Création des Jardins de Cocagne dans le Parc Saint-Faron

Communiqué de l'Association Meaux Environnement


L'A.M.E se réjouit de la création des Jardins de Cocagne dans le Parc Saint-Faron, : un projet novateur qui allie environnement, agriculture, réinsertion professionnelle et gastronomie.
Il faut souligner que ce projet bio initié par l'association HORIZON / ARILE bien connue des Meldois a pu se concrétiser grâce au terrain de 4 hectares mis à disposition par la Ville de Meaux, aux portes du futur Parc Saint-Faron formé par l'ancien méandre de La Marne qui s'étend sur plus de 100 hectares, du centre Louis Braille au Nouveau Cimetière.
A quand les premières carottes et les premières frisées dites de Meaux, spécialités maraîchères locales ?... 
Nous serons particulièrement vigilants sur la qualité et l'implantation des constructions et des parkings nécessaires pour le fonctionnement de cette exploitation maraîchère bio implantée au cœur du quartier historique Saint-Faron qui subit, ces dernières années, un bétonnage effréné, hideux, outrancier générant des problèmes de stationnement, de circulation et de voisinage devenus insupportables.


Ce premier aménagement emblématique permet aux Meldois de découvrir ou de redécouvrir ce site naturel exceptionnel, oublié pendant des décennies, pollué par des dépôts sauvages et défiguré par des constructions hétéroclites construites en toute impunité. Ce site écologique et patrimonial unique, véritable poumon vert au cœur de la Ville doit désormais être protégé et valorisé, en concertation avec les propriétaires privés.
Pour répondre à une demande très forte des habitants, l'A.M.E propose la création de jardins familiaux bio  - les Jardins de la Grenouillère - sur le modèle des jardins familiaux déjà existants à Meaux, Le Pâtis et Jacques Prévert qui connaissent un large succès populaire. 


Meaux, le 14 octobre 2017

André MOUKHINE-FORTIER
Président de l'Association Meaux Environnement
ame.meaux@gmail.com

Bravo pour l'initiative.
Mais "Pour répondre à une demande très forte des habitants, l'A.M.E propose la création de jardins familiaux bio - les Jardins de la Grenouillère - sur le modèle des jardins familiaux déjà existants à Meaux, Le Pâtis et Jacques Prévert qui connaissent un large succès populaire."?
Est-ce bien l'objectif de cette initiative de jardin-bio d'insertion? Les jardiniers et propriétaires de ces terrains ont -ils été un jour incités à s'organiser pour réaliser un tel objectif qui assurerait la pérennisation de cet espace naturel? L'hôpital n'a-t-il pas le projet de construire une extension? Comment ce projet se raccorde -il à ce fameux pont de rocade "abandonné" sur le canal? Sur les zones humides voisines de ce jardin? Par l'expropriation de tous les autres jardiniers?

source : LeParisien.fr

Les premiers paniers de légumes du Jardin de cocagne arriveront cet été
Publié par Alexandre Arlot le 01 mai 2018


Les plantations se multiplient sur l’espace maraîcher géré par l’Association régionale pour l’insertion, le logement et l’emploi (Arile-Horizon). Les premiers produits seront disponibles courant juin.
Sous les serres, sur les parcelles de terre, dans les contenants alvéolés, plantations et semis sont désormais bien présents au Jardin de cocagne Saint-Faron à Meaux.

Cette zone maraîchère, gérée par l’Association régionale pour l’insertion, le logement et l’emploi (Arile-Horizon), s’étend sur quatre hectares, près du canal de l’Ourcq, dans le nord de Meaux. Un chantier d’insertion y est en cours depuis mars 2017.

Les produits du jardin ont vocation à être vendus sur site à des adhérents consommateurs, à partir du mois de juin. L’adhésion coûtera 25 € par an. Les prix des paniers seront fixés à 8 € et 16 € selon leur taille.

« Il y a une forte demande, apprécie Pauline Plancq, qui pilote le projet pour Horizon. Depuis que j’ai mis mes coordonnées sur le panneau d’affichage, j’ai au moins un appel par semaine. »

Lors de l’inauguration du jardin en octobre 2017, environ 300 personnes avaient découvert les lieux, situés entre le chemin de la Justice et le sentier des Cordeliers, au bord du chemin Blanc. Plus d’une centaine d’habitants de la région s’est déjà intéressée au projet.

« Nous allons démarrer l’activité avec une trentaine d’adhérents consommateurs, poursuit Pauline Plancq. Nous devrions monter à cinquante en septembre ou octobre. »

Sur le site, une vingtaine de salariés en insertion professionnelle travaillent à se verdir la main. Eligibles à un contrat d’insertion, ils sont orientés vers l’Arile par diverses structures dont Pôle emploi. « Ce sont des chômeurs de longue durée, des personnes souffrant d’un handicap léger ou qui sortent de prison », détaille Pauline Plancq.

Les contrats ont une durée minimale de huit mois, soit deux fois plus que le minimum exigé par la loi. « On règle peu de choses en quatre mois », estime la responsable associative.

Deux encadrants dirigent le chantier. Maraîcher de profession, Yannis fait office de chef de culture. Depuis mars, les plantations se multiplient : fèves, échalotes, choux, salades, carottes, betteraves…

« Parmi les premiers produits vendus cet été, on trouvera de la salade, des radis, quelques oignons, peut-être du fenouil », énumère Yannis. Une nouvelle réunion d’information est annoncée le mois prochain pour le lancement des adhésions.