Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
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Fabien B.
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Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Mar 01 Fév 2011, 17:50
Pour votre information, une réunion publique sur les gaz de schiste en Seine et Marne (à l'initiative du Collectif Écologie Durable et Europe-Ecologie-les-Verts) aura lieu le :
"Le gaz de schiste est une ressource dont on se préoccupe depuis peu en France. Pour les défenseurs du gaz de schiste, cet hybride serait une alternative à notre pétrole D’autres, en revanche, sont plus sceptiques et prétendent que les gaz de schiste seraient au gaz naturel ce que les sables bitumineux sont au pétrole.
Pour l'heure, aucune étude n'a permis de déterminer l'état des ressources dans le sous-sol français. mais du fait de la très forte présence d'argile, certains scientifiques pensent qu'il regorge de gaz de schiste. L'état a accordé des permis de recherche exclusifs à des fins d’exploitation de gaz non conventionnel, dits "gaz de schiste".
En Picardie, la société Toreador, le quatrième producteur de pétrole français, et son partenaire Hess vont semble-t-il entamer un programme de six forages dans une zone supposée riche en huiles de schiste s’étendant sur 779 km2 autour de Château-Thierry (Aisne), ce dès le mois de fevrier 2011. Toreador organisera d'ailleurs deux réunions publiques la première le 8 février à Château-Thierry, à 20h30 et une autre à Doue (lieu du 1er forage)
Et ce n’est qu’un début car plusieurs autres permis d’exploration seront attribués dans les prochains mois. En tout, 65 000 km2 du territoire français seront bientôt livrés aux prospecteurs de gaz et huiles de schiste.
A la différence du gaz naturel classique, le gaz de schiste ne se situe pas dans une poche mais se trouve pris au piège dans des roches peu perméables. Pour l'exploiter, il faut donc forer et fracturer la roche en injectant d'énormes quantités d'eau, de sable et de produits chimiques. Trois ingrédients sont nécessaires pour créer ces mini séismes : des quantités énormes d’eau, plusieurs centaines de produits chimiques (plus de 500) pour attaquer la roche et des micro-billes pour maintenir ouvertes les failles.
Les conséquences peuvent pourtant s'avérer lourdes car la technique utilisée est non seulement polluante (en fracturant la roche, une partie du gaz et des produits chimiques s’échappent dans le sous sol atteignant ainsi la nappe phréatique) mais aussi dangereuse pour l'écosystème et en plus, très grosse consommatrice d'eau.
Où sera pompée toute cette eau ! Comment seront acheminés les volumes de gaz ainsi extraits vers les usines de retraitement ? Mystère ....
Pour toutes ces raisons, il est urgent d’avoir un débat public avec la société civile, les élus locaux et nationaux, pour dresser un inventaire complet des conséquences environnementales, sanitaires, économiques et sociales de cette nouvelle folie industrielle."
Samedi 5 février 2011 - 14h00 – à MEAUX
Hotel Kyriad - 32, avenue de la Victoire (vers Trilport)
Hotel Kyriad - 32, avenue de la Victoire (vers Trilport)
"Le gaz de schiste est une ressource dont on se préoccupe depuis peu en France. Pour les défenseurs du gaz de schiste, cet hybride serait une alternative à notre pétrole D’autres, en revanche, sont plus sceptiques et prétendent que les gaz de schiste seraient au gaz naturel ce que les sables bitumineux sont au pétrole.
Pour l'heure, aucune étude n'a permis de déterminer l'état des ressources dans le sous-sol français. mais du fait de la très forte présence d'argile, certains scientifiques pensent qu'il regorge de gaz de schiste. L'état a accordé des permis de recherche exclusifs à des fins d’exploitation de gaz non conventionnel, dits "gaz de schiste".
En Picardie, la société Toreador, le quatrième producteur de pétrole français, et son partenaire Hess vont semble-t-il entamer un programme de six forages dans une zone supposée riche en huiles de schiste s’étendant sur 779 km2 autour de Château-Thierry (Aisne), ce dès le mois de fevrier 2011. Toreador organisera d'ailleurs deux réunions publiques la première le 8 février à Château-Thierry, à 20h30 et une autre à Doue (lieu du 1er forage)
Et ce n’est qu’un début car plusieurs autres permis d’exploration seront attribués dans les prochains mois. En tout, 65 000 km2 du territoire français seront bientôt livrés aux prospecteurs de gaz et huiles de schiste.
A la différence du gaz naturel classique, le gaz de schiste ne se situe pas dans une poche mais se trouve pris au piège dans des roches peu perméables. Pour l'exploiter, il faut donc forer et fracturer la roche en injectant d'énormes quantités d'eau, de sable et de produits chimiques. Trois ingrédients sont nécessaires pour créer ces mini séismes : des quantités énormes d’eau, plusieurs centaines de produits chimiques (plus de 500) pour attaquer la roche et des micro-billes pour maintenir ouvertes les failles.
Les conséquences peuvent pourtant s'avérer lourdes car la technique utilisée est non seulement polluante (en fracturant la roche, une partie du gaz et des produits chimiques s’échappent dans le sous sol atteignant ainsi la nappe phréatique) mais aussi dangereuse pour l'écosystème et en plus, très grosse consommatrice d'eau.
Où sera pompée toute cette eau ! Comment seront acheminés les volumes de gaz ainsi extraits vers les usines de retraitement ? Mystère ....
Pour toutes ces raisons, il est urgent d’avoir un débat public avec la société civile, les élus locaux et nationaux, pour dresser un inventaire complet des conséquences environnementales, sanitaires, économiques et sociales de cette nouvelle folie industrielle."
Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Mar 01 Fév 2011, 22:41
Reprise d'un article du Monde, daté du 22 janvier 2011 sur le "scandale du gaz de Schiste"...
Gaz de schiste : révolution énergétique ou catastrophe environnementale ?
Rangez les éoliennes ! Au placard l'énergie solaire ! Oubliées nos bonnes résolutions en termes d'émissions de CO2. Nous sommes sauvés : voici le gaz de schiste... La France serait en effet assise sur d'importantes réserves de ce gaz naturel en tout point semblable à celui que l'on connait sauf qu'au lieu d'être concentré au sein de poches souterraines, celui-ci est disséminé dans ces argiles profonds et imperméables.
Longtemps sa capture sembla un rêve compliqué ou trop onéreux mais la raréfaction des réserves en hydrocarbures a poussé les ingénieurs à forcer le destin. Le principe est simple : après avoir foré verticalement, on pénètre horizontalement les schistes, dans lesquels on envoie à forte pression des milliers de litres d'eau, de sable et un cocktail d'adjuvants chimiques pour ouvrir la roche. On appelle cela la "fracturation hydraulique".
LE FEU AUX POUDRES
Lourde de conséquences pour l'environnement, cette technologie est la clef à la fois géniale et monstrueuse d'une révolution énergétique qui a déjà propulsé les Etats-Unis en première place de la production mondiale de gaz naturel.
En France, Jean-Louis Borloo, pourtant déclaré champion des énergies renouvelables, a signé en mars 2010 trois arrêtés autorisant leur recherche sur de vastes territoires qui s'étendent du Larzac à la Drôme en passant par les Cévennes et l'Ardèche... Et mis ainsi le feu aux poudres. Sur les Causses où la résistance s'organise, on se demande encore ce qui leur a pris de choisir ces hauts-lieux de révolte et de combat pour lancer l'exploration. Par naïveté ou par calcul ?
(par Laurent Carpentier)
Gaz de schiste : révolution énergétique ou catastrophe environnementale ?
Rangez les éoliennes ! Au placard l'énergie solaire ! Oubliées nos bonnes résolutions en termes d'émissions de CO2. Nous sommes sauvés : voici le gaz de schiste... La France serait en effet assise sur d'importantes réserves de ce gaz naturel en tout point semblable à celui que l'on connait sauf qu'au lieu d'être concentré au sein de poches souterraines, celui-ci est disséminé dans ces argiles profonds et imperméables.
Longtemps sa capture sembla un rêve compliqué ou trop onéreux mais la raréfaction des réserves en hydrocarbures a poussé les ingénieurs à forcer le destin. Le principe est simple : après avoir foré verticalement, on pénètre horizontalement les schistes, dans lesquels on envoie à forte pression des milliers de litres d'eau, de sable et un cocktail d'adjuvants chimiques pour ouvrir la roche. On appelle cela la "fracturation hydraulique".
LE FEU AUX POUDRES
Lourde de conséquences pour l'environnement, cette technologie est la clef à la fois géniale et monstrueuse d'une révolution énergétique qui a déjà propulsé les Etats-Unis en première place de la production mondiale de gaz naturel.
En France, Jean-Louis Borloo, pourtant déclaré champion des énergies renouvelables, a signé en mars 2010 trois arrêtés autorisant leur recherche sur de vastes territoires qui s'étendent du Larzac à la Drôme en passant par les Cévennes et l'Ardèche... Et mis ainsi le feu aux poudres. Sur les Causses où la résistance s'organise, on se demande encore ce qui leur a pris de choisir ces hauts-lieux de révolte et de combat pour lancer l'exploration. Par naïveté ou par calcul ?
(par Laurent Carpentier)
- benjaminMeldois
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Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Ven 04 Fév 2011, 21:05
Ne parlons pas des moulins à vent baptisés éoliennes , qui ne produisent d'énergie (à un coût prohibitif) que quand on n'en a pas besoin (les périodes de grand froid, ce sont celles des anticyclones)
On aura toujours besoin de combustibles fossiles, de toute manière, pour gérer les "pointes" Alors si on peut les produire chez nous au lieu de les importer, je ne vois pas où est le lézard
Cela dit, bien sûr, vigilance pour les conditions d'exploitation. mais la Brie a produit 500.000 t de pétrole par an pendant longtemps, si elle doit produire du gaz... pourquoi pas?
On aura toujours besoin de combustibles fossiles, de toute manière, pour gérer les "pointes" Alors si on peut les produire chez nous au lieu de les importer, je ne vois pas où est le lézard
Cela dit, bien sûr, vigilance pour les conditions d'exploitation. mais la Brie a produit 500.000 t de pétrole par an pendant longtemps, si elle doit produire du gaz... pourquoi pas?
- GeckoInvité
Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Lun 07 Fév 2011, 19:17
Bah alons y ! c'est vrai ! on a certainement plus(+) besoin de carburant que l'eau potable ! ca ne fait pas de doute ! (surtout en seine et marne) (ou il y a eu des "alertes secheresse" depuis quelques années) ...quand nous n'aurons plus d'eau...on boira de l'huile de schiste (par contre, pas certain que ca aille bien avec le Pastis)
Je te propose de t'informer au lieu de deblaterer n'importe quoi ! voici donc un petit exemple de ce qui se passe en Amerique (Canada...) et SURTOUT, ce qui nous attend :
Oups ! scuse moi ! j'avais oublié (suis-je bete ! ) T'es peut etre PAS concerné
On entend aussi dans les media (ils nous font bien avaler ce qu'il veulent eux aussi) :"OUI ! Mais....faut pas comparer la france avec l'amerique..."
Et là on eclate de rire ! c'est vrai ! en france on a un statut "special" (comme pour le nuage de Tcherno' : il s'est arreté a la frontiere pour contourner la france, n'est ce pas ! )
Mais bon ! Je sais tres bien que ca va se faire quand meme ! car ces fameux "lobby" comme vous dites (moi je les appelle autrement : les amis du C.F.R , Bilderberg et compagnie) ne reculent devant rien !
Souhaitons nous "bonne chance" !
Gecko un habitant de la planete (du moins ce qu'il en reste)
Je te propose de t'informer au lieu de deblaterer n'importe quoi ! voici donc un petit exemple de ce qui se passe en Amerique (Canada...) et SURTOUT, ce qui nous attend :
Oups ! scuse moi ! j'avais oublié (suis-je bete ! ) T'es peut etre PAS concerné
On entend aussi dans les media (ils nous font bien avaler ce qu'il veulent eux aussi) :"OUI ! Mais....faut pas comparer la france avec l'amerique..."
Et là on eclate de rire ! c'est vrai ! en france on a un statut "special" (comme pour le nuage de Tcherno' : il s'est arreté a la frontiere pour contourner la france, n'est ce pas ! )
Mais bon ! Je sais tres bien que ca va se faire quand meme ! car ces fameux "lobby" comme vous dites (moi je les appelle autrement : les amis du C.F.R , Bilderberg et compagnie) ne reculent devant rien !
Souhaitons nous "bonne chance" !
Gecko un habitant de la planete (du moins ce qu'il en reste)
- GeckoInvité
Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Lun 07 Fév 2011, 19:31
Arf le lien ne passe pas je réessaie -->
Mais sinon Dailymotion : "DANGER- gaz de schiste"
Apres ce visionnage Benjamin, pourras tu encore dire : "Bah ouais ! pourquoi pas ! " ? ou peut etre bien que tu as des actions chez Toreador ?
As tu des enfant ?
Mais sinon Dailymotion : "DANGER- gaz de schiste"
Apres ce visionnage Benjamin, pourras tu encore dire : "Bah ouais ! pourquoi pas ! " ? ou peut etre bien que tu as des actions chez Toreador ?
As tu des enfant ?
- benjaminMeldois
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Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Lun 07 Fév 2011, 19:38
Non mais il faut être cohérent.
Je suis POUR (et sans la moindre réserve) la prise de précautions maximales avant toute phase de prospection et encore davantage d'exploitation et cela partout dans le monde.
Seulement voilà. Qui consomme le plus de gaz? L'occidental friqué (même les pauvres de chez nous sont sacrément privilégiés par rapport à 9 Asiatiques ou Africains sur dix) ou l'habitant des pays pauvres?
Alors si on ne veut pas de risque de pollution dans notre beau pays, on est logique. On limite de 80% notre consommation de gaz avec toutes les conséquences économiques, sociales et de confort que ça implique.
Tant qu'on ne le fait pas, on est faux cul ("cachez ce sein que je ne saurais voir"). L'énergie gaspillée chez nous, la pollution qui résulte de sa recherche chez les autres? Ça ne vous gêne pas un peu, ça?
Je me réjouis de ce débat sur le gaz de schiste. Parce que quand la pollution touche des gringos friqués, là on s'affole (USA, Canada, Région parisienne). Tant que c'est dans le Golfe du Niger ou ailleurs, on n'en a rien à cirer.
Il permet de poser de plus près la problématique, et c'est tout à fait intentionnellement que j'avais posté ce message un peu "provok" sûr de la réaction qu'il entraînerait (un peu étonné même du délai)
C'est toujours pareil, oui aux HLM mais pas à côté de chez moi, ça fera baisser le prix de ma maison et le niveau du collège de mon gosse, oui aux éoliennes mais pas dans ma commune, qui est si belle à voir, oui à l'électricité (suffit de lire les messages éplorés dès qu'il y a une coupure ) mais je ne veux pas savoir comment elle est produite, je veux du gaz et "pas cher" mais je ne veux pas qu'on le cherche chez moi, etc.
***********************
PS pour le "t'es peut être pas concerné". Moi je n'ai pas de voiture. Par choix. Ma facture énergétique totale (appartement tout électrique) c'est 38 euros/mois qui vont sans doute passer à 45, l'hiver ayant été plus rude. On fait pire, je crois...
Et j'ai vécu douze ans de ma vie sans grand dommage (avec même un certain plaisir) hors de tout réseau (électricité, eau, téléphone).
Donc je ne crois pas avoir de leçon de morale à recevoir en matière de comportement écologique même si mon discours écologique est apparemment incorrect ,
même si je reconnais bien entendu à chacun le droit de ne pas être en accord avec moi.
Je suis POUR (et sans la moindre réserve) la prise de précautions maximales avant toute phase de prospection et encore davantage d'exploitation et cela partout dans le monde.
Seulement voilà. Qui consomme le plus de gaz? L'occidental friqué (même les pauvres de chez nous sont sacrément privilégiés par rapport à 9 Asiatiques ou Africains sur dix) ou l'habitant des pays pauvres?
Alors si on ne veut pas de risque de pollution dans notre beau pays, on est logique. On limite de 80% notre consommation de gaz avec toutes les conséquences économiques, sociales et de confort que ça implique.
Tant qu'on ne le fait pas, on est faux cul ("cachez ce sein que je ne saurais voir"). L'énergie gaspillée chez nous, la pollution qui résulte de sa recherche chez les autres? Ça ne vous gêne pas un peu, ça?
Je me réjouis de ce débat sur le gaz de schiste. Parce que quand la pollution touche des gringos friqués, là on s'affole (USA, Canada, Région parisienne). Tant que c'est dans le Golfe du Niger ou ailleurs, on n'en a rien à cirer.
Il permet de poser de plus près la problématique, et c'est tout à fait intentionnellement que j'avais posté ce message un peu "provok" sûr de la réaction qu'il entraînerait (un peu étonné même du délai)
C'est toujours pareil, oui aux HLM mais pas à côté de chez moi, ça fera baisser le prix de ma maison et le niveau du collège de mon gosse, oui aux éoliennes mais pas dans ma commune, qui est si belle à voir, oui à l'électricité (suffit de lire les messages éplorés dès qu'il y a une coupure ) mais je ne veux pas savoir comment elle est produite, je veux du gaz et "pas cher" mais je ne veux pas qu'on le cherche chez moi, etc.
***********************
PS pour le "t'es peut être pas concerné". Moi je n'ai pas de voiture. Par choix. Ma facture énergétique totale (appartement tout électrique) c'est 38 euros/mois qui vont sans doute passer à 45, l'hiver ayant été plus rude. On fait pire, je crois...
Et j'ai vécu douze ans de ma vie sans grand dommage (avec même un certain plaisir) hors de tout réseau (électricité, eau, téléphone).
Donc je ne crois pas avoir de leçon de morale à recevoir en matière de comportement écologique même si mon discours écologique est apparemment incorrect ,
même si je reconnais bien entendu à chacun le droit de ne pas être en accord avec moi.
- LudoInvité
Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Lun 07 Fév 2011, 21:15
L'écologie ? Ha oui ceux qui nous disent de pas allé bossé en voiture mais en train, ha ben le train non plus c'est pas bien, faut allé bossé en vélo ( je pense aux "verts" de la régions Aquitaine, ils ne veulent pas d'autoroute Bordeaux Espagne, mais ils ne veulent pas de TGV non plus, alors on fait quoi ??? ) Pour les centrale électriques, pas de charbon pas de pétrole, ok, on passe au nucléaire, ben non ça non plus c'est pas beau, le gaz ? Non plus, Le vent non plus ... ALORS QUOI ?? J'ai proposé de mettre tout les écolos dans une grande roue pour produire du courant, c'est propre ça non ? Pas reçu de réponse ...
- GévéRésident à mi-temps
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Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Lun 07 Fév 2011, 21:18
Voila un "débat" qui démarre fort !
Tout d'abord, il ne s'agit pas, actuellement en Seine et Marne, de gaz mais d'huiles de schistes. Et nous aurons sans doute l'occasion d'en parler pendant quelques temps.
Sur le fond, la recherche forcenée d'hydrocarbures me paraît relever du non-sens. Il faut, pour qu'elle soit justifiée par ses tenants que le prix du pétrole soit supérieur à 80 dollars le baril. On voit bien l'intérêt qu'auront à l'avenir les compagnies pétrolières à jouer sur les cours pour garder un intérêt économique à ce type d'hydorcarbures.
Du point de vue énergétique : le rendement énergétique, c'est-à-dire le rapport entre la quantité d'énergie produite et la quantité d'énergie nécessaire pour la produire, se réduit au fur et à mesure que l'on va chercher l'or noir dans des endroits très compliqués.
Du point de vue écologique : les risques de pollutions engendrées par ce type d'exploitation sont largement avérés. Bien sûr, les pétroliers vont nous affirmer, et sans doute convaincre la ministre de l'écologie - ce qui ne devrait pas être difficile - qu'en France ce sera différent des USA ou du Canada ! Lors de la réunion de samedi 5 février, Caroline Pinet (EELV) a eu raison de rappeler que le nuage de Tchernobyl s'était arrêté aux frontières, que l'amiante épargnait les poumons français et que le Mediator ne tuait que des espagnols !
Il n'existe aujourd'hui pas d'autres modes d'exploitations des hydrocarbures schisteux que ceux utilisés en Amérique du Nord ! Il est peu probable que l'on en découvre de révolutionnaires d'ici juin !
Avant d'intervenir sur d'autres aspects de la question et de débattre avec les intervenants de ce forum, je veux juste affirmer que les sociétés qui veulent exploiter les hydrocarbures de schistes ne sont pas des chercheuirs de pétrole, mais des chercheurs de fric !
Tout d'abord, il ne s'agit pas, actuellement en Seine et Marne, de gaz mais d'huiles de schistes. Et nous aurons sans doute l'occasion d'en parler pendant quelques temps.
Sur le fond, la recherche forcenée d'hydrocarbures me paraît relever du non-sens. Il faut, pour qu'elle soit justifiée par ses tenants que le prix du pétrole soit supérieur à 80 dollars le baril. On voit bien l'intérêt qu'auront à l'avenir les compagnies pétrolières à jouer sur les cours pour garder un intérêt économique à ce type d'hydorcarbures.
Du point de vue énergétique : le rendement énergétique, c'est-à-dire le rapport entre la quantité d'énergie produite et la quantité d'énergie nécessaire pour la produire, se réduit au fur et à mesure que l'on va chercher l'or noir dans des endroits très compliqués.
Du point de vue écologique : les risques de pollutions engendrées par ce type d'exploitation sont largement avérés. Bien sûr, les pétroliers vont nous affirmer, et sans doute convaincre la ministre de l'écologie - ce qui ne devrait pas être difficile - qu'en France ce sera différent des USA ou du Canada ! Lors de la réunion de samedi 5 février, Caroline Pinet (EELV) a eu raison de rappeler que le nuage de Tchernobyl s'était arrêté aux frontières, que l'amiante épargnait les poumons français et que le Mediator ne tuait que des espagnols !
Il n'existe aujourd'hui pas d'autres modes d'exploitations des hydrocarbures schisteux que ceux utilisés en Amérique du Nord ! Il est peu probable que l'on en découvre de révolutionnaires d'ici juin !
Avant d'intervenir sur d'autres aspects de la question et de débattre avec les intervenants de ce forum, je veux juste affirmer que les sociétés qui veulent exploiter les hydrocarbures de schistes ne sont pas des chercheuirs de pétrole, mais des chercheurs de fric !
- benjaminMeldois
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Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Lun 07 Fév 2011, 21:19
J'ai proposé de mettre tout les écolos dans une grande roue pour
produire du courant, c'est propre ça non ? Pas reçu de réponse ...
C'est où qu'il faut signer?
Cela dit, je marquerais plutôt les "pseudo-écolos"
Il y en a des sincères. Ceux qui vivent en conformité avec leurs propositions sans pour autant être pétés de thunes (c'est beaucoup plus facile de s'acheter une maison HQE quand on est dans ce cas, que quand on est un prolo en HLM obsédé par le montant de ses charges)
- benjaminMeldois
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Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Lun 07 Fév 2011, 21:26
Avant d'intervenir sur d'autres aspects de la question et de débattre
avec les intervenants de ce forum, je veux juste affirmer que les
sociétés qui veulent exploiter les hydrocarbures de schistes ne sont pas
des chercheuirs de pétrole, mais des chercheurs de fric !
On est bien d'accord mais ce fric est pris dans les poches de ceux qui veulent (on les comprend) se chauffer, déplacer leur voiture, prendre l'avion sans excès, etc. (pour aller au Brésil une fois par an, là où j'ai des attaches familiales, je ne peux pas faire autrement)
Alors ça m'intéresse que les problèmes de pollution concernent tout le monde. Par une succession de micro fuites et de "mini" accidents, il y a autant d'hydrocarbures déversés dans le golfe du Niger qu'il n'y en eut dans le Golfe du Mexique (catastrophe causée par BP). Seulement on a beaucoup plus parlé du golfe du Mexique... la Floride et la Louisiane ayant été touchées (pays de gringos)
- citizenkVisiteur
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Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Mar 08 Fév 2011, 19:29
Quelques précisions utiles
L’occupation du sol :
Quelle que soit l’épaisseur de la couche de roche à exploiter, le but est d’en extraire le maximum de gaz. C’est le seul moyen de rentabiliser un gisement et cela entraîne une forte densité de puits (1 derick tous les 500m)
Les infrastructures routières :
Pour apporter les éléments nécessaires au forage, puis à l’effraction de la roche (sable, eau, additifs), puis à l’enlèvement du gaz, l’évacuation de terres …, il faut un grand nombre de camions.
Robert Watson, professeur au département du Génie de la Pennsylvania State University parle pour la mise en place d’un puits de 125 tonnes de ciment nécessaires et de 180 camions pour l’évacuation de « terre usée »
Le matériel et les moyens logistiques nécessaire à un puits demandent une infrastructure certaine…
Où va-t-on trouver toute cette eau ? Et ce sable ?
Environ 50 % de cette eau remonte à la surface mais elle est terriblement polluée par les éléments du sous-sol et … par les additifs injectés pour assurer la porosité de la roche. Pour éviter la pollution en surface, il faut prévoir des bassins de stockage (et si possible avec des fonds vraiment étanches !!!)
Le traitement de l’eau usée : les volumes en jeu et la nature (inconnue pour une bonne part) des éléments polluants empêchent à priori le retraitement dans les stations d’épurations des communes. Au Québec, plusieurs communes viennent de se déclarer incompétentes pour le traitement de ces eaux et ont interdit qu’elles soient envoyées dans leur station d’épuration.
Dans les terres chaudes de l’Ohio, les entreprises gazières ont laissé l’évaporation jouer pour ne plus avoir à considérer que les résidus solides (boues). Quant aux matières volatiles … elles sont parties dans l’atmosphère !
Les boues : il n’y a pas d’étude (ou du moins aucune étude accessible s’il en existe une) sur le volume des boues rejetées et sur leur niveau de pollution. Aux USA, on se contente parfois pour le moment de les laisser sur place (voir ci-dessus) ou de les faire filer dans la rivière qui passe à côté, avec des dégâts inévitables en aval
La pollution de l’air : elle est attestée par de nombreux témoignages mais demande encore un petit travail de recherche (à suivre donc …). On sait cependant qu’il y a des fuites de gaz (méthane essentiellement) à la sortie des puits. Et l’on suppose aussi que le méthane n’est pas pur. Les fuites libèreraient donc divers gaz …
L’extraction de gaz et huile de schiste peut entraîner une grave pollution des eaux souterraines comme nous l’avons vu précédemment.
Aux USA, dans les villages touchés par ce problème, les compagnies gazières apportent de l’eau potable aux habitants pour « calmer le jeu »
Il semble naturel d’exiger qu’il n’y ait pas de pollution ! Ce serait plus simple ...
L’occupation du sol :
Quelle que soit l’épaisseur de la couche de roche à exploiter, le but est d’en extraire le maximum de gaz. C’est le seul moyen de rentabiliser un gisement et cela entraîne une forte densité de puits (1 derick tous les 500m)
Les infrastructures routières :
Pour apporter les éléments nécessaires au forage, puis à l’effraction de la roche (sable, eau, additifs), puis à l’enlèvement du gaz, l’évacuation de terres …, il faut un grand nombre de camions.
Robert Watson, professeur au département du Génie de la Pennsylvania State University parle pour la mise en place d’un puits de 125 tonnes de ciment nécessaires et de 180 camions pour l’évacuation de « terre usée »
Le matériel et les moyens logistiques nécessaire à un puits demandent une infrastructure certaine…
Où va-t-on trouver toute cette eau ? Et ce sable ?
Environ 50 % de cette eau remonte à la surface mais elle est terriblement polluée par les éléments du sous-sol et … par les additifs injectés pour assurer la porosité de la roche. Pour éviter la pollution en surface, il faut prévoir des bassins de stockage (et si possible avec des fonds vraiment étanches !!!)
Le traitement de l’eau usée : les volumes en jeu et la nature (inconnue pour une bonne part) des éléments polluants empêchent à priori le retraitement dans les stations d’épurations des communes. Au Québec, plusieurs communes viennent de se déclarer incompétentes pour le traitement de ces eaux et ont interdit qu’elles soient envoyées dans leur station d’épuration.
Dans les terres chaudes de l’Ohio, les entreprises gazières ont laissé l’évaporation jouer pour ne plus avoir à considérer que les résidus solides (boues). Quant aux matières volatiles … elles sont parties dans l’atmosphère !
Les boues : il n’y a pas d’étude (ou du moins aucune étude accessible s’il en existe une) sur le volume des boues rejetées et sur leur niveau de pollution. Aux USA, on se contente parfois pour le moment de les laisser sur place (voir ci-dessus) ou de les faire filer dans la rivière qui passe à côté, avec des dégâts inévitables en aval
La pollution de l’air : elle est attestée par de nombreux témoignages mais demande encore un petit travail de recherche (à suivre donc …). On sait cependant qu’il y a des fuites de gaz (méthane essentiellement) à la sortie des puits. Et l’on suppose aussi que le méthane n’est pas pur. Les fuites libèreraient donc divers gaz …
L’extraction de gaz et huile de schiste peut entraîner une grave pollution des eaux souterraines comme nous l’avons vu précédemment.
Aux USA, dans les villages touchés par ce problème, les compagnies gazières apportent de l’eau potable aux habitants pour « calmer le jeu »
Il semble naturel d’exiger qu’il n’y ait pas de pollution ! Ce serait plus simple ...
- benjaminMeldois
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Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Mar 08 Fév 2011, 19:50
Il est clair que le projet doit être examiné avec plus que de la réticence (Je pense que chacun, maintenant, a compris le but de ma première réponse quelque peu provok, pour lancer le débat).
Pour enfoncer le clou, j'ajouterai que je doute fortement que le gaz que nous consommons (essentiellement vendu par Gazprom dont un des VRP les plus actifs est l'ex chancelier allemand "de gauche" Schröder et dont les profits assurent le train de vie et la main mise de Poutine sur son pays) soit exploité avec rigueur et respect de l'environnement russe: des forages dans le permafrost, j'ai comme des inquiétudes...
Cela doit donc nous interpeller sur d'une part la protection de notre environnement immédiat, certes, mais aussi de la question plus globale de la consommation d'énergie; sans pour autant tomber dans l'intégrisme écolo. Quand on est député européen avec les avantages qui en résultent, il est facile de condamner au chômage, d'une imprécation vengeresse et sans appel, des centaines de milliers d'emplois...
Je fais une comparaison "audacieuse": les Franciliens qui ne sont pas seine & marnais ne sont pas du tout gênés par la surabondance des décharges chez nous. Au contraire: nous recueillons leurs ordures et ils seraient bien embarrassés si on les retournait à l'expéditeur (dans le bois de Boulogne et sur le Trocadéro, on doit bien pouvoir stocker des milliers de tonnes de "déchets ultimes" - les pires)
Je suis éthiquement parlant toujours méfiant envers les syndromes "pas dans mon jardin"...
Pour enfoncer le clou, j'ajouterai que je doute fortement que le gaz que nous consommons (essentiellement vendu par Gazprom dont un des VRP les plus actifs est l'ex chancelier allemand "de gauche" Schröder et dont les profits assurent le train de vie et la main mise de Poutine sur son pays) soit exploité avec rigueur et respect de l'environnement russe: des forages dans le permafrost, j'ai comme des inquiétudes...
Cela doit donc nous interpeller sur d'une part la protection de notre environnement immédiat, certes, mais aussi de la question plus globale de la consommation d'énergie; sans pour autant tomber dans l'intégrisme écolo. Quand on est député européen avec les avantages qui en résultent, il est facile de condamner au chômage, d'une imprécation vengeresse et sans appel, des centaines de milliers d'emplois...
Je fais une comparaison "audacieuse": les Franciliens qui ne sont pas seine & marnais ne sont pas du tout gênés par la surabondance des décharges chez nous. Au contraire: nous recueillons leurs ordures et ils seraient bien embarrassés si on les retournait à l'expéditeur (dans le bois de Boulogne et sur le Trocadéro, on doit bien pouvoir stocker des milliers de tonnes de "déchets ultimes" - les pires)
Je suis éthiquement parlant toujours méfiant envers les syndromes "pas dans mon jardin"...
- LudoInvité
Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Mer 09 Fév 2011, 01:53
Je fais une comparaison "audacieuse": les Franciliens qui ne sont pas seine & marnais ne sont pas du tout gênés par la surabondance des décharges chez nous. Au contraire: nous recueillons leurs ordures et ils seraient bien embarrassés si on les retournait à l'expéditeur (dans le bois de Boulogne et sur le Trocadéro, on doit bien pouvoir stocker des milliers de tonnes de "déchets ultimes" - les pires)
Ha non, ne me lancez pas sur ce sujet là !
*Mais oui, au final on en reviens toujours à ça : ça me dérange quand c'est chez moi ... toutes ces associations pseudo écolos qui se manifestent contre les exploitations de gaz de schiste en Seine et Marne se sont-elles manifesté quand l'Alaska à été saccagé ? Je me demande même jusque ou toute ces associations ne se sont pas tout simplement créé quand la pollution s'installait sur le palier de ses futurs membres ...
En Seine et Marne on à un malheur dans notre bonheur : du foncier ! Le plus grand et le plus vide département de la région ... Les décharges, le pétrole ( Au fait à ce propos on compte déjà plusieurs dizaine voir centaines de derrick dans notre département, on ferme pas la bergerie quand le loup est déjà dedans ) les prisons, les autoroutes de contournement ( la pollution et les voitures, et leurs embouteillage qui vont avec ) les populations en "trop" qu'on aimerait voir quitter la petite couronne ... C'est pas une association contre un truc précis qu'il faut créé, c'est une vrai opposition grande couronne versus Paris/Agglomération, c'est toute une mentalité qu'il faut changé, pour que Paris soit plus belle il faut mettre tout le moche ailleurs, et hooooo, dites donc, y'a de la place en Seine et Marne ...
- GévéRésident à mi-temps
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Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Mer 09 Fév 2011, 11:50
Il est vrai que le pouvoir est à Paris, donc le "personnel" (et pas seulement politique ou administratif, l'essentiel du petit groupe de familles qui ont le réel pouvoir y réside aussi). Alors on doit en protéger la santé. Depuis très longtemps tout ce qui est susceptible de polluer l'atmosphère est placé à l'est de l'Ile-de-France, puisque les vents dominants viennent de l'ouest. C'est une des raisons (pas la seule, attention) qui fait que l'on vit, en moyenne 2,5 années de moins en Seine-et-Marne que dans les Hauts-de-Seine. On peut allonger la liiste des servitudes auxquelles la Seine-et-Marne est soumise et vous avez raison de parler des décharges d'ordures.
Maintenant je ne suis pas sûr que dénier le droit de protester à ceux qui veulent interdire que l'on fore à proximité de chez eux au prétexte qu'ils n'ont rien fait pour l'Alaska ne me semble pas d'une grande efficacité pour prévenir les catastrophes à venir. L'effet NIMBY (not in my backyard - pas au fond de mon jardin) est connu, il peut être le point de départ d'une prise de conscience plus générale des problèmes environnementaux et d'un militantisme plus étendu. Alors pas de mépris.
Ne mettons pas non plus "tout le monde dans le même panier". Il y eut des associations pour manifester contre la pollution en Alaska, il en est qui tente d'oeuvrer contre le désastre écologique du delta du Niger. Elles sont effectivement moins nombreuses, mais elles existent. Quitte à apparaître comme un vieux con soixante-huitard, nous n'eûmes pas besoin d'être des millions pour interdire l'extension d'un camp militaire au Larzac et pour montrer l'imbécilité du projet de surgénérateur à Creys-Malville (même si nous n'avons pas réussi à bloquer le projet, nous avons alerté et obligé à redoubler de sécurité. La technologie s'est chargée de nous donner raison, puisque le projet a fini par être arrêté).
La vrai opposition dont vous parlez passe par la mobilisation de tous ceux qui se sentent légitmement menacés, quelle que soit la distance entre cette menace et leur logement. On aura besoin de tout le monde, il sont très fort en face.
Un détail : les puits d'extraction de pétrole (et non les derricks que l'on n'utilise que pour les forages) actuellement en service ne représentent pas une menace de pollution aussi importante que les nouveaux forages.
Maintenant je ne suis pas sûr que dénier le droit de protester à ceux qui veulent interdire que l'on fore à proximité de chez eux au prétexte qu'ils n'ont rien fait pour l'Alaska ne me semble pas d'une grande efficacité pour prévenir les catastrophes à venir. L'effet NIMBY (not in my backyard - pas au fond de mon jardin) est connu, il peut être le point de départ d'une prise de conscience plus générale des problèmes environnementaux et d'un militantisme plus étendu. Alors pas de mépris.
Ne mettons pas non plus "tout le monde dans le même panier". Il y eut des associations pour manifester contre la pollution en Alaska, il en est qui tente d'oeuvrer contre le désastre écologique du delta du Niger. Elles sont effectivement moins nombreuses, mais elles existent. Quitte à apparaître comme un vieux con soixante-huitard, nous n'eûmes pas besoin d'être des millions pour interdire l'extension d'un camp militaire au Larzac et pour montrer l'imbécilité du projet de surgénérateur à Creys-Malville (même si nous n'avons pas réussi à bloquer le projet, nous avons alerté et obligé à redoubler de sécurité. La technologie s'est chargée de nous donner raison, puisque le projet a fini par être arrêté).
La vrai opposition dont vous parlez passe par la mobilisation de tous ceux qui se sentent légitmement menacés, quelle que soit la distance entre cette menace et leur logement. On aura besoin de tout le monde, il sont très fort en face.
Un détail : les puits d'extraction de pétrole (et non les derricks que l'on n'utilise que pour les forages) actuellement en service ne représentent pas une menace de pollution aussi importante que les nouveaux forages.
- hummInvité
Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Sam 12 Fév 2011, 00:45
J'invite certains utilisateurs à arrêter d'utiliser le motif suivant : "vous l'accepter bien quand ce n'est pas chez vous.". Il est là pour faire culpabiliser les gens sur des questions pseudo sentimentalistes alors que le problème est réel.
Pour clore le chapitre de la morale, je rapporte ce que certains sages ont dit : on ne doit pas aimer faire à l'autre ce que l'on ne voudrai pas que l'on nous fasse. En règle générale, je crois que cela résume bien la façon d'envisager la chose.
Le débat porte sur la dangerosité d'un procédé d'extraction, et non sur le fait de savoir si notre morale est infaillible ou si on doit soutenir les mouvement écologistes.
Le procédé d'extraction des gaz de schiste n'est pas condamnable parce qu'il arrive en France, il est condamnable - tout comme le sont les pesticides qui tuent les terres en faisant périr leur micro-organismes - car il polluent de façon très violentes la terre et l'eau et il enrichit finalement toujours les mêmes et nous appauvri en nous empêchant d'utiliser l'eau à coté de chez nous. Si certaines personnes ne comprennent pas cela je les invite à s'informer sur des sites d'information alternatives.
L'eau polluée est dangereuse. Elle change de couleur et donne des migraines. Il y a des cas de personne, aux USA, qui ont fait bruler l'eau du robinet avec un briquet. Je vous met au défi, de boire de l'eau ou de vous laver avec, tout en l'ayant vu auparavant d'enflammer au contact d'un briquet.
Je sais que si les forage commençaient, je conseillerai a mon entourage de ne plus boire l'eau du robinet.
Enfin avec le plus gros de la crise devant arriver cette année, ce qui signifie que nous allons avoir bien plus de mal à nous nourrir et nous approvisionner, il ne faudrait pas nous enlever la possibilité de pouvoir boire l'eau qui est à côté de chez nous.
Cordialement
Pour clore le chapitre de la morale, je rapporte ce que certains sages ont dit : on ne doit pas aimer faire à l'autre ce que l'on ne voudrai pas que l'on nous fasse. En règle générale, je crois que cela résume bien la façon d'envisager la chose.
Le débat porte sur la dangerosité d'un procédé d'extraction, et non sur le fait de savoir si notre morale est infaillible ou si on doit soutenir les mouvement écologistes.
Le procédé d'extraction des gaz de schiste n'est pas condamnable parce qu'il arrive en France, il est condamnable - tout comme le sont les pesticides qui tuent les terres en faisant périr leur micro-organismes - car il polluent de façon très violentes la terre et l'eau et il enrichit finalement toujours les mêmes et nous appauvri en nous empêchant d'utiliser l'eau à coté de chez nous. Si certaines personnes ne comprennent pas cela je les invite à s'informer sur des sites d'information alternatives.
L'eau polluée est dangereuse. Elle change de couleur et donne des migraines. Il y a des cas de personne, aux USA, qui ont fait bruler l'eau du robinet avec un briquet. Je vous met au défi, de boire de l'eau ou de vous laver avec, tout en l'ayant vu auparavant d'enflammer au contact d'un briquet.
Je sais que si les forage commençaient, je conseillerai a mon entourage de ne plus boire l'eau du robinet.
Enfin avec le plus gros de la crise devant arriver cette année, ce qui signifie que nous allons avoir bien plus de mal à nous nourrir et nous approvisionner, il ne faudrait pas nous enlever la possibilité de pouvoir boire l'eau qui est à côté de chez nous.
Cordialement
- benjaminMeldois
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Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Sam 12 Fév 2011, 16:51
1/ J'invite certains utilisateurs à arrêter d'utiliser le motif suivant :
"vous l'accepter bien quand ce n'est pas chez vous.". Il est là pour
faire culpabiliser les gens sur des questions pseudo sentimentalistes
alors que le problème est réel.
2/ Pour clore le chapitre de la
morale, je rapporte ce que certains sages ont dit : on ne doit pas aimer
faire à l'autre ce que l'on ne voudrai pas que l'on nous fasse. En
règle générale, je crois que cela résume bien la façon d'envisager la
chose.
3/ Le débat porte sur la dangerosité d'un procédé
d'extraction, et non sur le fait de savoir si notre morale est
infaillible ou si on doit soutenir les mouvement écologistes.
1/ Pas question de "culpabiliser", mais de poser une problématique dans son ensemble.
2/ Qui êtes vous, pour "clore le chapitre"? Le chapitre sera clos lorsque les éventuels contradicteurs le décideront en cessant de le nourrir, ou lorsque le créateur et gestionnaire de ce forum le décrétera
D'autre part c'est exactement ce que j'ai exprimé
3/ le débat porte sur le gaz de schiste, sur les implications locales et générales. Pas sur ce que vous avez décrété
- J. DeyInvité
Projection du film Gasland suivi d'un débat, vendredi 11 mars 2011 à Blandy-les-tours (sud 77)
Jeu 10 Mar 2011, 19:16
Bonjour,
Ceux que le sujet intéresse doivent aller regarder le film Gasland que l’association Mieux Vivre à Blandy projetera vendredi 11 mars à 19h15, salle Hanneton à Blandy-les-Tours.
Ce film américain de Josh Fox est un documentaire sorti en 2010 à propos de l’impact désastreux de l’extraction par fragmentation hydraulique sur l’environnement et la santé.
Voici une vidéo des orateurs de la réunion publique du jeudi 3 mars 2011 qui a réuni plus d’une centaine de personnes dans la salle de la Bergerie au Châtelet-en-Brie.
Thème principal: l’exploration et l’extraction de pétrole de schiste et ses dangers pour la Seine-et-Marne.
Jean Dey, conseiller général du Châtelet-en-Brie et vice-président du Conseil général 77 en charge de l’Environnement et du Développement Durable, candidat aux élections cantonales des 20 et 27 mars avec l’investiture de Europe-Ecologie-Les Verts et du Parti Socialiste – Michèle Delâtre-Lafin, Divers Gauche, maire-adjointe de Chartrettes, sa suppléante.
Invités venus soutenir Jean Dey: Nicole Bricq, sénatrice PS de Seine-et-Marne et Yves Cochet, député Europe Ecologie-Les Verts de Paris, ancien ministre de l’Environnement
Ceux que le sujet intéresse doivent aller regarder le film Gasland que l’association Mieux Vivre à Blandy projetera vendredi 11 mars à 19h15, salle Hanneton à Blandy-les-Tours.
Ce film américain de Josh Fox est un documentaire sorti en 2010 à propos de l’impact désastreux de l’extraction par fragmentation hydraulique sur l’environnement et la santé.
Voici une vidéo des orateurs de la réunion publique du jeudi 3 mars 2011 qui a réuni plus d’une centaine de personnes dans la salle de la Bergerie au Châtelet-en-Brie.
Thème principal: l’exploration et l’extraction de pétrole de schiste et ses dangers pour la Seine-et-Marne.
Jean Dey, conseiller général du Châtelet-en-Brie et vice-président du Conseil général 77 en charge de l’Environnement et du Développement Durable, candidat aux élections cantonales des 20 et 27 mars avec l’investiture de Europe-Ecologie-Les Verts et du Parti Socialiste – Michèle Delâtre-Lafin, Divers Gauche, maire-adjointe de Chartrettes, sa suppléante.
Invités venus soutenir Jean Dey: Nicole Bricq, sénatrice PS de Seine-et-Marne et Yves Cochet, député Europe Ecologie-Les Verts de Paris, ancien ministre de l’Environnement
- UtopiaRésident à mi-temps
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Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Jeu 10 Mar 2011, 22:46
Pour ceux qui voudrait se forger une idée perso loin de toute sensibilité, voici le lien d'un article de l'ENS de Lyon sur ce sujet, un peu long mais fort bien expliqué : C'est par ici
Ainsi que pour les plus pressés, un joli aperçu google map d'un simulation d'exploitation en ouest parisien (chaque rond rouge correspond à une zone de forage, mignon non ?)
Ainsi que pour les plus pressés, un joli aperçu google map d'un simulation d'exploitation en ouest parisien (chaque rond rouge correspond à une zone de forage, mignon non ?)
- LudoInvité
Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Jeu 10 Mar 2011, 22:50
Ouaip même si je doute fortement que nos riches et propre voisins de l'ouest Parisien voient jamais le bout d'un puit de forage, ils n'ont pas les décharges ils n'auront pas les puits non plus ...
- benjaminMeldois
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Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Jeu 10 Mar 2011, 22:53
J'ai le grand plaisir de signaler que la position du Front de Gauche (PCF plus Parti de Gauche de Mélenchon) rejoint exactement ce que j'exprimais, par un "slogan" qui a le mérite de la clarté:
Bref, pas de syndrome "pas dans mon jardin" Ce contre quoi je m'élevais en ayant lancé au début du débat une provocation révélatrice.
________________
Autre élément ponctuel d'information. Alors que les réserves connues de gaz ont considérablement augmenté du fait de la prise en compte du gaz de schiste (déjà massivement exploité au Canada et aux USA), que de ce fait le prix mondial du gaz a chuté, nous allons, en France, le payer 5% de plus dès avril. (ça va faire + 20% en un an) parce que (dixit GDF Suez), "on ne peut pas faire autrement vu la formule de calcul retenue, basée essentiellement sur le prix du pétrole". Comme si, depuis que R. Barre a libéré les prix à la fin des années 70, une société privée** ne pouvait pas fixer les siens librement! Qu'ils augmentent les prix, on râlera, mais qu'ils cessent en plus de nous prendre pour des cons!
** Notons l'aberration, d'avoir privatisé une société qui dispose d'un monopole de fait, et qui en conséquence n'est pas soumise à la concurrence.
"Non au gaz de schiste, ici ou ailleurs!"
Bref, pas de syndrome "pas dans mon jardin" Ce contre quoi je m'élevais en ayant lancé au début du débat une provocation révélatrice.
________________
Autre élément ponctuel d'information. Alors que les réserves connues de gaz ont considérablement augmenté du fait de la prise en compte du gaz de schiste (déjà massivement exploité au Canada et aux USA), que de ce fait le prix mondial du gaz a chuté, nous allons, en France, le payer 5% de plus dès avril. (ça va faire + 20% en un an) parce que (dixit GDF Suez), "on ne peut pas faire autrement vu la formule de calcul retenue, basée essentiellement sur le prix du pétrole". Comme si, depuis que R. Barre a libéré les prix à la fin des années 70, une société privée** ne pouvait pas fixer les siens librement! Qu'ils augmentent les prix, on râlera, mais qu'ils cessent en plus de nous prendre pour des cons!
** Notons l'aberration, d'avoir privatisé une société qui dispose d'un monopole de fait, et qui en conséquence n'est pas soumise à la concurrence.
- UtopiaRésident à mi-temps
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Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Ven 11 Mar 2011, 01:37
Tsss, tsss, tsss, vous n'avez pas été au bout (ou au début ) de la page de l'ENS, sinon vous auriez noté la légende de cette simulation :Ludo a écrit:... ils n'ont pas les décharges ils n'auront pas les puits non plus ...
Cette région a été choisie parce que tout le monde connaît Versailles et son château, parce que des décideurs habitent Neuilly, parce que l'IFP (Institut Français du Pétrole) a son siège à Rueil-Malmaison et Total à la Défense. Tout un chacun peut ainsi se rendre compte de ce que pourraient devenir l'Ardèche ou le Larzac.
- TéelRiverain
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Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Ven 11 Mar 2011, 17:52
Je voulais juste élargir un peu le sujet aux énergies fossiles, histoire de rappeler quelques faits auxquels on ne pense pas forcément d'emblée ; enfin, peut être que vous, si, mais pas moi, puisque je m'en suis fait la réflexion il n'y a pas si longtemps.
On en oublie presque la dépendance au pétrole et au gaz qui est la notre, parce qu'on pense à sa petite voiture, à ces pauvres marins qui pêchent juste assez de quoi couvrir leur frais de carburant. Mais l'enjeu est autrement plus gigantesque et explique l'âpreté avec laquelle les supermajors cherchent du brut à n'importe quel prix (on l'a vu dans le golfe du Mexique). L'économie libérale mondialisée repose sur quelques principes, dont l'abolition des frontières fiscales, l'exploitation de la main d'œuvre bon marché, et le tout rendu possible grâce à une énergie abondante et très peu chère : le pétrole. Ce dernier ne pèse peut être pas le plus lourd dans la balance, mais c'est certainement pas le facteur le plus négligeable non plus. On imagine la conséquence à moyen-long terme, alors que la production ralentissant, la demande augmentant, les boursicoteurs spéculant, et les prix flambant, sans parler des stratégies géopolitiques et des conflits au moyen orient : c'est tout un système qui s'écroule ! Cette fameuse mondialisation dont on nous répète qu'elle n'est qu'une fatalité, ne repose en réalité que sur de bien frêles fondations...
Personnellement, j'attends de voir ça avec impatience !
On en oublie presque la dépendance au pétrole et au gaz qui est la notre, parce qu'on pense à sa petite voiture, à ces pauvres marins qui pêchent juste assez de quoi couvrir leur frais de carburant. Mais l'enjeu est autrement plus gigantesque et explique l'âpreté avec laquelle les supermajors cherchent du brut à n'importe quel prix (on l'a vu dans le golfe du Mexique). L'économie libérale mondialisée repose sur quelques principes, dont l'abolition des frontières fiscales, l'exploitation de la main d'œuvre bon marché, et le tout rendu possible grâce à une énergie abondante et très peu chère : le pétrole. Ce dernier ne pèse peut être pas le plus lourd dans la balance, mais c'est certainement pas le facteur le plus négligeable non plus. On imagine la conséquence à moyen-long terme, alors que la production ralentissant, la demande augmentant, les boursicoteurs spéculant, et les prix flambant, sans parler des stratégies géopolitiques et des conflits au moyen orient : c'est tout un système qui s'écroule ! Cette fameuse mondialisation dont on nous répète qu'elle n'est qu'une fatalité, ne repose en réalité que sur de bien frêles fondations...
Personnellement, j'attends de voir ça avec impatience !
- benjaminMeldois
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Date d'inscription : 17/01/2009
Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Dim 13 Mar 2011, 13:49
FILLON SUSPEND LES OPÉRATIONS DE FORAGE, selon lepont.fr
En bref, Fillon demande que la loi soit respectée - ce qui est bien le moins. Et une fois que l'on aura "consulté", qu'on aura acheté tel ou tel élu (je ne pense pas spécialement à la corruption mais à des promesses de retombées financières et économiques), qu'on aura attendu les élections présidentielles, on passera aux choses sérieuses en nous expliquant en plus d'un ton contrit qu'une "directive émanant de Bruxelles nous interdit de nous opposer à ces forages"
Bref, ne relâchons pas la pression! et signalons que ces forages menacent aussi la Seine et marne - donc la nappe phréatique de Champigny dont dépend une bonne part de la RP pou l'approvisionnement en eau
GAZ DE SCHISTE, NI ICI NI AILLEURS!
"""En conséquence, François Fillon demande à ses ministres "de mettre en œuvre (...) les procédures administratives nécessaires pour qu'aucune opération de forage non conventionnelle ne soit engagée avant que les rapports n'aient été rendus publics et sans que les mesures d'information et de consultation du public prévues par la Charte de l'environnement n'aient été respectées". "À ce jour, aucune opération de ce type n'a débuté", note-t-il.""""
En bref, Fillon demande que la loi soit respectée - ce qui est bien le moins. Et une fois que l'on aura "consulté", qu'on aura acheté tel ou tel élu (je ne pense pas spécialement à la corruption mais à des promesses de retombées financières et économiques), qu'on aura attendu les élections présidentielles, on passera aux choses sérieuses en nous expliquant en plus d'un ton contrit qu'une "directive émanant de Bruxelles nous interdit de nous opposer à ces forages"
Bref, ne relâchons pas la pression! et signalons que ces forages menacent aussi la Seine et marne - donc la nappe phréatique de Champigny dont dépend une bonne part de la RP pou l'approvisionnement en eau
GAZ DE SCHISTE, NI ICI NI AILLEURS!
Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Dim 13 Mar 2011, 23:17
C'est dans ce genre de situation, qu'on espère voir la Région et la capitale concernées et intéresses par ce qui se passe ici en Seine-et-Marne. Le sont-elles ?
- TéelRiverain
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Re: Gaz de schiste en Seine et Marne – silence on fore...
Mar 19 Avr 2011, 23:02
Tiens, j'ai lu sur un tract jeté négligemment sur le bord d'une route que MM. Copé & Jacob allaient de concert proposer une loi visant à interdire l'exploitation des gaz de schiste.
Question : ai-je raison d'être assez naïf pour penser que c'est le fait d'une implication personnelle et volontariste mue par prise de conscience aussi récente que soudaine ? Ou bien, c'est une vulgaire récupération opportuniste et électoraliste d'un sujet plus que consensuel ?
Question : ai-je raison d'être assez naïf pour penser que c'est le fait d'une implication personnelle et volontariste mue par prise de conscience aussi récente que soudaine ? Ou bien, c'est une vulgaire récupération opportuniste et électoraliste d'un sujet plus que consensuel ?
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