24032014
Sans surprise, Jean-François Copé (liste UMP - Meaux pour tous) est réélu avec 64,31% des voix exprimées (à peine 50,54%). L'abstention est à nouveau record avec 47,62% d'inscrits qui n'ont pas fait le déplacement aux urnes. Il est grand temps que la classe politique (tous partis confondus, puisque les extrêmes n'ont pas eu plus de voix) se pose des questions ! VITE !
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Les chiffres en détail (source > Ministère de l'Intérieur)
Résultats du 1er tour
La répartition des sièges n'a lieu au 1er tour que si une liste a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés.
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Les chiffres en détail (source > Ministère de l'Intérieur)
Résultats du 1er tour
Liste conduite par | Voix | % inscrits | % exprimés | Sièges au conseil municipal | Sièges au conseil communautaire |
Mme Béatrice ROULLAUD (LFN) | 1682 | 6,13 | 12,14 | 3 | 1 |
M. Jean-François COPE (LUMP) | 8911 | 32,50 | 64,31 | 38 | 19 |
M. Bastien MARGUERITE (LUG) | 1770 | 6,46 | 12,77 | 3 | 1 |
Mme Christèle ROUSSEL (LFG) | 952 | 3,47 | 6,87 | 1 | 0 |
M. Victor Manuel NIUBO ANDREU (LDVD) | 542 | 1,98 | 3,91 | 0 | 0 |
Nombre | % Inscrits | % Votants | |
Inscrits | 27 417 | ||
Abstentions | 13 057 | 47,62 | |
Votants | 14 360 | 52,38 | |
Blancs ou nuls | 503 | 1,83 | 3,50 |
Exprimés | 13 857 | 50,54 | 96,50 |
Commentaires
Lun 24 Mar 2014, 01:46
source > leParisien.fr
Municipales à Meaux : Jean-François Copé réélu avec 64,30 % des suffrages
Publié le 23.03.2014
C’est un nouveau plébiscite qui consacre Jean-François Copé à Meaux (Seine-et-Marne). Alors qu’il briguait son 4e mandat à la tête de la mairie de Meaux (54 000 habitants), Jean-François Copé (UMP) est réélu ce dimanche soir dès le premier tour avec 64,30% des suffrages exprimés.
Le maire sortant aura résisté sans difficulté à l'assaut du jeune Bastien Marguerite parachuté par le Parti socialiste, qui ne recueille que 12,77% des voix, devançant ainsi de peu la candidate FN Béatrice Roullaud (12,13%).
«Je suis très heureux parce que sur le papier, ce n'était pas si simple avec quatre listes face à moi, dont une du FN, confie Jean-François Copé. Ca prouve que la politique ça sert à quelque chose. Quand on mène une politique de rénovation urbaine, de sécurité, d'emploi, les gens vous font confiance.» Et concernant les dernières semaines difficiles pour lui, il ajoute : «Ce résultat montre le décalage entre les commentaires parisiens et la réalité du terrain.»
La candidate Front de Gauche Béatrice Roussel recueille 6,87% des suffrages et le centriste Victor Niubo 3,91%. Le taux d’abstention, supérieur à 2008, atteint 48%.
Khalil Mimouni, de l’association Energie citoyenne, avait pronostiqué 63% pour Copé : «Il fait un bon boulot de maire, les gens voient que les quartiers ont changé, et en face personne ne fait le poids. Mais beaucoup de gens des quartier ne sont pas allés voter.» Dans le hall de la mairie, Christèle Roussel, tête de la liste FG, pensait «qu’il y aurait un deuxième tour et que le PS allait faire un meilleure score. Ce qui m’inquiète c’est le score du FN.»
De son côté, Bastien Marguerite s’inquiète surtout de l’abstention. «Un électeur sur deux n’a pas voté. Je siègerai au conseil et je porterai les idées de ma liste. Le combat n’est pas terminé et nous poserons les bases pour 2020», assure le tout jeune Meldois. Jean-François Copé avait lui-même endossé le rôle de parachuté avec l’appui du RPR en 1995. Le jeune homme pressé avait emporté haut la main le siège qu’il n’a jamais perdu depuis dix-neuf ans. En 2008, il a encore été réélu avec 67,7 % des suffrages, dès le premier tour.
Municipales à Meaux : Jean-François Copé réélu avec 64,30 % des suffrages
Publié le 23.03.2014
C’est un nouveau plébiscite qui consacre Jean-François Copé à Meaux (Seine-et-Marne). Alors qu’il briguait son 4e mandat à la tête de la mairie de Meaux (54 000 habitants), Jean-François Copé (UMP) est réélu ce dimanche soir dès le premier tour avec 64,30% des suffrages exprimés.
Le maire sortant aura résisté sans difficulté à l'assaut du jeune Bastien Marguerite parachuté par le Parti socialiste, qui ne recueille que 12,77% des voix, devançant ainsi de peu la candidate FN Béatrice Roullaud (12,13%).
«Je suis très heureux parce que sur le papier, ce n'était pas si simple avec quatre listes face à moi, dont une du FN, confie Jean-François Copé. Ca prouve que la politique ça sert à quelque chose. Quand on mène une politique de rénovation urbaine, de sécurité, d'emploi, les gens vous font confiance.» Et concernant les dernières semaines difficiles pour lui, il ajoute : «Ce résultat montre le décalage entre les commentaires parisiens et la réalité du terrain.»
La candidate Front de Gauche Béatrice Roussel recueille 6,87% des suffrages et le centriste Victor Niubo 3,91%. Le taux d’abstention, supérieur à 2008, atteint 48%.
Khalil Mimouni, de l’association Energie citoyenne, avait pronostiqué 63% pour Copé : «Il fait un bon boulot de maire, les gens voient que les quartiers ont changé, et en face personne ne fait le poids. Mais beaucoup de gens des quartier ne sont pas allés voter.» Dans le hall de la mairie, Christèle Roussel, tête de la liste FG, pensait «qu’il y aurait un deuxième tour et que le PS allait faire un meilleure score. Ce qui m’inquiète c’est le score du FN.»
De son côté, Bastien Marguerite s’inquiète surtout de l’abstention. «Un électeur sur deux n’a pas voté. Je siègerai au conseil et je porterai les idées de ma liste. Le combat n’est pas terminé et nous poserons les bases pour 2020», assure le tout jeune Meldois. Jean-François Copé avait lui-même endossé le rôle de parachuté avec l’appui du RPR en 1995. Le jeune homme pressé avait emporté haut la main le siège qu’il n’a jamais perdu depuis dix-neuf ans. En 2008, il a encore été réélu avec 67,7 % des suffrages, dès le premier tour.
Mar 25 Mar 2014, 14:16
Le témoignage de Benjamin
A Meaux... Les raisons d'une abstention.
Pas question, évidemment pour un électeur qui se définit comme de gauche, comme républicain, comme révulsé par tout soupçon de magouille électorale ou financière, comme opposé à un maire qui fait preuve dans sa commune et au delà du pire sectarisme, de la pire violence verbale, de voter pour Jean-François Copé.
Pas question de voter socialiste, d'une part quand on considère la véritable trahison de classe, le reniement infect de l'équipe nationale en place, quand en plus on est consterné par l'amateurisme d'un pouvoir qui eut pourtant dix ans d'opposition pour se préparer à l'exercer de manière convenable sur le plan technique, à défaut de suivre une idéologie respectable. Le parachutage d'un très jeune (en années) mais déjà très vieux (en langue de bois) apparatchik tête de liste imposé "d'en haut" (ce qui a fait exploser la section locale du PS) n'arrange rien à l'affaire.
Les crypto-fachos du FN, on n'en parle même pas, surtout avec une liste constituée de bric et de broc, des colistiers invités à se présenter en se cachant de leurs électeurs ("vous pouvez vous présenter sous votre nom de jeune fille, avec votre deuxième prénom", sic)
EELV, leur présence sur une liste suffit pour que je la boycotte (sauf rare exception) tant ces bobos déconnectés de la réalité économique et sociale me hérissent le poil.
Une liste Front de Gauche, la seule pour laquelle j'étais prêt à voter. Mais un pataquès incompréhensible a régné lors de sa constitution car avec le PG de JL Mélenchon (dont le programme fondé sur "l'écologie planifiée" me consterne tant il est irréaliste, mais au moins sur les plans social et économique, il tient encore la route), il y avait "des" communistes. Communistes condamnés par leur section lcale par voie de tract, sous prétexte que cette liste fusionnerait peut être au second tour avec la liste socialistes et que c'était péché mortel. Mais il ne faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages: à 40 km à l'ouest, à Paris, PS et PC se sont pacsés, suscitant ainsi l'ire de mélenchon.
Bref, que de la politicaillerie sans intérêt. Il faut avouer franchement que le Front de Gauche n'est plus qu'un cartel électoral à géométrie variable en outre, qu'à peu près tout sépare les communistes (infiniment plus réalistes) que le PG - qui courtise les Verts - sur le plan fondamental d'une nouvelle donne écologique. Et comment imaginer un renversement d'alliances - quitter le PC pour une union avec EELV - quand en marge on se bat contre l'UE telle qu'elle fonctionne alors que la bande à Duflot, Placé, Cohn-Bendit et consort se définissent comme europhiles béats voire apatrides?
En conséquence je reprendrai - peut être - le chemin des urnes quand clarification il y aura.
NB. Comme je l'avais prévu, malgré toute sa batterie de casseroles, devant la cacophonie qui lui a été opposée, Copé a réuni quasiment les deux tiers des suffrages exprimés.
A Meaux... Les raisons d'une abstention.
Pas question, évidemment pour un électeur qui se définit comme de gauche, comme républicain, comme révulsé par tout soupçon de magouille électorale ou financière, comme opposé à un maire qui fait preuve dans sa commune et au delà du pire sectarisme, de la pire violence verbale, de voter pour Jean-François Copé.
Pas question de voter socialiste, d'une part quand on considère la véritable trahison de classe, le reniement infect de l'équipe nationale en place, quand en plus on est consterné par l'amateurisme d'un pouvoir qui eut pourtant dix ans d'opposition pour se préparer à l'exercer de manière convenable sur le plan technique, à défaut de suivre une idéologie respectable. Le parachutage d'un très jeune (en années) mais déjà très vieux (en langue de bois) apparatchik tête de liste imposé "d'en haut" (ce qui a fait exploser la section locale du PS) n'arrange rien à l'affaire.
Les crypto-fachos du FN, on n'en parle même pas, surtout avec une liste constituée de bric et de broc, des colistiers invités à se présenter en se cachant de leurs électeurs ("vous pouvez vous présenter sous votre nom de jeune fille, avec votre deuxième prénom", sic)
EELV, leur présence sur une liste suffit pour que je la boycotte (sauf rare exception) tant ces bobos déconnectés de la réalité économique et sociale me hérissent le poil.
Une liste Front de Gauche, la seule pour laquelle j'étais prêt à voter. Mais un pataquès incompréhensible a régné lors de sa constitution car avec le PG de JL Mélenchon (dont le programme fondé sur "l'écologie planifiée" me consterne tant il est irréaliste, mais au moins sur les plans social et économique, il tient encore la route), il y avait "des" communistes. Communistes condamnés par leur section lcale par voie de tract, sous prétexte que cette liste fusionnerait peut être au second tour avec la liste socialistes et que c'était péché mortel. Mais il ne faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages: à 40 km à l'ouest, à Paris, PS et PC se sont pacsés, suscitant ainsi l'ire de mélenchon.
Bref, que de la politicaillerie sans intérêt. Il faut avouer franchement que le Front de Gauche n'est plus qu'un cartel électoral à géométrie variable en outre, qu'à peu près tout sépare les communistes (infiniment plus réalistes) que le PG - qui courtise les Verts - sur le plan fondamental d'une nouvelle donne écologique. Et comment imaginer un renversement d'alliances - quitter le PC pour une union avec EELV - quand en marge on se bat contre l'UE telle qu'elle fonctionne alors que la bande à Duflot, Placé, Cohn-Bendit et consort se définissent comme europhiles béats voire apatrides?
En conséquence je reprendrai - peut être - le chemin des urnes quand clarification il y aura.
NB. Comme je l'avais prévu, malgré toute sa batterie de casseroles, devant la cacophonie qui lui a été opposée, Copé a réuni quasiment les deux tiers des suffrages exprimés.
Sam 29 Mar 2014, 01:38
Le nouveau conseil municipal qui s'est réuni jeudi 27 au soir, a désigné officiellement Jean-François Copé maire de Meaux.
Peu de changement. Les maire adjoints, délégués et conseillers municipaux restent à peu de chose près les mêmes. Le "changement dans la continuité" sans doute.
L'opposition, quasi-inexistante jusque là, est morte et enterrée ce jour la même au sein du nouveau conseil municipal, puisqu'elle est représentée par 3 siège pour le PS (dont la tête de liste Bastien Marguerite), et par 3 autres sièges pour le FN. Une opposition politicarde absolument désintéressée de Meaux et ses habitants. Et je trouve ça extrêmement triste pour notre ville.
Peu de changement. Les maire adjoints, délégués et conseillers municipaux restent à peu de chose près les mêmes. Le "changement dans la continuité" sans doute.
L'opposition, quasi-inexistante jusque là, est morte et enterrée ce jour la même au sein du nouveau conseil municipal, puisqu'elle est représentée par 3 siège pour le PS (dont la tête de liste Bastien Marguerite), et par 3 autres sièges pour le FN. Une opposition politicarde absolument désintéressée de Meaux et ses habitants. Et je trouve ça extrêmement triste pour notre ville.
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Le résultat est donc sans surprise. L'opposition municipale inexistante au paravent est cette fois ci morte et enterrée : le PS obtient 3 sièges... autant que le FN. Le Front de gauche et le centre ont disparu.
L'abstentionnisme est le premier parti meldois... Et cela devrait se confirmer encore aux européennes.