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Fabien B.
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Présidentielles 2012 Empty Présidentielles 2012

Sam 17 Mar 2012, 15:05
Sarkozy en meeting à Meaux (16/03/2012)

source > LeParisien.fr


Copé reçoit Sarkozy dans ses quartiers

Par Valentine Rousseau - Publié le 17.03.2012

Accueilli par celui qui rêve d’être son successeur en 2017, le président candidat à sa réélection a parcouru hier le secteur C, le seul rénové de Beauval, à Meaux.




Présidentielles 2012 19093210


Meaux, hier. Nicolas Sarkozy, accompagné notamment de Jean-François Copé, député-maire (UMP), a rencontré Régis Guérin dans sa boulangerie. Il a aussi pris un bain de foule avec les habitants de la place Colbert, un secteur rénové du quartier de Beauval. | (LP/V.R.)

«A quelle heure vous levez-vous? Quand faites-vous la sieste? » Nicolas Sarkozy a pris son temps, hier matin à Meaux, dans la boulangerie de Régis Guérin et chez les commerçants de la place Colbert, dans le quartier populaire de Beauval. Une heure de campagne ensoleillée, sans anicroche ni protestation, dans ce secteur rénové en 2006. Accompagné de Maurice Leroy, le ministre de la Ville, le président-candidat est venu parler politique de la ville.

Jean-François Copé, le député et maire (UMP), lui a montré la face réussie du programme de rénovation urbaine. Ici, les quatre tours détruites ont cédé la place à de petits bâtiments, un parc urbain et un centre culturel.

Le boulanger raconte qu’il a embauché dix personnes en cinq ans. « Les zones franches seront-elles prorogées? » s’inquiète le boulanger. Elles le seront jusqu’en 2014 et Régis Guérin pourra continuer à économiser 12% à 14% de charges patronales. Au tabac-presse, Pierrette Debrouille questionne le candidat sur les frais de cartes bancaires lors des paiements des cartouches de cigarettes : « Le gouvernement avait promis de nous les supprimer. »

Dans le parc Chenonceau, Marie-Claude, 59 ans, est descendue de sa résidence pour voir le président de la République. Clic-clac, elle repart avec le sourire et une photo : « J’apprécie beaucoup monsieur Copé. Et monsieur Sarkozy aussi, j’ai confiance en lui. »

Naomy, 25 ans, a quitté Beauval pendant quatre ans pour Goussainville, dans le Val-d’Oise : « Je ne voulais pas mourir à Meaux mais je suis revenue, c’est mieux ici. » La jeune femme aux allures de mannequin « ne trouve pas le président mauvais ». Comme toutes les femmes qui posent avec Nicolas Sarkozy, c’est surtout Jean-François Copé qu’elles aiment. « Il venait me donner des livres à l’école quand j’avais 7 ans », sourit Naomy.

De l’autre côté de l’avenue, le secteur A vivote

Conception, 60 ans, aime aussi son maire : « Il est gentil, adorable. Il dit bonjour, nous serre la main quand on le voit aux animations du parc Chenonceau. » Elle est l’une des premières à avoir emménagé à Colbert, en mars 2006 : « C’est tranquille, joli, mais les loyers sont beaucoup plus chers. Je paye 200 € de plus par mois qu’au bâtiment Aquitaine pour un F3. Et j’ai dû me débarrasser de la moitié de mes meubles par manque de place. » La mamie emmène ses petits-enfants à la gym et aux spectacles du centre culturel Caravelle, où elle se muscle au Pilates le samedi matin.

Face à Colbert, propret, il reste sept tours, de l’autre côté de l’avenue, dans le quartier A de Beauval : 1500 logements que Copé veut démolir à partir de 2015, où 40% des familles sont monoparentales, 80% des locataires touchent les minima sociaux.

Hier, Nicolas Sarkozy n’a pas franchi cette avenue ni serré les mains dans l’autre centre commercial du quartier, à la Verrière, où de plus en plus de femmes voilées servent les clients, où le commerce vivote, les sans-abri s’alcoolisent, les sans-papiers sirotent le café aux terrasses des kebabs et où le bureau de tabac a été braqué quatre fois en 2011.


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Sarkozy vient parler politique de la ville à Meaux
Par Valentine Rousseau - Publié le 16.03.2012

Nicolas Sarkozy a choisi un exemple réussi de renouvellement urbain pour parler politique de la ville : Meaux, chez le patron de l’UMP. Le président sortant tiendra ce matin à 11h30 un meeting à la halle Tauziet. Avant, il fera un petit tour à Beauval avec Jean-François Copé.

Depuis 2004, les tours des quartiers de Beauval et Collinet sont, au fil des ans, remplacées par petites résidences qui n’excèdent pas 40% de logements sociaux.

Le reste du social émerge en dehors des quartiers sensibles. Le plan de renouvellement urbain aura coûté 203 M€, pour démolir 1345 logements et en reconstruire 2040, et 95% des familles relogées restent à Meaux.

Elle va bénéficier de contrats de cohésion sociale expérimentaux

Objectif de la municipalité : réunifier zones sensibles et centre-ville. Beauval s’est doté d’un centre culturel, d’un parc urbain. La ville a aménagé le poumon vert, le parc du Pâtis, qui a permis de désenclaver Collinet. Dans ce quartier où personne ne voulait vivre il y a dix ans, l’immobilier se vend désormais 3000 € le mètre carré. La ville a réduit son taux de logements sociaux à 45% et le rythme des livraisons s’élève à 500 logements par an. Le ministère de la Ville a retenu Meaux pour intégrer les 33 sites bénéficiant de contrats de cohésion sociale expérimentaux.

Une enveloppe de 500 M€ qui finance, durant trois ans, des actions pour l’emploi, la prévention de la délinquance et l’éducation. Jean-François Copé, en VRP efficace, a décroché un second plan de rénovation urbaine pour démolir les dernières tours de Meaux, dans le quartier A de Beauval, où la pauvreté s’est aggravée. Ces tours, qui rassemblent 1500 logements, ont accueilli une grande partie des relogés à la suite des démolitions.

Dans le quartier A de Beauval, 80% des habitants touchent les minima sociaux. La délinquance s’y est accrue malgré la vidéosurveillance. Les prochaines démolitions sont attendues en 2015, avec les tours Auvergne et Artois. Les habitants qui ont connu plusieurs relogements regrettent souvent la hausse des loyers dans les nouvelles résidences et, surtout, des appartements plus petits pour le même prix. La gauche, elle, reproche à Copé de vouloir exclure, à terme, les plus pauvres.


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« On a tendance à oublier l’humain »
HASSAN KERDOUCHE président de l’association Dynamic Jeunes

V.R. - Publié le 17.03.2012

Un face-à-face aseptisé, sans débat. Les représentants d’associations sélectionnés pour questionner Nicolas Sarkozy ont été triés sur le volet. Pas de sujet épineux, comme les enseignants non remplacés. C’est Nicolas Sarkozy lui-même qui aborde le thème de l’école : « Dans les quartiers, je souhaite des enseignants mieux payés, expérimentés et volontaires. Ça ne change rien qu’on soit 25 ou 30 dans une classe! »

Mohamed Chaib, président d’Energie citoyenne, regrette que les moyens alloués aux démolitions-reconstructions ne se traduisent pas en termes d’emplois. Pierre, retraité, regrette la baisse des subventions aux associations. « La France a perdu 25% de ses recettes fiscales en 2009, j’aurais dû vous baisser les subventions d’autant? » rétorque le président-candidat.

Un président d’amicale de locataires demande si la politique de rénovation urbaine va se poursuivre. Réponse affirmative mais au lieu de 480 il n’y aura plus que 200 quartiers à bénéficier d’un lifting de leurs zones sensibles. « On a été trop généreux dans la définition des quartiers prioritaires », estime Nicolas Sarkozy. Meaux a obtenu un avenant pour démolir les tours Auvergne et Artois en 2015 et Jean-François Copé a bon espoir d’intégrer sa ville dans le plan de rénovation urbaine 2. Le député et maire veut ainsi rayer les neuf dernières tours du paysage meldois.

« On a tendance à oublier l’humain dans cette rénovation urbaine », déplore Hassan Kerdouche, président de Dynamic Jeunes. Allal, du groupe de hip-hop Fantastik Aramada, confirme : « Les associations ont moins de locaux. On a d’ailleurs perdu notre quartier général! » A tous ces bénévoles, Nicolas Sarkozy offrirait, en maigre récompense, des permis de conduire ou un coup de pouce à l’université.


Dernière édition par Fabien B. le Dim 25 Mar 2012, 19:09, édité 2 fois
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Présidentielles 2012 Empty Re: Présidentielles 2012

Dim 18 Mar 2012, 17:00
Fabien B. a écrit:source > LeParisien.fr
Hier, Nicolas Sarkozy n’a pas franchi cette avenue ni serré les mains dans l’autre centre commercial du quartier, à la Verrière, où de plus en plus de femmes voilées servent les clients, où le commerce vivote, les sans-abri s’alcoolisent, les sans-papiers sirotent le café aux terrasses des kebabs et où le bureau de tabac a été braqué quatre fois en 2011.

Tout est dit dans la conclusion de l'article, le but était bien de se faire voir dans le lieu de "réussite" de JFC il ne faut pas malgré sa mauvaise foi à ce sujet oublier que la rénovation a été enclenché par l'equipe de Jean Lion en 1990 par la destruction d'Eglantine. JFC a eu le "mérite" d'accéder aux financements suivants, mais avec les millions de l'Etat, il aurait été fort stupide de ne pas arriver au même résultat ou avec un peu plus d'effort intélectuel à un résultat supérieur.

Par contre, cet oubli du quartier A, du CC de la Verrière lors de sa visite est bien dans la lignée du personnage stigmatisant certains de nos concitoyens et aussi prompt à éviter les sujets qui fâchent, préférant se pavaner avec son électorat avisé (commerçants, tel le boulanger qui apprécie opportunément bénéficier d'une baisse de charges de plus de 15% sur un commerce traditionnel établi depuis plusieurs décennies et sans concurrent direct hormis les points chauds) ou naïfs idolâtres (je souris à la retraitée ébahi et conquis mais qui reprouve une augmentation de loyer de 200 euros, quand même).

Bref, c'était dans la lignée ordinaire et insignifiante du déjà vu et sur que l'on en parlera opportunément aujourd'hui à la salle des fêtes ou le banquet des anciens a lieu après un report d'une semaine (tiens, tiens....).

P.S. je n'ai absolument rien contre le boulanger de Colbert dont les viennoiseries sont à tomber par terre Basketball
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Sam 24 Mar 2012, 20:46
source > AFP

Sur les terres de Copé, à Meaux, Marine Le Pen se heurte à la gauche (24/03/2012)

En campagne sur les terres de Jean-François Copé (UMP) à Meaux, Marine Le Pen (FN) s'est heurtée samedi matin à l'hostilité de militants du Front de gauche et du PS, qui ont perturbé sa venue sur un marché mais ne l'ont pas empêchée de rencontrer des soutiens.

"Il est malade ce type, il a la bave aux lèvres!", lance la leader frontiste à l'égard d'un partisan de Jean-Luc Mélenchon, qui hurle sans interruption les mots de "Résistance! Résistance!" à quelques mètres d'elle.

Venue titiller l'UMP dans la ville de son patron, c'est au Front de gauche et au PS que Marine Le Pen doit la perturbation de sa visite d'environ une heure, sous un soleil printanier. Ici, le FN avait imposé une triangulaire aux législatives de 1997, finalement remportées par le PS dans cette circonscription.

"Il (M. Copé) ne s'en est jamais remis", ironise Marine Le Pen, venue soutenir sa candidate Marie-Christine Arnautu.

"Regardez où est la haine! La haine est de ce côté-là!", lance-t-elle aussi à l'égard de ses opposants de gauche. Marine Le Pen affiche un sourire en permanence mais laisse parfois percer son agacement et déplore de ne pouvoir faire campagne "normalement", à cause de "ces gueulards".

Pour la première fois en tout cas, Jean-Luc Mélenchon a dépassé Marine Le Pen dans un sondage BVA (14% contre 13%) vendredi, un cas unique pour l'instant. La leader frontiste n'en a cure. Ce sondage, elle n'y croit pas "une seconde".

Graphique à l'appui, son staff montre d'ailleurs aux journalistes un sondage TNS-Sofres datant du 22 mars 2002 et dans lequel Arlette Laguiller (Lutte ouvrière) caracolait à 10%, au même niveau que Jean-Marie Le Pen. Un mois plus tard, Mme Laguiller voyait son score divisé par deux et M. Le Pen accédait au second tour, avec près de 17%.

Marine Le Pen, elle, se rassure auprès des vendeurs ou des passants qui lui témoignent régulièrement leur sympathie, sous des huées ou des sifflets continus.

La candidate du FN, "c'est ce qu'il faut pour faire remonter le pays. Avec ce qui s'est passé il y a trois jours...", explique Philippe Tavernier, un électricien de 50 ans venu de la Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne). Une référence aux tueries perpétrées par Mohamed Merah à Toulouse et Montauban, et qui font dire depuis plusieurs jours à la présidente du FN que le thème de l'insécurité et du fondamentalisme islamiste ont été coupablement ignorés par ses adversaires.

La visite est toujours aussi mouvementée. Marine Le Pen se fraye difficilement un chemin au milieu des journalistes et des étals de vêtements. C'est là qu'elle croise Zoubir Igram, un vendeur d'origine marocaine et barbu qui veut absolument sa photo avec elle.

"Une photo avec un barbu et un intégriste, ca va faire chier le monde", plaisante le vendeur. "Dans l'islam c'est interdit ce qu'il a fait", Mohamed Merah, "ça n'existe pas dans le Coran", enchaîne-t-il aussitôt, en demandant que cessent les "amalgames" entre islam et terrorisme.

"Il a tué des soldats, il a tué la France. C'est le drapeau français qu'il a tué", conclut-il. "Exactement!", acquiesce Marine Le Pen.

Quelques instants plus tard, c'est la fin de la visite. Comme un dernier pied-de-nez, la vingtaine de militants de gauche entonne une "Marseillaise". Marine Le Pen se tourne, grand sourire aux lèvres. "Alleluïa, le Front de gauche chante la Marseillaise", se félicite-t-elle.

Les journalistes lui demandent pourquoi elle ne la reprend pas à son tour. Une demi-seconde d'hésitation plus tard, Marine Le Pen reprend à tue-tête l'hymne national, en choeur avec ses adversaires.
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