"LES RIVERAINS DE LA DECHARGE INDEMNISES" (article du PARISIEN)
Jeu 26 Mar 2009, 19:51
Je fais une note sur ce qui est l'un des principaux scandales sanitaire de la région. Pour mémoire : un lotissement entier a été construit sur une ancienne décharge à Cregy les Meaux. Les habitants de ce quartiers étaient (et sont toujours) victimes d'émanations de gaz. En 1999 le quartier avait même été evacué pour un risque réel d'explosion.
A retrouver sur le blog de l'association ADENCA
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LES RIVERAINS DE LA DECHARGES INDEMNISES
par Valentine Rousseau (publié le 24.03.2009, 07h00)
C’est la fin d’un feuilleton vieux de dix ans. Les riverains de Chaillouët, un lotissement de 58 pavillons, vont enfin toucher des indemnités allant de 11 855 € à 61 200 €.
Tout le quartier avait été évacué en juin 1999 à la suite d’émanations massives de biogaz, explosif et inflammable, de l’ancienne décharge. L’exploitant Aubine-Onyx, racheté depuis par Veolia, vient d’être condamné par la cour administrative d’appel à verser 800 000 €. La commune de Crégy-lès-Meaux et la communauté d’agglomération du Pays de Meaux chacune à 600 000 €.
L’Etat, en revanche, a été relaxé.
« Je ne suis pas satisfait, j’avais réclamé huit fois plus, déclarait hier M e Albouy, avocat des habitants. Ce dossier a été sous-évalué au regard du préjudice subi. »
La cour administrative d’appel a réduit le montant total de l’indemnisation de 15 %, en l’imputant aux propriétaires ayant fait construire en connaissance de cause. Vendredi soir, Jean-François Copé (UMP), président du Pays de Meaux, s’est dit « surpris » de la mise hors de cause de l’Etat, qui était censé surveiller l’exploitation de cette décharge. L’Etat qui n’a pas interdit la construction d’un lotissement à proximité, même s’il l’avait déconseillée en 1994.
«Pas assez de puits de captage. Le biogaz s’est accumulé en sous-sol »
A l’époque, les treize communes du syndicat intercommunal des résidus urbains (Siru) ont continué à remplir la décharge saturée. Quand elle a été fermée, en 1998, l’exploitant n’a pas placé assez de puits de captage de gaz. « Il en fallait 32, il n’y en a eu que 12 dont 6 fonctionnaient. Le biogaz s’est accumulé en sous-sol », rappelle Gérard Chomont, maire (PS) de Crégy-lès-Meaux depuis 2008. Depuis onze ans, l’odeur d’oeuf pourri revient régulièrement, comme le 21 février et même si les relevés quotidiens de biogaz sont rassurants depuis plusieurs mois.
« Il n’y a pas de justice pour les Crégyssois, estime l’élu local. Nous avons supporté les odeurs de cette décharge, les incendies, l’impossibilité de construire et de développer les zones d’activités. Crégy est condamnée deux fois : en tant que commune et comme membre du Pays de Meaux. »
par Valentine Rousseau (publié le 24.03.2009, 07h00)
C’est la fin d’un feuilleton vieux de dix ans. Les riverains de Chaillouët, un lotissement de 58 pavillons, vont enfin toucher des indemnités allant de 11 855 € à 61 200 €.
Tout le quartier avait été évacué en juin 1999 à la suite d’émanations massives de biogaz, explosif et inflammable, de l’ancienne décharge. L’exploitant Aubine-Onyx, racheté depuis par Veolia, vient d’être condamné par la cour administrative d’appel à verser 800 000 €. La commune de Crégy-lès-Meaux et la communauté d’agglomération du Pays de Meaux chacune à 600 000 €.
L’Etat, en revanche, a été relaxé.
« Je ne suis pas satisfait, j’avais réclamé huit fois plus, déclarait hier M e Albouy, avocat des habitants. Ce dossier a été sous-évalué au regard du préjudice subi. »
La cour administrative d’appel a réduit le montant total de l’indemnisation de 15 %, en l’imputant aux propriétaires ayant fait construire en connaissance de cause. Vendredi soir, Jean-François Copé (UMP), président du Pays de Meaux, s’est dit « surpris » de la mise hors de cause de l’Etat, qui était censé surveiller l’exploitation de cette décharge. L’Etat qui n’a pas interdit la construction d’un lotissement à proximité, même s’il l’avait déconseillée en 1994.
«Pas assez de puits de captage. Le biogaz s’est accumulé en sous-sol »
A l’époque, les treize communes du syndicat intercommunal des résidus urbains (Siru) ont continué à remplir la décharge saturée. Quand elle a été fermée, en 1998, l’exploitant n’a pas placé assez de puits de captage de gaz. « Il en fallait 32, il n’y en a eu que 12 dont 6 fonctionnaient. Le biogaz s’est accumulé en sous-sol », rappelle Gérard Chomont, maire (PS) de Crégy-lès-Meaux depuis 2008. Depuis onze ans, l’odeur d’oeuf pourri revient régulièrement, comme le 21 février et même si les relevés quotidiens de biogaz sont rassurants depuis plusieurs mois.
« Il n’y a pas de justice pour les Crégyssois, estime l’élu local. Nous avons supporté les odeurs de cette décharge, les incendies, l’impossibilité de construire et de développer les zones d’activités. Crégy est condamnée deux fois : en tant que commune et comme membre du Pays de Meaux. »
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