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Municipales Meaux 2020
Ven 13 Sep 2019, 19:01
La campagne des Municipales 2020 à Meaux est officiellement lancée en ce début de septembre 2019.
C'est Jean François COPE, maire sortant, qui est le premier candidat à s'être officiellement déclaré. Suivi quasiment immédiatement par EN MARCHE.
Toute fois c'est André MOUKHINE-FORTIER (pas un petit nouveau dans le paysage politique meldois pour ceux qui ne le connaîtraient pas) qui a forcé le début de la campagne en donnant quelques interview sur 77FM et dans la Marne (voir article ci dessous). Cependant si dans ces interviews il tient le discours d'un candidat en campagne, il dit qu'il réserve sa décision pour plus tard... Mystère et boule de gomme.
Dans tous les cas rien n'est fait, car il semble que la grande question du début de ces municipales sera : y aura -t-il assez de monde pour remplir les listes ?
Les volontaires aux fonctions municipales semblant se faire rares en ces temps, y compris dans la majorité que Jean François COPE voudrait renouveler (peut-être un peu forcé).
Du côté d'EN MARCHE, non seulement il n'y a pas assez de volontaires... mais il n'y a même pas de "tête d'affiche". En même temps est-ce qu'il faut UNE personnalité ? Il faut peut-être surtout des idées, un projet, une vision... La aussi ça semble faire défaut. Aie aie aie...
Enfin si deux listes semblent partie dans la course pour le moment, reste à savoir si il y en aura plus ?
L’extrême gauche (France Insoumise / Gilets jaunes) assez bien implantée sur Meaux devrait sans grande surprise présenter une liste. De même que le RN, même si sa figure de proue Béatrice ROULLEAU laisse sa place. Ces deux groupes étant la seule incarnation d'une opposition municipale face à la Majorité de Jean François COPE. Le PS est zombifié et il n'y a pas d'écologistes à Meaux. C'est dire la gueule de l'actuelle opposition ! Déjà qu'elle n'était pas bien vaillante du temps ou le PS avait encore un peu d'influence, elle est aujourd'hui atone, inaudible, inefficace, inactive... bref in-e-xis-tante !
Mais alors demandons nous pourquoi est-ce qu'il n'y a pas d'opposition à Meaux ?
Je vois deux raisons. La première c'est le désinvestissement du public et des citoyens dans les partis politiques traditionnels et le système des élections aux quels beaucoup ne croient plus. De fait il n'y a quasiment plus de militants sur Meaux, tous partis confondus, et donc plus de groupes fondés à créer une opposition.
Et la seconde, c'est la volonté et l'action de la majorité de Jean François COPE qui a travaillé depuis des années à ce qu'il n'existe d'opposition nulle part. Et pas seulement en répondant aux besoin des administrés par son action de "bon gestionnaire" ! La majorité a fait en sorte de corseter toutes les structures municipales et associatives. Cette démarche mortifère est terrible pour la démocratie locale. Et aussi pour la majorité municipale, qui a force de faire sans aucune contradiction en a perdu tout esprit critique sur son action (convaincue qu'ils sont les meilleurs, les plus beaux, les plus forts...). L'actuelle majorité fait ce qu'elle veut de la ville. C'est hélas le milieu associatif local, duquel devrait émerger des personnalités prêtes à s'engager, qui souffre au final le plus dans cette situation.
En tout cas ce n'est pas d'une liste EN MARCHE, ou de monsieur MOUKHINE FORTIER, que s'incarnera une liste d'opposition municipal ou un projet alternatif.
Bref, rien de bien palpitant à ce stade, tant qu'il n'y a pas de vraies listes constituées ou plus de 2 candidats annoncés. Pour l'instant tout semble jouer pour une réélection les doigts dans le nez pour Jean François COPE. A voir l'évolution de la situation dans les mois à venir.
C'est Jean François COPE, maire sortant, qui est le premier candidat à s'être officiellement déclaré. Suivi quasiment immédiatement par EN MARCHE.
Toute fois c'est André MOUKHINE-FORTIER (pas un petit nouveau dans le paysage politique meldois pour ceux qui ne le connaîtraient pas) qui a forcé le début de la campagne en donnant quelques interview sur 77FM et dans la Marne (voir article ci dessous). Cependant si dans ces interviews il tient le discours d'un candidat en campagne, il dit qu'il réserve sa décision pour plus tard... Mystère et boule de gomme.
Dans tous les cas rien n'est fait, car il semble que la grande question du début de ces municipales sera : y aura -t-il assez de monde pour remplir les listes ?
Les volontaires aux fonctions municipales semblant se faire rares en ces temps, y compris dans la majorité que Jean François COPE voudrait renouveler (peut-être un peu forcé).
Du côté d'EN MARCHE, non seulement il n'y a pas assez de volontaires... mais il n'y a même pas de "tête d'affiche". En même temps est-ce qu'il faut UNE personnalité ? Il faut peut-être surtout des idées, un projet, une vision... La aussi ça semble faire défaut. Aie aie aie...
Enfin si deux listes semblent partie dans la course pour le moment, reste à savoir si il y en aura plus ?
L’extrême gauche (France Insoumise / Gilets jaunes) assez bien implantée sur Meaux devrait sans grande surprise présenter une liste. De même que le RN, même si sa figure de proue Béatrice ROULLEAU laisse sa place. Ces deux groupes étant la seule incarnation d'une opposition municipale face à la Majorité de Jean François COPE. Le PS est zombifié et il n'y a pas d'écologistes à Meaux. C'est dire la gueule de l'actuelle opposition ! Déjà qu'elle n'était pas bien vaillante du temps ou le PS avait encore un peu d'influence, elle est aujourd'hui atone, inaudible, inefficace, inactive... bref in-e-xis-tante !
Mais alors demandons nous pourquoi est-ce qu'il n'y a pas d'opposition à Meaux ?
Je vois deux raisons. La première c'est le désinvestissement du public et des citoyens dans les partis politiques traditionnels et le système des élections aux quels beaucoup ne croient plus. De fait il n'y a quasiment plus de militants sur Meaux, tous partis confondus, et donc plus de groupes fondés à créer une opposition.
Et la seconde, c'est la volonté et l'action de la majorité de Jean François COPE qui a travaillé depuis des années à ce qu'il n'existe d'opposition nulle part. Et pas seulement en répondant aux besoin des administrés par son action de "bon gestionnaire" ! La majorité a fait en sorte de corseter toutes les structures municipales et associatives. Cette démarche mortifère est terrible pour la démocratie locale. Et aussi pour la majorité municipale, qui a force de faire sans aucune contradiction en a perdu tout esprit critique sur son action (convaincue qu'ils sont les meilleurs, les plus beaux, les plus forts...). L'actuelle majorité fait ce qu'elle veut de la ville. C'est hélas le milieu associatif local, duquel devrait émerger des personnalités prêtes à s'engager, qui souffre au final le plus dans cette situation.
En tout cas ce n'est pas d'une liste EN MARCHE, ou de monsieur MOUKHINE FORTIER, que s'incarnera une liste d'opposition municipal ou un projet alternatif.
Bref, rien de bien palpitant à ce stade, tant qu'il n'y a pas de vraies listes constituées ou plus de 2 candidats annoncés. Pour l'instant tout semble jouer pour une réélection les doigts dans le nez pour Jean François COPE. A voir l'évolution de la situation dans les mois à venir.
Re: Municipales Meaux 2020
Ven 13 Sep 2019, 19:07
source : LeParisien.fr
Meaux : les Marcheurs veulent envoyer Jean-François Copé «au musée de la Préhistoire»
Le maire sortant a annoncé à ses militants qu’il serait candidat aux municipales. Les macronistes lui opposeront « une liste de rassemblement ».
Publié le 12 septembre 2019 par Alexandre Arlot
La campagne des municipales à Meaux commence par un clash ! Maire depuis 1995, Jean-François Copé a annoncé le week-end dernier à ses fidèles qu'il briguera un cinquième mandat. La réponse des Marcheurs a pris ce jeudi la forme d'un communiqué caustique.
« Le mot d'ordre, à la fois pour le projet et l'équipe, c'est le renouveau, commente-t-on dans l'entourage de l'ancien ministre. Une équipe largement renouvelée représentera tous les quartiers. »
Le parti présidentiel pointe son «passé lourd et ombrageux»
L'annonce n'a pas convaincu les Marcheurs. « Jean-François Copé ose faire croire aux Meldois qu'il incarne le renouveau. Nous disons : c'est le mandat de trop! », lance Laurent Moretti, référent du parti présidentiel en Seine-et-Marne et candidat LREM aux municipales à Bussy-Saint-Georges. Il enfonce le clou par un trait d'humour vachard : « Sa place est plutôt à Nemours… au musée de la Préhistoire! »
La République en marche pointe aussi le « passé lourd et ombrageux » du maire de Meaux. Une référence implicite à l'affaire Bygmalion pour laquelle l'ex-président de l'UMP a été blanchi, alors que d'autres personnalités politiques seront jugées dans ce dossier, Nicolas Sarkozy notamment.
Pas encore de tête de liste macroniste à Meaux
« Je suis abasourdi par la violence et la haine de ce texte, proche de la diffamation, réagit Jean-François Copé à cette attaque. C'est digne de l'extrême droite et très éloigné de la culture meldoise. »
Le maire de Meaux est d'autant plus surpris qu'il a fait l'éloge de l'action du gouvernement. « J'ai apporté mon soutien à plusieurs réformes », rappelle-t-il. En mai 2018, il voyait ainsi en Emmanuel Macron « le président de droite qu'on n'attendait pas ».
Par ce communiqué offensif, le parti présidentiel annonce son intention de présenter « une liste de large rassemblement » en 2020. « Dès le mois d'octobre, nous lancerons une grande consultation pour […] imaginer le Meaux de demain, ajoute le communiqué. La question de la tête de liste viendra plus tard. »
Meaux : les Marcheurs veulent envoyer Jean-François Copé «au musée de la Préhistoire»
Le maire sortant a annoncé à ses militants qu’il serait candidat aux municipales. Les macronistes lui opposeront « une liste de rassemblement ».
Publié le 12 septembre 2019 par Alexandre Arlot
La campagne des municipales à Meaux commence par un clash ! Maire depuis 1995, Jean-François Copé a annoncé le week-end dernier à ses fidèles qu'il briguera un cinquième mandat. La réponse des Marcheurs a pris ce jeudi la forme d'un communiqué caustique.
« Le mot d'ordre, à la fois pour le projet et l'équipe, c'est le renouveau, commente-t-on dans l'entourage de l'ancien ministre. Une équipe largement renouvelée représentera tous les quartiers. »
Le parti présidentiel pointe son «passé lourd et ombrageux»
L'annonce n'a pas convaincu les Marcheurs. « Jean-François Copé ose faire croire aux Meldois qu'il incarne le renouveau. Nous disons : c'est le mandat de trop! », lance Laurent Moretti, référent du parti présidentiel en Seine-et-Marne et candidat LREM aux municipales à Bussy-Saint-Georges. Il enfonce le clou par un trait d'humour vachard : « Sa place est plutôt à Nemours… au musée de la Préhistoire! »
La République en marche pointe aussi le « passé lourd et ombrageux » du maire de Meaux. Une référence implicite à l'affaire Bygmalion pour laquelle l'ex-président de l'UMP a été blanchi, alors que d'autres personnalités politiques seront jugées dans ce dossier, Nicolas Sarkozy notamment.
Pas encore de tête de liste macroniste à Meaux
« Je suis abasourdi par la violence et la haine de ce texte, proche de la diffamation, réagit Jean-François Copé à cette attaque. C'est digne de l'extrême droite et très éloigné de la culture meldoise. »
Le maire de Meaux est d'autant plus surpris qu'il a fait l'éloge de l'action du gouvernement. « J'ai apporté mon soutien à plusieurs réformes », rappelle-t-il. En mai 2018, il voyait ainsi en Emmanuel Macron « le président de droite qu'on n'attendait pas ».
Par ce communiqué offensif, le parti présidentiel annonce son intention de présenter « une liste de large rassemblement » en 2020. « Dès le mois d'octobre, nous lancerons une grande consultation pour […] imaginer le Meaux de demain, ajoute le communiqué. La question de la tête de liste viendra plus tard. »
Re: Municipales Meaux 2020
Ven 13 Sep 2019, 19:12
source : LaMarne.fr
Elections municipales à Meaux : André Moukhine Fortier sera-t-il candidat ?
Le président de Meaux environnement, "réfléchit sérieusement à se présenter aux élections municipales" de Meaux en 2020. Voici les grandes lignes de ses idées.
Publié le 5 Sep 2019
« Mon ambition, c’est de faire en sorte qu’on vive bien à Meaux ». André Moukhine Fortier, président de l’association Meaux environnement, « réfléchit très sérieusement » à se porter candidat lors des prochaines élections municipales en 2020.
« Je n’ai pas d’étiquette. Je pourrais me décrire comme un gaulliste social-écolo », s’amuse-t-il. « Avec un groupe d’amis, nous avons envie de rassembler une large liste de rassemblement citoyen, de gens qui habitent à Meaux et ont envie de servir leur ville ».
Ses idées fortes en quelques points :
« Mettre un frein à la bétonisation »
André Moukhine Fortier fait de la question écologique une de ses « priorités absolues » : « l’écologie doit accompagner toutes les réflexions et toutes les décisions. Il est important que le 1er adjoint soit délégué à l’urbanisme, le patrimoine ainsi qu’à l’environnement. Les trois sont indissociables ».
C’est la raison pour laquelle le Meldois souhaiterait « mettre un frein » à la bétonisation, notamment les quartiers de « Beauval, de Dunant et l’écoquartier autour du pont Foch ». « Il faut mettre tout le monde autour de la table, y compris les promoteurs, et définir clairement les conditions de construction ».
Etudier la gratuité des transports
Une conscience écologiste qui dicte la volonté de transformer les modes de transport des Meldois. « À certaines heures de la journée, il y a un vrai problème de circulation et d’engorgement. Les plans vélo et de liaisons douces engagés par la Ville de Meaux vont dans le bon sens, mais on pourrait aller plus loin ».
André Moukhine Fortier voudrait en effet « étudier la possibilité de rendre gratuit l’ensemble des transports en commun du Pays de Meaux » : « je ne dis pas que ça va être simple, car c’est une décision qui dépend aussi d’Ile-de-France Mobilités. Mais il faut essayer de voir si c’est réalisable ».
Construction d’une deuxième gare
Afin de désengorger le centre de Meaux, André Moukhine Fortier propose également de créer une deuxième gare, dans la zone industrielle, du côté du musée de la Grande Guerre. « Cette nouvelle gare servirait grandement à une partie de la population meldoise, mais aussi aux habitants des communes alentour. De plus, elle serait idéalement placée pour créer un véritable pôle touristique autour du musée ».
Miser sur la proximité
Miser sur la proximité. Sur le volet sécurité, André Moukhine Fortier salue « les compétences de la police municipale de Meaux, que beaucoup de communes autour nous envient », et souhaiterait « accentuer le rapprochement avec la population ». Cela passerait par la création d’équipes affectées à des quartiers fixes, « afin d’apporter encore davantage de proximité et de confiance ».
La communication avec les élus est aussi mise sur la table :
On voudrait créer des conseils de quartiers, où des habitants, élus par d’autres habitants, pourraient prendre la parole et instaurer un véritable échange avec la municipalité. Le but est de donner davantage de pouvoir à la population.
Un manque de maison de retraite
André Moukhine Fortier pointe du doigt le manque de maison de retraite à Meaux « avec un loyer modéré » : « la seule structure municipale existante est le foyer Terfaux créé dans les années 70 ! Toutes les autres structures sont privées avec un loyer prohibitif d’environ 3 000 € ». Cela oblige les familles à confier leurs parents âgés dans des structures parfois très éloignées de Meaux.
La difficulté pour créer de tels établissements à Meaux, c’est le foncier. La Ville est propriétaire d’une vaste parcelle de 7 000 m2 idéalement située avenue Clemenceau, qui accueille actuellement la MJC qui devrait déménager après l’ouverture de la Cité de la Musique. C’est le site idéal pour construire une deuxième maison de retraite municipale comprenant des petites maisons de ville pour les couples valides et une unité centrale regroupant des studios et les équipements nécessaires. Le tout à loyer modéré.
Il avait renoncé en 2014
En 2014, André Moukhine Fortier avait déjà évoqué l’idée de monter une liste et de se présenter à la mairie de Meaux. À trois mois des élections, il avait fini par renoncer à sa candidature. « C’est une décision qui doit être prise en famille. Je n’ai pas la politique dans le sang, ce que je veux, c’est être utile. Mais je dois d’abord penser à mes proches. Je préfère cent fois affronter Jean-François Copé plutôt que d’affronter ma femme ! »
Elections municipales à Meaux : André Moukhine Fortier sera-t-il candidat ?
Le président de Meaux environnement, "réfléchit sérieusement à se présenter aux élections municipales" de Meaux en 2020. Voici les grandes lignes de ses idées.
Publié le 5 Sep 2019
« Mon ambition, c’est de faire en sorte qu’on vive bien à Meaux ». André Moukhine Fortier, président de l’association Meaux environnement, « réfléchit très sérieusement » à se porter candidat lors des prochaines élections municipales en 2020.
« Je n’ai pas d’étiquette. Je pourrais me décrire comme un gaulliste social-écolo », s’amuse-t-il. « Avec un groupe d’amis, nous avons envie de rassembler une large liste de rassemblement citoyen, de gens qui habitent à Meaux et ont envie de servir leur ville ».
Ses idées fortes en quelques points :
« Mettre un frein à la bétonisation »
André Moukhine Fortier fait de la question écologique une de ses « priorités absolues » : « l’écologie doit accompagner toutes les réflexions et toutes les décisions. Il est important que le 1er adjoint soit délégué à l’urbanisme, le patrimoine ainsi qu’à l’environnement. Les trois sont indissociables ».
C’est la raison pour laquelle le Meldois souhaiterait « mettre un frein » à la bétonisation, notamment les quartiers de « Beauval, de Dunant et l’écoquartier autour du pont Foch ». « Il faut mettre tout le monde autour de la table, y compris les promoteurs, et définir clairement les conditions de construction ».
Etudier la gratuité des transports
Une conscience écologiste qui dicte la volonté de transformer les modes de transport des Meldois. « À certaines heures de la journée, il y a un vrai problème de circulation et d’engorgement. Les plans vélo et de liaisons douces engagés par la Ville de Meaux vont dans le bon sens, mais on pourrait aller plus loin ».
André Moukhine Fortier voudrait en effet « étudier la possibilité de rendre gratuit l’ensemble des transports en commun du Pays de Meaux » : « je ne dis pas que ça va être simple, car c’est une décision qui dépend aussi d’Ile-de-France Mobilités. Mais il faut essayer de voir si c’est réalisable ».
Construction d’une deuxième gare
Afin de désengorger le centre de Meaux, André Moukhine Fortier propose également de créer une deuxième gare, dans la zone industrielle, du côté du musée de la Grande Guerre. « Cette nouvelle gare servirait grandement à une partie de la population meldoise, mais aussi aux habitants des communes alentour. De plus, elle serait idéalement placée pour créer un véritable pôle touristique autour du musée ».
Miser sur la proximité
Miser sur la proximité. Sur le volet sécurité, André Moukhine Fortier salue « les compétences de la police municipale de Meaux, que beaucoup de communes autour nous envient », et souhaiterait « accentuer le rapprochement avec la population ». Cela passerait par la création d’équipes affectées à des quartiers fixes, « afin d’apporter encore davantage de proximité et de confiance ».
La communication avec les élus est aussi mise sur la table :
On voudrait créer des conseils de quartiers, où des habitants, élus par d’autres habitants, pourraient prendre la parole et instaurer un véritable échange avec la municipalité. Le but est de donner davantage de pouvoir à la population.
Un manque de maison de retraite
André Moukhine Fortier pointe du doigt le manque de maison de retraite à Meaux « avec un loyer modéré » : « la seule structure municipale existante est le foyer Terfaux créé dans les années 70 ! Toutes les autres structures sont privées avec un loyer prohibitif d’environ 3 000 € ». Cela oblige les familles à confier leurs parents âgés dans des structures parfois très éloignées de Meaux.
La difficulté pour créer de tels établissements à Meaux, c’est le foncier. La Ville est propriétaire d’une vaste parcelle de 7 000 m2 idéalement située avenue Clemenceau, qui accueille actuellement la MJC qui devrait déménager après l’ouverture de la Cité de la Musique. C’est le site idéal pour construire une deuxième maison de retraite municipale comprenant des petites maisons de ville pour les couples valides et une unité centrale regroupant des studios et les équipements nécessaires. Le tout à loyer modéré.
Il avait renoncé en 2014
En 2014, André Moukhine Fortier avait déjà évoqué l’idée de monter une liste et de se présenter à la mairie de Meaux. À trois mois des élections, il avait fini par renoncer à sa candidature. « C’est une décision qui doit être prise en famille. Je n’ai pas la politique dans le sang, ce que je veux, c’est être utile. Mais je dois d’abord penser à mes proches. Je préfère cent fois affronter Jean-François Copé plutôt que d’affronter ma femme ! »
Re: Municipales Meaux 2020
Mer 23 Oct 2019, 20:02
source : LeParisien.fr
Meaux : face à Jean-François Copé, le Rassemblement national abat la carte jeune
Joachim Simon, 20 ans, étudiant en sciences de la vie à la Sorbonne, sera la tête de liste du parti de Marine Le Pen lors des municipales en 2020.
Meaux, le 8 octobre 2019. Joachim Simon, 20 ans, est candidat aux municipales en 2020 à Meaux pour le Rassemblement national. LP/A.A.
Publié le 13 octobre 2019 Par Alexandre Arlot
Étudiant en sciences de la vie, Joachim Simon utilise les mathématiques pour souligner sa jeunesse… et sa différence avec Jean-François Copé (LR). « En 1995, lorsqu'il a été élu à Meaux, je n'étais même pas né », lâche-t-il dans un sourire.
À 20 ans, le référent du Rassemblement national (RN) pour le canton de Claye-Souilly sera la tête de liste de son parti lors des municipales de 2020. Il y affrontera le maire sortant, qui brigue un cinquième mandat consécutif.
« La jeunesse est une force, estime Joachim Simon. Le Rassemblement national le prouve avec les exemples de Jordan Bardella ( NDLR : tête de liste à 23 ans lors des dernières européennes ) ou de Marion Maréchal-Le Pen. »
Pour l'heure, cet étudiant à la Sorbonne ne dispose pas de programme ni d'une liste complète, sur laquelle la candidate de 2014 Béatrice Roullaud n'est pas certaine de figurer. Il espère s'appuyer sur les bons résultats locaux du RN lors des dernières élections et fait valoir sa proximité avec les Meldois.
Un ancien syndicaliste de gauche en troisième position sur la liste
« J'habite à Monthyon mais je suis allé au lycée à Meaux, j'y ai passé mon permis et j'y prends le train pour aller à la fac », assure Joachim Simon.
Pour épauler cette jeune tête de liste, le parti lui a adjoint en troisième position Guy-Bruno M'Boe. Cet ancien membre du parti radical de gauche a pris sa carte au RN en 2018. « Mon rôle est de dédiaboliser le parti », affirme-t-il.
Délégué départemental du parti en Seine-et-Marne, Aymeric Durox est convaincu que Jean-François Copé ne pourra échapper à un second tour, contrairement aux trois derniers scrutins municipaux.
Meaux : face à Jean-François Copé, le Rassemblement national abat la carte jeune
Joachim Simon, 20 ans, étudiant en sciences de la vie à la Sorbonne, sera la tête de liste du parti de Marine Le Pen lors des municipales en 2020.
Meaux, le 8 octobre 2019. Joachim Simon, 20 ans, est candidat aux municipales en 2020 à Meaux pour le Rassemblement national. LP/A.A.
Publié le 13 octobre 2019 Par Alexandre Arlot
Étudiant en sciences de la vie, Joachim Simon utilise les mathématiques pour souligner sa jeunesse… et sa différence avec Jean-François Copé (LR). « En 1995, lorsqu'il a été élu à Meaux, je n'étais même pas né », lâche-t-il dans un sourire.
À 20 ans, le référent du Rassemblement national (RN) pour le canton de Claye-Souilly sera la tête de liste de son parti lors des municipales de 2020. Il y affrontera le maire sortant, qui brigue un cinquième mandat consécutif.
« La jeunesse est une force, estime Joachim Simon. Le Rassemblement national le prouve avec les exemples de Jordan Bardella ( NDLR : tête de liste à 23 ans lors des dernières européennes ) ou de Marion Maréchal-Le Pen. »
Pour l'heure, cet étudiant à la Sorbonne ne dispose pas de programme ni d'une liste complète, sur laquelle la candidate de 2014 Béatrice Roullaud n'est pas certaine de figurer. Il espère s'appuyer sur les bons résultats locaux du RN lors des dernières élections et fait valoir sa proximité avec les Meldois.
Un ancien syndicaliste de gauche en troisième position sur la liste
« J'habite à Monthyon mais je suis allé au lycée à Meaux, j'y ai passé mon permis et j'y prends le train pour aller à la fac », assure Joachim Simon.
Pour épauler cette jeune tête de liste, le parti lui a adjoint en troisième position Guy-Bruno M'Boe. Cet ancien membre du parti radical de gauche a pris sa carte au RN en 2018. « Mon rôle est de dédiaboliser le parti », affirme-t-il.
Délégué départemental du parti en Seine-et-Marne, Aymeric Durox est convaincu que Jean-François Copé ne pourra échapper à un second tour, contrairement aux trois derniers scrutins municipaux.
- André Moukhine-FortierVisiteur
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Age : 65
Localisation : meaux
Date d'inscription : 30/10/2014
André MOUKHINE-FORTIER candidat au poste de Maire de Meaux
Jeu 14 Nov 2019, 08:16
Communiqué
Après une longue réflexion familiale et sereine, j'ai décidé de me porter candidat au poste de Maire de Meaux.
Je conduirai une liste sans étiquette politique (SE) de large rassemblement incarnant le renouveau, la compétence et surtout la proximité.
Mon seul et unique objectif, c'est Meaux, ville où je suis né, où je vis et où j'habite.
Ma seule et unique ambition, c'est faire de Meaux une ville plus verte et plus belle, une ville plus dynamique et plus prospère, une ville où il fait bon vivre Ensemble.
Ma priorité sera l'Environnement : il faut stopper ce bétonnage excessif qui défigure notre ville, détruit son patrimoine historique et écologique, accentue les difficultés de stationnement et de circulation, en un mot appauvrit Meaux. Je ne veux pas que Meaux devienne une simple ville de banlieue.
J'aborde cette campagne avec détermination, humilité et confiance. Les Meldoises et les Meldois ont démontré au cours des élections récentes leur volonté de changement, leur besoin de renouveau, de proximité et d'écologie.
Je suis convaincu qu'ils sauront se mobiliser pour réussir ce changement à Meaux en mars 2020 en votant pour la liste que je conduirai.
Je présenterai avec mes colistiers dans les semaines à venir notre programme, fruit d'un dialogue permanent que nous entretenons avec les habitants de chaque quartier et les acteurs de la vie locale.
Pour toute question ou proposition, si vous souhaitez nous soutenir ou nous rencontrer en organisant une réunion entre voisins à votre domicile, en toute simplicité.
Tél : 06.83.81.82.08 Mail : amf.meaux@gmail.com
Meaux, le 3 novembre 2019
André MOUKHINE-FORTIER
PS : J'ai des convictions sincères et profondes mais contrairement à beaucoup d'hommes politiques, j'ai peu de certitudes.
Ce dont je suis certain, c'est que personne ne peut prévoir ce qui se passera à Meaux en mars 2020, contrairement aux élections précédentes.
Ce dont je suis certain également, c'est que tout est possible, absolument tout !
Ce scrutin est réellement ouvert, ce qui ne s'était jamais produit depuis 1995 date de l'élection de M. Copé, il y a déjà 25 ans.
Les Meldoises et les Meldois ont pour la première fois une vraie alternative en mars 2020 : leur avenir et l'avenir de notre ville dépendront de ce choix.
C'est donc un rendez-vous à ne pas manquer !!!
Après une longue réflexion familiale et sereine, j'ai décidé de me porter candidat au poste de Maire de Meaux.
Je conduirai une liste sans étiquette politique (SE) de large rassemblement incarnant le renouveau, la compétence et surtout la proximité.
Mon seul et unique objectif, c'est Meaux, ville où je suis né, où je vis et où j'habite.
Ma seule et unique ambition, c'est faire de Meaux une ville plus verte et plus belle, une ville plus dynamique et plus prospère, une ville où il fait bon vivre Ensemble.
Ma priorité sera l'Environnement : il faut stopper ce bétonnage excessif qui défigure notre ville, détruit son patrimoine historique et écologique, accentue les difficultés de stationnement et de circulation, en un mot appauvrit Meaux. Je ne veux pas que Meaux devienne une simple ville de banlieue.
J'aborde cette campagne avec détermination, humilité et confiance. Les Meldoises et les Meldois ont démontré au cours des élections récentes leur volonté de changement, leur besoin de renouveau, de proximité et d'écologie.
Je suis convaincu qu'ils sauront se mobiliser pour réussir ce changement à Meaux en mars 2020 en votant pour la liste que je conduirai.
Je présenterai avec mes colistiers dans les semaines à venir notre programme, fruit d'un dialogue permanent que nous entretenons avec les habitants de chaque quartier et les acteurs de la vie locale.
Pour toute question ou proposition, si vous souhaitez nous soutenir ou nous rencontrer en organisant une réunion entre voisins à votre domicile, en toute simplicité.
Tél : 06.83.81.82.08 Mail : amf.meaux@gmail.com
Meaux, le 3 novembre 2019
André MOUKHINE-FORTIER
PS : J'ai des convictions sincères et profondes mais contrairement à beaucoup d'hommes politiques, j'ai peu de certitudes.
Ce dont je suis certain, c'est que personne ne peut prévoir ce qui se passera à Meaux en mars 2020, contrairement aux élections précédentes.
Ce dont je suis certain également, c'est que tout est possible, absolument tout !
Ce scrutin est réellement ouvert, ce qui ne s'était jamais produit depuis 1995 date de l'élection de M. Copé, il y a déjà 25 ans.
Les Meldoises et les Meldois ont pour la première fois une vraie alternative en mars 2020 : leur avenir et l'avenir de notre ville dépendront de ce choix.
C'est donc un rendez-vous à ne pas manquer !!!
Re: Municipales Meaux 2020
Dim 15 Déc 2019, 17:23
source : Le Parisien.fr
Municipales à Meaux : les promesses de 2014 ont-elles été tenues ?
Avant les municipales de 2020, le Parisien se penche sur cinq villes clés de Seine-et-Marne. Premier épisode, les promesses de 2014 avec ce qui a été fait, ou pas, et l’avis des élus et des habitants.
Publié le 3 novembre 2019 Par Sébastien Roselé (avec Alexandre Arlot)
A l'approche des élections municipales de mars 2020, Le Parisien a passé au crible la gestion de 41 villes clés en Ile-de-France et dans l'Oise, dont cinq en Seine-et-Marne. Nous avons analysé trois promesses de campagne de 2014. Ont-elles été tenues? Qu'en pensent les habitants? Que dit l'opposition? Que répond la municipalité? Focus sur Meaux.
1. La poursuite de la rénovation urbaine : promesse tenue
A Meaux, l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) joue son rôle à plein, en rendant possible avec la majorité municipale de détruire et reconstruire les quartiers de Beauval et Dunant.
Lors de la campagne de 2014, Jean-François Copé (LR) promettait de détruire les tours Auvergne et Artois dans le quartier de Beauval. Ces deux « tripodes » ont été dynamités le 22 novembre 2015. Et, le 29 septembre dernier, la tour Albret était détruite. Ce dynamitage n'était pas inscrit au programme. Et ce n'est pas fini. Le 12 octobre 2018, le maire a signé avec l'Anru une deuxième convention pluriannuelle. D'un montant de 237 millions d'euros, celle-ci permettra d'achever la mue de Beauval.
Pour le chef de file de l'opposition PS au conseil municipal, Martial Souverain, « ce n'est pas une réussite à 100 %. Les nouveaux logements sont plus petits et les loyers plus importants. Les populations qui ne peuvent payer ce surcoût doivent partir. » Mais dans les rues de Beauval, difficile de trouver des détracteurs à cette politique de rénovation urbaine. « Il fallait que ces bâtiments sautent, assure cette ancienne locataire de Chambord. Avec les cafards et l'humidité, cela devient insalubre », confie Sylviane, 66 ans.
La réponse du maire (LR) Jean-François Copé. « Nous poursuivrons la rénovation urbaine du quartier A de Beauval en démolissant les six dernières tours d'ici à 2027. Depuis près de vingt ans, je reste engagé pour transformer notre ville en créant des espaces de vie à taille humaine en préservant les espaces de verdure, tout en évitant l'étalement urbain. Cela permet de construire des logements plus modernes qui répondent aux dernières normes d'économies d'énergie. »
2. Des entreprises créatrices d'emplois : promesse en partie tenue
Dans son programme de 2014, Jean-François Copé promettait d'attirer « des entreprises créatrices de 4 000 emplois » dans le Parc d'activités du pays de Meaux (PAPM). Un an après son inauguration, qui a eu lieu en 2015, quatre sociétés étaient installées sur une partie des 80 hectares.
Pour le conseiller (PCF) d'opposition Jean-François Dirringer, le développement économique n'est pas satisfaisant. « Je constate des fermetures d'entreprises. De plus, il faudra mener une réflexion sur un moyen de transport en commun non polluant, structurant, qui irait d'est en ouest. Je pense à un tramway. » « Il n'y a pas assez d'entreprises à Meaux », confirme Manel, Meldoise de 38 ans qui, comme son mari, prenait le train pour aller travailler à Paris avant d'accoucher de son fils. « Le maire est ambitieux, il faut le reconnaître, mais il pourrait l'être encore plus, dit Pierrette. Dans le parc d'activités, il devrait y avoir un quota d'employés meldois imposé pour chaque création d'entreprise. »
La réponse de Jean-François Copé. « J'ai toujours souhaité qu'un maximum d'habitants du territoire puissent travailler près de chez eux. Depuis sa création, le PAPM a permis de créer près de 2 000 postes et, à terme, en proposera 4 000. Des entreprises comme Gâches Chimie, C & A ou Auchan s'y développent, bien que le contexte national soit difficile. Nous mettons tout en œuvre pour créer des dispositifs d'aide et de retour à l'emploi. »
3. Une Cité de la musique dans l'ancienne prison : promesse non tenue
C'est le gros ratage du mandat. L'ancienne prison de Meaux, située à un coin de la place Henri-IV, devait accueillir la Cité de la musique Simone-Veil. Construite au milieu du XIX e siècle, l'ancienne prison a fermé ses portes en janvier 2005. Le projet a beaucoup varié depuis le début de la réflexion. L'idée de départ était de transformer l'ancienne maison d'arrêt en lieu de culture.
« Nous proposons d'y créer un espace de rencontres autour de l'art, de la culture et des technologies. Il s'agirait d'un espace souple dédié à tout le monde, suggère Fabien Berthelin, le président de l'association M comme Meaux. Le projet du maire ne s'adresse qu'à une petite partie de la population et ne redynamiserait pas le centre-ville. Et il nécessite de casser l'intérieur. »
Yvonne et Henri-Claude, 71 ans, habitants de Meaux depuis cinquante ans, sont indulgents. « S'il y a du retard, c'est qu'il y a une raison », excuse-t-elle. « Il y avait pour la municipalité peut-être d'autres choses à faire avant », ajoute son mari. Pour eux, le projet de Cité de la musique dans cette ancienne prison est une bonne idée. « C'est bien pour les jeunes. Autant faire quelque chose de ce bâtiment, d'autant qu'il est en meulière », explique Yvonne. Henri-Claude acquiesce mais à une condition : « Il faut garder le bâtiment originel, conserver une trace du passé. »
La réponse de Jean-François Copé : « Nous avons eu initialement un projet de pôle culturel sur ce site. Il n'a pas pu voir le jour en raison de la baisse des dotations décidée par le gouvernement entre 2012 et 2016 », justifie Jean-François Copé. « Néanmoins, je veux que la place Henri-IV, avec le cinéma qui sera entièrement rénové et l'ancienne prison, soit un cœur culturel majeur de notre ville et de notre agglomération. Nous allons donc créer, dans l'ancienne prison, la Cité de la musique Simone-Veil qui regroupera dans un même lieu l'harmonie et le conservatoire », conclut l'élu, comme une nouvelle promesse… mais sans avancer de date.
Municipales à Meaux : les promesses de 2014 ont-elles été tenues ?
Avant les municipales de 2020, le Parisien se penche sur cinq villes clés de Seine-et-Marne. Premier épisode, les promesses de 2014 avec ce qui a été fait, ou pas, et l’avis des élus et des habitants.
Publié le 3 novembre 2019 Par Sébastien Roselé (avec Alexandre Arlot)
A l'approche des élections municipales de mars 2020, Le Parisien a passé au crible la gestion de 41 villes clés en Ile-de-France et dans l'Oise, dont cinq en Seine-et-Marne. Nous avons analysé trois promesses de campagne de 2014. Ont-elles été tenues? Qu'en pensent les habitants? Que dit l'opposition? Que répond la municipalité? Focus sur Meaux.
1. La poursuite de la rénovation urbaine : promesse tenue
A Meaux, l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) joue son rôle à plein, en rendant possible avec la majorité municipale de détruire et reconstruire les quartiers de Beauval et Dunant.
Lors de la campagne de 2014, Jean-François Copé (LR) promettait de détruire les tours Auvergne et Artois dans le quartier de Beauval. Ces deux « tripodes » ont été dynamités le 22 novembre 2015. Et, le 29 septembre dernier, la tour Albret était détruite. Ce dynamitage n'était pas inscrit au programme. Et ce n'est pas fini. Le 12 octobre 2018, le maire a signé avec l'Anru une deuxième convention pluriannuelle. D'un montant de 237 millions d'euros, celle-ci permettra d'achever la mue de Beauval.
Pour le chef de file de l'opposition PS au conseil municipal, Martial Souverain, « ce n'est pas une réussite à 100 %. Les nouveaux logements sont plus petits et les loyers plus importants. Les populations qui ne peuvent payer ce surcoût doivent partir. » Mais dans les rues de Beauval, difficile de trouver des détracteurs à cette politique de rénovation urbaine. « Il fallait que ces bâtiments sautent, assure cette ancienne locataire de Chambord. Avec les cafards et l'humidité, cela devient insalubre », confie Sylviane, 66 ans.
La réponse du maire (LR) Jean-François Copé. « Nous poursuivrons la rénovation urbaine du quartier A de Beauval en démolissant les six dernières tours d'ici à 2027. Depuis près de vingt ans, je reste engagé pour transformer notre ville en créant des espaces de vie à taille humaine en préservant les espaces de verdure, tout en évitant l'étalement urbain. Cela permet de construire des logements plus modernes qui répondent aux dernières normes d'économies d'énergie. »
2. Des entreprises créatrices d'emplois : promesse en partie tenue
Dans son programme de 2014, Jean-François Copé promettait d'attirer « des entreprises créatrices de 4 000 emplois » dans le Parc d'activités du pays de Meaux (PAPM). Un an après son inauguration, qui a eu lieu en 2015, quatre sociétés étaient installées sur une partie des 80 hectares.
Pour le conseiller (PCF) d'opposition Jean-François Dirringer, le développement économique n'est pas satisfaisant. « Je constate des fermetures d'entreprises. De plus, il faudra mener une réflexion sur un moyen de transport en commun non polluant, structurant, qui irait d'est en ouest. Je pense à un tramway. » « Il n'y a pas assez d'entreprises à Meaux », confirme Manel, Meldoise de 38 ans qui, comme son mari, prenait le train pour aller travailler à Paris avant d'accoucher de son fils. « Le maire est ambitieux, il faut le reconnaître, mais il pourrait l'être encore plus, dit Pierrette. Dans le parc d'activités, il devrait y avoir un quota d'employés meldois imposé pour chaque création d'entreprise. »
La réponse de Jean-François Copé. « J'ai toujours souhaité qu'un maximum d'habitants du territoire puissent travailler près de chez eux. Depuis sa création, le PAPM a permis de créer près de 2 000 postes et, à terme, en proposera 4 000. Des entreprises comme Gâches Chimie, C & A ou Auchan s'y développent, bien que le contexte national soit difficile. Nous mettons tout en œuvre pour créer des dispositifs d'aide et de retour à l'emploi. »
3. Une Cité de la musique dans l'ancienne prison : promesse non tenue
C'est le gros ratage du mandat. L'ancienne prison de Meaux, située à un coin de la place Henri-IV, devait accueillir la Cité de la musique Simone-Veil. Construite au milieu du XIX e siècle, l'ancienne prison a fermé ses portes en janvier 2005. Le projet a beaucoup varié depuis le début de la réflexion. L'idée de départ était de transformer l'ancienne maison d'arrêt en lieu de culture.
« Nous proposons d'y créer un espace de rencontres autour de l'art, de la culture et des technologies. Il s'agirait d'un espace souple dédié à tout le monde, suggère Fabien Berthelin, le président de l'association M comme Meaux. Le projet du maire ne s'adresse qu'à une petite partie de la population et ne redynamiserait pas le centre-ville. Et il nécessite de casser l'intérieur. »
Yvonne et Henri-Claude, 71 ans, habitants de Meaux depuis cinquante ans, sont indulgents. « S'il y a du retard, c'est qu'il y a une raison », excuse-t-elle. « Il y avait pour la municipalité peut-être d'autres choses à faire avant », ajoute son mari. Pour eux, le projet de Cité de la musique dans cette ancienne prison est une bonne idée. « C'est bien pour les jeunes. Autant faire quelque chose de ce bâtiment, d'autant qu'il est en meulière », explique Yvonne. Henri-Claude acquiesce mais à une condition : « Il faut garder le bâtiment originel, conserver une trace du passé. »
La réponse de Jean-François Copé : « Nous avons eu initialement un projet de pôle culturel sur ce site. Il n'a pas pu voir le jour en raison de la baisse des dotations décidée par le gouvernement entre 2012 et 2016 », justifie Jean-François Copé. « Néanmoins, je veux que la place Henri-IV, avec le cinéma qui sera entièrement rénové et l'ancienne prison, soit un cœur culturel majeur de notre ville et de notre agglomération. Nous allons donc créer, dans l'ancienne prison, la Cité de la musique Simone-Veil qui regroupera dans un même lieu l'harmonie et le conservatoire », conclut l'élu, comme une nouvelle promesse… mais sans avancer de date.
Re: Municipales Meaux 2020
Dim 15 Déc 2019, 17:30
source : Le Parisien.fr
Municipales à Meaux : la fermeture des Halles d’Auchan, véritable tuile
Avant les municipales de 2020, Le Parisien analyse les enjeux de campagne. Cette semaine, la fermeture des Halles d’Auchan, dans le quartier populaire de Beauval. Une fermeture aussi imprévue que perturbante.
Publié par Sébastien Roselé le 15 décembre 2019
C'était un samedi. Jean-François Copé, au téléphone, semblait manifestement agacé. La veille, le 12 avril dernier, il venait d'apprendre la fermeture des Halles d'Auchan. Le maire LR de Meaux a reçu la visite de deux représentants d'Auchan venus lui annoncer qu'à l'automne, les Halles d'Auchan, ce serait fini.
Le magasin employait 75 salariés au cœur du quartier de Beauval et ses 18 000 habitants. Il a fermé ses portes au soir du 26 octobre dernier. « Je suis profondément indigné et scandalisé par la manière dont cela nous a été annoncé », s'écriait alors Jean-François Copé. « C'est un manque de respect et un abandon pur et simple des employés, du quartier et des habitants. Nous avions fait bénéficier Auchan, lors de son installation en 2003, d'une zone franche [NDLR : des avantages fiscaux]. »
A moins d'un mois des élections municipales, et compte tenu du fait que le quartier où le supermarché, Beauval, est implanté, ce départ précipité du magasin était on ne peut plus inopportun. Une tuile, une vraie. Aujourd'hui, le maire de Meaux le reconnaît, il était furieux au moment de l'annonce. « Une fois la colère passée, nous avons très rapidement cherché un repreneur avec un projet de qualité. Je ne pouvais pas concevoir de laisser le quartier de Beauval sans une grande surface », explique-t-il. Avec le député Jean-François Parigi, ils ont fait venir l'enseigne O'Marché frais, dirigée par Bruno Quattrucci.
Habitants inquiets et parfois méfiants
Aux abords immédiats du centre commercial de La Verrière, les avis sont divergents. Certains sont méfiants, comme Sisan (*), commerçant de 35 ans. « Nous nous demandons ce qui va se passer. Certains disent que les Halles ont fermé au profit des Saisons de Meaux [NDLR : dont la grande surface motrice est un hypermarché Auchan]. D'autres disent que la fermeture a été faite pour casser la Verrière et faire disparaître l'ensemble des commerces. » Le même Sisan croit savoir que la moitié des propriétaires de commerces du quartier cherchent à vendre.
Chahinez, une Meldoise de 22 ans, est inquiète. « C'est devenu compliqué de faire ses courses. Surtout quand on a des enfants en bas âge et qu'on n'a pas de voiture. Avec la fermeture des Halles d'Auchan, on est obligés de prendre les transports et avec la grève, ça devient difficile. » La jeune maman ne comprend pas pourquoi c'est l'enseigne O'Marché frais. « Il y a déjà un Grand Frais, de l'autre côté de l'avenue de la Victoire. Ils auraient pu ouvrir une autre enseigne. Par exemple un Carrefour ! »
«Je venais acheter des bricoles»
Sophie, Meldoise de 45 ans, ne faisait peu ou pas ses courses dans la grande surface. « C'était sale et mal rangé. C'était spécial. Je ne regrette pas cette fermeture. Je venais pour acheter des bricoles. C'est d'ailleurs ce que tout le monde faisait. Et c'est pour ça que les Halles d'Auchan se sont cassé la figure. »
Le repreneur d'une grosse partie de la surface commerciale, Bruno Quattrucci se veut rassurant. « L'histoire, je l'ai déjà racontée. J'ai été contacté par le député Jean-François Parigi. Je l'ai rencontré et on a parlé du projet. Il y a beaucoup d'habitants autour de la grande surface. Ça devrait bien se passer. Nous vendrons principalement des fruits et des légumes. Nous sommes spécialisés dans le frais. Mais nous vendrons aussi les mêmes produits que les Halles d'Auchan. » Et Bruno Quattrucci d'enfoncer le clou : « Il n'y a aucun souci à se faire. Nous allons nous implanter et c'est pour un très long moment! »
(*) Le prénom a été modifié.[/i]
Municipales à Meaux : la fermeture des Halles d’Auchan, véritable tuile
Avant les municipales de 2020, Le Parisien analyse les enjeux de campagne. Cette semaine, la fermeture des Halles d’Auchan, dans le quartier populaire de Beauval. Une fermeture aussi imprévue que perturbante.
Publié par Sébastien Roselé le 15 décembre 2019
C'était un samedi. Jean-François Copé, au téléphone, semblait manifestement agacé. La veille, le 12 avril dernier, il venait d'apprendre la fermeture des Halles d'Auchan. Le maire LR de Meaux a reçu la visite de deux représentants d'Auchan venus lui annoncer qu'à l'automne, les Halles d'Auchan, ce serait fini.
Le magasin employait 75 salariés au cœur du quartier de Beauval et ses 18 000 habitants. Il a fermé ses portes au soir du 26 octobre dernier. « Je suis profondément indigné et scandalisé par la manière dont cela nous a été annoncé », s'écriait alors Jean-François Copé. « C'est un manque de respect et un abandon pur et simple des employés, du quartier et des habitants. Nous avions fait bénéficier Auchan, lors de son installation en 2003, d'une zone franche [NDLR : des avantages fiscaux]. »
A moins d'un mois des élections municipales, et compte tenu du fait que le quartier où le supermarché, Beauval, est implanté, ce départ précipité du magasin était on ne peut plus inopportun. Une tuile, une vraie. Aujourd'hui, le maire de Meaux le reconnaît, il était furieux au moment de l'annonce. « Une fois la colère passée, nous avons très rapidement cherché un repreneur avec un projet de qualité. Je ne pouvais pas concevoir de laisser le quartier de Beauval sans une grande surface », explique-t-il. Avec le député Jean-François Parigi, ils ont fait venir l'enseigne O'Marché frais, dirigée par Bruno Quattrucci.
Habitants inquiets et parfois méfiants
Aux abords immédiats du centre commercial de La Verrière, les avis sont divergents. Certains sont méfiants, comme Sisan (*), commerçant de 35 ans. « Nous nous demandons ce qui va se passer. Certains disent que les Halles ont fermé au profit des Saisons de Meaux [NDLR : dont la grande surface motrice est un hypermarché Auchan]. D'autres disent que la fermeture a été faite pour casser la Verrière et faire disparaître l'ensemble des commerces. » Le même Sisan croit savoir que la moitié des propriétaires de commerces du quartier cherchent à vendre.
Chahinez, une Meldoise de 22 ans, est inquiète. « C'est devenu compliqué de faire ses courses. Surtout quand on a des enfants en bas âge et qu'on n'a pas de voiture. Avec la fermeture des Halles d'Auchan, on est obligés de prendre les transports et avec la grève, ça devient difficile. » La jeune maman ne comprend pas pourquoi c'est l'enseigne O'Marché frais. « Il y a déjà un Grand Frais, de l'autre côté de l'avenue de la Victoire. Ils auraient pu ouvrir une autre enseigne. Par exemple un Carrefour ! »
«Je venais acheter des bricoles»
Sophie, Meldoise de 45 ans, ne faisait peu ou pas ses courses dans la grande surface. « C'était sale et mal rangé. C'était spécial. Je ne regrette pas cette fermeture. Je venais pour acheter des bricoles. C'est d'ailleurs ce que tout le monde faisait. Et c'est pour ça que les Halles d'Auchan se sont cassé la figure. »
Le repreneur d'une grosse partie de la surface commerciale, Bruno Quattrucci se veut rassurant. « L'histoire, je l'ai déjà racontée. J'ai été contacté par le député Jean-François Parigi. Je l'ai rencontré et on a parlé du projet. Il y a beaucoup d'habitants autour de la grande surface. Ça devrait bien se passer. Nous vendrons principalement des fruits et des légumes. Nous sommes spécialisés dans le frais. Mais nous vendrons aussi les mêmes produits que les Halles d'Auchan. » Et Bruno Quattrucci d'enfoncer le clou : « Il n'y a aucun souci à se faire. Nous allons nous implanter et c'est pour un très long moment! »
(*) Le prénom a été modifié.[/i]
Re: Municipales Meaux 2020
Dim 15 Déc 2019, 17:44
source : Le Parisien.fr
Municipales à Meaux : la délinquance divisée par deux grâce à Jean-François Copé ?
A quelques mois des municipales 2020, Le Parisien se penche sur cinq villes clé de Seine-et-Marne et analyse les enjeux de la campagne. Cette semaine, zoom sur la sécurité.
Publié par Sébastien Roselé et Hugues Tailliez le 1 décembre 2019
« La délinquance est plus discrète. Elle est davantage cachée. » Mauricette (*) tire derrière elle son chariot de commissions. Agée de 77 ans, elle vit « à Beauval depuis 1972 ». Elle se souvient, quand elle est arrivée, que « c'était la classe de vivre dans ce quartier », alors le plus moderne de Meaux. Quand on lui dit que Jean-François Copé se targue d'y avoir fait baisser la délinquance, elle rit : « Je trouve que la délinquance a empiré mais elle est plus discrète ».
Le quartier de Beauval est officiellement né en 1959 avec le début de la construction de plus de 8000 logements sur 135 hectares sous la baguette de l'architecte Marcel Lods. Sur les 53 000 habitants que compte la ville, 18 000 habitent aujourd'hui dans ce quartier. Avec Dunant (ex-Pierre-Collinet), Beauval symbolise les difficultés socio-économiques de la population. Et une réputation de quartiers où la délinquance prospère que des habitants nuancent.
« Jean-François Copé a cassé des tours. Ça a fait du bien. Il y avait des attroupements partout. A présent, on vit un peu plus tranquillement », apprécie Jean-Marc, 63 ans, arrivé dans le quartier en 2001. « Ils ont coupé les arbres ici car il y avait des bagarres », poursuit-il en désignant un terrain vallonné sur sa droite. L'homme explique que jamais il ne s'est fait agresser et que jamais sa voiture n'a été endommagée.
Un quartier miné par le trafic de drogue
Près de l'espace Caravelle, on croise Emile (*), 54 ans, natif de Meaux et installé à Beauval depuis trois ans. « Il y a une douzaine des marchands de rêve (NDLR : des trafiquants de drogue) au pied de mon immeuble tous les soirs. Ils ne sont pas emmerdants. Ils ne cassent pas de voiture. Ils vendent leurs dragées. Et quand la municipale se pointe, ils s'envolent comme une nuée de moineaux. »
Selon le maire sortant, Jean-François Copé (LR), la délinquance a été divisée par deux en dix ans. « Assurer la sécurité des Meldois est ma marque de fabrique ! La sécurité est une priorité absolue et un préalable à tout le reste », affirme celui qui a fondé ses succès électoraux — élu et réélu au fauteuil de maire depuis 1995 — sur la sécurité. Et grâce à la montée en puissance de la vidéosurveillance reposant sur 247 caméras et de la police municipale qui compte près de 200 agents.
Des patrouilles « omniprésentes »
« La sécurité repose sur la prévention et la sanction. Je suis ainsi très attentif à tous les signalements qui me sont remontés », explique le maire. Selon son entourage, le maire reçoit en personne des jeunes qui sèchent les cours ou commettent quelques actes délictueux et leurs parents. « Depuis deux ans, 42 jeunes ont été reçus. Nous avons mis en place, avec les associations de notre ville, des activités dans tous les domaines — formation professionnelle, emploi, suivi scolaire, sport, culture — afin que personne ne soit laissé sur le bord du chemin », clame-t-il.
Un professionnel meldois de la sécurité estime que « la baisse de la délinquance est sensible ». « La sécurité a évolué positivement parce que la police nationale, la police municipale, la mairie, les bailleurs sociaux ont œuvré ensemble. On ne parle plus de violences urbaines à Meaux. Dès qu'il y a un attroupement, les patrouilles de police municipale, qui sont omniprésentes, interviennent. »
Sebastian Roché est le sociologue en France spécialisé dans les questions de la police et de la délinquance. Directeur de recherche au CNRS, il enseigne à Sciences-Po Grenoble. « J'ai regardé les évolutions de la délinquance dans le département jusqu'en 2019 : on observe une grosse baisse en général liée à l'automobile et aux stupéfiants. Meaux est donc bien dans une tendance générale. »
Enfin, contrairement à ce que pense l'habitant Emile, la délinquance de voie publique ne baisse pas quand il y a des trafics de stupéfiants. « S'il y a un caïd à la tête du trafic, oui, ça pacifie, dit l'observateur. Mais s'il y a une lutte de territoire pour s'approprier le marché, il y aura davantage de problèmes. »
(*) Les prénoms ont été modifiés.
« La première des libertés, c’est la sécurité »
« La baisse de la délinquance est une réalité. Ce qui a été fait va dans le bon sens. Il faut continuer à développer la vidéo et les effectifs », constate le candidat sans étiquette André Moukhine-Fortier. « Je propose de répartir la police municipale en brigades de quartier pour qu’agents attitrés et habitants ou commerçants se connaissent mieux. Il faut aussi que la police municipale ait une action de prévention auprès des jeunes et des seniors. Et de conclure : « La première des libertés, c’est la sécurité ! » « L’Etat coupe leurs moyens aux communes mais ce n’est pas une raison pour se limiter au choix entre des caméras et des policiers ou des écoles et des bibliothèques ! », prévient Jean-François Dirringer (PCF). « Il faut davantage de personnel sur le terrain, en renforçant la police nationale. Et des dispositifs de prévention, d’accompagnement scolaire et d’aide aux familles dans l’éducation de leurs enfants. Allez voir le film les Misérables ! » Et lui aussi de conclure : « La première des libertés, c’est la sécurité ! »
Municipales à Meaux : la délinquance divisée par deux grâce à Jean-François Copé ?
A quelques mois des municipales 2020, Le Parisien se penche sur cinq villes clé de Seine-et-Marne et analyse les enjeux de la campagne. Cette semaine, zoom sur la sécurité.
Publié par Sébastien Roselé et Hugues Tailliez le 1 décembre 2019
« La délinquance est plus discrète. Elle est davantage cachée. » Mauricette (*) tire derrière elle son chariot de commissions. Agée de 77 ans, elle vit « à Beauval depuis 1972 ». Elle se souvient, quand elle est arrivée, que « c'était la classe de vivre dans ce quartier », alors le plus moderne de Meaux. Quand on lui dit que Jean-François Copé se targue d'y avoir fait baisser la délinquance, elle rit : « Je trouve que la délinquance a empiré mais elle est plus discrète ».
Le quartier de Beauval est officiellement né en 1959 avec le début de la construction de plus de 8000 logements sur 135 hectares sous la baguette de l'architecte Marcel Lods. Sur les 53 000 habitants que compte la ville, 18 000 habitent aujourd'hui dans ce quartier. Avec Dunant (ex-Pierre-Collinet), Beauval symbolise les difficultés socio-économiques de la population. Et une réputation de quartiers où la délinquance prospère que des habitants nuancent.
« Jean-François Copé a cassé des tours. Ça a fait du bien. Il y avait des attroupements partout. A présent, on vit un peu plus tranquillement », apprécie Jean-Marc, 63 ans, arrivé dans le quartier en 2001. « Ils ont coupé les arbres ici car il y avait des bagarres », poursuit-il en désignant un terrain vallonné sur sa droite. L'homme explique que jamais il ne s'est fait agresser et que jamais sa voiture n'a été endommagée.
Un quartier miné par le trafic de drogue
Près de l'espace Caravelle, on croise Emile (*), 54 ans, natif de Meaux et installé à Beauval depuis trois ans. « Il y a une douzaine des marchands de rêve (NDLR : des trafiquants de drogue) au pied de mon immeuble tous les soirs. Ils ne sont pas emmerdants. Ils ne cassent pas de voiture. Ils vendent leurs dragées. Et quand la municipale se pointe, ils s'envolent comme une nuée de moineaux. »
Selon le maire sortant, Jean-François Copé (LR), la délinquance a été divisée par deux en dix ans. « Assurer la sécurité des Meldois est ma marque de fabrique ! La sécurité est une priorité absolue et un préalable à tout le reste », affirme celui qui a fondé ses succès électoraux — élu et réélu au fauteuil de maire depuis 1995 — sur la sécurité. Et grâce à la montée en puissance de la vidéosurveillance reposant sur 247 caméras et de la police municipale qui compte près de 200 agents.
Des patrouilles « omniprésentes »
« La sécurité repose sur la prévention et la sanction. Je suis ainsi très attentif à tous les signalements qui me sont remontés », explique le maire. Selon son entourage, le maire reçoit en personne des jeunes qui sèchent les cours ou commettent quelques actes délictueux et leurs parents. « Depuis deux ans, 42 jeunes ont été reçus. Nous avons mis en place, avec les associations de notre ville, des activités dans tous les domaines — formation professionnelle, emploi, suivi scolaire, sport, culture — afin que personne ne soit laissé sur le bord du chemin », clame-t-il.
Un professionnel meldois de la sécurité estime que « la baisse de la délinquance est sensible ». « La sécurité a évolué positivement parce que la police nationale, la police municipale, la mairie, les bailleurs sociaux ont œuvré ensemble. On ne parle plus de violences urbaines à Meaux. Dès qu'il y a un attroupement, les patrouilles de police municipale, qui sont omniprésentes, interviennent. »
Sebastian Roché est le sociologue en France spécialisé dans les questions de la police et de la délinquance. Directeur de recherche au CNRS, il enseigne à Sciences-Po Grenoble. « J'ai regardé les évolutions de la délinquance dans le département jusqu'en 2019 : on observe une grosse baisse en général liée à l'automobile et aux stupéfiants. Meaux est donc bien dans une tendance générale. »
Enfin, contrairement à ce que pense l'habitant Emile, la délinquance de voie publique ne baisse pas quand il y a des trafics de stupéfiants. « S'il y a un caïd à la tête du trafic, oui, ça pacifie, dit l'observateur. Mais s'il y a une lutte de territoire pour s'approprier le marché, il y aura davantage de problèmes. »
(*) Les prénoms ont été modifiés.
« La première des libertés, c’est la sécurité »
« La baisse de la délinquance est une réalité. Ce qui a été fait va dans le bon sens. Il faut continuer à développer la vidéo et les effectifs », constate le candidat sans étiquette André Moukhine-Fortier. « Je propose de répartir la police municipale en brigades de quartier pour qu’agents attitrés et habitants ou commerçants se connaissent mieux. Il faut aussi que la police municipale ait une action de prévention auprès des jeunes et des seniors. Et de conclure : « La première des libertés, c’est la sécurité ! » « L’Etat coupe leurs moyens aux communes mais ce n’est pas une raison pour se limiter au choix entre des caméras et des policiers ou des écoles et des bibliothèques ! », prévient Jean-François Dirringer (PCF). « Il faut davantage de personnel sur le terrain, en renforçant la police nationale. Et des dispositifs de prévention, d’accompagnement scolaire et d’aide aux familles dans l’éducation de leurs enfants. Allez voir le film les Misérables ! » Et lui aussi de conclure : « La première des libertés, c’est la sécurité ! »
Re: Municipales Meaux 2020
Dim 15 Déc 2019, 17:52
source : Le Parisien.fr
Municipales à Meaux : après les démolitions, le défi du relogement
Avant les municipales 2020, «Le Parisien» analyse les enjeux de campagne. Cette semaine : le logement. A Meaux, après la destruction des barres, le débat porte sur les nouveaux programmes immobiliers.
Par Alexandre Arlot publié le 24 novembre 2019
À l'heure de lancer sa campagne, Jean-François Copé (LR) a opté pour un lieu étonnant. Le 8 novembre, le maire de Meaux a annoncé sa candidature aux municipales à la presse à La Goulette, un kebab situé au centre commercial de la Verrière.
Au-delà de la proximité des Halles d'Auchan, supermarché pour lequel la municipalité a trouvé un repreneur, c'est sa politique d'urbanisation et de logement à Beauval que le maire sortant souhaitait ainsi mettre en avant.
Fin septembre, alors que la campagne n'en était qu'à ses prémices, tombait la tour Albret. Cette démolition a marqué la reprise de la rénovation urbaine d'un quartier, où les bâtiments tripodes disparaissent du paysage, lentement mais sûrement.
Pierrette, 72 ans, peut en témoigner, elle qui a vécu deux relogements. La première fois, c'était en 2003. Elle a quitté la barre Acacia, où elle a passé une vingtaine d'années, pour la tour Alsace. Immeuble dont elle a été évacuée à l'été 2018… car il tombera l'an prochain, après les municipales.
«J'ai dû me battre mais ça valait le coup»
« Je suis rentrée dans mon appartement le 3 août 2018 », se rappelle avec précision la retraitée meldoise. Elle se souvient aussi très bien des « négociations » menées avec Pays de Meaux Habitat pour son relogement.
« On m'a d'abord proposé un logement vers les Halles d'Auchan mais l'endroit ne me plaisait pas, raconte-t-elle. On m'a fait une autre proposition à Buffon (NDLR : à Beauval), un quartier que j'avais demandé. Il y avait deux chambres mais l'une d'elles s'ouvrait sur un débarras et le bailleur ne voulait pas faire les travaux pour condamner la porte. »
La troisième - et dernière - offre de Pays de Meaux Habitat fut la bonne. « Comme je voulais un appartement neuf, on m'en a présenté un à Dunant, que j'ai accepté », poursuit Pierrette.
La septuagénaire, qui vit avec sa cousine atteinte d'un handicap moteur, est satisfaite de son nouveau logement, situé avenue Henri-Dunant. « J'ai dû me battre mais ça valait le coup, sourit-elle. Mon appartement fait 82 m2. J'ai perdu 8 m2 en déménageant mais ça ne se voit même pas. J'ai un balcon de 6 m2 et l'appartement est au soleil toute la journée ! »
Presque tous les habitants évacués restent dans la ville
Ce type de parcours est loin d'être une exception. Depuis 2014, 503 logements ont été détruits avec les démolitions des tours Auvergne (2015), Artois (2015) et Albret (2019).
Dans le même temps, Pays de Meaux Habitat en a bâti 476 à Dunant, à Beauval et dans l'écoquartier Foch-Roosevelt. Un chiffre auquel la mairie ajoute les 58 appartements livrés, cette année, avenue de la Concorde, par Trois Moulins Habitat.
Contrairement à une idée reçue, qui voudrait que Meaux « expulse » les habitants des tours démolies dans les communes voisines, ces relogements s'effectuent pour une très grande majorité à Meaux. Sur les 319 familles évacuées d'Auvergne et d'Artois, seules 8 % ont été relogées en dehors de la ville. Un pourcentage, qui tombe à 1,27 % pour les anciens locataires d'Albret.
Tout cela fait dire à Pierrette que « Monsieur Copé fait plutôt du bon boulot ». Un satisfecit qui n'empêche pas une pointe de nostalgie. « Démolir les tours, il y en avait besoin, dit-elle. C'est juste dommage qu'il n'en reste pas un petit témoignage sur place. »
Ce qu’en pensent les candidats
« C’est une politique qui fait l’unanimité », assure le maire de Meaux, Jean-François Copé (LR), quand il évoque la rénovation urbaine des quartiers Dunant (ex-Pierre-Collinet) et Beauval. Il est vrai que les opposants aux démolitions des tours sont rares.
« La destruction de ces barres est une nécessité, reconnaît André Moukhine-Fortier, président de l’association Meaux environnement et candidat déclaré à la mairie. Les immeubles reconstruits sont de qualité, à taille humaine, dans un environnement soigné. »
Les logements préexistants ne sont pas oubliés. « Des travaux de rénovation de grande envergure sont entrepris dans les bâtiments gérés notamment par Pays de Meaux Habitat », appuie le maire sortant.
Circulez, il n’y a rien à voir ? Pas pour André Moukhine-Fortier : « Le bétonnage excessif des quartiers du centre-ville est catastrophique. Catastrophique sur le plan urbanistique, écologique, architectural et socio-économique », dénonce-t-il.
Ville attractive vs ville-dortoir
Le candidat sans étiquette cible particulièrement les projets privés lancés depuis 2014. « On a l’impression que les promoteurs font ce qu’ils veulent à Meaux, avec pour seul objectif de réaliser le maximum de profit, tacle-t-il. Si j’ai le bonheur d’être élu, je stopperai tous les projets en cours et réunirai tous les promoteurs afin de définir avec eux de nouvelles règles plus vertueuses. »
Candidat à sa succession, Jean-François Copé défend son bilan. « Nous avons aujourd’hui un rythme modéré de constructions par an, assure le maire de Meaux. Ceci permet de ne pas tomber dans l’étalement urbain que nous voyons dans d’autres villes d’Ile-de-France. Cette politique de protection de l’urbanisme va de pair avec la création de nouveaux espaces de verdures ».
Un article du « Parisien » sur l’immobilier à l’appui, le maire sortant estime même que « l’attractivité de (sa) ville se renforce : les prix au m2, tant dans le neuf que dans l’ancien, augmentent ces dernières années ». À Meaux, la hausse sur cinq ans dans l’ancien s’élève à 5 %. C’est plus qu’à Melun (0,9 %) mais un peu moins qu’à Chelles (5,3 %).
Pour André Moukhine-Fortier, cette évolution renforce l’image de « ville-dortoir » de la cité de Bossuet : « Ces constructions massives encouragées par la Loi Pinel attirent principalement des locataires, qui viennent de la proche banlieue car les loyers sont moins chers à Meaux, accentuant les déséquilibres dont souffre notre ville ».
Municipales à Meaux : après les démolitions, le défi du relogement
Avant les municipales 2020, «Le Parisien» analyse les enjeux de campagne. Cette semaine : le logement. A Meaux, après la destruction des barres, le débat porte sur les nouveaux programmes immobiliers.
Par Alexandre Arlot publié le 24 novembre 2019
À l'heure de lancer sa campagne, Jean-François Copé (LR) a opté pour un lieu étonnant. Le 8 novembre, le maire de Meaux a annoncé sa candidature aux municipales à la presse à La Goulette, un kebab situé au centre commercial de la Verrière.
Au-delà de la proximité des Halles d'Auchan, supermarché pour lequel la municipalité a trouvé un repreneur, c'est sa politique d'urbanisation et de logement à Beauval que le maire sortant souhaitait ainsi mettre en avant.
Fin septembre, alors que la campagne n'en était qu'à ses prémices, tombait la tour Albret. Cette démolition a marqué la reprise de la rénovation urbaine d'un quartier, où les bâtiments tripodes disparaissent du paysage, lentement mais sûrement.
Pierrette, 72 ans, peut en témoigner, elle qui a vécu deux relogements. La première fois, c'était en 2003. Elle a quitté la barre Acacia, où elle a passé une vingtaine d'années, pour la tour Alsace. Immeuble dont elle a été évacuée à l'été 2018… car il tombera l'an prochain, après les municipales.
«J'ai dû me battre mais ça valait le coup»
« Je suis rentrée dans mon appartement le 3 août 2018 », se rappelle avec précision la retraitée meldoise. Elle se souvient aussi très bien des « négociations » menées avec Pays de Meaux Habitat pour son relogement.
« On m'a d'abord proposé un logement vers les Halles d'Auchan mais l'endroit ne me plaisait pas, raconte-t-elle. On m'a fait une autre proposition à Buffon (NDLR : à Beauval), un quartier que j'avais demandé. Il y avait deux chambres mais l'une d'elles s'ouvrait sur un débarras et le bailleur ne voulait pas faire les travaux pour condamner la porte. »
La troisième - et dernière - offre de Pays de Meaux Habitat fut la bonne. « Comme je voulais un appartement neuf, on m'en a présenté un à Dunant, que j'ai accepté », poursuit Pierrette.
La septuagénaire, qui vit avec sa cousine atteinte d'un handicap moteur, est satisfaite de son nouveau logement, situé avenue Henri-Dunant. « J'ai dû me battre mais ça valait le coup, sourit-elle. Mon appartement fait 82 m2. J'ai perdu 8 m2 en déménageant mais ça ne se voit même pas. J'ai un balcon de 6 m2 et l'appartement est au soleil toute la journée ! »
Presque tous les habitants évacués restent dans la ville
Ce type de parcours est loin d'être une exception. Depuis 2014, 503 logements ont été détruits avec les démolitions des tours Auvergne (2015), Artois (2015) et Albret (2019).
Dans le même temps, Pays de Meaux Habitat en a bâti 476 à Dunant, à Beauval et dans l'écoquartier Foch-Roosevelt. Un chiffre auquel la mairie ajoute les 58 appartements livrés, cette année, avenue de la Concorde, par Trois Moulins Habitat.
Contrairement à une idée reçue, qui voudrait que Meaux « expulse » les habitants des tours démolies dans les communes voisines, ces relogements s'effectuent pour une très grande majorité à Meaux. Sur les 319 familles évacuées d'Auvergne et d'Artois, seules 8 % ont été relogées en dehors de la ville. Un pourcentage, qui tombe à 1,27 % pour les anciens locataires d'Albret.
Tout cela fait dire à Pierrette que « Monsieur Copé fait plutôt du bon boulot ». Un satisfecit qui n'empêche pas une pointe de nostalgie. « Démolir les tours, il y en avait besoin, dit-elle. C'est juste dommage qu'il n'en reste pas un petit témoignage sur place. »
Ce qu’en pensent les candidats
« C’est une politique qui fait l’unanimité », assure le maire de Meaux, Jean-François Copé (LR), quand il évoque la rénovation urbaine des quartiers Dunant (ex-Pierre-Collinet) et Beauval. Il est vrai que les opposants aux démolitions des tours sont rares.
« La destruction de ces barres est une nécessité, reconnaît André Moukhine-Fortier, président de l’association Meaux environnement et candidat déclaré à la mairie. Les immeubles reconstruits sont de qualité, à taille humaine, dans un environnement soigné. »
Les logements préexistants ne sont pas oubliés. « Des travaux de rénovation de grande envergure sont entrepris dans les bâtiments gérés notamment par Pays de Meaux Habitat », appuie le maire sortant.
Circulez, il n’y a rien à voir ? Pas pour André Moukhine-Fortier : « Le bétonnage excessif des quartiers du centre-ville est catastrophique. Catastrophique sur le plan urbanistique, écologique, architectural et socio-économique », dénonce-t-il.
Ville attractive vs ville-dortoir
Le candidat sans étiquette cible particulièrement les projets privés lancés depuis 2014. « On a l’impression que les promoteurs font ce qu’ils veulent à Meaux, avec pour seul objectif de réaliser le maximum de profit, tacle-t-il. Si j’ai le bonheur d’être élu, je stopperai tous les projets en cours et réunirai tous les promoteurs afin de définir avec eux de nouvelles règles plus vertueuses. »
Candidat à sa succession, Jean-François Copé défend son bilan. « Nous avons aujourd’hui un rythme modéré de constructions par an, assure le maire de Meaux. Ceci permet de ne pas tomber dans l’étalement urbain que nous voyons dans d’autres villes d’Ile-de-France. Cette politique de protection de l’urbanisme va de pair avec la création de nouveaux espaces de verdures ».
Un article du « Parisien » sur l’immobilier à l’appui, le maire sortant estime même que « l’attractivité de (sa) ville se renforce : les prix au m2, tant dans le neuf que dans l’ancien, augmentent ces dernières années ». À Meaux, la hausse sur cinq ans dans l’ancien s’élève à 5 %. C’est plus qu’à Melun (0,9 %) mais un peu moins qu’à Chelles (5,3 %).
Pour André Moukhine-Fortier, cette évolution renforce l’image de « ville-dortoir » de la cité de Bossuet : « Ces constructions massives encouragées par la Loi Pinel attirent principalement des locataires, qui viennent de la proche banlieue car les loyers sont moins chers à Meaux, accentuant les déséquilibres dont souffre notre ville ».
Re: Municipales Meaux 2020
Dim 15 Déc 2019, 20:05
source: Le Parisien.fr
Municipales 2020 à Meaux : le casse-tête des «autoroutes urbaines»
Avant les municipales 2020, Le Parisien se penche sur cinq villes clés de Seine-et-Marne et analyse les enjeux de la campagne. Cette semaine, focus sur les transports et la circulation.
Par Sébastien Roselé publié le 17 novembre 2019
« C'est un choix très ancien, ces voies autoroutières en centre-ville. Elles ont été créées pour faire passer le trafic routier. D'ailleurs, les structures urbaines initiales ont été cassées pour élargir les routes. »
Jacques*, la soixantaine, vit au bord d'une des ces routes à quatre voies qui coupent Meaux d'est en ouest et du nord au sud. Le problème, c'est qu'elles défigurent en partie la ville et « segmentent les quartiers ». Et même si la vitesse y est limitée à 50 km/h, elles font quand même songer à des voies rapides. Les excès de vitesse y sont très fréquents.
Ce n'est pas un petit sujet. Chaque jour, autour de Meaux, des dizaines de milliers de voitures circulent. Ainsi, aux portes de la ville, ce sont 33 750 véhicules qui passent par la N3 à l'ouest de Meaux, 23 350 au nord de Meaux (11 450 en direction de Varreddes et 11 900 vers Monthyon), et enfin 13 250 véhicules à Trilport, à l'est de la cité Bossuet, selon les chiffres 2017 du conseil départemental.
Évidemment, toutes ces automobiles ne finissent pas dans les rues meldoises. Mais c'est un bon indicateur du niveau de trafic qui aboutit dans la ville. Et explique pourquoi les routes ont été progressivement passées à deux fois deux voies pour drainer toute cette circulation.
«Ces deux fois deux voies, c'est ancestral»
Ce n'est pas un petit sujet, pas non plus un sujet simple. « Ces deux fois deux voies, à Meaux, c'est ancestral », plaide Thierry, 56 ans, qui vit dans une maison cossue avec vue imprenable sur la rue François-de-Tessan, une autre de ces « autoroutes urbaines » qui mène directement à l'A4.
Toutes ces grandes routes ont été construites dans les années 1960 (pour l'avenue du Président-Salvador-Allende) ou dans les années 1970 (pour l'axe menant à la N3 ou à l'A4). « Sans elles, il y aurait des problèmes de circulation. Vous voyez une seule voie ? Avec tous les bus et les cars en prime ? Ce serait infernal », poursuit Thierry.
L'homme fait tout de même une concession : « C'est vrai que lorsque l'on vient d'ailleurs, cela peut sembler abrutissant, ces quatre voies en centre-ville. »
Dans la maison au bord d'un de ces voies rapides, Anne-Marie, 79 ans, semble résignée. « Je ne suis pas gênée par le bruit. Mais je ne peux pas ouvrir les fenêtres côté rue pour aérer. Ce qui me dérange le plus, c'est la pollution. »
Elle raconte la galère que c'est de nettoyer les vitres côté rue. Elles sont noires et nécessitent plusieurs passages : d'abord au savon, puis avec le lave vitre classique.
«Il va falloir limiter le trafic»
L'A140, la déviation ouverte en 2006 au sud-ouest de Meaux, a eu la vertu de chasser les poids lourds des deux fois deux voies. « C'est le gros bénéfice de cette route : les camions en moins », convient Jacques.
Thierry nuance. Moins de camions, certes, mais seulement en journée. « La nuit et au petit matin, on les entend. Et ils ne roulent pas à 50 km/h. Ils s'en donnent à cœur joie. Mais le reste de la journée, ça va. »
Tout le monde en est convaincu. Tôt ou tard, il faudra aménager ces « autoroutes urbaines » et les transformer en des boulevards urbains avec moins de voitures, plus de végétation et plus de moyens de circuler dits « doux ».
Dans une ville de banlieue comme Meaux, la voiture est à la fois indispensable — voire vitale — et source de nuisances. « Il y a une prise de conscience qui arrive petit à petit : il va falloir limiter le trafic, conclut Jacques. C'est une erreur du passé d'avoir fait du tout voiture une priorité totale. »
*Le prénom a été modifié
Ce qu’en pensent les candidats
Face à ces grands axes qui quadrillent la ville, il ne semble pas y avoir de solution immédiate. « On ne peut pas faire grand-chose à court terme », convient Franck Bouvrain, élu municipal dissident de la majorité du maire Jean-François Copé (LR).
« Je n’ai pas de solution. C’est compliqué mais je me refuse à dire qu’il n’y a pas de solution. » Et le candidat qui espère récupérer l’investiture de la République en marche de tacler l’équipe municipale sortante : « Ça fait vingt-cinq ans qu’ils sont là et il n’y a rien de fait ! »
Président de l’association Meaux Environnement et candidat aux municipales sans étiquette, André Moukhine-Fortier enfonce le clou. « C’est un vrai sujet. Mais à part des pistes cyclables, rien n’a été réalisé. Dans le programme de Jean-François Copé, on trouve la végétalisation de ces boulevards urbains après avoir coupé les arbres partout, pendant vingt-cinq ans. Mais c’est vrai dans toutes les villes. »
Pour celui qui se définit comme un « gaulliste social écolo », il faut « à terme rendre moins larges ces boulevards urbains et les végétaliser. » Et l’homme de conclure : « Ce n’est pas si simple mais c’est ce qu’il faut faire. Il faudra aussi changer les habitudes des automobilistes. Mais il ne s’agit pas de bannir les voitures ! »
«Ces axes ne coupent pas la ville mais relient les quartiers»
Dans l’entourage de Jean-François Copé, on est serein. D’abord, les collaborateurs du maire rappellent que les élus du secteur de Meaux, le maire en tête, se sont battus pour obtenir l’A140, la fameuse déviation de Meaux.
Toutefois, la majorité municipale a conscience du problème et a son plan de bataille. « La priorité est de développer et sécuriser les circulations douces. […] Cette pacification des voies aboutit à la transformation des grands axes de circulation en boulevards urbains. »
En revanche, l’entourage de Jean-François récuse le fait que ces grands boulevards découpent la ville et rendent moins fluide la circulation des personnes, piétons en tête. « Ces axes ne coupent pas la ville mais permettent au contraire de relier les quartiers entre eux, en irriguant le cœur. Ils permettent aux habitants d’une ville de près de 60 000 habitants, au sein d’une agglomération dépassant les 100 000 habitants, de circuler. »
Municipales 2020 à Meaux : le casse-tête des «autoroutes urbaines»
Avant les municipales 2020, Le Parisien se penche sur cinq villes clés de Seine-et-Marne et analyse les enjeux de la campagne. Cette semaine, focus sur les transports et la circulation.
Par Sébastien Roselé publié le 17 novembre 2019
« C'est un choix très ancien, ces voies autoroutières en centre-ville. Elles ont été créées pour faire passer le trafic routier. D'ailleurs, les structures urbaines initiales ont été cassées pour élargir les routes. »
Jacques*, la soixantaine, vit au bord d'une des ces routes à quatre voies qui coupent Meaux d'est en ouest et du nord au sud. Le problème, c'est qu'elles défigurent en partie la ville et « segmentent les quartiers ». Et même si la vitesse y est limitée à 50 km/h, elles font quand même songer à des voies rapides. Les excès de vitesse y sont très fréquents.
Ce n'est pas un petit sujet. Chaque jour, autour de Meaux, des dizaines de milliers de voitures circulent. Ainsi, aux portes de la ville, ce sont 33 750 véhicules qui passent par la N3 à l'ouest de Meaux, 23 350 au nord de Meaux (11 450 en direction de Varreddes et 11 900 vers Monthyon), et enfin 13 250 véhicules à Trilport, à l'est de la cité Bossuet, selon les chiffres 2017 du conseil départemental.
Évidemment, toutes ces automobiles ne finissent pas dans les rues meldoises. Mais c'est un bon indicateur du niveau de trafic qui aboutit dans la ville. Et explique pourquoi les routes ont été progressivement passées à deux fois deux voies pour drainer toute cette circulation.
«Ces deux fois deux voies, c'est ancestral»
Ce n'est pas un petit sujet, pas non plus un sujet simple. « Ces deux fois deux voies, à Meaux, c'est ancestral », plaide Thierry, 56 ans, qui vit dans une maison cossue avec vue imprenable sur la rue François-de-Tessan, une autre de ces « autoroutes urbaines » qui mène directement à l'A4.
Toutes ces grandes routes ont été construites dans les années 1960 (pour l'avenue du Président-Salvador-Allende) ou dans les années 1970 (pour l'axe menant à la N3 ou à l'A4). « Sans elles, il y aurait des problèmes de circulation. Vous voyez une seule voie ? Avec tous les bus et les cars en prime ? Ce serait infernal », poursuit Thierry.
L'homme fait tout de même une concession : « C'est vrai que lorsque l'on vient d'ailleurs, cela peut sembler abrutissant, ces quatre voies en centre-ville. »
Dans la maison au bord d'un de ces voies rapides, Anne-Marie, 79 ans, semble résignée. « Je ne suis pas gênée par le bruit. Mais je ne peux pas ouvrir les fenêtres côté rue pour aérer. Ce qui me dérange le plus, c'est la pollution. »
Elle raconte la galère que c'est de nettoyer les vitres côté rue. Elles sont noires et nécessitent plusieurs passages : d'abord au savon, puis avec le lave vitre classique.
«Il va falloir limiter le trafic»
L'A140, la déviation ouverte en 2006 au sud-ouest de Meaux, a eu la vertu de chasser les poids lourds des deux fois deux voies. « C'est le gros bénéfice de cette route : les camions en moins », convient Jacques.
Thierry nuance. Moins de camions, certes, mais seulement en journée. « La nuit et au petit matin, on les entend. Et ils ne roulent pas à 50 km/h. Ils s'en donnent à cœur joie. Mais le reste de la journée, ça va. »
Tout le monde en est convaincu. Tôt ou tard, il faudra aménager ces « autoroutes urbaines » et les transformer en des boulevards urbains avec moins de voitures, plus de végétation et plus de moyens de circuler dits « doux ».
Dans une ville de banlieue comme Meaux, la voiture est à la fois indispensable — voire vitale — et source de nuisances. « Il y a une prise de conscience qui arrive petit à petit : il va falloir limiter le trafic, conclut Jacques. C'est une erreur du passé d'avoir fait du tout voiture une priorité totale. »
*Le prénom a été modifié
Ce qu’en pensent les candidats
Face à ces grands axes qui quadrillent la ville, il ne semble pas y avoir de solution immédiate. « On ne peut pas faire grand-chose à court terme », convient Franck Bouvrain, élu municipal dissident de la majorité du maire Jean-François Copé (LR).
« Je n’ai pas de solution. C’est compliqué mais je me refuse à dire qu’il n’y a pas de solution. » Et le candidat qui espère récupérer l’investiture de la République en marche de tacler l’équipe municipale sortante : « Ça fait vingt-cinq ans qu’ils sont là et il n’y a rien de fait ! »
Président de l’association Meaux Environnement et candidat aux municipales sans étiquette, André Moukhine-Fortier enfonce le clou. « C’est un vrai sujet. Mais à part des pistes cyclables, rien n’a été réalisé. Dans le programme de Jean-François Copé, on trouve la végétalisation de ces boulevards urbains après avoir coupé les arbres partout, pendant vingt-cinq ans. Mais c’est vrai dans toutes les villes. »
Pour celui qui se définit comme un « gaulliste social écolo », il faut « à terme rendre moins larges ces boulevards urbains et les végétaliser. » Et l’homme de conclure : « Ce n’est pas si simple mais c’est ce qu’il faut faire. Il faudra aussi changer les habitudes des automobilistes. Mais il ne s’agit pas de bannir les voitures ! »
«Ces axes ne coupent pas la ville mais relient les quartiers»
Dans l’entourage de Jean-François Copé, on est serein. D’abord, les collaborateurs du maire rappellent que les élus du secteur de Meaux, le maire en tête, se sont battus pour obtenir l’A140, la fameuse déviation de Meaux.
Toutefois, la majorité municipale a conscience du problème et a son plan de bataille. « La priorité est de développer et sécuriser les circulations douces. […] Cette pacification des voies aboutit à la transformation des grands axes de circulation en boulevards urbains. »
En revanche, l’entourage de Jean-François récuse le fait que ces grands boulevards découpent la ville et rendent moins fluide la circulation des personnes, piétons en tête. « Ces axes ne coupent pas la ville mais permettent au contraire de relier les quartiers entre eux, en irriguant le cœur. Ils permettent aux habitants d’une ville de près de 60 000 habitants, au sein d’une agglomération dépassant les 100 000 habitants, de circuler. »
Re: Municipales Meaux 2020
Dim 15 Déc 2019, 20:20
source : Le Parisien.fr
Municipales à Meaux : la propreté, un combat de tous les instants
Avant les municipales 2020, «Le Parisien» se penche sur cinq villes clés de Seine-et-Marne et analyse les enjeux de la campagne. Cette semaine, l’environnement et la propreté.
Par Alexandre Arlot, publié le 10 novembre 2019
Dans leur uniforme bleu nuit siglé des lettres B.U.P. au dos de leur manteau, Jean-Max et Maurice attirent les regards. « C'est le GIGN », s'amuse Christophe Cellier, leur supérieur, à l'adresse d'une passante qui semble s'interroger sur le rôle de ces deux agents en patrouille dans les rues de Meaux.
Avec un troisième collègue — un quatrième est en cours de recrutement —, les deux hommes forment la brigade urbaine de proximité. Lancée à la rentrée 2018, la BUP a pour mission de recenser ce que le maire Jean-François Copé (LR) regroupe sous le terme d'« irritants » : déjections canines, trous dans les trottoirs, dépôts anarchiques de déchets…
La « brigade verte assermentée » était l'une des promesses du candidat Copé en 2014. À l'affût des incivilités et des dysfonctionnements sur la voie publique, les agents qui la composent remontent les cas à régler à la police municipale ou aux services concernés. Ils sillonnent les rues de la ville, parcourant chaque jour une vingtaine de kilomètres.
«Les pouvoirs publics ne peuvent pas être responsables de tout»
« Je les aperçois souvent, indique Cyril, croisé un matin près de la place Henri-IV. J'ai vécu en Seine-Saint-Denis et je peux dire que Meaux est une ville plutôt propre. »
Ce trentenaire meldois considère que la simple présence des agents — ils ne sont pas habilités à verbaliser — a des effets dissuasifs. « Peut-être qu'en les voyant, les gens y réfléchissent à deux fois avant de jeter leur mégot par terre ou d'abandonner les crottes de leur chien sur le trottoir ? » s'interroge-t-il.
« Le cadre de vie, c'est l'affaire de tous, appuie Christophe Cellier, directeur de la proximité à la mairie de Meaux depuis 2014. À une époque où l'individualisme est de mise, les pouvoirs publics ne peuvent pas être responsables de tout. »
Surtout lorsque les habitants émettent des requêtes inattendues ou farfelues. « Une habitante du quartier des Hauts-de-Chantereine nous a demandé d'intervenir pour empêcher la prolifération des bêtes d'orage ! » se souvient le responsable de la BUP, amusé.
«Les encombrants gâchent la beauté du centre-ville»
La lutte contre les encombrants sauvages est l'une des priorités de la brigade. Un combat de tous les instants, en particulier depuis que la mairie a décidé de retirer les conteneurs du cœur de ville pour favoriser l'attractivité des lieux.
« Je vois souvent des dépôts sur la voie publique quand je m'y balade, confirme une passante. Globalement, Meaux est un peu plus propre ces dernières années mais les encombrants gâchent la beauté du centre-ville. »
« À force de répéter la même chose, on a parfois envie de s'énerver », reconnaît Maurice, 55 ans. « Mais en général, ça se passe très bien », enchaîne Jean-Max, 52 ans. S'il admet que la réactivité des réponses apportées dans certains quartiers reste perfectible, le responsable de la BUP se félicite de « l'efficacité » du travail d'observation de ses agents Lesquels parcourent chaque quartier deux fois par semaine.
L'environnement, priorité de la fin de mandat
À Meaux, les incivilités sont aussi le fait… des étourneaux, très nombreux en ce milieu d'automne ! « Le parking, place de La Fayette, près de la gare est couvert de fientes d'oiseaux, constate Ahmed, usager régulier de la ligne P. Je m'y suis garé un matin. Quand j'ai retrouvé ma voiture le soir, elle était recouverte de m… ! »
L'an dernier, la mairie a fait appel à des effaroucheurs pour tenter de résoudre le problème à l'aide de petits rapaces. Faute de résultats, l'initiative n'a pas été reconduite.
À Meaux, les élections municipales se joueront-elles sur la propreté, comme cela serait le cas à Paris selon un récent sondage Ifop? C'est peu probable. Le maire sortant n'en a pas moins dédié les derniers mois de son mandat à des thèmes connexes, la végétalisation et le développement durable. Preuve que l'environnement est devenu un enjeu de campagne, même à l'échelle locale.
«Peut mieux faire», estime l'opposition
Car Jean-François Copé (LR) ne doute pas une seconde être écolo. « Notre ville s'affirme comme modèle dans la production d'énergies renouvelables : géothermie, parc solaire, projet de barrage hydroélectrique sur la Marne », lance-t-il, pas peu fier.
Le maire de Meaux dresse un bilan « très satisfaisant » de la brigade urbaine de proximité. Du 1er janvier au 31 octobre 2019, ses agents ont effectué 1 581 signalements, dont 365 dans le centre-ville et 198 à Beauval. Résultat : « Les sollicitations des habitants auprès de la mairie ont baissé », assure Jean-François Copé.
Mais l'appréciation de l'opposant Jean-François Dirringer (PCF) est moins louangeuse : « Peut mieux faire, beaucoup mieux ! » Même constat pour Martial Souverain, son homologue socialiste.
L'élu communiste entame par un satisfecit : « L'état de la ville et son embellissement sont bien meilleurs que dans le passé. C'est fleuri et plutôt propre. » La suite est plus critique : « Les quartiers commerçants sont privilégiés par rapport aux autres. Dans certaines rues étroites, comme vers chez moi en bord de Marne, les camions ne passent pas et les poubelles ne sont pas ramassées. »
Sur le dossier Terzeo (lire ci-dessous), Jean-François Dirringer compare l'action du maire à « de la poudre aux yeux ». Le président du Pays de Meaux s'en défend en citant « deux points positifs ». Le premier concerne la dépollution annoncée du terrain. « Nous veillerons à ce que ce chantier soit contrôlé par un cabinet indépendant », assure-t-il au nom de l'intercommunalité. Le second se rapporte à la voirie. « Des travaux ont été obtenus et réalisés sur la N3 entre Meaux et Trilbardou et nous sommes mobilisés pour obtenir la sécurisation complète de la N3 », signale-t-il, comme si ce récent chantier constituait une monnaie d'échange de la part de l'Etat pour avaler le poison Terzeo.
Terzeo, le caillou dans la chaussure de Jean-François Copé ?
Près de Meaux, le projet de plateforme de traitement de terres de déblais du Grand Paris Express Terzeo suscite la controverse depuis le début de la seconde moitié du mandat du maire Jean-François Copé (LR).
L’objectif de ce projet privé, qui a reçu la bénédiction de l’Etat, relève, selon ses promoteurs, de l’économie circulaire. Il s’agit de recycler une grande partie de ces terres excavées pour réutiliser les granulats.
Pourtant, un collectif d’habitants s’alarme : dans un département qui abrite nombre d’installations de ce type en Ile-de-France, les norias de camions ne sont plus les bienvenues. S’y ajoute une question environnementale : le site en question - les anciens bassins de décantation de la feue sucrerie de Villenoy- est en partie pollué à l’arsenic, et la dépollution promise par Terzeo sera-t-elle effective ?
D’abord agacé par « l’agitation d’extrême gauche » des manifestants autour du projet, Jean-François Copé a fini par rejoindre les rangs des opposants à Terzeo en sa qualité de président du Pays de Meaux. En vain : en février dernier, la préfecture a validé le projet.
L’exploitation du site doit commencer après un moratoire d’un an… donc dans la dernière ligne droite de la campagne des municipales.
Municipales à Meaux : la propreté, un combat de tous les instants
Avant les municipales 2020, «Le Parisien» se penche sur cinq villes clés de Seine-et-Marne et analyse les enjeux de la campagne. Cette semaine, l’environnement et la propreté.
Par Alexandre Arlot, publié le 10 novembre 2019
Dans leur uniforme bleu nuit siglé des lettres B.U.P. au dos de leur manteau, Jean-Max et Maurice attirent les regards. « C'est le GIGN », s'amuse Christophe Cellier, leur supérieur, à l'adresse d'une passante qui semble s'interroger sur le rôle de ces deux agents en patrouille dans les rues de Meaux.
Avec un troisième collègue — un quatrième est en cours de recrutement —, les deux hommes forment la brigade urbaine de proximité. Lancée à la rentrée 2018, la BUP a pour mission de recenser ce que le maire Jean-François Copé (LR) regroupe sous le terme d'« irritants » : déjections canines, trous dans les trottoirs, dépôts anarchiques de déchets…
La « brigade verte assermentée » était l'une des promesses du candidat Copé en 2014. À l'affût des incivilités et des dysfonctionnements sur la voie publique, les agents qui la composent remontent les cas à régler à la police municipale ou aux services concernés. Ils sillonnent les rues de la ville, parcourant chaque jour une vingtaine de kilomètres.
«Les pouvoirs publics ne peuvent pas être responsables de tout»
« Je les aperçois souvent, indique Cyril, croisé un matin près de la place Henri-IV. J'ai vécu en Seine-Saint-Denis et je peux dire que Meaux est une ville plutôt propre. »
Ce trentenaire meldois considère que la simple présence des agents — ils ne sont pas habilités à verbaliser — a des effets dissuasifs. « Peut-être qu'en les voyant, les gens y réfléchissent à deux fois avant de jeter leur mégot par terre ou d'abandonner les crottes de leur chien sur le trottoir ? » s'interroge-t-il.
« Le cadre de vie, c'est l'affaire de tous, appuie Christophe Cellier, directeur de la proximité à la mairie de Meaux depuis 2014. À une époque où l'individualisme est de mise, les pouvoirs publics ne peuvent pas être responsables de tout. »
Surtout lorsque les habitants émettent des requêtes inattendues ou farfelues. « Une habitante du quartier des Hauts-de-Chantereine nous a demandé d'intervenir pour empêcher la prolifération des bêtes d'orage ! » se souvient le responsable de la BUP, amusé.
«Les encombrants gâchent la beauté du centre-ville»
La lutte contre les encombrants sauvages est l'une des priorités de la brigade. Un combat de tous les instants, en particulier depuis que la mairie a décidé de retirer les conteneurs du cœur de ville pour favoriser l'attractivité des lieux.
« Je vois souvent des dépôts sur la voie publique quand je m'y balade, confirme une passante. Globalement, Meaux est un peu plus propre ces dernières années mais les encombrants gâchent la beauté du centre-ville. »
« À force de répéter la même chose, on a parfois envie de s'énerver », reconnaît Maurice, 55 ans. « Mais en général, ça se passe très bien », enchaîne Jean-Max, 52 ans. S'il admet que la réactivité des réponses apportées dans certains quartiers reste perfectible, le responsable de la BUP se félicite de « l'efficacité » du travail d'observation de ses agents Lesquels parcourent chaque quartier deux fois par semaine.
L'environnement, priorité de la fin de mandat
À Meaux, les incivilités sont aussi le fait… des étourneaux, très nombreux en ce milieu d'automne ! « Le parking, place de La Fayette, près de la gare est couvert de fientes d'oiseaux, constate Ahmed, usager régulier de la ligne P. Je m'y suis garé un matin. Quand j'ai retrouvé ma voiture le soir, elle était recouverte de m… ! »
L'an dernier, la mairie a fait appel à des effaroucheurs pour tenter de résoudre le problème à l'aide de petits rapaces. Faute de résultats, l'initiative n'a pas été reconduite.
À Meaux, les élections municipales se joueront-elles sur la propreté, comme cela serait le cas à Paris selon un récent sondage Ifop? C'est peu probable. Le maire sortant n'en a pas moins dédié les derniers mois de son mandat à des thèmes connexes, la végétalisation et le développement durable. Preuve que l'environnement est devenu un enjeu de campagne, même à l'échelle locale.
«Peut mieux faire», estime l'opposition
Car Jean-François Copé (LR) ne doute pas une seconde être écolo. « Notre ville s'affirme comme modèle dans la production d'énergies renouvelables : géothermie, parc solaire, projet de barrage hydroélectrique sur la Marne », lance-t-il, pas peu fier.
Le maire de Meaux dresse un bilan « très satisfaisant » de la brigade urbaine de proximité. Du 1er janvier au 31 octobre 2019, ses agents ont effectué 1 581 signalements, dont 365 dans le centre-ville et 198 à Beauval. Résultat : « Les sollicitations des habitants auprès de la mairie ont baissé », assure Jean-François Copé.
Mais l'appréciation de l'opposant Jean-François Dirringer (PCF) est moins louangeuse : « Peut mieux faire, beaucoup mieux ! » Même constat pour Martial Souverain, son homologue socialiste.
L'élu communiste entame par un satisfecit : « L'état de la ville et son embellissement sont bien meilleurs que dans le passé. C'est fleuri et plutôt propre. » La suite est plus critique : « Les quartiers commerçants sont privilégiés par rapport aux autres. Dans certaines rues étroites, comme vers chez moi en bord de Marne, les camions ne passent pas et les poubelles ne sont pas ramassées. »
Sur le dossier Terzeo (lire ci-dessous), Jean-François Dirringer compare l'action du maire à « de la poudre aux yeux ». Le président du Pays de Meaux s'en défend en citant « deux points positifs ». Le premier concerne la dépollution annoncée du terrain. « Nous veillerons à ce que ce chantier soit contrôlé par un cabinet indépendant », assure-t-il au nom de l'intercommunalité. Le second se rapporte à la voirie. « Des travaux ont été obtenus et réalisés sur la N3 entre Meaux et Trilbardou et nous sommes mobilisés pour obtenir la sécurisation complète de la N3 », signale-t-il, comme si ce récent chantier constituait une monnaie d'échange de la part de l'Etat pour avaler le poison Terzeo.
Terzeo, le caillou dans la chaussure de Jean-François Copé ?
Près de Meaux, le projet de plateforme de traitement de terres de déblais du Grand Paris Express Terzeo suscite la controverse depuis le début de la seconde moitié du mandat du maire Jean-François Copé (LR).
L’objectif de ce projet privé, qui a reçu la bénédiction de l’Etat, relève, selon ses promoteurs, de l’économie circulaire. Il s’agit de recycler une grande partie de ces terres excavées pour réutiliser les granulats.
Pourtant, un collectif d’habitants s’alarme : dans un département qui abrite nombre d’installations de ce type en Ile-de-France, les norias de camions ne sont plus les bienvenues. S’y ajoute une question environnementale : le site en question - les anciens bassins de décantation de la feue sucrerie de Villenoy- est en partie pollué à l’arsenic, et la dépollution promise par Terzeo sera-t-elle effective ?
D’abord agacé par « l’agitation d’extrême gauche » des manifestants autour du projet, Jean-François Copé a fini par rejoindre les rangs des opposants à Terzeo en sa qualité de président du Pays de Meaux. En vain : en février dernier, la préfecture a validé le projet.
L’exploitation du site doit commencer après un moratoire d’un an… donc dans la dernière ligne droite de la campagne des municipales.
Re: Municipales Meaux 2020
Dim 15 Déc 2019, 20:40
source : La Marne
La France insoumise soutient une liste aux municipales à Meaux
La France insoumise est en train de constituer une liste en vue des élections municipales de mars 2020 à Meaux.
Publié le 12 Déc 19 à 14:49
Patrick Mavré, Valérie Delage et Gilles Saveret de la France insoumise veulent conduire une liste aux élections municipales de mars 2020 à Meaux. (La Marne)
Pendant des semaines, les différents groupes politiques de Gauche ont cherché à trouver un accord pour mener une liste unique lors des élections municipales de mars 2020. Mais « les discussions n’ont pas abouti ».
Les membres de la France insoumise, un œil sur l’échéance de mars 2020 qui se rapproche, ont décidé de se lancer dans la campagne. « Nous menons une liste citoyenne, et lançons un appel à ceux qui veulent nous rejoindre » évoque Patrick Mavré.
Ils veulent une démocratie participative à Meaux
Pour le moment, le programme n’est pas arrêté et pour cause : ils veulent un programme basé sur la démocratie participative.
Gilles Saveret : Nous le construirons avec les habitants. Si nous sommes élus, la première année du mandat sera consacrée à un audit pour connaître les projets en cours, au niveau de la Ville et de la communauté d’agglomération.
Le groupe a tout de même fixé des priorités : l’écologie, le social et la culture.
Une cantine gratuite et bio
En matière d’écologie, leur ambition est de proposer une cantine gratuite avec des produits bio. « Il faudra accompagner les agriculteurs conventionnels qui veulent passer au bio, ce qui prendra du temps ». Ce point ne pourra pas voir le jour avant la fin du mandat.
Le groupe souhaiterait également ouvrir la discussion concernant la gratuité des transports. « Cela permettrait d’alléger les routes qui sont très engorgées. Ce n’est pas une décision que peut prendre la mairie puisque les transports sont gérés par Ile-de-France Mobilités mais, avec d’autres élus de la Région, nous irons défendre ce point » évoque Valérie Delage.
Davantage de transports en commun
Le groupe souhaite également repenser les transports en commun pour s’assurer qu’ils répondent aux besoins des Meldois. « La question du futur parking que la Ville veut construire se pose. Est-il vraiment utile ? Ne faudrait-il pas proposer une alternative à la voiture pour limiter le stationnement ? »
Cette liste suivra les « impératifs de la France insoumise. Nous refuserons, à chaque fois que cela sera possible, les délégations de services publics à tous les niveaux. Il n’est pas concevable de céder à du privé la gestion d’une ville. De même, nous souhaitons que la communauté d’agglomération rende aux communes les compétences facultatives qui ont été prises » indique Gilles Saveret.
Concernant la sécurité, pour les candidats de la France insoumise, les caméras de vidéoprotection ne sont pas la réponse aux actes de délinquances. « La délinquance se règle grâce au progrès social » assure Valérie Delage.
Contact : lfi.meaux.agglo@gmail.com ou la page Facebook de la France insoumise Meaux agglo.
La France insoumise soutient une liste aux municipales à Meaux
La France insoumise est en train de constituer une liste en vue des élections municipales de mars 2020 à Meaux.
Publié le 12 Déc 19 à 14:49
Patrick Mavré, Valérie Delage et Gilles Saveret de la France insoumise veulent conduire une liste aux élections municipales de mars 2020 à Meaux. (La Marne)
Pendant des semaines, les différents groupes politiques de Gauche ont cherché à trouver un accord pour mener une liste unique lors des élections municipales de mars 2020. Mais « les discussions n’ont pas abouti ».
Les membres de la France insoumise, un œil sur l’échéance de mars 2020 qui se rapproche, ont décidé de se lancer dans la campagne. « Nous menons une liste citoyenne, et lançons un appel à ceux qui veulent nous rejoindre » évoque Patrick Mavré.
Ils veulent une démocratie participative à Meaux
Pour le moment, le programme n’est pas arrêté et pour cause : ils veulent un programme basé sur la démocratie participative.
Gilles Saveret : Nous le construirons avec les habitants. Si nous sommes élus, la première année du mandat sera consacrée à un audit pour connaître les projets en cours, au niveau de la Ville et de la communauté d’agglomération.
Le groupe a tout de même fixé des priorités : l’écologie, le social et la culture.
Une cantine gratuite et bio
En matière d’écologie, leur ambition est de proposer une cantine gratuite avec des produits bio. « Il faudra accompagner les agriculteurs conventionnels qui veulent passer au bio, ce qui prendra du temps ». Ce point ne pourra pas voir le jour avant la fin du mandat.
Le groupe souhaiterait également ouvrir la discussion concernant la gratuité des transports. « Cela permettrait d’alléger les routes qui sont très engorgées. Ce n’est pas une décision que peut prendre la mairie puisque les transports sont gérés par Ile-de-France Mobilités mais, avec d’autres élus de la Région, nous irons défendre ce point » évoque Valérie Delage.
Davantage de transports en commun
Le groupe souhaite également repenser les transports en commun pour s’assurer qu’ils répondent aux besoins des Meldois. « La question du futur parking que la Ville veut construire se pose. Est-il vraiment utile ? Ne faudrait-il pas proposer une alternative à la voiture pour limiter le stationnement ? »
Cette liste suivra les « impératifs de la France insoumise. Nous refuserons, à chaque fois que cela sera possible, les délégations de services publics à tous les niveaux. Il n’est pas concevable de céder à du privé la gestion d’une ville. De même, nous souhaitons que la communauté d’agglomération rende aux communes les compétences facultatives qui ont été prises » indique Gilles Saveret.
Concernant la sécurité, pour les candidats de la France insoumise, les caméras de vidéoprotection ne sont pas la réponse aux actes de délinquances. « La délinquance se règle grâce au progrès social » assure Valérie Delage.
Contact : lfi.meaux.agglo@gmail.com ou la page Facebook de la France insoumise Meaux agglo.
Re: Municipales Meaux 2020
Ven 10 Jan 2020, 01:04
source : Journal La Marne
Municipales en Seine-et-Marne : deux Marcheurs rejoignent une liste d’opposition contre Jean-François Copé
Deux responsables du comité En Marche de Meaux ont décidé de se joindre à une liste sans étiquette menée par André Moukhine-Fortier pour les municipales de mars 2020.
Publié le 7 Janvier 2020
C’est finalement sur une liste sans étiquette que les deux animateurs du comité La République en Marche de Meaux feront campagne pour les municipales de mars 2020. Florent Ermenault et Franchel Bikoumou seront candidats sur la liste menée par André Moukhine-Fortier. « C’est une décision personnelle » indique Florent Ermenault.
Le candidat, qui avait demandé l’investiture officielle de son parti, regrette le temps pris par LREM pour prendre une décision : « A trois mois des élections, aucune décision n’a encore été prise concernant une liste LREM à Meaux, ce n’était plus tenable. Il faut avancer et créer un projet, et celui d’André Moukhine-Fortier est très séduisant ».
Aucune investiture LREM à Meaux ?
En effet, lors de la dernière commission nationale d’investiture de La République en Marche, aucun candidat potentiel à Meaux n’a été désigné. A la direction départementale du parti, on assure qu’aucune « position n’a été entérinée à Meaux ».
André Moukhine-Fortier se « réjouit que les responsables LREM de Meaux viennent à moi. Mais ma liste est sans étiquette et le restera. Je ne suis membre d’aucun parti ».
« Nous avons hésité à nous lancer et nous n’avons pas trouvé utile d’être opposé à André Moukhine-Fortier car notre programme est similaire au sien » assure Florent Ermenault.
André Moukhine-Fortier a plus d’expérience que n’importe lequel des Marcheurs à Meaux.
Et Florent Ermenault de conclure : « nous appelons tous les Marcheurs à nous rejoindre en apportant leurs compétences et leurs connaissances de Meaux ».
Municipales en Seine-et-Marne : deux Marcheurs rejoignent une liste d’opposition contre Jean-François Copé
Deux responsables du comité En Marche de Meaux ont décidé de se joindre à une liste sans étiquette menée par André Moukhine-Fortier pour les municipales de mars 2020.
Publié le 7 Janvier 2020
C’est finalement sur une liste sans étiquette que les deux animateurs du comité La République en Marche de Meaux feront campagne pour les municipales de mars 2020. Florent Ermenault et Franchel Bikoumou seront candidats sur la liste menée par André Moukhine-Fortier. « C’est une décision personnelle » indique Florent Ermenault.
Le candidat, qui avait demandé l’investiture officielle de son parti, regrette le temps pris par LREM pour prendre une décision : « A trois mois des élections, aucune décision n’a encore été prise concernant une liste LREM à Meaux, ce n’était plus tenable. Il faut avancer et créer un projet, et celui d’André Moukhine-Fortier est très séduisant ».
Aucune investiture LREM à Meaux ?
En effet, lors de la dernière commission nationale d’investiture de La République en Marche, aucun candidat potentiel à Meaux n’a été désigné. A la direction départementale du parti, on assure qu’aucune « position n’a été entérinée à Meaux ».
André Moukhine-Fortier se « réjouit que les responsables LREM de Meaux viennent à moi. Mais ma liste est sans étiquette et le restera. Je ne suis membre d’aucun parti ».
« Nous avons hésité à nous lancer et nous n’avons pas trouvé utile d’être opposé à André Moukhine-Fortier car notre programme est similaire au sien » assure Florent Ermenault.
André Moukhine-Fortier a plus d’expérience que n’importe lequel des Marcheurs à Meaux.
Et Florent Ermenault de conclure : « nous appelons tous les Marcheurs à nous rejoindre en apportant leurs compétences et leurs connaissances de Meaux ».
Re: Municipales Meaux 2020
Ven 10 Jan 2020, 01:11
source : Le Parisien
Municipales 2020 : Jean-François Copé a-t-il suffisamment investi à Meaux?
Avant les municipales 2020, «Le Parisien» analyse les enjeux de la campagne dans cinq villes clé de Seine-et-Marne. Cette semaine, focus sur les finances.
Meaux, le 21 janvier 2019. Le Colisée, où Jean-François a organisé sa cérémonie de vœux l’an dernier (photo), est l’un des principaux investissements de la municipalité durant ce mandat. LP/Alexandre Arlot
Publié le5 janvier 2020par Sébastien Roselé et Alexandre Arlot
Meaux, ville pauvre. C'est ce qu'on entend partout, tout le temps, telle une litanie. Les choses sont à nuancer.
Certes, le taux de pauvreté s'élève à 22 % selon l'Insee, alors que pour la France entière, ce taux descend à 14 %. Autre indicateur significatif : 38 % des Meldois sont propriétaires de leur habitation alors que ce taux s'élève à 57,7 % sur l'ensemble du territoire national. De ces deux chiffres, on déduit aisément des recettes fiscales moins importantes qu'ailleurs.
Pour autant, comme le relèvent les chiffres de la direction des finances publiques, des chiffres compilés et analysés par la cellule data du « Parisien », « les dotations de l'Etat versées à Meaux ont augmenté d'un million d'euros entre 2014 et 2018. Ce qui représente une hausse de 2 % en quatre ans, alors qu'elles baissaient de 32 % dans le reste du département ».
À cela s'ajoutent des hausses de toutes les rentrées fiscales. Ainsi, le niveau des impôts locaux se hisse à 31 millions d'euros (564 euros par habitant en moyenne), soit 3 % de plus en quatre ans.
Le maire sortant insiste sur le désendettement de la commune
Meaux ne serait donc pas si pauvre que cela. Pourtant, comme l'illustrent les mêmes données de l'administration fiscale, « en 2018, la part de l'investissement dans les dépenses de la commune était de 17 %, en baisse de 11,6 points par rapport à 2014. Dans le département, en 2018, les communes utilisaient 45 % de leurs charges de fonctionnement pour l'investissement. Meaux investit donc moins que la moyenne départementale ».
On s'en doute, l'entourage de Jean-François Copé (LR) n'a pas la même analyse de ces chiffres. D'abord, le maire sortant insiste sur le désendettement progressif de la ville — une baisse de 10 millions d'euros sur le dernier mandat, avec une dette de départ qui s'élevait à 61 millions d'euros — et sur le fait que les emprunts contractés ne sont pas des produits toxiques.
Quant à l'investissement, il serait bel et bien là. « Sur le mandat, nous avons investi plus de 2,6 millions pour la vidéosurveillance, 10,2 millions pour l'entretien des voiries et de l'éclairage public, 3 millions d'euros dans les gymnases, plus de 2,5 millions dans les espaces verts », énumère Jean-François Copé.
L'ancien ministre du Budget cite volontiers les projets précis des six dernières années : l'école Charles-Péguy (10,5 millions d'euros), le Colisée (11,3 millions d'euros avec le parking), la requalification des rues du Général-Leclerc (2 millions d'euros) et du Grand-Cerf (0,7 million d'euros), les pistes cyclables (1,5 million d'euros), les deux pôles médicaux (1,7 million d'euros) et le groupe scolaire Binet (1,5 million d'euros).
«J'ai vécu six ans à Chelles et je constate la différence»
Comment les Meldois jugent-ils cette liste d'investissements? Nous l'avons demandé à ceux que nous avons croisés dans la rue. Celle du Grand-Cerf, rendue aux piétons à la rentrée 2018. Annie et Maurice, un couple de retraités, s'y baladent en ce vendredi après-midi.
« La ville s'embellit », estime la première. Adepte de la marche et de la bicyclette, Annie salue la multiplication des pistes cyclables. « J'habite la Corniche (NDLR : un quartier sur les hauteurs de Meaux) et quand je le peux, je me déplace à vélo », dit-elle.
Installé dans la cité de Bossuet depuis trois ans, Maxime assure « avoir vu du changement » depuis son arrivée : « J'ai vécu six ans à Chelles, qui au contraire va en se dégradant, et je constate la différence aujourd'hui. » Le trentenaire salue la piétonnisation du cœur de ville. « Les enfants peuvent courir sans danger, illustre-t-il alors que son fils de sept ans tente de glisser sur le sol mouillé de la rue du Grand-Cerf. On se sent en sécurité. »
Maxime regrette cependant le manque d'infrastructures pour les enfants. « Le Pâtis est un grand parc… où il n'y a rien, lâche-t-il. Pour que mon fils s'amuse, je vais jusqu'au parc d'Aulnay (NDLR : Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis). »
Annie, elle, pousse un coup de gueule lié à l'absence de parking dédié devant la piscine Tauziet. « Il m'est arrivé de ne pas trouver de place pour me garer, et c'est inadmissible, lance-t-elle. Toutes les autres piscines que je connais possèdent un parking. »
Ce qu’en pensent les autres candidats
André Moukhine-Fortier*, candidat sans étiquette à la mairie, a une vision contrastée de l’action du maire sortant.
« Je pense que la ville est bien gérée, grâce notamment à l’action de Jean-François Parigi (NDLR : l’ancien premier adjoint aux finances, devenu député) pendant des années », commence-t-il, signalant au passage l’audit demandé par le Front de Gauche en 2016 en pleine affaire Bygmalion qui avait conclu que les finances meldoises étaient saines.
« Le reproche qu’on pourrait faire à Jean-François Copé, c’est : Qu’a-t-il fait en vingt-cinq ans ? Qu’a-t-il fait pour compenser les déséquilibres sociologiques ? Les nouvelles constructions attirent des investisseurs et des locataires, pas les familles, futures propriétaires. »
Directeur financier de profession, Jean-François Dirringer (PCF) n’entend pas pour autant « jouer les Torquemada » dans les comptes de la ville. « Je n’ai pas les moyens de vérifier leur justesse », explique-t-il.
S’il s’interroge sur la « rentabilité sociale » du Colisée, la nouvelle salle des fêtes ouverte en 2017, l’élu communiste applaudit des deux mains la piétonnisation de la rue du Grand-Cerf.
Mais retrouve sa gouaille à l’heure d’évoquer la mise en place des pistes cyclables : « Rien n’avance sur les grandes routes pénétrantes, notamment celle de Mareuil-Nanteuil ! »
*Contrairement à ce que nous avons écrit dans notre article paru lundi 16 décembre, André Moukhine-Fortier ne brigue pas l’investiture LREM.
Municipales 2020 : Jean-François Copé a-t-il suffisamment investi à Meaux?
Avant les municipales 2020, «Le Parisien» analyse les enjeux de la campagne dans cinq villes clé de Seine-et-Marne. Cette semaine, focus sur les finances.
Meaux, le 21 janvier 2019. Le Colisée, où Jean-François a organisé sa cérémonie de vœux l’an dernier (photo), est l’un des principaux investissements de la municipalité durant ce mandat. LP/Alexandre Arlot
Publié le5 janvier 2020par Sébastien Roselé et Alexandre Arlot
Meaux, ville pauvre. C'est ce qu'on entend partout, tout le temps, telle une litanie. Les choses sont à nuancer.
Certes, le taux de pauvreté s'élève à 22 % selon l'Insee, alors que pour la France entière, ce taux descend à 14 %. Autre indicateur significatif : 38 % des Meldois sont propriétaires de leur habitation alors que ce taux s'élève à 57,7 % sur l'ensemble du territoire national. De ces deux chiffres, on déduit aisément des recettes fiscales moins importantes qu'ailleurs.
Pour autant, comme le relèvent les chiffres de la direction des finances publiques, des chiffres compilés et analysés par la cellule data du « Parisien », « les dotations de l'Etat versées à Meaux ont augmenté d'un million d'euros entre 2014 et 2018. Ce qui représente une hausse de 2 % en quatre ans, alors qu'elles baissaient de 32 % dans le reste du département ».
À cela s'ajoutent des hausses de toutes les rentrées fiscales. Ainsi, le niveau des impôts locaux se hisse à 31 millions d'euros (564 euros par habitant en moyenne), soit 3 % de plus en quatre ans.
Le maire sortant insiste sur le désendettement de la commune
Meaux ne serait donc pas si pauvre que cela. Pourtant, comme l'illustrent les mêmes données de l'administration fiscale, « en 2018, la part de l'investissement dans les dépenses de la commune était de 17 %, en baisse de 11,6 points par rapport à 2014. Dans le département, en 2018, les communes utilisaient 45 % de leurs charges de fonctionnement pour l'investissement. Meaux investit donc moins que la moyenne départementale ».
On s'en doute, l'entourage de Jean-François Copé (LR) n'a pas la même analyse de ces chiffres. D'abord, le maire sortant insiste sur le désendettement progressif de la ville — une baisse de 10 millions d'euros sur le dernier mandat, avec une dette de départ qui s'élevait à 61 millions d'euros — et sur le fait que les emprunts contractés ne sont pas des produits toxiques.
Quant à l'investissement, il serait bel et bien là. « Sur le mandat, nous avons investi plus de 2,6 millions pour la vidéosurveillance, 10,2 millions pour l'entretien des voiries et de l'éclairage public, 3 millions d'euros dans les gymnases, plus de 2,5 millions dans les espaces verts », énumère Jean-François Copé.
L'ancien ministre du Budget cite volontiers les projets précis des six dernières années : l'école Charles-Péguy (10,5 millions d'euros), le Colisée (11,3 millions d'euros avec le parking), la requalification des rues du Général-Leclerc (2 millions d'euros) et du Grand-Cerf (0,7 million d'euros), les pistes cyclables (1,5 million d'euros), les deux pôles médicaux (1,7 million d'euros) et le groupe scolaire Binet (1,5 million d'euros).
«J'ai vécu six ans à Chelles et je constate la différence»
Comment les Meldois jugent-ils cette liste d'investissements? Nous l'avons demandé à ceux que nous avons croisés dans la rue. Celle du Grand-Cerf, rendue aux piétons à la rentrée 2018. Annie et Maurice, un couple de retraités, s'y baladent en ce vendredi après-midi.
« La ville s'embellit », estime la première. Adepte de la marche et de la bicyclette, Annie salue la multiplication des pistes cyclables. « J'habite la Corniche (NDLR : un quartier sur les hauteurs de Meaux) et quand je le peux, je me déplace à vélo », dit-elle.
Installé dans la cité de Bossuet depuis trois ans, Maxime assure « avoir vu du changement » depuis son arrivée : « J'ai vécu six ans à Chelles, qui au contraire va en se dégradant, et je constate la différence aujourd'hui. » Le trentenaire salue la piétonnisation du cœur de ville. « Les enfants peuvent courir sans danger, illustre-t-il alors que son fils de sept ans tente de glisser sur le sol mouillé de la rue du Grand-Cerf. On se sent en sécurité. »
Maxime regrette cependant le manque d'infrastructures pour les enfants. « Le Pâtis est un grand parc… où il n'y a rien, lâche-t-il. Pour que mon fils s'amuse, je vais jusqu'au parc d'Aulnay (NDLR : Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis). »
Annie, elle, pousse un coup de gueule lié à l'absence de parking dédié devant la piscine Tauziet. « Il m'est arrivé de ne pas trouver de place pour me garer, et c'est inadmissible, lance-t-elle. Toutes les autres piscines que je connais possèdent un parking. »
Ce qu’en pensent les autres candidats
André Moukhine-Fortier*, candidat sans étiquette à la mairie, a une vision contrastée de l’action du maire sortant.
« Je pense que la ville est bien gérée, grâce notamment à l’action de Jean-François Parigi (NDLR : l’ancien premier adjoint aux finances, devenu député) pendant des années », commence-t-il, signalant au passage l’audit demandé par le Front de Gauche en 2016 en pleine affaire Bygmalion qui avait conclu que les finances meldoises étaient saines.
« Le reproche qu’on pourrait faire à Jean-François Copé, c’est : Qu’a-t-il fait en vingt-cinq ans ? Qu’a-t-il fait pour compenser les déséquilibres sociologiques ? Les nouvelles constructions attirent des investisseurs et des locataires, pas les familles, futures propriétaires. »
Directeur financier de profession, Jean-François Dirringer (PCF) n’entend pas pour autant « jouer les Torquemada » dans les comptes de la ville. « Je n’ai pas les moyens de vérifier leur justesse », explique-t-il.
S’il s’interroge sur la « rentabilité sociale » du Colisée, la nouvelle salle des fêtes ouverte en 2017, l’élu communiste applaudit des deux mains la piétonnisation de la rue du Grand-Cerf.
Mais retrouve sa gouaille à l’heure d’évoquer la mise en place des pistes cyclables : « Rien n’avance sur les grandes routes pénétrantes, notamment celle de Mareuil-Nanteuil ! »
*Contrairement à ce que nous avons écrit dans notre article paru lundi 16 décembre, André Moukhine-Fortier ne brigue pas l’investiture LREM.
Re: Municipales Meaux 2020
Dim 12 Jan 2020, 19:16
Source : Le Parisien.fr
Municipales en Seine-et-Marne : les échos de campagne du 12 janvier
Vaires-sur-Marne, Le Mée-sur-Seine, Meaux : à neuf semaines du premier tour des élections municipales, les candidatures se bousculent et les listes se constituent.
Par A.A. publié le 12 janvier 2020
Meaux : adversaire de Copé en 2014, Victor Niubo le rejoint en 2020
Candidat à un cinquième mandat à Meaux, Jean-François Copé (LR) constitue actuellement sa liste. Son équipe de campagne vient d'annoncer le nom de deux Meldois qui y figureront.
Le premier n'est autre que Victor Niubo. Candidat étiqueté divers droite en 2014, il avait recueilli 3,91 % des suffrages exprimés au premier tour. Ce professeur d'histoire-géographie a fondé le RepairCafé. « Il a décidé de rejoindre l'équipe Meaux Pour Tous pour participer au rassemblement des énergies en matière de promotion du patrimoine et de protection de notre environnement », explique l'entourage du maire sortant.
L'autre recrue de Jean-François Copé est Jean-Mary Guerraud. Ce géomètre-expert, membre du Lions Club, s'est illustré ces derniers mois par des actions de nettoyage des espaces naturels ou des bords des routes.
Municipales en Seine-et-Marne : les échos de campagne du 12 janvier
Vaires-sur-Marne, Le Mée-sur-Seine, Meaux : à neuf semaines du premier tour des élections municipales, les candidatures se bousculent et les listes se constituent.
Par A.A. publié le 12 janvier 2020
Meaux : adversaire de Copé en 2014, Victor Niubo le rejoint en 2020
Candidat à un cinquième mandat à Meaux, Jean-François Copé (LR) constitue actuellement sa liste. Son équipe de campagne vient d'annoncer le nom de deux Meldois qui y figureront.
Le premier n'est autre que Victor Niubo. Candidat étiqueté divers droite en 2014, il avait recueilli 3,91 % des suffrages exprimés au premier tour. Ce professeur d'histoire-géographie a fondé le RepairCafé. « Il a décidé de rejoindre l'équipe Meaux Pour Tous pour participer au rassemblement des énergies en matière de promotion du patrimoine et de protection de notre environnement », explique l'entourage du maire sortant.
L'autre recrue de Jean-François Copé est Jean-Mary Guerraud. Ce géomètre-expert, membre du Lions Club, s'est illustré ces derniers mois par des actions de nettoyage des espaces naturels ou des bords des routes.
Re: Municipales Meaux 2020
Dim 12 Jan 2020, 20:08
Quelques commentaires...
Et d'abord, une demi surprise quant à l'annonce de la présence de Victor NIUBO sur la liste de Meaux Pour Tous, qu'on aurait plutôt attendu quand même sur la liste d'André MOUKHINE FORTIER.
Ce n'est pas le premier "adversaire" que JFC débauche. Artur Jorge Bras, un des principaux socialistes de Meaux membre de l'opposition au conseil municipal en son temps avait rejoint la liste de majorité pour devenir élu à l'urbanisme...
Dans la mesure où JFC avait annoncé qu'il souhaitait renouveler son équipe il n'est pas anormal qu'il aille piocher dans ceux qui sont étiquetés dans l'opposition (par la ville). Etiqueté seulement, car en rejoignant la listes MPT Victor NIUBO montre qu'il n'est pas dans l'opposition.
Je m'interroge tout de même sur une chose : dans le commentaire sous la vidéo diffusée sur le compte instagram de campagne de JFC-MPT, Victor NIUBO est présenté comme membre activement engagé dans une association tournée vers le patrimoine... laquelle ? Et quel a été son action dans ce domaine jusqu'à présent ? Si il est destiné a prendre la charge d'un poste d'élu au patrimoine il serait intéressant de voir quelle est sa position et son engagement réel sur le sujet. Sa crédibilité ? Sans commentaire... Enfin ne doutons pas de JFC : il ne s'entoure que des meilleurs ! :-)
L'autre question est celle des listes : à ce stade de la période des municipales, il semble manquer encore beaucoup de monde sur les listes, tous groupes confondus. Et je me demande même si la liste de Jean François Copé est bouclée (peut-être par volonté aussi de ne pas vexer certaines susceptibilité mises sur la touche à la dernière minute) ?
Du côté des adversaires annoncés André MOUKHINE FORTIER n'a pas annoncé encore avoir bouclé sa liste. Et à part les marcheurs on ne connait qu'un autre nom : Valentine ROUSSEAU, journaliste au Parisien et engagée dans le milieu associatif local par M comme Meaux.
FRANCE INSOUMISE qui souhaite aussi présenter une liste citoyenne (mais étiqueté politique... ils n'ont rien compris) part seule et sans tête de liste encore (mais la n'est pas le problème). Ils n'ont pas réussi à se mettre d'accord avec ce qu'il reste du PS et du PC qui de leur côté se dispute la tête de liste Entre Martial SOUVERAIN et Jean-François DIRRINGER (ridicules... :-( ). Bref c'est la débandade du côté de la gauche et des partis traditionnels.
On n'a plus de nouvelles du dissident Frank BOUVRAIN.
Reste le RN, qui ne semble pas moins galérer que les autres à constituer une liste locale et commence les alliances (voir article ci-après).
Et pour tous on attend un programme et des idées ambitieuses pour Meaux. Ce qui a été dit ici et là pour le moment est d'une tiédeur et d'une tristesse infinie. Pourtant il y a de quoi faire à Meaux !
__________
Je suis profondément attristé par l'immobilisme qui englue la ville de Meaux et qui nous fait envisager à l'heure actuelle un simulacre d'élections, où l'équipe en place se verra reconduite face à une opposition inexistante. Où sont les bonnes volontés et les personnes prêtes à s'engager ?
Et d'abord, une demi surprise quant à l'annonce de la présence de Victor NIUBO sur la liste de Meaux Pour Tous, qu'on aurait plutôt attendu quand même sur la liste d'André MOUKHINE FORTIER.
Ce n'est pas le premier "adversaire" que JFC débauche. Artur Jorge Bras, un des principaux socialistes de Meaux membre de l'opposition au conseil municipal en son temps avait rejoint la liste de majorité pour devenir élu à l'urbanisme...
Dans la mesure où JFC avait annoncé qu'il souhaitait renouveler son équipe il n'est pas anormal qu'il aille piocher dans ceux qui sont étiquetés dans l'opposition (par la ville). Etiqueté seulement, car en rejoignant la listes MPT Victor NIUBO montre qu'il n'est pas dans l'opposition.
Je m'interroge tout de même sur une chose : dans le commentaire sous la vidéo diffusée sur le compte instagram de campagne de JFC-MPT, Victor NIUBO est présenté comme membre activement engagé dans une association tournée vers le patrimoine... laquelle ? Et quel a été son action dans ce domaine jusqu'à présent ? Si il est destiné a prendre la charge d'un poste d'élu au patrimoine il serait intéressant de voir quelle est sa position et son engagement réel sur le sujet. Sa crédibilité ? Sans commentaire... Enfin ne doutons pas de JFC : il ne s'entoure que des meilleurs ! :-)
L'autre question est celle des listes : à ce stade de la période des municipales, il semble manquer encore beaucoup de monde sur les listes, tous groupes confondus. Et je me demande même si la liste de Jean François Copé est bouclée (peut-être par volonté aussi de ne pas vexer certaines susceptibilité mises sur la touche à la dernière minute) ?
Du côté des adversaires annoncés André MOUKHINE FORTIER n'a pas annoncé encore avoir bouclé sa liste. Et à part les marcheurs on ne connait qu'un autre nom : Valentine ROUSSEAU, journaliste au Parisien et engagée dans le milieu associatif local par M comme Meaux.
FRANCE INSOUMISE qui souhaite aussi présenter une liste citoyenne (mais étiqueté politique... ils n'ont rien compris) part seule et sans tête de liste encore (mais la n'est pas le problème). Ils n'ont pas réussi à se mettre d'accord avec ce qu'il reste du PS et du PC qui de leur côté se dispute la tête de liste Entre Martial SOUVERAIN et Jean-François DIRRINGER (ridicules... :-( ). Bref c'est la débandade du côté de la gauche et des partis traditionnels.
On n'a plus de nouvelles du dissident Frank BOUVRAIN.
Reste le RN, qui ne semble pas moins galérer que les autres à constituer une liste locale et commence les alliances (voir article ci-après).
Et pour tous on attend un programme et des idées ambitieuses pour Meaux. Ce qui a été dit ici et là pour le moment est d'une tiédeur et d'une tristesse infinie. Pourtant il y a de quoi faire à Meaux !
__________
Je suis profondément attristé par l'immobilisme qui englue la ville de Meaux et qui nous fait envisager à l'heure actuelle un simulacre d'élections, où l'équipe en place se verra reconduite face à une opposition inexistante. Où sont les bonnes volontés et les personnes prêtes à s'engager ?
Re: Municipales Meaux 2020
Dim 12 Jan 2020, 20:13
source : Le Parisien
Municipales : la Seine-et-Marne, «terre de recomposition» rêvée du Rassemblement national
Pour les municipales, le Rassemblement national s’allie au Centre national des indépendants et paysans dans le département. Un premier pas vers l’union des droites, veut-on croire.
Meaux, le 8 janvier 2020. Le délégué départemental du Rassemblement national Aymeric Durox (au centre) a noué une alliance avec le centre national des indépendants et paysans d’Olivier Allart (à droite). Ce dernier figurera sur la liste conduite par Joachim Simon (à gauche) à Meaux pour les municipales. LP/A.A.
Publié par Alexandre Arlot le 12 janvier 2020
La Seine-et-Marne sera-t-elle le berceau de l'union des droites tant espérée par une partie de la classe politique française? Aymeric Durox en rêve, pour qui cette moitié de l'Ile-de-France serait déjà « une terre de recomposition » depuis le ralliement spectaculaire avant la présidentielle 2017 du maire du Vaudoué Pierre Bacqué, alors LR, à Marine Le Pen.
« La Seine-et-Marne a un coup d'avance », insiste le délégué départemental du Rassemblement national (RN) à l'heure d'annoncer une « alliance symbolique » lors des municipales. Pour ce scrutin, le RN bénéficie du soutien du Centre national des indépendants et paysans (Cnip), un parti classé à droite.
« C'est une première en France, ajoute Aymeric Durox. Certains disent que nous n'avons du rassemblement que le nom. Avec cette alliance, nous prouvons le contraire. »
En Seine-et-Marne, le Cnip ne compte aucun maire. Sinclair Vouriot, élu sous cette étiquette en 2014 à Saint-Thibault-des-Vignes, a quitté le parti « il y a au moins trois ans ». Le délégué départemental du RN n'attend pas moins de cette alliance des retombées électorales décisives. « À titre personnel, je joue la gagne, lâche-t-il en évoquant sa candidature à Nangis. Ce soutien peut être le facteur X pour l'emporter. »
« Le Cnip a toujours combattu les forces de gauche »
Plus ancien parti de la droite française, le Cnip fut fondé en 1949 par trois parlementaires dont René Coty, lequel devint président de la République en 1953. Valéry Giscard d'Estaing est aussi issu de ses rangs.
« Le Cnip a toujours combattu les forces de gauche », rappelle Olivier Allart. Le président du parti en Seine-et-Marne, installé à Meaux depuis que Jean-François Copé en est maire, figurera en cinquième position sur la liste de Joachim Simon, le jeune candidat investi par le RN dans la cité de Bossuet.
Promoteur de l'union des droites, encarté à l'UMP jusqu'en 2012, Olivier Allart justifie cette entente départementale par « l'exclusion par les Républicains d'Erik Tegnér ( NDLR : la procédure concernant le coorganisateur de la Convention de la droite avec Marion-Maréchal Le Pen est en cours ) » et par « les départs des maires de Lagny et de Montévrain ».
Jean-Paul Michel et Christian Robache, puisque c'est d'eux dont il s'agit, ont quitté LR pour rejoindre Agir, un mouvement partenaire de la majorité présidentielle.
Objectif de ce rapprochement : affaiblir les Républicains
Candidat malheureux à la mairie de Mareuil-lès-Meaux en 2014, le président du Cnip 77 a fait le choix d'engager son parti, pourtant discret sur la scène politique, au côté de celui de Marine Le Pen. « Nous passons de l'ombre à la lumière », illustre-t-il.
Cette alliance doit se matérialiser par la présence de membres du Cnip sur les listes que monte actuellement le Rassemblement national en Seine-et-Marne. D'un côté comme de l'autre, l'objectif de ce rapprochement est assumé : affaiblir les Républicains.
« Avec le Cnip, on prend dans l'électorat de Copé », se persuade Aymeric Durox. Olivier Allart veut « guider les électeurs » vers la liste du Rassemblement national « dès le premier tour ». Et sortir de « l'ambiguïté » des listes sans étiquette. « Nous mettons l'autocollant, nous assumons », appuie-t-il.
Le Rassemblement national ne mènera qu'une dizaine de listes
À Meaux, où le Cnip entend « concentrer son affichage », le responsable départemental confie une crainte : celle que la mairie repasse à gauche après vingt-cinq années de copéisme. « Tous les indicateurs économiques sont au rouge, déplore-t-il. Par son laxisme économique, Meaux est déjà à gauche ! »
Une nouvelle qui ferait sourire le maire sortant, chantre de la droite décomplexée. « Je ne vois pas ce que Monsieur Copé a encore de droite », enfonce Aymeric Durox, en référence à un positionnement qu'il juge « Macron-compatible ».
À deux mois du premier tour des municipales, le RN ne semble être en mesure que de monter une dizaine de listes, dans un département qui a pourtant placé le parti e n tête des dernières Européennes. Mais remporter une élection et recruter des militants sont deux choses différentes.
Au-delà de Meaux et de Nangis, le Rassemblement national cible Pontault-Combault, Champs-sur-Marne, Le Mée-sur-Seine, Brie-Comte-Robert, Moissy-Cramayel, Tournan-en-Brie, Bois-le-Roi et Mouroux. Une candidature à Chelles, deuxième plus grande ville de Seine-et-Marne ? « Ce n'est pas à l'ordre du jour », évacue Aymeric Durox.
Municipales : la Seine-et-Marne, «terre de recomposition» rêvée du Rassemblement national
Pour les municipales, le Rassemblement national s’allie au Centre national des indépendants et paysans dans le département. Un premier pas vers l’union des droites, veut-on croire.
Meaux, le 8 janvier 2020. Le délégué départemental du Rassemblement national Aymeric Durox (au centre) a noué une alliance avec le centre national des indépendants et paysans d’Olivier Allart (à droite). Ce dernier figurera sur la liste conduite par Joachim Simon (à gauche) à Meaux pour les municipales. LP/A.A.
Publié par Alexandre Arlot le 12 janvier 2020
La Seine-et-Marne sera-t-elle le berceau de l'union des droites tant espérée par une partie de la classe politique française? Aymeric Durox en rêve, pour qui cette moitié de l'Ile-de-France serait déjà « une terre de recomposition » depuis le ralliement spectaculaire avant la présidentielle 2017 du maire du Vaudoué Pierre Bacqué, alors LR, à Marine Le Pen.
« La Seine-et-Marne a un coup d'avance », insiste le délégué départemental du Rassemblement national (RN) à l'heure d'annoncer une « alliance symbolique » lors des municipales. Pour ce scrutin, le RN bénéficie du soutien du Centre national des indépendants et paysans (Cnip), un parti classé à droite.
« C'est une première en France, ajoute Aymeric Durox. Certains disent que nous n'avons du rassemblement que le nom. Avec cette alliance, nous prouvons le contraire. »
En Seine-et-Marne, le Cnip ne compte aucun maire. Sinclair Vouriot, élu sous cette étiquette en 2014 à Saint-Thibault-des-Vignes, a quitté le parti « il y a au moins trois ans ». Le délégué départemental du RN n'attend pas moins de cette alliance des retombées électorales décisives. « À titre personnel, je joue la gagne, lâche-t-il en évoquant sa candidature à Nangis. Ce soutien peut être le facteur X pour l'emporter. »
« Le Cnip a toujours combattu les forces de gauche »
Plus ancien parti de la droite française, le Cnip fut fondé en 1949 par trois parlementaires dont René Coty, lequel devint président de la République en 1953. Valéry Giscard d'Estaing est aussi issu de ses rangs.
« Le Cnip a toujours combattu les forces de gauche », rappelle Olivier Allart. Le président du parti en Seine-et-Marne, installé à Meaux depuis que Jean-François Copé en est maire, figurera en cinquième position sur la liste de Joachim Simon, le jeune candidat investi par le RN dans la cité de Bossuet.
Promoteur de l'union des droites, encarté à l'UMP jusqu'en 2012, Olivier Allart justifie cette entente départementale par « l'exclusion par les Républicains d'Erik Tegnér ( NDLR : la procédure concernant le coorganisateur de la Convention de la droite avec Marion-Maréchal Le Pen est en cours ) » et par « les départs des maires de Lagny et de Montévrain ».
Jean-Paul Michel et Christian Robache, puisque c'est d'eux dont il s'agit, ont quitté LR pour rejoindre Agir, un mouvement partenaire de la majorité présidentielle.
Objectif de ce rapprochement : affaiblir les Républicains
Candidat malheureux à la mairie de Mareuil-lès-Meaux en 2014, le président du Cnip 77 a fait le choix d'engager son parti, pourtant discret sur la scène politique, au côté de celui de Marine Le Pen. « Nous passons de l'ombre à la lumière », illustre-t-il.
Cette alliance doit se matérialiser par la présence de membres du Cnip sur les listes que monte actuellement le Rassemblement national en Seine-et-Marne. D'un côté comme de l'autre, l'objectif de ce rapprochement est assumé : affaiblir les Républicains.
« Avec le Cnip, on prend dans l'électorat de Copé », se persuade Aymeric Durox. Olivier Allart veut « guider les électeurs » vers la liste du Rassemblement national « dès le premier tour ». Et sortir de « l'ambiguïté » des listes sans étiquette. « Nous mettons l'autocollant, nous assumons », appuie-t-il.
Le Rassemblement national ne mènera qu'une dizaine de listes
À Meaux, où le Cnip entend « concentrer son affichage », le responsable départemental confie une crainte : celle que la mairie repasse à gauche après vingt-cinq années de copéisme. « Tous les indicateurs économiques sont au rouge, déplore-t-il. Par son laxisme économique, Meaux est déjà à gauche ! »
Une nouvelle qui ferait sourire le maire sortant, chantre de la droite décomplexée. « Je ne vois pas ce que Monsieur Copé a encore de droite », enfonce Aymeric Durox, en référence à un positionnement qu'il juge « Macron-compatible ».
À deux mois du premier tour des municipales, le RN ne semble être en mesure que de monter une dizaine de listes, dans un département qui a pourtant placé le parti e n tête des dernières Européennes. Mais remporter une élection et recruter des militants sont deux choses différentes.
Au-delà de Meaux et de Nangis, le Rassemblement national cible Pontault-Combault, Champs-sur-Marne, Le Mée-sur-Seine, Brie-Comte-Robert, Moissy-Cramayel, Tournan-en-Brie, Bois-le-Roi et Mouroux. Une candidature à Chelles, deuxième plus grande ville de Seine-et-Marne ? « Ce n'est pas à l'ordre du jour », évacue Aymeric Durox.
Re: Municipales Meaux 2020
Ven 14 Fév 2020, 22:22
source : LeParisien.fr
Municipales à Meaux : face à Copé, Moukhine-Fortier promeut la proximité
Celui qui se présente comme «l’adversaire principal» du maire sortant, qu’il surnomme «Jean-François de Paris», insiste sur ses attaches meldoises.
Meaux, ce mercredi. André Moukhine-Fortier, ici avec une partie de ses colistiers, mènera une liste sans étiquette pour les municipales à Meaux. LP/A.A.
Publié par Alexandre Arlot le 22 janvier 2020
Au triptyque de campagne de Jean-François Copé (LR) — « Autorité, bienveillance et expérience » —, André Moukhine-Fortier (SE) oppose un maître-mot : la proximité. « Contrairement à mon adversaire principal, j'habite et je vis à Meaux », lance-t-il.
Comme un symbole, c'est à son domicile que ce directeur d'école de 61 ans, président de l'association Meaux environnement, a choisi de présenter ses vœux… et les personnalités de la liste qu'il conduira face au maire sortant lors des municipales du mois de mars.
« C'est moins spectaculaire que le Colisée », s'amuse-t-il en référence à la cérémonie de Jean-François Copé lundi soir.
En 2014, André Moukhine-Fortier s'était déclaré candidat à Meaux, avant de renoncer. Cette fois-ci, il en est convaincu, « tout est possible le 15 mars ». « L'élection d'Emmanuel Macron a chamboulé le jeu politique, estime-t-il. Désormais, chaque élection diffère de la précédente. »
«Les Meldois aspirent à un renouvellement naturel»
Selon lui, l'image de l'ancien patron de la droite française aussi a changé. « Il n'a plus cette aura de ministrable ou de présidentiable, note-t-il. Après vingt-cinq ans de règne sans partage, les Meldois aspirent à un renouvellement qui me semble naturel. »
Pour battre celui qu'il surnomme « Jean-François de Paris », « André de Meaux » a réuni derrière lui « des Meldois de tous quartiers, de tous âges de tous horizons ».
Valentine Rousseau, vice-présidente de l'association M comme Meaux ( NDLR : par ailleurs journaliste au « Parisien » ), figurera en deuxième position de la liste. Sur laquelle on retrouve plusieurs Marcheurs dont Franck Bouvrain, élu dans l'équipe de Jean-François Copé en 2014.
Votre adresse mail est collectée par Le Parisien pour vous permettre de recevoir nos actualités et offres commerciales. En savoir plus
« Il a eu le courage de briser un tabou en conseil municipal en évoquant la domiciliation parisienne du maire de Meaux », salue le candidat.
« J'ai toujours assumé de partager ma vie entre Meaux et Paris, pour des raisons familiales et professionnelles, répondait le maire sortant au moment de lancer sa campagne. Ce qui compte pour les habitants, ce sont les résultats. »
Sur sa liste, la fille d'un ancien maire de Meaux
Sans étiquette, la liste d'opposition compte deux « marraines » en les personnes de Suzanne Vallin et Danielle Barennes, dont le patronyme sert de noms de rues dans la ville.
La première est la fille de Louis Vallin, un aviateur de la Première Guerre mondiale. La seconde est la fille de Paul Barennes, le premier maire de Meaux de l'après-guerre.
André Moukhine-Fortier aimerait y voir un signe. Plus que de la superstition, être maire requiert « de l'expérience, du métier », répète souvent Jean-François Copé.
S'il dispose de plus de bouteille que le candidat du Rassemblement national Joachim Simon, le président de l'association Meaux environnement n'est plus élu depuis les années 1980. Il était alors conseiller municipal à Juilly.
« Je me suis engagé dans la vie publique dès 1985, au côté du docteur Quillet (NDLR : Pierre Quillet fut notamment député de la circonscription de 1993 à 1997), et je ne rate aucun conseil municipal », s'enorgueillit celui qui se définit comme un « gaulliste social écologiste ».
Création d'une deuxième gare, relance de la foire d'automne…
Son programme est déjà étoffé : création d'une « cité des sports » à Tauziet, d'une deuxième gare « en face de la caserne des CRS », relance de la foire d'automne et de la braderie de juin… Il reprend aussi à son compte le projet de M comme Meaux, celui d' un lieu associatif et culturel au sein de l'ancienne prison.
La tête de liste assure avoir bien réfléchi au financement de toutes ces mesures. « Par exemple, passer le temps de gratuité des parkings de trente minutes à une heure représente 500 000 euros, dit-il. Soit nous négocierons cette somme avec le prestataire, ce qui est tout à fait possible, soit nous ferons un effort sur le budget de la ville. »
C'est sur l'emploi qu'André Moukhine-Fortier réserve sa pique la plus acérée au maire sortant : « Je serais très sévère : je lui mettrais 5/20 ! » Le directeur d'école n'est jamais loin…
Municipales à Meaux : face à Copé, Moukhine-Fortier promeut la proximité
Celui qui se présente comme «l’adversaire principal» du maire sortant, qu’il surnomme «Jean-François de Paris», insiste sur ses attaches meldoises.
Meaux, ce mercredi. André Moukhine-Fortier, ici avec une partie de ses colistiers, mènera une liste sans étiquette pour les municipales à Meaux. LP/A.A.
Publié par Alexandre Arlot le 22 janvier 2020
Au triptyque de campagne de Jean-François Copé (LR) — « Autorité, bienveillance et expérience » —, André Moukhine-Fortier (SE) oppose un maître-mot : la proximité. « Contrairement à mon adversaire principal, j'habite et je vis à Meaux », lance-t-il.
Comme un symbole, c'est à son domicile que ce directeur d'école de 61 ans, président de l'association Meaux environnement, a choisi de présenter ses vœux… et les personnalités de la liste qu'il conduira face au maire sortant lors des municipales du mois de mars.
« C'est moins spectaculaire que le Colisée », s'amuse-t-il en référence à la cérémonie de Jean-François Copé lundi soir.
En 2014, André Moukhine-Fortier s'était déclaré candidat à Meaux, avant de renoncer. Cette fois-ci, il en est convaincu, « tout est possible le 15 mars ». « L'élection d'Emmanuel Macron a chamboulé le jeu politique, estime-t-il. Désormais, chaque élection diffère de la précédente. »
«Les Meldois aspirent à un renouvellement naturel»
Selon lui, l'image de l'ancien patron de la droite française aussi a changé. « Il n'a plus cette aura de ministrable ou de présidentiable, note-t-il. Après vingt-cinq ans de règne sans partage, les Meldois aspirent à un renouvellement qui me semble naturel. »
Pour battre celui qu'il surnomme « Jean-François de Paris », « André de Meaux » a réuni derrière lui « des Meldois de tous quartiers, de tous âges de tous horizons ».
Valentine Rousseau, vice-présidente de l'association M comme Meaux ( NDLR : par ailleurs journaliste au « Parisien » ), figurera en deuxième position de la liste. Sur laquelle on retrouve plusieurs Marcheurs dont Franck Bouvrain, élu dans l'équipe de Jean-François Copé en 2014.
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« Il a eu le courage de briser un tabou en conseil municipal en évoquant la domiciliation parisienne du maire de Meaux », salue le candidat.
« J'ai toujours assumé de partager ma vie entre Meaux et Paris, pour des raisons familiales et professionnelles, répondait le maire sortant au moment de lancer sa campagne. Ce qui compte pour les habitants, ce sont les résultats. »
Sur sa liste, la fille d'un ancien maire de Meaux
Sans étiquette, la liste d'opposition compte deux « marraines » en les personnes de Suzanne Vallin et Danielle Barennes, dont le patronyme sert de noms de rues dans la ville.
La première est la fille de Louis Vallin, un aviateur de la Première Guerre mondiale. La seconde est la fille de Paul Barennes, le premier maire de Meaux de l'après-guerre.
André Moukhine-Fortier aimerait y voir un signe. Plus que de la superstition, être maire requiert « de l'expérience, du métier », répète souvent Jean-François Copé.
S'il dispose de plus de bouteille que le candidat du Rassemblement national Joachim Simon, le président de l'association Meaux environnement n'est plus élu depuis les années 1980. Il était alors conseiller municipal à Juilly.
« Je me suis engagé dans la vie publique dès 1985, au côté du docteur Quillet (NDLR : Pierre Quillet fut notamment député de la circonscription de 1993 à 1997), et je ne rate aucun conseil municipal », s'enorgueillit celui qui se définit comme un « gaulliste social écologiste ».
Création d'une deuxième gare, relance de la foire d'automne…
Son programme est déjà étoffé : création d'une « cité des sports » à Tauziet, d'une deuxième gare « en face de la caserne des CRS », relance de la foire d'automne et de la braderie de juin… Il reprend aussi à son compte le projet de M comme Meaux, celui d' un lieu associatif et culturel au sein de l'ancienne prison.
La tête de liste assure avoir bien réfléchi au financement de toutes ces mesures. « Par exemple, passer le temps de gratuité des parkings de trente minutes à une heure représente 500 000 euros, dit-il. Soit nous négocierons cette somme avec le prestataire, ce qui est tout à fait possible, soit nous ferons un effort sur le budget de la ville. »
C'est sur l'emploi qu'André Moukhine-Fortier réserve sa pique la plus acérée au maire sortant : « Je serais très sévère : je lui mettrais 5/20 ! » Le directeur d'école n'est jamais loin…
Re: Municipales Meaux 2020
Ven 14 Fév 2020, 22:47
A un mois des municipales les listes semblent se peaufiner.
Aujourd'hui elles seraient au nombre complète ou presque :
- La liste du maire sortant Jean François Copé (LR) "Meaux pour tous"
- La liste du RN menée par Joachim SIMON : "Demain Meaux !"
- La liste sans étiquette menée par André Moukhine-Fortier "Vivre à Meaux ensemble"
- La liste FI - EELV
- La liste PC-PS "Meaux Ensemble"
A part pour la liste de Jean François Copé qui communique comme il se doit (sur les marchés autant que sur les réseaux socios), et pour quelques figures de la liste d'André Moukhine-Fortier, on en sait peu sur les personnes qui composent les diverses listes.
On n'en sait pas non plus beaucoup plus sur les programmes des uns et des autres. Que proposent-ils ? quels sont leurs projets ? leur vision pour Meaux ? Je serais bien en mal de le dire.
Pour l'instant beaucoup d'entre-jean. Espérons que le dernier mois nous permettra d'en découvrir d'avantage sur les ambitions des uns et des autres.
___________
Au passage notons l'abandon de Victor NIUBO. L'un des premiers noms cités parmi les nouvelles têtes qui ont rejoind la liste de JFC, et qui a préféré de ses propres dires se consacrer à ses projets persos.
Aujourd'hui elles seraient au nombre complète ou presque :
- La liste du maire sortant Jean François Copé (LR) "Meaux pour tous"
- La liste du RN menée par Joachim SIMON : "Demain Meaux !"
- La liste sans étiquette menée par André Moukhine-Fortier "Vivre à Meaux ensemble"
- La liste FI - EELV
- La liste PC-PS "Meaux Ensemble"
A part pour la liste de Jean François Copé qui communique comme il se doit (sur les marchés autant que sur les réseaux socios), et pour quelques figures de la liste d'André Moukhine-Fortier, on en sait peu sur les personnes qui composent les diverses listes.
On n'en sait pas non plus beaucoup plus sur les programmes des uns et des autres. Que proposent-ils ? quels sont leurs projets ? leur vision pour Meaux ? Je serais bien en mal de le dire.
Pour l'instant beaucoup d'entre-jean. Espérons que le dernier mois nous permettra d'en découvrir d'avantage sur les ambitions des uns et des autres.
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Au passage notons l'abandon de Victor NIUBO. L'un des premiers noms cités parmi les nouvelles têtes qui ont rejoind la liste de JFC, et qui a préféré de ses propres dires se consacrer à ses projets persos.
Re: Municipales Meaux 2020
Dim 16 Fév 2020, 18:02
Petit commentaire :
La désunion de la gauche pour des questions d'égos et de personnalités se disputant la tête de liste est pitoyable. Il y a clairement un phénomène d'ultra personnalisation des listes à ces municipales, en miroir de ce qui se passe à l'échelle du pays : de même qu'En Marche est le parti de Macron, FI est celui de Mélenchon, le RN celui de Marine Lepen, etc. Cependant ce n'est pas ce qu'on est en droit d'attendre d'une liste de large rassemblement, d'une liste se prétendant "citoyenne", ou même encore d'une liste de gauche qui devrait privilégier le collectif. Ici rien de tout ça.
Et par dessus tout ça une démarche qui pour a peu près tous (sauf peut être pour le maire sortant Jean François Copé qui n'affiche pas vraiment les couleurs de son parti, Les Républicains) cherche absolument le soutient des partis au détriment de le chercher sur le terrain. Trouver des individus impliqués dans la vie publique ou qui seraient prêt à s'investir est sans doute chose compliquée dans une ville comme Meaux, hélas largement "dortoirisée". Et en disant cela il est d'autant plus étonnant que l'on gâche les quelques bonnes volontés disponibles dans des listes éclatées.
Cela pose plus globalement la question de la démocratie et de la représentation démocratique dans une ville comme Meaux.
__________
Dans l'article ci-dessous, il est a noté la pique assez amusante portée par la mairie de Meaux à travers la voix de Artur Jorge Bras, élu anciennement représentant du PS local, à l'encontre des représentant d'une gauche moribonde et absolument pas représentative.
__________
source : LeParisien.fr
Municipales à Meaux : l’union de la gauche n’aura pas lieu
L’alliance entre communistes, socialistes et insoumis a achoppé sur l’identité de la tête de liste. Résultat : les deux premiers affronteront les troisièmes.
Les négociations en vue des municipales ont été féroces entre Jean-François Dirringer (à gauche) et Patrick Mavré. Le but recherché, l’union de la gauche dès le premier tour, n’a pas été atteint. LP/A.A.
Publié par Alexandre Arlot le 16 février 2020
Aux militants et aux sympathisants qui rêvent à l'union de la gauche, l'exemple meldois illustre la difficulté — l'impossibilité ? — d'une telle alliance. Après des mois de tractations en coulisses, communistes, socialistes et insoumis ont fini par enterrer la perspective d'une candidature commune aux municipales dans la cité de Bossuet.
Aux trois têtes de liste déjà déclarées — le maire sortant Jean-François Copé (LR), André Moukhine-Fortier (SE) et Joachim Simon (RN) — devraient s'ajouter les noms de Jean-François Dirringer (PCF) et de Gilles Saveret (LFI).
Le parti communiste s'est uni au parti socialiste et à Génération.s, le mouvement de Benoît Hamon. La France insoumise s'est alliée à Europe Écologie - Les Verts (EELV) et à la Gauche républicaine et socialiste d'Emmanuel Maurel. Ces deux coalitions s'affronteront donc dans les urnes le 15 mars.
«Pas de divergences programmatiques majeures»
Tous l'assurent : l'union de la gauche était à portée de mains. « En novembre, le PS a lancé l'initiative d'une liste commune », rappelle Martial Souverain. L'élu socialiste figure en troisième position sur la liste de Jean-François Dirringer, qui siège aussi au conseil municipal.
L'idée d'une alliance a fait son chemin, d'autant que « nous n'avons pas de divergences programmatiques majeures », assure Patrick Mavré, de la France insoumise. Les négociations, féroces, auront achoppé sur un seul point : l'identité de la tête de liste.
« Nous avons essayé de construire avec beaucoup de patience et de volonté l'union de la gauche, dit Jean-François Dirringer. Au bout de quatre ou cinq réunions, nous n'avons pas pu aboutir à un accord car la France insoumise exigeait la tête de liste. »
Patrick Mavré s'en défend. « Nous étions prêts à laisser la tête de liste aux Verts, assure-t-il. Mais le PCF a été intransigeant pour l'obtenir. Ça ne correspondait pas aux résultats électoraux qui ont prévalu à Meaux ces trois dernières années. »
Pour Jean-François Dirringer, le succès de Mélenchon est aussi celui des communistes
Avec 25,9 % des suffrages exprimés, les Meldois avaient placé Jean-Luc Mélenchon en tête au soir du premier tour de la présidentielle en 2017. Deux ans plus tard, aux européennes, la liste menée par l'insoumise Manon Aubry avait recueilli 9,1 % des voix à Meaux, derrière EELV mais devant les autres partis de gauche.
L'argument des précédents scrutins fait bondir Jean-François Dirringer. « En 2017, Mélenchon a reçu le parrainage de plusieurs centaines d'élus communistes, souligne-t-il. Il n'était pas que le candidat de la France insoumise. Ses résultats à Meaux sont aussi ceux des communistes ! »
Martial Souverain s'émeut aussi du peu de cas fait par les mélenchonistes de l'expérience des élus sortants. « Être conseiller municipal et communautaire devrait nous valoriser pour être en bonne position sur la liste », estime-t-il.
Dans l'hypothèse d'une tête de liste insoumise, le socialiste dénonce le sort qui aurait été réservé, selon lui, à Jean-François Dirringer : « J'aurais été en troisième position et lui cinquième, dans le meilleur des cas. C'est faire fi des anciens élus. »
Relogement : critiquée par la liste PCF-PS, l’équipe de Jean-François Copé contre-attaque
À peine annoncée, la liste d’union entre communistes et socialistes à Meaux est déjà ciblée par l’équipe du maire sortant Jean-François Copé (LR).
« Il est de notre devoir d’alerter nos concitoyens sur les dangers que cette liste fait peser sur l’avenir de notre ville », attaque Artur Jorge-Bras, maire adjoint délégué à la rénovation urbaine.
Cette prise de position fait suite à un message posté en janvier sur la page Facebook de ladite liste, intitulée « Meaux en commun - Pour Meaux, la gauche nous rassemble ».
« Les tours tombées de Beauval ont ravi plusieurs personnes mais pas forcément les ex-habitants ! En effet, le relogement a été pour le moins catastrophique. Certain(e)s se sont retrouvé(e)s à plusieurs dizaines de kilomètres de la commune, est-il écrit. Nous proposons une charte obligeant les nouveaux bailleurs et promoteurs à s’engager sur une application des loyers 15 % en dessous le marché ! »
Artur Jorge-Bras répond. « Non, monsieur Dirringer, les familles relogées des tours n’ont pas été forcées de s’éloigner de Meaux, assure-t-il. Elles ont été relogées à Meaux et à Beauval en particulier sous la surveillance vigilante des services de l’Etat. Plus de 95 % des habitants sont relogés à Meaux. »
Pour l’adjoint de Jean-François Copé, la liste PCF-PS reprend par ses propos « les vieilles lunes de la gauche qui a mené notre ville au déclin ».
La désunion de la gauche pour des questions d'égos et de personnalités se disputant la tête de liste est pitoyable. Il y a clairement un phénomène d'ultra personnalisation des listes à ces municipales, en miroir de ce qui se passe à l'échelle du pays : de même qu'En Marche est le parti de Macron, FI est celui de Mélenchon, le RN celui de Marine Lepen, etc. Cependant ce n'est pas ce qu'on est en droit d'attendre d'une liste de large rassemblement, d'une liste se prétendant "citoyenne", ou même encore d'une liste de gauche qui devrait privilégier le collectif. Ici rien de tout ça.
Et par dessus tout ça une démarche qui pour a peu près tous (sauf peut être pour le maire sortant Jean François Copé qui n'affiche pas vraiment les couleurs de son parti, Les Républicains) cherche absolument le soutient des partis au détriment de le chercher sur le terrain. Trouver des individus impliqués dans la vie publique ou qui seraient prêt à s'investir est sans doute chose compliquée dans une ville comme Meaux, hélas largement "dortoirisée". Et en disant cela il est d'autant plus étonnant que l'on gâche les quelques bonnes volontés disponibles dans des listes éclatées.
Cela pose plus globalement la question de la démocratie et de la représentation démocratique dans une ville comme Meaux.
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Dans l'article ci-dessous, il est a noté la pique assez amusante portée par la mairie de Meaux à travers la voix de Artur Jorge Bras, élu anciennement représentant du PS local, à l'encontre des représentant d'une gauche moribonde et absolument pas représentative.
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source : LeParisien.fr
Municipales à Meaux : l’union de la gauche n’aura pas lieu
L’alliance entre communistes, socialistes et insoumis a achoppé sur l’identité de la tête de liste. Résultat : les deux premiers affronteront les troisièmes.
Les négociations en vue des municipales ont été féroces entre Jean-François Dirringer (à gauche) et Patrick Mavré. Le but recherché, l’union de la gauche dès le premier tour, n’a pas été atteint. LP/A.A.
Publié par Alexandre Arlot le 16 février 2020
Aux militants et aux sympathisants qui rêvent à l'union de la gauche, l'exemple meldois illustre la difficulté — l'impossibilité ? — d'une telle alliance. Après des mois de tractations en coulisses, communistes, socialistes et insoumis ont fini par enterrer la perspective d'une candidature commune aux municipales dans la cité de Bossuet.
Aux trois têtes de liste déjà déclarées — le maire sortant Jean-François Copé (LR), André Moukhine-Fortier (SE) et Joachim Simon (RN) — devraient s'ajouter les noms de Jean-François Dirringer (PCF) et de Gilles Saveret (LFI).
Le parti communiste s'est uni au parti socialiste et à Génération.s, le mouvement de Benoît Hamon. La France insoumise s'est alliée à Europe Écologie - Les Verts (EELV) et à la Gauche républicaine et socialiste d'Emmanuel Maurel. Ces deux coalitions s'affronteront donc dans les urnes le 15 mars.
«Pas de divergences programmatiques majeures»
Tous l'assurent : l'union de la gauche était à portée de mains. « En novembre, le PS a lancé l'initiative d'une liste commune », rappelle Martial Souverain. L'élu socialiste figure en troisième position sur la liste de Jean-François Dirringer, qui siège aussi au conseil municipal.
L'idée d'une alliance a fait son chemin, d'autant que « nous n'avons pas de divergences programmatiques majeures », assure Patrick Mavré, de la France insoumise. Les négociations, féroces, auront achoppé sur un seul point : l'identité de la tête de liste.
« Nous avons essayé de construire avec beaucoup de patience et de volonté l'union de la gauche, dit Jean-François Dirringer. Au bout de quatre ou cinq réunions, nous n'avons pas pu aboutir à un accord car la France insoumise exigeait la tête de liste. »
Patrick Mavré s'en défend. « Nous étions prêts à laisser la tête de liste aux Verts, assure-t-il. Mais le PCF a été intransigeant pour l'obtenir. Ça ne correspondait pas aux résultats électoraux qui ont prévalu à Meaux ces trois dernières années. »
Pour Jean-François Dirringer, le succès de Mélenchon est aussi celui des communistes
Avec 25,9 % des suffrages exprimés, les Meldois avaient placé Jean-Luc Mélenchon en tête au soir du premier tour de la présidentielle en 2017. Deux ans plus tard, aux européennes, la liste menée par l'insoumise Manon Aubry avait recueilli 9,1 % des voix à Meaux, derrière EELV mais devant les autres partis de gauche.
L'argument des précédents scrutins fait bondir Jean-François Dirringer. « En 2017, Mélenchon a reçu le parrainage de plusieurs centaines d'élus communistes, souligne-t-il. Il n'était pas que le candidat de la France insoumise. Ses résultats à Meaux sont aussi ceux des communistes ! »
Martial Souverain s'émeut aussi du peu de cas fait par les mélenchonistes de l'expérience des élus sortants. « Être conseiller municipal et communautaire devrait nous valoriser pour être en bonne position sur la liste », estime-t-il.
Dans l'hypothèse d'une tête de liste insoumise, le socialiste dénonce le sort qui aurait été réservé, selon lui, à Jean-François Dirringer : « J'aurais été en troisième position et lui cinquième, dans le meilleur des cas. C'est faire fi des anciens élus. »
Relogement : critiquée par la liste PCF-PS, l’équipe de Jean-François Copé contre-attaque
À peine annoncée, la liste d’union entre communistes et socialistes à Meaux est déjà ciblée par l’équipe du maire sortant Jean-François Copé (LR).
« Il est de notre devoir d’alerter nos concitoyens sur les dangers que cette liste fait peser sur l’avenir de notre ville », attaque Artur Jorge-Bras, maire adjoint délégué à la rénovation urbaine.
Cette prise de position fait suite à un message posté en janvier sur la page Facebook de ladite liste, intitulée « Meaux en commun - Pour Meaux, la gauche nous rassemble ».
« Les tours tombées de Beauval ont ravi plusieurs personnes mais pas forcément les ex-habitants ! En effet, le relogement a été pour le moins catastrophique. Certain(e)s se sont retrouvé(e)s à plusieurs dizaines de kilomètres de la commune, est-il écrit. Nous proposons une charte obligeant les nouveaux bailleurs et promoteurs à s’engager sur une application des loyers 15 % en dessous le marché ! »
Artur Jorge-Bras répond. « Non, monsieur Dirringer, les familles relogées des tours n’ont pas été forcées de s’éloigner de Meaux, assure-t-il. Elles ont été relogées à Meaux et à Beauval en particulier sous la surveillance vigilante des services de l’Etat. Plus de 95 % des habitants sont relogés à Meaux. »
Pour l’adjoint de Jean-François Copé, la liste PCF-PS reprend par ses propos « les vieilles lunes de la gauche qui a mené notre ville au déclin ».
Re: Municipales Meaux 2020
Ven 28 Fév 2020, 21:24
Une gueguerre d'affiche ? Ça ne vole pas très haut... peu importe qui est a l'origine de cet affichage.
Municipales à Meaux : la guerre des affiches dégrade la campagne
Lui-même auteur d’affiches recouvrant partiellement celles de Jean-François Copé, André Moukhine-Fortier est victime de « bandeaux anonymes insultants ».
Des affiches anonymes associent le nom d’André Moukhine-Fortier, tête de liste aux municipales à Meaux, au mot « con ». LP/A.A.
Publié par Alexandre Arlot l 27 février 2020 à 19h23
La référence n'aura pas échappé aux utilisateurs d'un célèbre site de réservation d'hébergements en ligne. Dans le cadre des municipales à Meaux, un bandeau jaune fluo a été placardé sur plusieurs panneaux électoraux de la ville. Il y est inscrit en lettres noires : « Partez en vacances avec Moukh-ine.con »
Ces affichettes anonymes visent André Moukhine-Fortier (SE), l'un des cinq candidats déclarés à la mairie de Meaux. Sur au moins deux panneaux, elles recouvrent des affiches de campagne de la liste Meaux pour tous conduite par Jean-François Copé (LR).
Contacté, le maire sortant n'a pas souhaité commenter le sujet. Son entourage précise que lui et ses équipes n'ont rien à voir avec cette histoire. Le principal intéressé se dit « en colère ». « C'est un bandeau particulièrement insultant, estime-t-il. Cela n'honore pas son ou ses auteurs. Il n'est pas exclu que je dépose une plainte. »
« Je demande que ces bandeaux soient retirés »
Cette plainte serait contre X. « Je n'incrimine personne », confirme André Moukhine-Fortier. Lequel interpelle Jean-François Copé, non en sa qualité d'adversaire aux municipales mais en tant que premier magistrat de Meaux.
« Je demande aux services de la mairie que ces bandeaux soient retirés et qu'ils diligentent une enquête pour retrouver les auteurs grâce aux caméras de la municipalité », annonce la tête de la liste de « Vivre à Meaux ensemble ».
La réquisition des images de vidéosurveillance ne peut intervenir qu'après une plainte et reste du ressort de la police municipale, souligne-t-on en mairie.
Pour se démarquer de ses concurrents, André Moukhine-Fortier a renoncé à une campagne d'affichage classique. « Ça enlaidit la ville et ce n'est pas très écologique », glisse le président de l'association Meaux environnement.
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Il a même, pour faire passer un message écologique, opté pour des bandeaux jaune et noir portant l'inscription « 1 affiche = 1 arbre coupé, votez André Moukhine-Fortier » !
Municipales à Meaux : la guerre des affiches dégrade la campagne
Lui-même auteur d’affiches recouvrant partiellement celles de Jean-François Copé, André Moukhine-Fortier est victime de « bandeaux anonymes insultants ».
Des affiches anonymes associent le nom d’André Moukhine-Fortier, tête de liste aux municipales à Meaux, au mot « con ». LP/A.A.
Publié par Alexandre Arlot l 27 février 2020 à 19h23
La référence n'aura pas échappé aux utilisateurs d'un célèbre site de réservation d'hébergements en ligne. Dans le cadre des municipales à Meaux, un bandeau jaune fluo a été placardé sur plusieurs panneaux électoraux de la ville. Il y est inscrit en lettres noires : « Partez en vacances avec Moukh-ine.con »
Ces affichettes anonymes visent André Moukhine-Fortier (SE), l'un des cinq candidats déclarés à la mairie de Meaux. Sur au moins deux panneaux, elles recouvrent des affiches de campagne de la liste Meaux pour tous conduite par Jean-François Copé (LR).
Contacté, le maire sortant n'a pas souhaité commenter le sujet. Son entourage précise que lui et ses équipes n'ont rien à voir avec cette histoire. Le principal intéressé se dit « en colère ». « C'est un bandeau particulièrement insultant, estime-t-il. Cela n'honore pas son ou ses auteurs. Il n'est pas exclu que je dépose une plainte. »
« Je demande que ces bandeaux soient retirés »
Cette plainte serait contre X. « Je n'incrimine personne », confirme André Moukhine-Fortier. Lequel interpelle Jean-François Copé, non en sa qualité d'adversaire aux municipales mais en tant que premier magistrat de Meaux.
« Je demande aux services de la mairie que ces bandeaux soient retirés et qu'ils diligentent une enquête pour retrouver les auteurs grâce aux caméras de la municipalité », annonce la tête de la liste de « Vivre à Meaux ensemble ».
La réquisition des images de vidéosurveillance ne peut intervenir qu'après une plainte et reste du ressort de la police municipale, souligne-t-on en mairie.
Pour se démarquer de ses concurrents, André Moukhine-Fortier a renoncé à une campagne d'affichage classique. « Ça enlaidit la ville et ce n'est pas très écologique », glisse le président de l'association Meaux environnement.
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Il a même, pour faire passer un message écologique, opté pour des bandeaux jaune et noir portant l'inscription « 1 affiche = 1 arbre coupé, votez André Moukhine-Fortier » !
Re: Municipales Meaux 2020
Ven 28 Fév 2020, 21:30
source : LeParisien.fr
Municipales à Meaux : les Insoumis s’adressent aux écolos et aux Gilets jaunes
Gilles Saveret, cadre à la RATP de 57 ans, conduit une liste dont les grandes orientations sont la démocratie participative et la défense de l’environnement.
Meaux, le 25 février 2020. L’insoumis Gilles Saveret (avec le gilet gris) et l’écologiste Nathalie Cadiou (à droite) conduisent la liste « Meaux citoyenne, verte, solidaire et responsable ». LP/A.A.
Publié par Alexandre Arlot le 26 février 2020
Du rouge, du vert… et du jaune? Faute d'accord avec les socialistes et les communistes lors de ces municipales à Meaux, la France insoumise (LFI) s'est alliée à Europe Écologie - Les Verts (EELV). Dans son programme comme dans son discours, le duo constitué de Gilles Saveret (LFI) et de Nathalie Cadiou (EELV) cible l'électorat sensible aux questions d'environnement… et celui des Gilets jaunes.
Parmi les « 32 mesures phares » de la liste « Meaux citoyenne, verte, solidaire et responsable », celles concernant la transition écologique tiennent une large place. « C'est un mandat crucial compte tenu de l'urgence climatique », estime Gilles Saveret, cadre à la RATP âgé de 57 ans.
Appuyée par Pierre Dupuis de la Gauche républicaine et socialiste, Nathalie Cadiou dénonce la « com'» du maire sortant Jean-François Copé (LR) sur ce sujet.
« Les maires sont en retard sur les mentalités des habitants »
« Quand on est un écologiste convaincu, on ne se réveille pas au dernier moment face à Terzéo », attaque-t-elle en référence à l'opposition jugée tardive du président de l'intercommunalité à ce projet d'usine de traitement et de valorisation de déchets localisé aux portes de Meaux.
En tant qu'architecte paysagiste, Nathalie Cadiou a participé au sein de son agence à la création du parc du Pâtis. Elle justifie son engagement dans ses municipales par la démission surprise de Nicolas Hulot du ministère de la Transition écologique, à l'été 2018.
« Deux personnes ont énormément de pouvoir en France : le président de la République et le maire, qui est un petit roi en son royaume, estime-t-elle. Or, les maires sont en retard sur les mentalités des habitants. »
Dans le programme de la liste « Meaux citoyenne, verte, solidaire et responsable » figurent, entre autres, l'agrandissement du parc du Pâtis, la mise en place de cantines 100 % bio en régie dans les écoles ou l'instauration d'une collecte des déchets organiques…
«Il faut en finir avec les décisions verticales»
Le lancement d'un programme de rénovation thermique des bâtiments publics permettrait, tout en diminuant la consommation de C02, de « faire baisser le prix des factures », souligne Gilles Saveret.
Votre adresse mail est collectée par Le Parisien pour vous permettre de recevoir nos actualités et offres commerciales. En savoir plus
Ce projet d'écologie « sociale » s'accompagnerait de mesures de démocratie participative. « Il faut en finir avec les décisions verticales », estime la tête de liste insoumise. Gilles Saveret promet la mise en place d'un budget participatif et du référendum d'initiative citoyenne cher aux Gilets jaunes, dans le cadre d'« assemblées citoyennes vraiment écoutées ».
La défense des services publics passerait, elle, par l'ouverture de deux centres municipaux de santé, à Beauval et en centre-ville. Les médecins de ces « dispensaires » seraient salariés par la municipalité, comme c'est le cas à Mitry-Mory. « Financièrement, ça tient la route », assure Nathalie Cadiou, sans préciser le coût d'un tel projet.
Après avoir déroulé son programme, le duo finit par une critique de la prime majoritaire, qui favorise la liste gagnante lors de la répartition des sièges au conseil municipal. Nathalie Cadiou en appelle aux Gilets jaunes. « Le système des élections municipales est le plus antidémocratique, enfonce-t-elle. Qu'ils y pensent. »
Municipales à Meaux : les Insoumis s’adressent aux écolos et aux Gilets jaunes
Gilles Saveret, cadre à la RATP de 57 ans, conduit une liste dont les grandes orientations sont la démocratie participative et la défense de l’environnement.
Meaux, le 25 février 2020. L’insoumis Gilles Saveret (avec le gilet gris) et l’écologiste Nathalie Cadiou (à droite) conduisent la liste « Meaux citoyenne, verte, solidaire et responsable ». LP/A.A.
Publié par Alexandre Arlot le 26 février 2020
Du rouge, du vert… et du jaune? Faute d'accord avec les socialistes et les communistes lors de ces municipales à Meaux, la France insoumise (LFI) s'est alliée à Europe Écologie - Les Verts (EELV). Dans son programme comme dans son discours, le duo constitué de Gilles Saveret (LFI) et de Nathalie Cadiou (EELV) cible l'électorat sensible aux questions d'environnement… et celui des Gilets jaunes.
Parmi les « 32 mesures phares » de la liste « Meaux citoyenne, verte, solidaire et responsable », celles concernant la transition écologique tiennent une large place. « C'est un mandat crucial compte tenu de l'urgence climatique », estime Gilles Saveret, cadre à la RATP âgé de 57 ans.
Appuyée par Pierre Dupuis de la Gauche républicaine et socialiste, Nathalie Cadiou dénonce la « com'» du maire sortant Jean-François Copé (LR) sur ce sujet.
« Les maires sont en retard sur les mentalités des habitants »
« Quand on est un écologiste convaincu, on ne se réveille pas au dernier moment face à Terzéo », attaque-t-elle en référence à l'opposition jugée tardive du président de l'intercommunalité à ce projet d'usine de traitement et de valorisation de déchets localisé aux portes de Meaux.
En tant qu'architecte paysagiste, Nathalie Cadiou a participé au sein de son agence à la création du parc du Pâtis. Elle justifie son engagement dans ses municipales par la démission surprise de Nicolas Hulot du ministère de la Transition écologique, à l'été 2018.
« Deux personnes ont énormément de pouvoir en France : le président de la République et le maire, qui est un petit roi en son royaume, estime-t-elle. Or, les maires sont en retard sur les mentalités des habitants. »
Dans le programme de la liste « Meaux citoyenne, verte, solidaire et responsable » figurent, entre autres, l'agrandissement du parc du Pâtis, la mise en place de cantines 100 % bio en régie dans les écoles ou l'instauration d'une collecte des déchets organiques…
«Il faut en finir avec les décisions verticales»
Le lancement d'un programme de rénovation thermique des bâtiments publics permettrait, tout en diminuant la consommation de C02, de « faire baisser le prix des factures », souligne Gilles Saveret.
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Ce projet d'écologie « sociale » s'accompagnerait de mesures de démocratie participative. « Il faut en finir avec les décisions verticales », estime la tête de liste insoumise. Gilles Saveret promet la mise en place d'un budget participatif et du référendum d'initiative citoyenne cher aux Gilets jaunes, dans le cadre d'« assemblées citoyennes vraiment écoutées ».
La défense des services publics passerait, elle, par l'ouverture de deux centres municipaux de santé, à Beauval et en centre-ville. Les médecins de ces « dispensaires » seraient salariés par la municipalité, comme c'est le cas à Mitry-Mory. « Financièrement, ça tient la route », assure Nathalie Cadiou, sans préciser le coût d'un tel projet.
Après avoir déroulé son programme, le duo finit par une critique de la prime majoritaire, qui favorise la liste gagnante lors de la répartition des sièges au conseil municipal. Nathalie Cadiou en appelle aux Gilets jaunes. « Le système des élections municipales est le plus antidémocratique, enfonce-t-elle. Qu'ils y pensent. »
Re: Municipales Meaux 2020
Ven 28 Fév 2020, 21:57
La surprise de dernière minute : Le RN ne présentera pas de liste ! Et vu la tournure de la campagne, je n'aurai pas parié sur eux !
A titre personnel, ne partageant pas du tout les orientations de ce parti politique, je serai plutôt content que l'on n'en retrouve pas de représentants au sein du conseil municipal. Il est cependant à noter que les élus RN (FN) étaient les premiers paradoxalement a faire leur travail d'élus d'opposition au conseil municipal ces 6 dernières années par le biais de Béatrice ROULEAU.
Vu les scores du RN aux dernières élections... je trouve quand même fort étonnant qu'ils n'aient pas pu trouver le nombre de colistier suffisant. Alors quelle(s) raison(s) a (ou ont) pu faire abandonner le plus jeune prétendant candidat ? En même temps, il est bien dit dans l'article ci-dessous que cela s'est avéré pour 6 des 11 candidats seine-et-marnais annoncés ! Faut-il y voir un manque de moyens du RN ?
Cela dit, pour Jean François Copé qui avait déjà un boulevard pour ces élections... c'est à présent une autoroute ! Peu de chances qu'il y ait un deuxième tour.
Les opposants au maire sortant s'établissent donc en 2 listes de gauche qui n'ont pas pu s'entendre et la liste sans étiquette (mais de centre droit) d'André Moukhine Fortier qui joue la carte de la tradition, et donc aussi peu ou proue joue dans la même cour que l'actuel maire de Meaux. Donc en gros nous avons 4 listes, 2 de gauches et 2 de droite qui s'affaiblissent les unes les autres. Tout dépendra après du score de chacune et si elles arrivent à fédérer leur électorat. Il y a peut-être un peu de suspens en fin de compte... ^^
__________
source : LeParisien.fr
Municipales en Seine-et-Marne : six des onze listes prévues par le RN n’ont pas abouti
Publié par Alexandre Arlot le 28 février 2020
Lors de ces élections municipales, la Seine-et-Marne devait être cette « terre de recomposition » que le Rassemblement national, par la voix de son délégué départemental Aymeric Durox (RN), appelait de ses vœux.
L'impossibilité pour la moitié des candidats déclarés de se présenter, faute de colistiers, met à mal ce projet. Sur onze têtes de listes annoncées, seules cinq se soumettront bel et bien aux suffrages des électeurs. C'est trois de moins que lors du scrutin de 2014…
Ces cinq villes sont Chelles, Pontault-Combault, Brie-Comte-Robert, Nangis et Tournan-en-Brie, où Martine Clément-Launay (RN) affrontera le maire sortant de la République en marche. Il n'y aura, en revanche, aucune candidature RN à Meaux, Champs-sur-Marne, Le Mée-sur-Seine, Moissy-Cramayel, Bois-le-Roi et Mouroux.
« Les gens s'engagent de moins en moins »
« Nous sommes très déçus, surtout pour Meaux, reconnaît Aymeric Durox. Il nous a manqué du temps. Les gens s'engagent de moins en moins, et cela est vrai dans tous les partis. »
L'échec est donc particulièrement patent dans la ville la plus peuplée de Seine-et-Marne, où le jeune Joachim Simon (RN) s'était déclaré dès le mois d'octobre. Début février, cet étudiant de 20 ans accueillait à Meaux l'eurodéputé Jordan Bardella, venu vanter le « pari de la jeunesse » qu'ils incarnaient tous deux.
Aymeric Durox évoque « l'emprise » du maire sortant Jean-François Copé (LR) sur sa ville pour expliquer cette difficulté à recruter des colistiers. En 2014, la frontiste Béatrice Roullaud avait pourtant réussi à réunir les 44 colistiers nécessaires. Et l'ancien ministre était déjà à la tête de la commune.
« Cela ne fait pas très sérieux », raille Jean-François Copé
La raison de ce raté ne serait-il pas à chercher dans l'inexpérience de Joachim Simon ? « Peut-être, c'est possible, convient Aymeric Durox, qui se félicitait d'avoir repéré le jeune militant. En tant que délégué départemental, j'en assume la responsabilité. »
Joachim Simon était, de fait, particulièrement discret à Meaux, lui qui espérait faire tomber l'ancien ministre de Jacques Chirac. Son programme ? Quel programme ? « Un peu plus de modestie aurait été de bon aloi, réagit Jean-François Copé. Cela ne fait pas très sérieux. »
En écho à Aymeric Durox, Jérôme Louis (RN) justifie sa candidature avortée au Mée-sur-Seine par le recul de la volonté d'engagement des citoyens, plus que par une étiquette politique lourde à porter.
« Des personnes qui se montrent d'abord intéressées ne donnent plus de nouvelles ensuite, regrette-t-il. Je les ai relancés par mail. Je n'ai jamais eu de nouvelles. Aymeric Durox m'a incité à retourner chez les gens. Mais avec le porte-à-porte le soir, je n'ai pas le temps. Je ne peux pas faire l'impossible. »
A titre personnel, ne partageant pas du tout les orientations de ce parti politique, je serai plutôt content que l'on n'en retrouve pas de représentants au sein du conseil municipal. Il est cependant à noter que les élus RN (FN) étaient les premiers paradoxalement a faire leur travail d'élus d'opposition au conseil municipal ces 6 dernières années par le biais de Béatrice ROULEAU.
Vu les scores du RN aux dernières élections... je trouve quand même fort étonnant qu'ils n'aient pas pu trouver le nombre de colistier suffisant. Alors quelle(s) raison(s) a (ou ont) pu faire abandonner le plus jeune prétendant candidat ? En même temps, il est bien dit dans l'article ci-dessous que cela s'est avéré pour 6 des 11 candidats seine-et-marnais annoncés ! Faut-il y voir un manque de moyens du RN ?
Cela dit, pour Jean François Copé qui avait déjà un boulevard pour ces élections... c'est à présent une autoroute ! Peu de chances qu'il y ait un deuxième tour.
Les opposants au maire sortant s'établissent donc en 2 listes de gauche qui n'ont pas pu s'entendre et la liste sans étiquette (mais de centre droit) d'André Moukhine Fortier qui joue la carte de la tradition, et donc aussi peu ou proue joue dans la même cour que l'actuel maire de Meaux. Donc en gros nous avons 4 listes, 2 de gauches et 2 de droite qui s'affaiblissent les unes les autres. Tout dépendra après du score de chacune et si elles arrivent à fédérer leur électorat. Il y a peut-être un peu de suspens en fin de compte... ^^
__________
source : LeParisien.fr
Municipales en Seine-et-Marne : six des onze listes prévues par le RN n’ont pas abouti
Publié par Alexandre Arlot le 28 février 2020
Lors de ces élections municipales, la Seine-et-Marne devait être cette « terre de recomposition » que le Rassemblement national, par la voix de son délégué départemental Aymeric Durox (RN), appelait de ses vœux.
L'impossibilité pour la moitié des candidats déclarés de se présenter, faute de colistiers, met à mal ce projet. Sur onze têtes de listes annoncées, seules cinq se soumettront bel et bien aux suffrages des électeurs. C'est trois de moins que lors du scrutin de 2014…
Ces cinq villes sont Chelles, Pontault-Combault, Brie-Comte-Robert, Nangis et Tournan-en-Brie, où Martine Clément-Launay (RN) affrontera le maire sortant de la République en marche. Il n'y aura, en revanche, aucune candidature RN à Meaux, Champs-sur-Marne, Le Mée-sur-Seine, Moissy-Cramayel, Bois-le-Roi et Mouroux.
« Les gens s'engagent de moins en moins »
« Nous sommes très déçus, surtout pour Meaux, reconnaît Aymeric Durox. Il nous a manqué du temps. Les gens s'engagent de moins en moins, et cela est vrai dans tous les partis. »
L'échec est donc particulièrement patent dans la ville la plus peuplée de Seine-et-Marne, où le jeune Joachim Simon (RN) s'était déclaré dès le mois d'octobre. Début février, cet étudiant de 20 ans accueillait à Meaux l'eurodéputé Jordan Bardella, venu vanter le « pari de la jeunesse » qu'ils incarnaient tous deux.
Aymeric Durox évoque « l'emprise » du maire sortant Jean-François Copé (LR) sur sa ville pour expliquer cette difficulté à recruter des colistiers. En 2014, la frontiste Béatrice Roullaud avait pourtant réussi à réunir les 44 colistiers nécessaires. Et l'ancien ministre était déjà à la tête de la commune.
« Cela ne fait pas très sérieux », raille Jean-François Copé
La raison de ce raté ne serait-il pas à chercher dans l'inexpérience de Joachim Simon ? « Peut-être, c'est possible, convient Aymeric Durox, qui se félicitait d'avoir repéré le jeune militant. En tant que délégué départemental, j'en assume la responsabilité. »
Joachim Simon était, de fait, particulièrement discret à Meaux, lui qui espérait faire tomber l'ancien ministre de Jacques Chirac. Son programme ? Quel programme ? « Un peu plus de modestie aurait été de bon aloi, réagit Jean-François Copé. Cela ne fait pas très sérieux. »
En écho à Aymeric Durox, Jérôme Louis (RN) justifie sa candidature avortée au Mée-sur-Seine par le recul de la volonté d'engagement des citoyens, plus que par une étiquette politique lourde à porter.
« Des personnes qui se montrent d'abord intéressées ne donnent plus de nouvelles ensuite, regrette-t-il. Je les ai relancés par mail. Je n'ai jamais eu de nouvelles. Aymeric Durox m'a incité à retourner chez les gens. Mais avec le porte-à-porte le soir, je n'ai pas le temps. Je ne peux pas faire l'impossible. »
Re: Municipales Meaux 2020
Ven 28 Fév 2020, 22:47
Voila. Les listes sont déposées. Nous allons pouvoir à présent (à 2 semaines des élections) découvrir le programme de chacunes !
Jean François Copé est le plus avancé dans la présentation de ses colistiers et de ses propositions. Il est actif à tous les niveaux : allant sur les marchés, faisant des vidéos sur les réseaux sociaux, faisant des conférences de presses, des réunions publiques... Cela va être compliqué pour ses adversaires de combler le retard. En même temps difficile de lutter face aux moyens développés par le maire sortant qui en plus d'user et d'abuser de son actif et de son bilan (plan végétalisation, travaux de réfection de dernière minutes... qui sont autant de choses qui se voient et qui ne lui coutent rien), bénéficie des meilleurs moyens techniques (videos sur les réseaux sociaux...) et des meilleurs lieux pour faire campagne : ainsi il a été le seul a faire une réunion publique à l'espace Caravelle, et le 12 mars il sera au Colisée... Et pour ses adversaires ? La Salle RAPPIN... ou rien.
D'ailleurs, cette différence de traitement est-elle normale ? Sur quel budget le candidat Jean François Copé prend-il la location d'une salle comme celle du Colisée et de la Caravelle ? Car ces locations sont payantes... et si elles ont été prêtées à titre gracieux au maire sortant, alors il faudrait par équité que les autres candidats bénéficient du même droit, non ?
Pour information, le plafond des dépenses par listes, pour une ville comme Meaux est (et pour 56 249 habitants) :
- si elles vont au premier tour de : 71 631 €
(détail du calcul :
- jusqu'à 15000 habitants : 15000 x 1.22 x 1.23 = 22509
- de 15001 à 30000 habitants : 15000 x 1.07 x 1.23 = 19741.5
- de 30001 à 60000 habitants : 26249 x 0.91 x 1.23 = 29380,51
soit : 22509 + 19741.5 + 29380.51 = 71 631 €)
- si elles vont au second tour de : 98428,25€
(détail du calcul :
- jusqu'à 15000 habitants : 15000 x 1.68 x 1.23 = 30996
- de 15001 à 30000 habitants : 15000 x 1.52 x 1.23 = 28044
- de 30001 à 60000 habitants : 26249 x1.22 x 1.23 = 39389,25
soit : 30996 + 28044 + 39389.25 = 98429,25)
**(plus d'infos sur ce calcul : http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/40077/303834/file/exemple%20de%20calcul%20du%20plafond%20des%20d%C3%A9penses%20%C3%A9lectorales.pdf )
Je ne pense pas que les listes mettent toutes autant d'argent et toutes la même chose dans la campagne : 70 000 à 100 000 euro étant des sommes considérables que tout le monde ne peut pas se permettre même si la on parle du maximum. Il serait d'ailleurs assez intéressant de connaitre le budget de chacune et de comment cet argent est utilisé : Impression d'affiches ? Location de salle ? Autre ?
N'oublions pas que cet argent que les listes investissent est ensuite remboursé par la collectivité, à partir du moment où elle font plus de 5% des suffrages exprimés aux élections. Et si elles ne les font pas, c'est pour leur pomme...
Savoir d'où vient cet argent et ces moyens seraient aussi intéressant à savoir : s'agit-il d'emprunt à titre privé de la tête de liste ou de quelques membres de la liste ? d'un emprunt collectif ? de mécénat ? et dans ce cas ci qu'est-ce que ces choix impliquent ? Et puis il y a les avantages en nature... le sponsoring et l'utilisation des moyens publics.
Cette question des moyens parait peu transparente à Meaux. Cela est sans doute la même chose ailleurs. Pourtant connaitre les tenants de ces moyens en dirait long sur les candidats !
Jean François Copé est le plus avancé dans la présentation de ses colistiers et de ses propositions. Il est actif à tous les niveaux : allant sur les marchés, faisant des vidéos sur les réseaux sociaux, faisant des conférences de presses, des réunions publiques... Cela va être compliqué pour ses adversaires de combler le retard. En même temps difficile de lutter face aux moyens développés par le maire sortant qui en plus d'user et d'abuser de son actif et de son bilan (plan végétalisation, travaux de réfection de dernière minutes... qui sont autant de choses qui se voient et qui ne lui coutent rien), bénéficie des meilleurs moyens techniques (videos sur les réseaux sociaux...) et des meilleurs lieux pour faire campagne : ainsi il a été le seul a faire une réunion publique à l'espace Caravelle, et le 12 mars il sera au Colisée... Et pour ses adversaires ? La Salle RAPPIN... ou rien.
D'ailleurs, cette différence de traitement est-elle normale ? Sur quel budget le candidat Jean François Copé prend-il la location d'une salle comme celle du Colisée et de la Caravelle ? Car ces locations sont payantes... et si elles ont été prêtées à titre gracieux au maire sortant, alors il faudrait par équité que les autres candidats bénéficient du même droit, non ?
Pour information, le plafond des dépenses par listes, pour une ville comme Meaux est (et pour 56 249 habitants) :
- si elles vont au premier tour de : 71 631 €
(détail du calcul :
- jusqu'à 15000 habitants : 15000 x 1.22 x 1.23 = 22509
- de 15001 à 30000 habitants : 15000 x 1.07 x 1.23 = 19741.5
- de 30001 à 60000 habitants : 26249 x 0.91 x 1.23 = 29380,51
soit : 22509 + 19741.5 + 29380.51 = 71 631 €)
- si elles vont au second tour de : 98428,25€
(détail du calcul :
- jusqu'à 15000 habitants : 15000 x 1.68 x 1.23 = 30996
- de 15001 à 30000 habitants : 15000 x 1.52 x 1.23 = 28044
- de 30001 à 60000 habitants : 26249 x1.22 x 1.23 = 39389,25
soit : 30996 + 28044 + 39389.25 = 98429,25)
**(plus d'infos sur ce calcul : http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/40077/303834/file/exemple%20de%20calcul%20du%20plafond%20des%20d%C3%A9penses%20%C3%A9lectorales.pdf )
Je ne pense pas que les listes mettent toutes autant d'argent et toutes la même chose dans la campagne : 70 000 à 100 000 euro étant des sommes considérables que tout le monde ne peut pas se permettre même si la on parle du maximum. Il serait d'ailleurs assez intéressant de connaitre le budget de chacune et de comment cet argent est utilisé : Impression d'affiches ? Location de salle ? Autre ?
N'oublions pas que cet argent que les listes investissent est ensuite remboursé par la collectivité, à partir du moment où elle font plus de 5% des suffrages exprimés aux élections. Et si elles ne les font pas, c'est pour leur pomme...
Savoir d'où vient cet argent et ces moyens seraient aussi intéressant à savoir : s'agit-il d'emprunt à titre privé de la tête de liste ou de quelques membres de la liste ? d'un emprunt collectif ? de mécénat ? et dans ce cas ci qu'est-ce que ces choix impliquent ? Et puis il y a les avantages en nature... le sponsoring et l'utilisation des moyens publics.
Cette question des moyens parait peu transparente à Meaux. Cela est sans doute la même chose ailleurs. Pourtant connaitre les tenants de ces moyens en dirait long sur les candidats !
Re: Municipales Meaux 2020
Sam 29 Fév 2020, 16:43
Les élections sont un éternel recommencement. Difficile de faire du neuf avec du vieux ! Et pourtant.
Je suis tombé par hasard sur 2 articles.
L'un que j'avais moi même écrit et complètement oublié, en 2008 ! Et où je me lamentais quelque peu... sur les mêmes questions qui e font me lamenter aujourd'hui.
Je vous laisse découvrir cet article sur Meaux le blog : http://meaux.over-blog.net/article-15363223.html
A noter, en illustration l'image de l'affiche et du logo "Meaux pour tous" de Jean François Copé... le même qu'aujourd'hui ! C'est drôle.
Et en 2004, le Parisien publiait cet article suite au programme fait à partir du traditionnel questionnaire envoyé a ses administré s(que par ailleurs jamais aucun autre candidat n'a jamais remis en cause : avec quels moyens ce questionnaire a été fait et envoyé aux électeurs/habitants ?). Intéressant d'y noter les promesses réalisées... et les grandes similarités avec le programme actuel du candidat Jean François Copé.
Municipales à Meaux : Copé déroule ses 32 pages de programme
Publié par Valentine Rousseau le 13 février 2014
On ne change pas une politique qui a obtenu 67 % des voix au premier tour en 2008. A partir du retour du questionnaire distribué aux Meldois, Jean-François Copé (UMP) à la tête de la liste « Meaux pour tous », présente un programme-bilan de 32 pages dans la continuité de sa politique municipale menée depuis dix-neuf ans. D'ailleurs, 79 % des Meldois ayant répondu au questionnaire pensent que « les choses s'améliorent à Meaux ». Ce qui justifie la continuité annoncée sans hausse d'impôts et dans la maîtrise de la dette.
La sécurité. Elle reste au coeur de l'action municipale. La ville compte 178 caméras et poursuivra son déploiement. Des caméras sont prévues dans les transports en commun et le maire souhaite mettre en place une cellule de prévention et d'intervention avec les bailleurs.
L'emploi. Ouverture d'une pépinière d'entreprises, création d'un site Internet pour les entreprises et les investisseurs, d'un guichet unique d'aide aux démarches et orientations pour les PME et artisans, réhabilitation des friches industrielles. L'équipe « Meaux pour tous » veut inclure la clause d'insertion sociale pour les jeunes dans tous les marchés publics, comme elle l'a fait pour la construction du centre commercial Auchan. Jean-François Copé souhaite aussi mettre en place des cours municipaux de remise à niveau pour adultes (langues, Internet, bureautique).
L'aménagement urbain. Démolition des tours Auvergne et Artois (raser toutes les tours de Beauval n'est plus d'actualité), rénovation des parkings de Beauval, de la place de l'Europe, lutte contre l'habitat indigne. Seules nouveautés : la création d'une promenade paysagère entre le canal et l'avenue de la République et une assistance juridique et technique aux copropriétés.
Les transports et le stationnement. On pourra payer sa place de stationnement par SMS et géolocaliser les places libres. Un parking souterrain sera construit boulevard Jean-Rose. Une voie sera dédiée aux bus entre Beauval, la gare, le centre-ville et le parc d'activités du Pays de Meaux. La desserte en car devrait être améliorée dans tous les quartiers, avec un système de transports à la demande.
Les écoles et la petite enfance. Création d'un service civique municipal, rénovation d'écoles, les équiper de tableaux interactifs et de salles informatiques, places supplémentaires en crèche.
La culture. Les nouveautés les plus importantes s'inscrivent dans le domaine culturel. Ainsi, le conservatoire deviendra-t-il une maison des associations culturelles et patrimoniales, après l'ouverture du pôle culturel dans l'ancienne prison. La place Henri IV sera dotée d'un kiosque artistique, le musée Bossuet sera un « pôle dédié au patrimoine, à l'histoire et aux arts » du territoire.
Le patrimoine et l'environnement. Les remparts seront valorisés par la création d'une promenade le long du boulevard Jean-Rose. Créations de chemins piétons en bord de Marne, nouveaux jardins familiaux, squares de proximité (Floucault, Coulommière, Jaurès...).
Les sports. Le maire sortant programme enfin la création d'une salle de boxe. Pas de nouvelle salle d'escalade annoncée, alors que le club, à l'étroit, la réclame depuis des années.
Je suis tombé par hasard sur 2 articles.
L'un que j'avais moi même écrit et complètement oublié, en 2008 ! Et où je me lamentais quelque peu... sur les mêmes questions qui e font me lamenter aujourd'hui.
Je vous laisse découvrir cet article sur Meaux le blog : http://meaux.over-blog.net/article-15363223.html
A noter, en illustration l'image de l'affiche et du logo "Meaux pour tous" de Jean François Copé... le même qu'aujourd'hui ! C'est drôle.
Et en 2004, le Parisien publiait cet article suite au programme fait à partir du traditionnel questionnaire envoyé a ses administré s(que par ailleurs jamais aucun autre candidat n'a jamais remis en cause : avec quels moyens ce questionnaire a été fait et envoyé aux électeurs/habitants ?). Intéressant d'y noter les promesses réalisées... et les grandes similarités avec le programme actuel du candidat Jean François Copé.
Municipales à Meaux : Copé déroule ses 32 pages de programme
Publié par Valentine Rousseau le 13 février 2014
On ne change pas une politique qui a obtenu 67 % des voix au premier tour en 2008. A partir du retour du questionnaire distribué aux Meldois, Jean-François Copé (UMP) à la tête de la liste « Meaux pour tous », présente un programme-bilan de 32 pages dans la continuité de sa politique municipale menée depuis dix-neuf ans. D'ailleurs, 79 % des Meldois ayant répondu au questionnaire pensent que « les choses s'améliorent à Meaux ». Ce qui justifie la continuité annoncée sans hausse d'impôts et dans la maîtrise de la dette.
La sécurité. Elle reste au coeur de l'action municipale. La ville compte 178 caméras et poursuivra son déploiement. Des caméras sont prévues dans les transports en commun et le maire souhaite mettre en place une cellule de prévention et d'intervention avec les bailleurs.
L'emploi. Ouverture d'une pépinière d'entreprises, création d'un site Internet pour les entreprises et les investisseurs, d'un guichet unique d'aide aux démarches et orientations pour les PME et artisans, réhabilitation des friches industrielles. L'équipe « Meaux pour tous » veut inclure la clause d'insertion sociale pour les jeunes dans tous les marchés publics, comme elle l'a fait pour la construction du centre commercial Auchan. Jean-François Copé souhaite aussi mettre en place des cours municipaux de remise à niveau pour adultes (langues, Internet, bureautique).
L'aménagement urbain. Démolition des tours Auvergne et Artois (raser toutes les tours de Beauval n'est plus d'actualité), rénovation des parkings de Beauval, de la place de l'Europe, lutte contre l'habitat indigne. Seules nouveautés : la création d'une promenade paysagère entre le canal et l'avenue de la République et une assistance juridique et technique aux copropriétés.
Les transports et le stationnement. On pourra payer sa place de stationnement par SMS et géolocaliser les places libres. Un parking souterrain sera construit boulevard Jean-Rose. Une voie sera dédiée aux bus entre Beauval, la gare, le centre-ville et le parc d'activités du Pays de Meaux. La desserte en car devrait être améliorée dans tous les quartiers, avec un système de transports à la demande.
Les écoles et la petite enfance. Création d'un service civique municipal, rénovation d'écoles, les équiper de tableaux interactifs et de salles informatiques, places supplémentaires en crèche.
La culture. Les nouveautés les plus importantes s'inscrivent dans le domaine culturel. Ainsi, le conservatoire deviendra-t-il une maison des associations culturelles et patrimoniales, après l'ouverture du pôle culturel dans l'ancienne prison. La place Henri IV sera dotée d'un kiosque artistique, le musée Bossuet sera un « pôle dédié au patrimoine, à l'histoire et aux arts » du territoire.
Le patrimoine et l'environnement. Les remparts seront valorisés par la création d'une promenade le long du boulevard Jean-Rose. Créations de chemins piétons en bord de Marne, nouveaux jardins familiaux, squares de proximité (Floucault, Coulommière, Jaurès...).
Les sports. Le maire sortant programme enfin la création d'une salle de boxe. Pas de nouvelle salle d'escalade annoncée, alors que le club, à l'étroit, la réclame depuis des années.
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