24042017
Je reprends cet article du Parisien... parce que comme eux, j'ai été surpris par ce résultat.
source : LeParisien.fr
Le candidat de la France insoumise atteint 25,9 % des voix.
Jean-François Copé l’avait peut-être senti venir en décidant de ne pas se présenter aux prochaines législatives. En effet, dans la ville qu’il gère depuis 1995, Jean-François Copé n’a pu que constater ce dimanche soir la victoire de Jean-Luc Mélenchon. De mauvaise augure pour les prochaines élections pour le palais Bourbon.
Le candidat de la France insoumise (FI), autrement dit la gauche de la gauche à laquelle Jean-François Copé s’est toujours opposé, atteint 25,9 % des voix. Emmanuel Macron arrive en second avec 23,1 % et Marine Le Pen troisième position avec 21 %.
Mais c’est le score de François Fillon qui étonne aussi. Seuls 14,4 % des électeurs meldois dont le vote est exprimé lui ont fait confiance. Alors même qu’il avait accueilli François Fillon à bras ouverts le 27 février et lui avait ouvert les portes de sa police municipale dont il est si fier.
Difficile tâche aux législatives
C’est Jean-François Parigi, le premier adjoint de Copé au conseil municipal de Meaux, qui aura la difficile tâche de porter les couleurs de la droite à la sixième circonscription législative de Seine-et-Marne. Un combat qui sera d’autant moins facile que le conseiller municipal d’opposition PS Bastien Marguerite pourrait bénéficier de la dynamique créée par Emmanuel Macron.
En 2012, au premier tour, les Meldois avaient placé François Hollande en tête avec 33 %. Suivaient Nicolas Sarkozy (27 %) et Marine Le Pen (17,7 %). Au second tour, dans cette ville qui a élu pourtant depuis 1995 sans discontinuer un maire de droite en la personne de Jean-François Copé, François Hollande est arrivé avec 54 % des suffrages. Le président sortant avait récolté 46 % des suffrages.
source : LeParisien.fr
Le candidat de la France insoumise atteint 25,9 % des voix.
Jean-François Copé l’avait peut-être senti venir en décidant de ne pas se présenter aux prochaines législatives. En effet, dans la ville qu’il gère depuis 1995, Jean-François Copé n’a pu que constater ce dimanche soir la victoire de Jean-Luc Mélenchon. De mauvaise augure pour les prochaines élections pour le palais Bourbon.
Le candidat de la France insoumise (FI), autrement dit la gauche de la gauche à laquelle Jean-François Copé s’est toujours opposé, atteint 25,9 % des voix. Emmanuel Macron arrive en second avec 23,1 % et Marine Le Pen troisième position avec 21 %.
Mais c’est le score de François Fillon qui étonne aussi. Seuls 14,4 % des électeurs meldois dont le vote est exprimé lui ont fait confiance. Alors même qu’il avait accueilli François Fillon à bras ouverts le 27 février et lui avait ouvert les portes de sa police municipale dont il est si fier.
Difficile tâche aux législatives
C’est Jean-François Parigi, le premier adjoint de Copé au conseil municipal de Meaux, qui aura la difficile tâche de porter les couleurs de la droite à la sixième circonscription législative de Seine-et-Marne. Un combat qui sera d’autant moins facile que le conseiller municipal d’opposition PS Bastien Marguerite pourrait bénéficier de la dynamique créée par Emmanuel Macron.
En 2012, au premier tour, les Meldois avaient placé François Hollande en tête avec 33 %. Suivaient Nicolas Sarkozy (27 %) et Marine Le Pen (17,7 %). Au second tour, dans cette ville qui a élu pourtant depuis 1995 sans discontinuer un maire de droite en la personne de Jean-François Copé, François Hollande est arrivé avec 54 % des suffrages. Le président sortant avait récolté 46 % des suffrages.
Commentaires
Mar 25 Avr 2017, 16:49
On a peut être là l'explication du renoncement de JF Copé, à garder son siège de député. Certes le fait de privilégier un mandat de maire peut se comprendre, mais quand on se prête un destin national, se priver d'une caisse de résonance telle que le Parlement, c'est un sacrifice incontestable.
Mar 25 Avr 2017, 23:10
Une manière de sécuriser son fauteuil de maire aussi. Si Marguerite est élu député sous l'étiquette Macron, JFC est assuré par la loi de non cumul des mandats de n'avoir aucun adversaire face à lui aux prochaines municipales. A moins l'émergence d'une nouvelle figure politique locale.
Choix compréhensible encore, mais à double tranchant. C'est aussi qu'il soit député, et son statut de figure politique nationale, qui le portait en tant que maire. Si il renonce... Et ne perdra-t-il pas en pouvoir ?
Choix compréhensible encore, mais à double tranchant. C'est aussi qu'il soit député, et son statut de figure politique nationale, qui le portait en tant que maire. Si il renonce... Et ne perdra-t-il pas en pouvoir ?
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Jean-Luc Mélenchon s’installe chez Jean-François Copé
Par Alexandre Arlot Publié le 24 avril 2017
« Le score élevé de Jean-Luc Mélenchon n’est pas une surprise, assure Jean-François Copé (LR). Aux élections nationales, Meaux a toujours voté plus à gauche que la moyenne du pays. C’était le cas en 2012, c’est encore le cas cette année. » Certes, il y a cinq ans, les Meldois ont placé François Hollande (PS) largement en tête au premier tour de la présidentielle avec 33 % des voix, plus de quatre points au-dessus de sa moyenne nationale (28,63 %). Il n’en reste pas moins que la première place du candidat de la France insoumise (FI) dans la cité épiscopale était tout sauf attendue.
Avec 25,9 % des suffrages exprimés, Jean-Luc Mélenchon devance dans l’ordre Emmanuel Macron (23,1 %), Marine Le Pen (21 %) et François Fillon (15,4 %). Un score inespéré pour les militants mélenchonistes locaux. « Je ne m’attendais pas à ce que Jean-Luc Mélenchon termine premier à Meaux », reconnaît Patrick Mavré. Ancien président du groupe socialiste au conseil municipal de Meaux, celui qui est aujourd’hui responsable local de la France insoumise savoure cette récompense. « Sur les marchés ou à la sortie des écoles, nous avions bien vu que la réception des tracts était favorable, plus que les années précédentes », assure-t-il. D’autant que dans le même temps, les militants et élus de droite se faisaient rares sur le terrain. « Les Républicains n’ont fait campagne que les dix derniers jours », selon Patrick Mavré.
Jean-Luc Mélenchon réalise des scores au-dessus de sa moyenne nationale dans d’autres communes de la communauté d’agglomération du Pays de Meaux. A Chauconin-Neufmontiers, Crégy-lès-Meaux, Trilport et Villenoy, le candidat insoumis dépasse ainsi la barre des 20 %. Autant de résultats qui donnent le sourire à Valérie Delage et Alban Corbin, les deux candidats FI aux législatives de juin dans la sixième circonscription. « Une dynamique va s’enclencher », veut croire Patrick Mavré.
Jean-François Copé réfute cette hypothèse. Le score important de François Hollande il y a cinq ans « ne m’a pas empêché, à titre personnel, d’être réélu député en juin 2012 puis maire avec 64 % des voix aux élections municipales en 2014 », rappelle l’ancien ministre de Jacques Chirac… qui a pourtant décidé de ne pas être candidat aux législatives.
La France insoumise s’impose dans les grandes villes. Meaux et ses 50 000 habitants ne constituent pas une exception dans la géographie de l’électorat mélenchoniste de Seine-et-Marne. Pour ce premier tour, huit autres communes sur les vingt les plus peuplées du département tombent dans l’escarcelle de Jean-Luc Mélenchon : Melun (26,3 %), Villeparisis (27,1 %), Dammarie-les-Lys (27,7 %), Le Mée-sur-Seine (28,6 %), Torcy (29,8 %), Savigny-le-Temple (30 %), Mitry-Mory (30,1 %) et Moissy-Cramayel (30,2 %).