lorsque nous le retrouvons ce dimanche matin 16 février au marché de Beauval, un quartier rénové de Meaux, cette ville de 55 000 habitants qu’il dirige depuis vingt-cinq ans. Meaux, c’est la fierté de celui qui conjugue désormais sa vie politique nationale au passé : ancien ministre, ancien député, ancien président de l’UMP, ancien candidat à la primaire de la droite et du centre de 2016, où il est arrivé dernier (0,3 %)… Les pages se sont implacablement tournées pour Jean-François Copé, qui affiche sa « résilience » et dit ne ressentir « nulle amertume ». Surtout depuis qu'il a été mis hors de cause par la justice dans l’affaire Bygmalion en 2015.
En 2017, sommé de choisir, en raison de la loi sur le cumul des mandats, entre l’Assemblée nationale et son mandat de maire, il opte pour sa ville. Une décision que l’édile assume parfaitement, fier de dire que les Meldois, qui votent pourtant à gauche à la présidentielle, l’ont chaque fois réélu au premier tour. Une performance qu’il compte réitérer le mois prochain, d’autant qu’il n’a, cette année, que peu d’adversaires déclarés. A ce jour, seule la liste PS-PC est déclarée. Des listes RN, LFI-EELV et sans étiquette sont encore à l’état de projet. Celle des marcheurs a tourné court.
A 55 ans, l’énarque se dit « inquiet » de la tournure que prend ce quinquennat
Lancé dans une campagne assidue, l’auteur de « Promis, j’arrête la langue de bois » est partout. La veille, il recevait Rachida Dati, « une amie de toujours », venue s’inspirer des bons résultats en matière de délinquance des 180 policiers municipaux, avant d’assister, le soir, à un gala de boxe au Colisée : prévenant, attentif – autant de qualités qu’on ne lui a pas toujours connues –, il répond à tous ceux qui l’interpellent. Que ce soit au sujet d’un stage à la mairie, d’un licenciement abusif ou d’une demande de logement social. Les solliciteurs sont assurés que leur demande sera « traitée » : un membre de son cabinet note sur un carnet les coordonnées de chacun. Fier d’être un « professionnel » de la politique face à ceux qui « se vantent de ne pas l’être », il se dit « choqué » par la petite phrase d’Emmanuel Macron lançant aux députés LREM : « Soyez fiers d’être des amateurs. » « Il n’y a pas de honte à admettre que nous faisons un métier et que ce métier s’apprend », s’insurge-t-il.
A 55 ans, l’énarque se dit « inquiet » de la tournure que prend ce quinquennat : « L’effondrement du régalien », « le manque d’autorité de l’exécutif » lui semblent « dangereux ». Pour constater chaque jour la colère des Français face à un pouvoir « distant et ignorant de ce qui se passe dans le pays », Copé prédit une « élection présidentielle très compliquée » en 2022. Optimiste sur les chances de Rachida Dati à Paris, « y compris » face à Agnès Buzyn – « les électeurs de droite reviennent vers nous et recommencent à y croire », confie-t-il –, il s’attend à de bons résultats pour la droite, dont il souligne l’« enracinement local », à l’occasion de ces municipales. Il indique avoir renoué avec Eric Ciotti, François Baroin et Valérie Pécresse : « L’ancien monde, c’est le vrai monde. » En bons termes avec Christian Jacob, le nouveau chef de LR, Copé siège désormais au comité stratégique et à la commission nationale d’investiture : « Je m’efforce d’être utile… »
Les Républicains sereins avant les municipales
« 2014 a été une magnifique moisson, rappelait récemment un responsable national de LR. Nous avons bon espoir pour les municipales de 2020. » Il y a six ans, la droite raflait les deux tiers des villes de plus de 10 000 habitants : 572 tombaient ainsi dans son escarcelle, contre 349 pour la gauche. Interrogé par Paris Match, Christian Jacob se montre confiant sur les chances de conserver les principales places fortes (Marseille, Toulouse, Bordeaux). Le patron du parti mise sur des victoires à Orléans, Metz et Biarritz. A Paris, il se dit « impressionné » par la dynamique créée par Rachida Dati. Même optimisme à Lyon, où les chances d’Etienne Blanc sont jugées « sérieuses ».
Re: Municipales Meaux 2020
Mar 17 Mar 2020, 18:06
source : LeParisien.fr
Municipales à Meaux : Jean-François Copé écrase la concurrence
Avec plus de trois quarts des suffrages exprimés, le maire réalise son meilleur score depuis sa première campagne en 1995.
Meaux, le 15 mars 2020. Les quatre têtes de liste ont voté ce dimanche. De gauche à droite et de haut en bas : Jean-François Copé, André Moukhine-Fortier, Jean-François Dirringer et Gilles Saveret. DR
Publié le e 15 mars 2020 par Alexandre Arlot
Un « score soviétique » : voilà comment un colistier de Jean-François Dirringer (PCF) qualifie le résultat obtenu ce dimanche à Meaux par Jean-François Copé (LR). Toujours réélu au premier tour en 2001, 2008 et 2014, le maire sortant n'avait jamais connu tel triomphe. Avec plus de 76% des suffrages exprimés, il laisse des miettes à ses trois adversaires.
« J'accueille cette victoire avec beaucoup d'émotion, confie Jean-François Copé. Une telle reconnaissance est un message d'encouragement à poursuivre notre travail. »
Même la très faible participation, le fruit sans doute de la crainte liée au coronavirus, n'entame pas la satisfaction du maire sortant. Ce dimanche, seul un Meldois sur trois s'est déplacé aux urnes.
« Cela vaut pour toute la France, dit-il. En tout cas, cela n'a pas concerné mon électorat. Je note que certains de mes adversaires qui ont choisi le registre des attaques personnelles plutôt que les projets ont été sanctionnés. »
«La démocratie a fait son œuvre»
Sans le citer, l'ancien ministre fait ici référence à André Moukhine-Fortier (SE). Le président de l'association Meaux environnement, qui recueille un peu plus de 12%, a insisté durant la campagne sur le fait que le maire sortant ne vit pas à Meaux.
« Je suis profondément déçu, réagit celui dont la liste se place en deuxième position. L'électorat de Jean-François Copé s'est mobilisé, contrairement à celui qui n'est pas satisfait et qui souhaite le changement. J'en prends acte. Je rends hommage au vainqueur. »
Troisième de ce scrutin avec un peu moins de 7%, l'insoumis Gilles Saveret établit la même analyse. « Nos électeurs ne se sont pas déplacés, pointe-t-il. Il faut changer de système. Nous sommes dans une crise sanitaire et démocratique. Jean-François Copé ne représente qu'un peu plus de 20% des inscrits mais il est le grand vainqueur. »
La liste PCF-PS emmenée par Jean-François Dirringer (PCF) termine dernière avec moins de 5%. Elle n'aura donc aucun représentant au prochain conseil municipal.
« Nous n'avons pas les moyens ni les militants de Monsieur Copé, qui n'a fait aucune faute majeure durant son mandat, justifie-t-il. La démocratie a fait son œuvre. La vraie gauche disparaît du paysage politique meldois pour les six prochaines années. »
Municipales à Meaux : Jean-François Copé écrase la concurrence
Avec plus de trois quarts des suffrages exprimés, le maire réalise son meilleur score depuis sa première campagne en 1995.
Meaux, le 15 mars 2020. Les quatre têtes de liste ont voté ce dimanche. De gauche à droite et de haut en bas : Jean-François Copé, André Moukhine-Fortier, Jean-François Dirringer et Gilles Saveret. DR
Publié le e 15 mars 2020 par Alexandre Arlot
Un « score soviétique » : voilà comment un colistier de Jean-François Dirringer (PCF) qualifie le résultat obtenu ce dimanche à Meaux par Jean-François Copé (LR). Toujours réélu au premier tour en 2001, 2008 et 2014, le maire sortant n'avait jamais connu tel triomphe. Avec plus de 76% des suffrages exprimés, il laisse des miettes à ses trois adversaires.
« J'accueille cette victoire avec beaucoup d'émotion, confie Jean-François Copé. Une telle reconnaissance est un message d'encouragement à poursuivre notre travail. »
Même la très faible participation, le fruit sans doute de la crainte liée au coronavirus, n'entame pas la satisfaction du maire sortant. Ce dimanche, seul un Meldois sur trois s'est déplacé aux urnes.
« Cela vaut pour toute la France, dit-il. En tout cas, cela n'a pas concerné mon électorat. Je note que certains de mes adversaires qui ont choisi le registre des attaques personnelles plutôt que les projets ont été sanctionnés. »
«La démocratie a fait son œuvre»
Sans le citer, l'ancien ministre fait ici référence à André Moukhine-Fortier (SE). Le président de l'association Meaux environnement, qui recueille un peu plus de 12%, a insisté durant la campagne sur le fait que le maire sortant ne vit pas à Meaux.
« Je suis profondément déçu, réagit celui dont la liste se place en deuxième position. L'électorat de Jean-François Copé s'est mobilisé, contrairement à celui qui n'est pas satisfait et qui souhaite le changement. J'en prends acte. Je rends hommage au vainqueur. »
Troisième de ce scrutin avec un peu moins de 7%, l'insoumis Gilles Saveret établit la même analyse. « Nos électeurs ne se sont pas déplacés, pointe-t-il. Il faut changer de système. Nous sommes dans une crise sanitaire et démocratique. Jean-François Copé ne représente qu'un peu plus de 20% des inscrits mais il est le grand vainqueur. »
La liste PCF-PS emmenée par Jean-François Dirringer (PCF) termine dernière avec moins de 5%. Elle n'aura donc aucun représentant au prochain conseil municipal.
« Nous n'avons pas les moyens ni les militants de Monsieur Copé, qui n'a fait aucune faute majeure durant son mandat, justifie-t-il. La démocratie a fait son œuvre. La vraie gauche disparaît du paysage politique meldois pour les six prochaines années. »
Re: Municipales Meaux 2020
Mar 17 Mar 2020, 18:12
source : LeParisien.fr
Municipales en Seine-et-Marne : Copé, Riester, Rabaste et Bord réélus dans un océan d’abstentions
Ce premier tour des municipales en Seine-et-Marne a été marqué par une faible participation due, en grande partie, au coronavirus. De Meaux à Pontault-Combault en passant par Chelles et Coulommiers, certains maires sortants ont pourtant tiré leur épingle du jeu.
Publié le 16 mars 2020 par Sébastien Roselé
Un score triomphal. Jean-François Copé (LR), le maire de Meaux depuis 1995 a été réélu dès le premier tour ce dimanche avec 76 % des voix exprimées. C'est beaucoup ? Oui et non. Car le taux d'abstention à Meaux s'est monté à... 66,5 %. Ce qui n'empêche pas le maire de se réjouir sur le perron de l'hôtel de ville de ce score, historique. « Une telle reconnaissance est un message d'encouragement à poursuivre notre travail. » Le candidat communiste perdant, Jean-François Dirringer, a quant à lui qualifié ce résultat de « soviétique ».
Ce sont 889 744 électeurs qui étaient appelés aux urnes pour le premier tour des municipales, ce dimanche, en Seine-et-Marne. Mais soit par peur d'attraper le coronavirus, soit par désintérêt pour la chose politique, bien peu se sont rendus à l'isoloir. À 23 heures, alors que les résultats de 485 des 506 communes du département étaient connus, le taux de participation s'élevait péniblement à environ 40 % des inscrits. En 2014, la participation aux élections municipales était de 58% et en 2008 de 66%. Mais on ne parlait pas alors de pandémie...
A Meaux, Copé explose tous ses records
Jean-François Copé n'est pas le seul candidat sortant à avoir été réélu dès le premier tour. À Coulommiers, même s'il avait laissé les clés de la ville pour devenir ministre de la Culture, Franck Riester (Agir) est arrivé en tête avec sa liste, enregistrant 58 % des votes exprimés. Mais ce score cache là aussi une autre réalité. Sur un peu plus de 9 000 inscrits, seuls 1 500 habitants ont donné leur confiance à la liste de l'ancien maire. Arrivée en deuxième position avec 30 % des suffrages exprimés, Aude Canale, qui menait une liste de toutes les gauches, se disait ce dimanche soir « déçue ». Ce que retient surtout la candidate de gauche, « c'est ce contexte national qui a tout faussé : la veille on a dit que les bars et les restaurants étaient fermés mais les élections ont été maintenues. »
A Chelles non plus il n'y aura pas de second tour. La victoire de Brice Rabaste (LR) est sans appel. Le maire sortant a été largement réélu pour un second mandat avec 54,8 % des suffrages exprimés lors d'une élection marquée par une participation de seulement 37,2 %. Il devance largement son dauphin Salim Drici (SE) qui totalise 16, 9 % des voix. La conseillère municipale d'opposition Lydie Autreux (SE) complète le podium avec 9,6 % des suffrages exprimés. « Brice Rabaste n'a été élu qu'avec 6 000 voix, ce n'est pas beaucoup », souligne cette dernière.
À gauche aussi, des réélections dès le premier tour
Il n'y a pas qu'à droite que les sortants ont été réélus dès le premier round. Ainsi le maire sortant de Pontault-Combault, Gilles Bord (PS), a été réélu dès le premier tour avec un score confortable de 60,43 %. Le maire sortant avait obtenu le soutien de LREM, ce qui a provoqué le départ des communistes. Ceux-ci s'étaient retrouvés dans la liste de la France insoumise de Delphine Heuclin. Sa liste enregistre le score de 14,85 %. Un peu plus à gauche encore, la maire communiste sortante de Mitry-Mory, Charlotte Blandiot-Faride a été réélue avec 59 %.
Quand l'incertitude ne vient pas de la pandémie, elle vient du nombre de candidats qui se sont maintenus au second tour. C'est ce qui se passe à Bussy-Saint-Georges où quatre candidats seront en lice dimanche prochain. Le sortant Yan Dubosc (LR), est arrivé en tête du premier tour avec 41 % des voix. Mais il devra affronter Chantal Brunel (LR aussi, 19 %), Laurent Moretti (LREM, 17 %) et Loïc Masson (LR), 12,91 %, tous en mesure de se maintenir. Quatre candidats dont trois Républicains. Les Buxangeorgiens auront un drôle de choix à faire, dimanche prochain.
Enfin, à Nangis, le Rassemblement national ne s'installera pas à la mairie comme il l'espérait. Le candidat soutenu par Marine Le Pen s'est cassé les dents sur les urnes avec 27,2%, laissant le maire sortant Michel Billout (PCF) caracoler en tête avec 41,7%.
Et si tout était annulé...
Que penser de maires élus ou réélus avec un taux d'abstention aussi fort ? Certains candidats chanceux avaient d'ailleurs le triomphe modeste, ce dimanche soir. A cela s'ajoute que l'épidémie de Covid-19 fait planer un doute sur la tenue du second tour des municipales, dans les villes où aucun candidat n'aura été élu dès le premier. Et si ce second tour est annulé, l'élection dès le premier tour des candidats le serait aussi ? Ce dimanche soir, tout le monde avait cette éventualité en tête. Mais personne n'osait imaginer qu'elle se réaliserait.
Municipales en Seine-et-Marne : Copé, Riester, Rabaste et Bord réélus dans un océan d’abstentions
Ce premier tour des municipales en Seine-et-Marne a été marqué par une faible participation due, en grande partie, au coronavirus. De Meaux à Pontault-Combault en passant par Chelles et Coulommiers, certains maires sortants ont pourtant tiré leur épingle du jeu.
Publié le 16 mars 2020 par Sébastien Roselé
Un score triomphal. Jean-François Copé (LR), le maire de Meaux depuis 1995 a été réélu dès le premier tour ce dimanche avec 76 % des voix exprimées. C'est beaucoup ? Oui et non. Car le taux d'abstention à Meaux s'est monté à... 66,5 %. Ce qui n'empêche pas le maire de se réjouir sur le perron de l'hôtel de ville de ce score, historique. « Une telle reconnaissance est un message d'encouragement à poursuivre notre travail. » Le candidat communiste perdant, Jean-François Dirringer, a quant à lui qualifié ce résultat de « soviétique ».
Ce sont 889 744 électeurs qui étaient appelés aux urnes pour le premier tour des municipales, ce dimanche, en Seine-et-Marne. Mais soit par peur d'attraper le coronavirus, soit par désintérêt pour la chose politique, bien peu se sont rendus à l'isoloir. À 23 heures, alors que les résultats de 485 des 506 communes du département étaient connus, le taux de participation s'élevait péniblement à environ 40 % des inscrits. En 2014, la participation aux élections municipales était de 58% et en 2008 de 66%. Mais on ne parlait pas alors de pandémie...
A Meaux, Copé explose tous ses records
Jean-François Copé n'est pas le seul candidat sortant à avoir été réélu dès le premier tour. À Coulommiers, même s'il avait laissé les clés de la ville pour devenir ministre de la Culture, Franck Riester (Agir) est arrivé en tête avec sa liste, enregistrant 58 % des votes exprimés. Mais ce score cache là aussi une autre réalité. Sur un peu plus de 9 000 inscrits, seuls 1 500 habitants ont donné leur confiance à la liste de l'ancien maire. Arrivée en deuxième position avec 30 % des suffrages exprimés, Aude Canale, qui menait une liste de toutes les gauches, se disait ce dimanche soir « déçue ». Ce que retient surtout la candidate de gauche, « c'est ce contexte national qui a tout faussé : la veille on a dit que les bars et les restaurants étaient fermés mais les élections ont été maintenues. »
A Chelles non plus il n'y aura pas de second tour. La victoire de Brice Rabaste (LR) est sans appel. Le maire sortant a été largement réélu pour un second mandat avec 54,8 % des suffrages exprimés lors d'une élection marquée par une participation de seulement 37,2 %. Il devance largement son dauphin Salim Drici (SE) qui totalise 16, 9 % des voix. La conseillère municipale d'opposition Lydie Autreux (SE) complète le podium avec 9,6 % des suffrages exprimés. « Brice Rabaste n'a été élu qu'avec 6 000 voix, ce n'est pas beaucoup », souligne cette dernière.
À gauche aussi, des réélections dès le premier tour
Il n'y a pas qu'à droite que les sortants ont été réélus dès le premier round. Ainsi le maire sortant de Pontault-Combault, Gilles Bord (PS), a été réélu dès le premier tour avec un score confortable de 60,43 %. Le maire sortant avait obtenu le soutien de LREM, ce qui a provoqué le départ des communistes. Ceux-ci s'étaient retrouvés dans la liste de la France insoumise de Delphine Heuclin. Sa liste enregistre le score de 14,85 %. Un peu plus à gauche encore, la maire communiste sortante de Mitry-Mory, Charlotte Blandiot-Faride a été réélue avec 59 %.
Quand l'incertitude ne vient pas de la pandémie, elle vient du nombre de candidats qui se sont maintenus au second tour. C'est ce qui se passe à Bussy-Saint-Georges où quatre candidats seront en lice dimanche prochain. Le sortant Yan Dubosc (LR), est arrivé en tête du premier tour avec 41 % des voix. Mais il devra affronter Chantal Brunel (LR aussi, 19 %), Laurent Moretti (LREM, 17 %) et Loïc Masson (LR), 12,91 %, tous en mesure de se maintenir. Quatre candidats dont trois Républicains. Les Buxangeorgiens auront un drôle de choix à faire, dimanche prochain.
Enfin, à Nangis, le Rassemblement national ne s'installera pas à la mairie comme il l'espérait. Le candidat soutenu par Marine Le Pen s'est cassé les dents sur les urnes avec 27,2%, laissant le maire sortant Michel Billout (PCF) caracoler en tête avec 41,7%.
Et si tout était annulé...
Que penser de maires élus ou réélus avec un taux d'abstention aussi fort ? Certains candidats chanceux avaient d'ailleurs le triomphe modeste, ce dimanche soir. A cela s'ajoute que l'épidémie de Covid-19 fait planer un doute sur la tenue du second tour des municipales, dans les villes où aucun candidat n'aura été élu dès le premier. Et si ce second tour est annulé, l'élection dès le premier tour des candidats le serait aussi ? Ce dimanche soir, tout le monde avait cette éventualité en tête. Mais personne n'osait imaginer qu'elle se réaliserait.
Re: Municipales Meaux 2020
Mer 18 Mar 2020, 00:13
Le COVID19 a atomisé les élections municipales.
Non seulement la tenue du premier tour des élections municipales (malgré tout) aura été polémique et il aurait sans nul doute fallu reporter ces élections au vu de la très forte abstention (66,56% à Meaux !) et de la décision de report du second tour.
Mais le résultat de ce premier tour aura en plus aussitôt été éclipsé par une actualité accaparée totalement par la crise du COVID19 et les mesures drastiques qui se sont mises en place en l'espace de quelques jours à peine et qui nous touchent tous aujourd'hui.
Jeudi 12 mars on annonçait que les écoles fermaient pour une durée indéterminée. Dimanche 15 nous votions. Lundi 16 au soir Emmanuel MACRON annonçait le confinement pour tous les Français. Même pas le temps de dire ouf.
Encore moins de se réjouir pour les listes élues ou réélues dans un tel contexte. La victoire a eu un goût amer pour tous. Les autres ont vite tourné la page de la défaite. L'important n'est pas là. Les élections... on s'en fout. Pourtant on a bien élu des représentants dimanche pour assurer un mandat qui va durer 6 ans. Faut-il revenir sur les élections et les annuler ? Faut-il dénier la victoires aux nouveaux élus ?
La crise du COVID19 est aussi une crise de la démocratie.
_________
A Meaux Jean-François COPE "triomphe" comme le titre le Parisien. Mais sans gloire assurément.
Avec 76.35% des suffrages exprimés il fait son plus haut score depuis sa première élection en 1995. Mais avec seulement 6864 scrutins (sur 27758 inscrits) c'est aussi le plus faible nombre de voix qu'il a récoltées : c'est environ 2000 voix de moins qu'en 2014 (8911 voix sur 27417 inscrits) et 2500 de moins qu'en 2008 (9433 voix sur 25405 inscrits).
Parlons plutôt d'un "triomphe plus que relatif" puisqu'au final Jean François COPE aura récolté moins de 25 % des voix des inscrits.
D'élections en élections, les Meldoises et les Meldois sont de moins en moins mobilisés et intéressés. En 2008, le taux de participation était de 56,11%. En 2014, 52,38%. On aurait pu en attendre environ 50% cette fois. Ils n'auront été qu'un tiers à faire le déplacement et braver le COVID19. Circonstance exceptionnelles.
Pourquoi les Meldoises et les Meldois sont si peu mobilisés pour les élections municipales ?
Sont-il résignés en se disant que "de toute manière c'est COPE qui va passer" ?
Sont-ils désintéressés de la chose publique, même quand elle touche à leur vie de tous les jours ? Parce qu'ils ne se sentent pas intégrés à la collectivité ? Pas représentés ?
Sont-ils simplement satisfaits de l'action de leur municipalité et qu'ils ne voient pas le besoin de se déplacer ? (comme l’adage le dit : "qui ne dit mot consent")
Sont-ils impressionnés par un lifting des rues, quelques arbres plantés çà et là ou quelques caméras ?
Sont-ils uniquement sensibles à la surface ? Au paraître ? Ou à une image médiatique ? Images qui ne laissent aucune place à l'alternative ?
Ont-ils eu peur du changement en ces temps incertains ?
On annonçait 5 listes. La défection de dernière minute du RN (fin février), seul groupe à chasser sur les mêmes terres que Jean François COPE, aura laissé une autoroute à ce dernier et ses colistiers vers la réélection.
Les autres listes, parties en campagne trop tardivement et qui ont fait une campagne trop discrète tant sur le fond que sur la forme, n'ont jamais menacé le maire sortant.
Pourtant, et malgré un certain nombre de freins (manque de moyens, grèves des transports entre autre), elles ont réussi à toutes sortir un programme et, à toutes montrer qu'elles avaient des idées intéressantes à défendre et des gens pour les porter. Mais combien y ont prêté attention ?
La gauche locale s'est effondrée en jouant de ses propres divisions. Mauvais calcul. Seule la liste portée par la France Insoumise aura un représentant en la personne de Gilles SAVERET.
André MOUKHINE FORTIER, qui se présentait pour la première fois, aura obtenu un score somme toute assez honorable avec ses 1000 voies (devant les listes de gauche). Il aura plus fait parler de la guéguerre d'affiche dont il était la victime, que de son programme ou de ses colistiers. Mais il gagne 3 représentants au conseil municipal.
Au total l'opposition aura 4 représentants sur les 45 membres que forment le Conseil Municipal. Ultra minoritaire (encore plus qu'avant), elle n'aura quasiment aucune chance de réellement exister face à une majorité écrasante et qui s'est par le passé montrée méprisante avec toute opposition.
Et c'est bien dommage car l’altérité est enrichissante et bénéfique à tous. Tout comme la bienveillance. Et ce n'est pas la pseudo diversité que la majorité a fait venir en renouvelant la moitié de sa liste qui peut jouer ce rôle. A Meaux, la majorité municipale suit toujours la voix de son maître...
Dans un village où on a une liste unique peut-être que l'on peut se satisfaire d'un tel modèle. Mais pas dans une ville de 56000 habitants, qui plus est la première du département. Pas dans une agglomération de 100000 habitants.
Car c'est aussi là la grande oubliée de cette élection : on élisait aussi les membres de la CAPM lors de ces municipales. Qui en avait vraiment conscience ? Et qui connait son rôle et ses compétences ?
Il y a un manque flagrant de diversité d'opinion sur Meaux. Une absence de figures locales pour porter cette diversité d'opinions, cette alternative et auxquelles les habitants pourraient se référer. Si il y a des gens de ce type aujourd'hui, les Meldoises et les Meldois ne les connaissent pas !
Une élection se gagne avec un score plus équilibré (entre 50 et 60% des suffrages exprimés) et plus représentatif de la diversité de la population. Et bien entendu une vraie participation. Avec un score de 76% et une abstention de 67% de quoi est-on le représentant ? En tout cas pas de la démocratie.
__________
LE RESULTAT DES ELECTIONS MUNICIPALES 2020 pour MEAUX.
source : Ministère de l'intérieur
Non seulement la tenue du premier tour des élections municipales (malgré tout) aura été polémique et il aurait sans nul doute fallu reporter ces élections au vu de la très forte abstention (66,56% à Meaux !) et de la décision de report du second tour.
Mais le résultat de ce premier tour aura en plus aussitôt été éclipsé par une actualité accaparée totalement par la crise du COVID19 et les mesures drastiques qui se sont mises en place en l'espace de quelques jours à peine et qui nous touchent tous aujourd'hui.
Jeudi 12 mars on annonçait que les écoles fermaient pour une durée indéterminée. Dimanche 15 nous votions. Lundi 16 au soir Emmanuel MACRON annonçait le confinement pour tous les Français. Même pas le temps de dire ouf.
Encore moins de se réjouir pour les listes élues ou réélues dans un tel contexte. La victoire a eu un goût amer pour tous. Les autres ont vite tourné la page de la défaite. L'important n'est pas là. Les élections... on s'en fout. Pourtant on a bien élu des représentants dimanche pour assurer un mandat qui va durer 6 ans. Faut-il revenir sur les élections et les annuler ? Faut-il dénier la victoires aux nouveaux élus ?
La crise du COVID19 est aussi une crise de la démocratie.
_________
A Meaux Jean-François COPE "triomphe" comme le titre le Parisien. Mais sans gloire assurément.
Avec 76.35% des suffrages exprimés il fait son plus haut score depuis sa première élection en 1995. Mais avec seulement 6864 scrutins (sur 27758 inscrits) c'est aussi le plus faible nombre de voix qu'il a récoltées : c'est environ 2000 voix de moins qu'en 2014 (8911 voix sur 27417 inscrits) et 2500 de moins qu'en 2008 (9433 voix sur 25405 inscrits).
Parlons plutôt d'un "triomphe plus que relatif" puisqu'au final Jean François COPE aura récolté moins de 25 % des voix des inscrits.
D'élections en élections, les Meldoises et les Meldois sont de moins en moins mobilisés et intéressés. En 2008, le taux de participation était de 56,11%. En 2014, 52,38%. On aurait pu en attendre environ 50% cette fois. Ils n'auront été qu'un tiers à faire le déplacement et braver le COVID19. Circonstance exceptionnelles.
Pourquoi les Meldoises et les Meldois sont si peu mobilisés pour les élections municipales ?
Sont-il résignés en se disant que "de toute manière c'est COPE qui va passer" ?
Sont-ils désintéressés de la chose publique, même quand elle touche à leur vie de tous les jours ? Parce qu'ils ne se sentent pas intégrés à la collectivité ? Pas représentés ?
Sont-ils simplement satisfaits de l'action de leur municipalité et qu'ils ne voient pas le besoin de se déplacer ? (comme l’adage le dit : "qui ne dit mot consent")
Sont-ils impressionnés par un lifting des rues, quelques arbres plantés çà et là ou quelques caméras ?
Sont-ils uniquement sensibles à la surface ? Au paraître ? Ou à une image médiatique ? Images qui ne laissent aucune place à l'alternative ?
Ont-ils eu peur du changement en ces temps incertains ?
On annonçait 5 listes. La défection de dernière minute du RN (fin février), seul groupe à chasser sur les mêmes terres que Jean François COPE, aura laissé une autoroute à ce dernier et ses colistiers vers la réélection.
Les autres listes, parties en campagne trop tardivement et qui ont fait une campagne trop discrète tant sur le fond que sur la forme, n'ont jamais menacé le maire sortant.
Pourtant, et malgré un certain nombre de freins (manque de moyens, grèves des transports entre autre), elles ont réussi à toutes sortir un programme et, à toutes montrer qu'elles avaient des idées intéressantes à défendre et des gens pour les porter. Mais combien y ont prêté attention ?
La gauche locale s'est effondrée en jouant de ses propres divisions. Mauvais calcul. Seule la liste portée par la France Insoumise aura un représentant en la personne de Gilles SAVERET.
André MOUKHINE FORTIER, qui se présentait pour la première fois, aura obtenu un score somme toute assez honorable avec ses 1000 voies (devant les listes de gauche). Il aura plus fait parler de la guéguerre d'affiche dont il était la victime, que de son programme ou de ses colistiers. Mais il gagne 3 représentants au conseil municipal.
Au total l'opposition aura 4 représentants sur les 45 membres que forment le Conseil Municipal. Ultra minoritaire (encore plus qu'avant), elle n'aura quasiment aucune chance de réellement exister face à une majorité écrasante et qui s'est par le passé montrée méprisante avec toute opposition.
Et c'est bien dommage car l’altérité est enrichissante et bénéfique à tous. Tout comme la bienveillance. Et ce n'est pas la pseudo diversité que la majorité a fait venir en renouvelant la moitié de sa liste qui peut jouer ce rôle. A Meaux, la majorité municipale suit toujours la voix de son maître...
Dans un village où on a une liste unique peut-être que l'on peut se satisfaire d'un tel modèle. Mais pas dans une ville de 56000 habitants, qui plus est la première du département. Pas dans une agglomération de 100000 habitants.
Car c'est aussi là la grande oubliée de cette élection : on élisait aussi les membres de la CAPM lors de ces municipales. Qui en avait vraiment conscience ? Et qui connait son rôle et ses compétences ?
Il y a un manque flagrant de diversité d'opinion sur Meaux. Une absence de figures locales pour porter cette diversité d'opinions, cette alternative et auxquelles les habitants pourraient se référer. Si il y a des gens de ce type aujourd'hui, les Meldoises et les Meldois ne les connaissent pas !
Une élection se gagne avec un score plus équilibré (entre 50 et 60% des suffrages exprimés) et plus représentatif de la diversité de la population. Et bien entendu une vraie participation. Avec un score de 76% et une abstention de 67% de quoi est-on le représentant ? En tout cas pas de la démocratie.
__________
LE RESULTAT DES ELECTIONS MUNICIPALES 2020 pour MEAUX.
source : Ministère de l'intérieur
Résultats du 1er tour
Liste conduite par | Voix | % inscrits | % exprimés | Sièges au conseil municipal | Sièges au conseil communautaire |
M. Jean-François COPE (LLR) | 6864 | 24,72 | 76,35 | 41 | 30 |
M. André MOUKHINE-FORTIER (LDIV) | 1102 | 3,97 | 12,25 | 3 | 2 |
M. Gilles SAVERET (LDVG) | 608 | 2,19 | 6,76 | 1 | 1 |
M. Jean-François DIRRINGER (LUG) | 415 | 1,49 | 4,61 | 0 | 0 |
Nombre | % Inscrits | % Votants | |
Inscrits | 27 758 | ||
Abstentions | 18 475 | 66,56 | |
Votants | 9 283 | 33,44 | |
Blancs | 135 | 0,49 | 1,45 |
Nuls | 159 | 0,57 | 1,71 |
Exprimés | 8 989 | 32,38 | 96,83 |
Re: Municipales Meaux 2020
Mer 27 Mai 2020, 19:48
source : LeParisien.fr
Jean-François Copé entame son 5e mandat avec une majorité écrasante
Réélu ce lundi soir, le maire sortant LR a officiellement installé les cadres de sa majorité renouvelée dans la foulée. L’opposition n’occupe que 4 des 45 sièges du conseil municipal.
Meaux, ce lundi soir. Le conseil municipal d’installation, lors duquel Jean-François Copé a été élu maire, s’est tenu au Colisée. LP/Alexandre Arlot
Publié le 25 mai 2020 par Alexandre Arlot
À l'heure d' inaugurer le Colisée, le 17 novembre 2017, Jean-François Copé (LR) imaginait-il un instant que cette nouvelle salle des fêtes servirait d'écrin à sa triomphale réélection en tant que maire de Meaux?
Respect des mesures de distanciation oblige, c'est dans ce bâtiment que le conseil municipal d'installation de la nouvelle majorité s'est tenu ce lundi soir. Sans surprise, l'ancien ministre de Jacques Chirac a été élu maire pour un cinquième mandat consécutif, vingt-cinq ans après sa première victoire lors des municipales de 1995.
Le 15 mars dernier, la liste « Meaux pour tous » qu'il conduisait a recueilli plus de 76 % des suffrages exprimés, lors d'un scrutin marqué par l'abstention de deux électeurs sur trois. Coutumier des réélections au premier tour depuis 2001, Jean-François Copé signait là son score le plus important.
« Ce score nous honore, et il nous engage », a insisté le maire, qui s'est assigné « une feuille de route ambitieuse » : celle de faire de Meaux une « ville verte du futur », « à taille humaine » et « fière de son histoire ».
Jean-François Copé a annoncé un « été studieux et ludique » afin de permettre aux enfants de rattraper le retard dû au confinement. Cette opération a été baptisée « Club Melde », mêlant les références au célèbre club de vacances et au peuple celte qui habitait la région sous l'Antiquité.
« Je veux que tout soit organisé pour accueillir les familles », a-t-il ajouté, listant l'ouverture des musées, des théâtres et des médiathèques et le développement du soutien scolaire et de l'apprentissage des langues.
«À la fin du mandat, nous en aurons fini avec les tours»
Parmi les autres annonces figurent l'ouverture prochaine d'un centre d'accueil pour les femmes victimes de violences conjugales ou la nomination d'un élu chargé du sujet de la cause animale, en plus des douze adjoints officiellement installés lors de cette séance.
Ce cinquième mandat devrait être celui du terme du processus de rénovation urbaine entamé dans les années 1990. « À la fin du mandat, nous en aurons fini avec les tours qui ont fait tant de mal à la ville », s'est félicité l'élu.
« Cela ressemble plus à un meeting qu'à un conseil municipal », s'est gentiment moqué André Moukhine-Fortier. Cette première séance aura été marquée par de multiples passes d'armes verbales entre Jean-François Copé et le candidat dont la liste est arrivée en deuxième position le 15 mars avec 12,25 %.
La première a concerné une colistière d'André Moukhine-Fortier. Emmanuelle Vielpeau, nouvelle première adjointe au maire, a déposé un recours au tribunal administratif pour faire annuler l'élection de Valentine Rousseau (NDLR : par ailleurs journaliste à la rubrique Culture-Spectacles du Parisien), arguant du fait que cette dernière n'habiterait pas à Meaux mais à Nanteuil-lès-Meaux.
Discorde sur la date de réouverture des écoles
Dans la foulée de sa colistière, André Moukhine-Fortier s'est insurgé contre « les moyens utilisés » pour appuyer ce recours, citant les « planques » réalisées par un huissier de justice pour établir la domiciliation de la future élue. S'il n'a d'abord pas souhaité évoquer une « procédure en cours », Jean-François Copé a estimé que cette opposante a été « prise à défaut ».
Le débat s'est aussi animé au moment d'évoquer la réouverture des écoles. André Moukhine-Fortier plaidait pour la date du 2 juin, rappelant l'avis du Conseil scientifique de reporter la rentrée au mois de septembre. Le maire de Meaux s'est, lui, aligné sur la date prônée par le gouvernement, le 11 mai.
« Je veux remercier les enseignants qui ont fait leur devoir de fonctionnaire. Ils ont fait un travail remarquable et, si j'osais, normal, a-t-il lancé. Ceux qui ont refusé de faire cours ont dû se sentir bien seuls. »
Un ultime différend opposa les deux hommes lorsque fut évoqué le sujet des indemnités des élus, que Baou Ima, colistière d'André Moukhine-Fortier, estime trop importantes. « Démagogie », lui a répondu Jean-François Copé. Qui a donné rendez-vous aux élus le 12 juin pour le premier conseil municipal du mandat.
Jean-François Copé entame son 5e mandat avec une majorité écrasante
Réélu ce lundi soir, le maire sortant LR a officiellement installé les cadres de sa majorité renouvelée dans la foulée. L’opposition n’occupe que 4 des 45 sièges du conseil municipal.
Meaux, ce lundi soir. Le conseil municipal d’installation, lors duquel Jean-François Copé a été élu maire, s’est tenu au Colisée. LP/Alexandre Arlot
Publié le 25 mai 2020 par Alexandre Arlot
À l'heure d' inaugurer le Colisée, le 17 novembre 2017, Jean-François Copé (LR) imaginait-il un instant que cette nouvelle salle des fêtes servirait d'écrin à sa triomphale réélection en tant que maire de Meaux?
Respect des mesures de distanciation oblige, c'est dans ce bâtiment que le conseil municipal d'installation de la nouvelle majorité s'est tenu ce lundi soir. Sans surprise, l'ancien ministre de Jacques Chirac a été élu maire pour un cinquième mandat consécutif, vingt-cinq ans après sa première victoire lors des municipales de 1995.
Le 15 mars dernier, la liste « Meaux pour tous » qu'il conduisait a recueilli plus de 76 % des suffrages exprimés, lors d'un scrutin marqué par l'abstention de deux électeurs sur trois. Coutumier des réélections au premier tour depuis 2001, Jean-François Copé signait là son score le plus important.
« Ce score nous honore, et il nous engage », a insisté le maire, qui s'est assigné « une feuille de route ambitieuse » : celle de faire de Meaux une « ville verte du futur », « à taille humaine » et « fière de son histoire ».
Jean-François Copé a annoncé un « été studieux et ludique » afin de permettre aux enfants de rattraper le retard dû au confinement. Cette opération a été baptisée « Club Melde », mêlant les références au célèbre club de vacances et au peuple celte qui habitait la région sous l'Antiquité.
« Je veux que tout soit organisé pour accueillir les familles », a-t-il ajouté, listant l'ouverture des musées, des théâtres et des médiathèques et le développement du soutien scolaire et de l'apprentissage des langues.
«À la fin du mandat, nous en aurons fini avec les tours»
Parmi les autres annonces figurent l'ouverture prochaine d'un centre d'accueil pour les femmes victimes de violences conjugales ou la nomination d'un élu chargé du sujet de la cause animale, en plus des douze adjoints officiellement installés lors de cette séance.
Ce cinquième mandat devrait être celui du terme du processus de rénovation urbaine entamé dans les années 1990. « À la fin du mandat, nous en aurons fini avec les tours qui ont fait tant de mal à la ville », s'est félicité l'élu.
« Cela ressemble plus à un meeting qu'à un conseil municipal », s'est gentiment moqué André Moukhine-Fortier. Cette première séance aura été marquée par de multiples passes d'armes verbales entre Jean-François Copé et le candidat dont la liste est arrivée en deuxième position le 15 mars avec 12,25 %.
La première a concerné une colistière d'André Moukhine-Fortier. Emmanuelle Vielpeau, nouvelle première adjointe au maire, a déposé un recours au tribunal administratif pour faire annuler l'élection de Valentine Rousseau (NDLR : par ailleurs journaliste à la rubrique Culture-Spectacles du Parisien), arguant du fait que cette dernière n'habiterait pas à Meaux mais à Nanteuil-lès-Meaux.
Discorde sur la date de réouverture des écoles
Dans la foulée de sa colistière, André Moukhine-Fortier s'est insurgé contre « les moyens utilisés » pour appuyer ce recours, citant les « planques » réalisées par un huissier de justice pour établir la domiciliation de la future élue. S'il n'a d'abord pas souhaité évoquer une « procédure en cours », Jean-François Copé a estimé que cette opposante a été « prise à défaut ».
Le débat s'est aussi animé au moment d'évoquer la réouverture des écoles. André Moukhine-Fortier plaidait pour la date du 2 juin, rappelant l'avis du Conseil scientifique de reporter la rentrée au mois de septembre. Le maire de Meaux s'est, lui, aligné sur la date prônée par le gouvernement, le 11 mai.
« Je veux remercier les enseignants qui ont fait leur devoir de fonctionnaire. Ils ont fait un travail remarquable et, si j'osais, normal, a-t-il lancé. Ceux qui ont refusé de faire cours ont dû se sentir bien seuls. »
Un ultime différend opposa les deux hommes lorsque fut évoqué le sujet des indemnités des élus, que Baou Ima, colistière d'André Moukhine-Fortier, estime trop importantes. « Démagogie », lui a répondu Jean-François Copé. Qui a donné rendez-vous aux élus le 12 juin pour le premier conseil municipal du mandat.
Re: Municipales Meaux 2020
Mer 27 Mai 2020, 19:52
source : La Marne
Un recours contre la présence d’une colistière d’opposition à Meaux
Emmanuelle Vielpeau, 1re adjointe de Jean-François Copé, a déposé un recours au tribunal administratif contre Valentine Rousseau, n°2 de la liste d'opposition.
Publié le 27 Mai 2020
André Moukhine-Fortier, tête de liste de l’opposition, a défendu sa colistière Valentine Rousseau. (La Marne)
Le premier conseil municipal de Meaux a été l’occasion d’une première passe d’armes entre Jean-François Copé, réélu pour un 5e mandat, et l’opposition conduite par André Moukhine-Fortier.
« Je suis surpris par la tournure de ce conseil municipal qui ressemble plus à un meeting politique » a commenté André Moukhine-Fortier, lundi 25 mai 2020, alors que les nouveaux élus se réunissaient pour la première fois depuis leur élection.
Mais c’est concernant le recours contre la présence de Valentine Rousseau sur sa liste que le ton est monté. Un recours déposé devant le tribunal administratif par… Emmanuelle Vielpeau, qui vient d’être nommée première adjointe. Elle reproche à Valentine Rousseau de ne pas habiter Meaux mais Nanteuil-lès-Meaux. Sa présence sur la liste ne respecterait donc pas les règles du Code électoral.
« Vous sortez l’artillerie lourde pour m’exclure »
« Je dois gêner », a déclaré Valentine Rousseau, remémorant à Jean-François Copé un épisode qui les a opposés il y a 20 ans alors qu’elle était journaliste au Parisien : « J’avais photographié votre déménagement de Meaux, mais à cette époque vous m’aviez déclaré que votre vie privée ne regardait personne. Vous avez payé une femme pour prendre en photo ma maison que j’ai vendue, vous sortez l’artillerie lourde pour m’exclure de la liste ».
Même s’il a indiqué ne pas vouloir commenter la procédure en cours, Jean-François Copé a répondu que « le seul sujet qui nous importe est que la loi soit respectée », reprochant à Valentine Rousseau d’être « opposée à tout ce qu’on construit depuis que vous étiez journaliste ».
Un recours contre la présence d’une colistière d’opposition à Meaux
Emmanuelle Vielpeau, 1re adjointe de Jean-François Copé, a déposé un recours au tribunal administratif contre Valentine Rousseau, n°2 de la liste d'opposition.
Publié le 27 Mai 2020
André Moukhine-Fortier, tête de liste de l’opposition, a défendu sa colistière Valentine Rousseau. (La Marne)
Le premier conseil municipal de Meaux a été l’occasion d’une première passe d’armes entre Jean-François Copé, réélu pour un 5e mandat, et l’opposition conduite par André Moukhine-Fortier.
« Je suis surpris par la tournure de ce conseil municipal qui ressemble plus à un meeting politique » a commenté André Moukhine-Fortier, lundi 25 mai 2020, alors que les nouveaux élus se réunissaient pour la première fois depuis leur élection.
Mais c’est concernant le recours contre la présence de Valentine Rousseau sur sa liste que le ton est monté. Un recours déposé devant le tribunal administratif par… Emmanuelle Vielpeau, qui vient d’être nommée première adjointe. Elle reproche à Valentine Rousseau de ne pas habiter Meaux mais Nanteuil-lès-Meaux. Sa présence sur la liste ne respecterait donc pas les règles du Code électoral.
« Vous sortez l’artillerie lourde pour m’exclure »
« Je dois gêner », a déclaré Valentine Rousseau, remémorant à Jean-François Copé un épisode qui les a opposés il y a 20 ans alors qu’elle était journaliste au Parisien : « J’avais photographié votre déménagement de Meaux, mais à cette époque vous m’aviez déclaré que votre vie privée ne regardait personne. Vous avez payé une femme pour prendre en photo ma maison que j’ai vendue, vous sortez l’artillerie lourde pour m’exclure de la liste ».
Même s’il a indiqué ne pas vouloir commenter la procédure en cours, Jean-François Copé a répondu que « le seul sujet qui nous importe est que la loi soit respectée », reprochant à Valentine Rousseau d’être « opposée à tout ce qu’on construit depuis que vous étiez journaliste ».
Re: Municipales Meaux 2020
Mer 27 Mai 2020, 19:56
source : La Manre
Elections municipales : à Meaux, Jean-François Copé a mis en place sa nouvelle équipe
Avec 41 élus sur 45 sièges au conseil municipal, Jean-François Copé a été réélu maire de Meaux, lundi 25 mai 2020. Il a installé sa nouvelle équipe et dressé les priorités.
Publié le 26 Mai 2020
Jean-François Copé a nommé 12 adjoints et dressé la feuille de route des prochains mois.
A bien des points de vue, ce premier conseil municipal d’installation de Meaux restera unique, à commencer par l’organisation. Pour respecter les distances sanitaires à appliquer entre chaque conseiller, c’est au Colisée que les 45 élus de Meaux se sont retrouvés, lundi 25 mai 2020, pour la première fois depuis leur élection le 15 mars dernier. Pas d’échange d’écharpe, pas de photo de groupe, mais de la distance, des masques et du gel.
Ce premier conseil municipal marque aussi le début du 5e mandat de Jean-François Copé, le mandat pour lequel il a obtenu la plus forte majorité. Elu le 15 mars avec plus de 76 % des voix, son groupe Meaux pour tous a remporté 41 sièges sur les 45 que compte le conseil municipal.
L’opposition, qui se compose de deux listes, ne présente donc que quatre membres ; trois pour la liste conduite par André Moukhine-Fortier et un pour celle de Gilles Saveret.
Après l’élection de Jean-François Copé au poste de Meaux, les élus ont procédé au vote des adjoints, dont la moitié n’était pas à ce poste lors de ce mandat, ni même élu ces dernières années.
Trois urgences pour Meaux
Il n’a pas compté son temps, ni son engagement. Il a fait un travail formidable pour coordonner le centre Covid, alléger l’hôpital et apporter une aide supplémentaire aux Meldois.
Mais pour Jean-François Copé, « les problèmes sont devant nous. Nous devons faire face à plusieurs urgences ».
Porter un masque
« Il est nécessaire de rester prudent » a déclaré Jean-François Copé, encourageant les Meldois à « porter un masque dans l’espace public à chaque fois que nécessaire ».
Un club Melde cet été ?
Les écoles de Meaux ont rouvert dès le 14 mai et le maire souhaite pouvoir y accueillir encore plus d’enfants, notamment ceux dont les parents ont encore des réticences. Il a profité du conseil pour remercier les enseignants qui ont « fait leur travail de fonctionnaire à la maison et à l’école ». Mais il n’a pas manqué d’égratigner « les enseignants qui n’ont pas fait cours », soulignant que certaines écoles de Meaux se trouvent en sous-effectifs en matière d’enseignants, « il fait qu’ils reprennent leur poste ». Une position qu’André Moukhine-Fortier, chef de l’opposition et directeur d’école, n’a pas manqué de critiquer.
Jean-François Copé a brièvement dévoilé son programme pour un été studieux à Meaux : le Club Melde. « Tout sera organisé pour accueillir les enfants et leurs parents dans les structures municipales. Je veux que les établissements culturels, les théâtres, les musées, mais aussi les espaces sportifs soient ouverts cet été. Nous proposerons aussi du soutien scolaire avec des cours de langue dispensés par des enseignants retraités ou bénévoles ».
Aider les commerçants et chefs d’entreprise
Les commerçants et les chefs d’entreprise vont subir de plein fouet les conséquences économiques de la crise sanitaire. La Ville a déjà annulé les redevances sur les terrasses et la taxe sur l’affichage publicitaire, mais des mesures supplémentaires devraient venir renforcer le dispositif d’aides à destination des chefs d’entreprise.
Des projets plus longs
La sécurité reste la priorité numéro 1 de Jean-François Copé, il a d’ailleurs indiqué qu’une action « déterminée de sécurité à destination des immeubles aura lieu très prochainement ». De même, des actions seront menées pour faire baisser la vitesse des automobilistes en ville.
Mais d’autres projets sont également dans les cartons de ce mandat, dont l’ouverture d’un centre d’hébergement pour les femmes victimes de violences. Une structure qui fait défaut à Meaux. Au cours du mandat, un nouvel élu aura la charge d’une mission qui jusque-là n’existait pas : la cause animale pour laquelle Jean-François Copé prévoit « un grand projet » sans en dire plus.
Quant à la piétonnisation de la place de l’hôtel de ville qui a beaucoup fait débattre au cours de la campagne, elle est toujours à l’ordre du jour.
Muriel Héricher a démissionné
Alors qu’elle avait été élue le 15 mars avec la liste Meaux pour tous, Muriel Héricher a décidé de démissionner du conseil la semaine dernière. Première adjointe lors du mandat précédent, sa place en 2020 n’aurait pas été celle attendue par l’élue. Elle a préféré se retirer.
Elections municipales : à Meaux, Jean-François Copé a mis en place sa nouvelle équipe
Avec 41 élus sur 45 sièges au conseil municipal, Jean-François Copé a été réélu maire de Meaux, lundi 25 mai 2020. Il a installé sa nouvelle équipe et dressé les priorités.
Publié le 26 Mai 2020
Jean-François Copé a nommé 12 adjoints et dressé la feuille de route des prochains mois.
A bien des points de vue, ce premier conseil municipal d’installation de Meaux restera unique, à commencer par l’organisation. Pour respecter les distances sanitaires à appliquer entre chaque conseiller, c’est au Colisée que les 45 élus de Meaux se sont retrouvés, lundi 25 mai 2020, pour la première fois depuis leur élection le 15 mars dernier. Pas d’échange d’écharpe, pas de photo de groupe, mais de la distance, des masques et du gel.
Ce premier conseil municipal marque aussi le début du 5e mandat de Jean-François Copé, le mandat pour lequel il a obtenu la plus forte majorité. Elu le 15 mars avec plus de 76 % des voix, son groupe Meaux pour tous a remporté 41 sièges sur les 45 que compte le conseil municipal.
L’opposition, qui se compose de deux listes, ne présente donc que quatre membres ; trois pour la liste conduite par André Moukhine-Fortier et un pour celle de Gilles Saveret.
Après l’élection de Jean-François Copé au poste de Meaux, les élus ont procédé au vote des adjoints, dont la moitié n’était pas à ce poste lors de ce mandat, ni même élu ces dernières années.
Trois urgences pour Meaux
Il n’a pas compté son temps, ni son engagement. Il a fait un travail formidable pour coordonner le centre Covid, alléger l’hôpital et apporter une aide supplémentaire aux Meldois.
Mais pour Jean-François Copé, « les problèmes sont devant nous. Nous devons faire face à plusieurs urgences ».
Porter un masque
« Il est nécessaire de rester prudent » a déclaré Jean-François Copé, encourageant les Meldois à « porter un masque dans l’espace public à chaque fois que nécessaire ».
Un club Melde cet été ?
Les écoles de Meaux ont rouvert dès le 14 mai et le maire souhaite pouvoir y accueillir encore plus d’enfants, notamment ceux dont les parents ont encore des réticences. Il a profité du conseil pour remercier les enseignants qui ont « fait leur travail de fonctionnaire à la maison et à l’école ». Mais il n’a pas manqué d’égratigner « les enseignants qui n’ont pas fait cours », soulignant que certaines écoles de Meaux se trouvent en sous-effectifs en matière d’enseignants, « il fait qu’ils reprennent leur poste ». Une position qu’André Moukhine-Fortier, chef de l’opposition et directeur d’école, n’a pas manqué de critiquer.
Jean-François Copé a brièvement dévoilé son programme pour un été studieux à Meaux : le Club Melde. « Tout sera organisé pour accueillir les enfants et leurs parents dans les structures municipales. Je veux que les établissements culturels, les théâtres, les musées, mais aussi les espaces sportifs soient ouverts cet été. Nous proposerons aussi du soutien scolaire avec des cours de langue dispensés par des enseignants retraités ou bénévoles ».
Aider les commerçants et chefs d’entreprise
Les commerçants et les chefs d’entreprise vont subir de plein fouet les conséquences économiques de la crise sanitaire. La Ville a déjà annulé les redevances sur les terrasses et la taxe sur l’affichage publicitaire, mais des mesures supplémentaires devraient venir renforcer le dispositif d’aides à destination des chefs d’entreprise.
Des projets plus longs
La sécurité reste la priorité numéro 1 de Jean-François Copé, il a d’ailleurs indiqué qu’une action « déterminée de sécurité à destination des immeubles aura lieu très prochainement ». De même, des actions seront menées pour faire baisser la vitesse des automobilistes en ville.
Mais d’autres projets sont également dans les cartons de ce mandat, dont l’ouverture d’un centre d’hébergement pour les femmes victimes de violences. Une structure qui fait défaut à Meaux. Au cours du mandat, un nouvel élu aura la charge d’une mission qui jusque-là n’existait pas : la cause animale pour laquelle Jean-François Copé prévoit « un grand projet » sans en dire plus.
Quant à la piétonnisation de la place de l’hôtel de ville qui a beaucoup fait débattre au cours de la campagne, elle est toujours à l’ordre du jour.
Muriel Héricher a démissionné
Alors qu’elle avait été élue le 15 mars avec la liste Meaux pour tous, Muriel Héricher a décidé de démissionner du conseil la semaine dernière. Première adjointe lors du mandat précédent, sa place en 2020 n’aurait pas été celle attendue par l’élue. Elle a préféré se retirer.
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