La Ville est "scandalisée" de l'abattage d'arbres !

Oui vous avez bien lu : La ville et monsieur le Maire sont scandalisés par l'abattage de quelques arbres... chez un privé.
Et c'est même expliqué dans une lettre au maire (ici reprise du site officiel de la Ville de Meaux), à lire ci-dessous :

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Abattage sauvage d’arbres : une atteinte scandaleuse au patrimoine des Meldois !

Mercredi 29 février, un abattage sauvage d’arbres a eu lieu dans le parc de la propriété située à l’angle de la rue de Longperrier et du Boulevard Jean Rose.

Vivement émus par cette dégradation honteuse du capital naturel de notre Ville, le Maire et toute l’équipe municipale ont réagi dans les plus brefs délais.

Cette intervention, qui n’était pas prévue dans le permis de construire délivré au mois d’octobre 2011, s’est effectuée sans aucune information préalable des services de la Ville.

L’autorisation d’abattage était donnée pour 3 arbres seulement, qui devaient être immédiatement replantés. À aucun moment, il n’a été question d’une mise à nu du parc de cette propriété, située dans un secteur historique protégé.

Par ailleurs, des travaux de terrassement non prévus ont également été entamés.

Le Maire a donc décidé de mettre en œuvre immédiatement les mesures de préservation à sa disposition et pris dès ce matin un arrêté interrompant les travaux, avec notification immédiate aux entreprises de cesser leur activité.

Il s’agit d’une atteinte unilatérale à la richesse du paysage meldois. Aussi, le Maire a-t-il demandé aux services de la Ville d’étudier toutes les voies de sanctions possibles à l’égard du propriétaire, notamment en saisissant le procureur de la République pour atteinte au droit de l’urbanisme.

De plus, compte tenu de la situation particulière de cette propriété proche de la cathédrale de Meaux et sur un périmètre historique remarquable, l’Architecte des Bâtiments de France et le Conservateur Régional de l’Archéologie ont été alertés sur cette situation.

La volonté de l’équipe municipale est de faire appliquer la loi par tout le monde car le respect des règles communes est un pilier de notre République.




Je ne pouvais pas ne pas partager avec vous cette réaction. Tellement tout cela est à pisser de rire !

La ville est donc scandalisée parce qu'un privé a abattu un certain nombre d'arbres sur sa propriété. Mais quoi ? La ville aurait-elle pris conscience subitement de l'intérêt de prendre considération des arbres et du patrimoine végétal de notre ville ? Mieux vaut tard que jamais après tout...

Oui enfin la ville ne trainerait pas toutes ces casseroles sur la façon dont elle a traité la question des arbres jusque là, on pourrait toujours y croire. Mais cette réaction (dont on se demande par quoi elle est rellement motivée) c'est «l'hopital qui se fout de la charité». Comment la Ville ose se montrer à travers cette lettre "grand défendeur de la cause des arbres", en faisant la morale à un "privé" (en bloquant son permis de construire... ce qu'elle n'a jamais fait pour aucun autre avant, y compris lors de l'abatage du gingko centenaire, toujours boulebard Jean Rose), alors même qu'elle a fait pire, en ne montrant jusqu'ici, JAMAIS AUCUNE considération pour les arbres dont elle a la responsabilité directe et qui appartienne à l'espace public. Je rappellerais le triste exemple du Cours de Verdun, mais aussi celui du jardin des Trinitaires, du cours Raoult ou encore du chemin de la Grenouillère... dont vous pourrez trouver les discussion sur ce même forum.

Que la ville dénonce et soit choquée par ce que fait un particulier, et l'explique comme elle le fait dans cette lettre, alors qu'elle même ne prend aucun engagement pour elle même en la matière est parfaitement NUL !

La seule chose que la VILLE peut faire c'est s'engager ELLE à prendre considération des arbres dans ses projets d'aménagement d'espaces publics !!!

Et quand on voit la façon dont sont menés les projets d'aménagements de voirie ou de jardin public aujourd'hui, on ne peut pas dire que la Ville se montre exemplaire sur la question. A voir l'aménagement de la rue de la crèche (complètement nul !) et le traitement des ginko et l'oubli de nouvelles plantations... ou le futur aménagement du parvis de la cathédrale et ses "jardinières" (y aura p't-être même des arbres en pots dis donc !) qui nous dit que la ville ne sait absolument pas intégrer le végétal dans ses projets urbain.

A part s'occuper "sérieusement" de la question du végétal, la VILLE ferait bien aussi d'éviter à l'avenir ce genre de "com" par laquelle elle se rend complètement ridicule !


Je ne saurais trop encore conseiller la lecture d'un petit ouvrage fort sympathique sur la question des arbres :

«DU BON USAGE DES ARBRES» (un plaidoyer à l'attention des élus et des énarques) - par Francis Hallé, collection Domaine du possible, édition ACTES SUD (2011)... et ça coute 14€ (un investissement tout à fait raisonnable).


Je vous recopie ici la 4ème de couverture présentée sous forme de règle :


Respect : les arbres sont des êtres vivants, aussi vivants que vous ou moi. Mieux : ils sont nos protecteurs. Accordez-leur le respect auquel ils ont droit en tant qu'êtres vivants et ne les traitez jamais par le mépris, comme s'ils n'étaient que du mobilier urbain.

Anticipation : avant de planifier un édifice ou un quartier neuf, faites appel à un urbaniste qui saura placer d'abord les espaces verts et les lignes d'arbres : le bâti viendra seulement par la suite.

Compétence : sachez vous entourer des meilleures compétences pour le choix des essences, la plantation, les tailles de formation, l'élagage du bois mort et les diagnostics de sécurité.

Prévoyance : prévoyez, pour chaque arbre planté, un volume suffisant pour sa couronne et ses racines lorsqu'il sera devenu adulte : cela rend les tailles inutiles. N'oubliez jamais qu'un arbre non taillé n'est pas dangereux.

Modestie : ne plantez jamais de "gros sujets" destinés à faire impression : c'est à la fois une perte de temps et un gaspillage financier. La "frime" et les arbres ne vont pas ensemble.

Honnêteté : ne croyez pas - et ne tentez pas de faire croire - que dix jeunes arbres vont remplacer un grand et vieil arbre abattu : c'est une contrevérité sociale, écologique et financière.

Non-violence : ne taillez ni les branches ni les racines d'un arbre, sauf obligation absolue. Ce n'est pas esthétique et cela rend l'arbre dangereux.

Civisme : soyez intraitables avec les comportements laxistes et inciviques vis-à-vis des arbres en ville : chocs, mutilations, etc. Ils supportent très mal toute forme d'agression.

Protection : n'oubliez jamais qu'abattre les arbres le long des axes routiers n'est en aucun cas une réponse adaptée aux problèmes de la sécurité routière.

Gratitude : aimer les arbres, c'est une autre façon d'aimer l'homme. Aimez vos arbres et vous aurez la satisfaction de constater que vos concitoyens vous en témoigneront de la gratitude.

ah on sent que les élections approchent, il faut se faire bien voir. Tout simplement honteux

Maintenant je pense ouvrir un sujet à partir des dix commandements signalés par Fabien: je ne suis pas en accord avec tous, et je tenterai d'expliciter.

Cordialement

benjamin

Ces "10 commandements" ce n'est que le résumé de la 4eme de couverture... Mieux vaut lire la totalité de l'ouvrage - qui ne fait que 70 pages (ou environ) - pour se faire un avis. Le contenu de ce livre c'est beaucoup de bon sens et beaucoup de choses qui ont déjà été dite sur ce forum.

source > LeParisien.fr

Abattage sauvage dans un parc privé du centre-ville
par Valentine Rousseau -| Publié le 06.03.2012

Dévasté. Il ne reste rien du splendide parc arboré privé qui bordait les remparts du boulevard Jean-Rose à Meaux. Juste des mottes de terre, un empilement de troncs d’arbres et un monticule de branchages. Au pied du mur d’enceinte, une pancarte plantée par la mairie dénonce « un abattage sauvage, une atteinte scandaleuse au patrimoine des Meldois ».

Dans ce feu poumon vert de 3 000 m2, fourni d’une vingtaine de gros arbres dont certains centenaires, se niche un ancien hôtel particulier dont l’entrée se situe rue Tronchon. La propriété appartient au promoteur André Desrosiers, gérant de la société BDM de Lagny-sur-Marne. C’est lui qui a aménagé une partie de la zone commerciale de Mareuil-lès-Meaux, construit les logements sociaux de Nanteuil et vient de livrer cent appartements à Ferrières-en-Brie.

Il « comprend » la colère du maire, mais justifie cependant sa décision : « Ces arbres étaient creux et pourris. La mairie m’a appelé il y a un mois pour me dire que des arbres dangereux menaçaient de tomber du côté de la rue Longperrier. Elle m’a relancé huit jours plus tard. J’avais un arrêté municipal pour cet abattage. »

En colère, la mairie a saisi la justice

Une version contestée par la mairie, qui avait accordé un permis de construire pour des travaux en octobre dernier. « Dans le cadre de ce permis, il était autorisé l’abattage de trois arbres qui devaient être aussitôt replantés. L’arrêté municipal permettait au forestier de stationner et concernait seulement ces trois arbres. Jeudi matin, nous découvrons avec stupeur que tout a été abattu! s’émeut-on au cabinet du maire. Nous avons saisi le procureur de la République pour atteinte au droit de l’urbanisme. »

La ville a d’ailleurs pris un arrêté municipal en urgence jeudi pour stopper tous les travaux. André Moukhine Fortier, président de Meaux Environnement, parle de « massacre » et estime que « nul ne peut détruire impunément le patrimoine naturel historique » de Meaux. C’est Jean-Pierre Pigoni, forestier de l’Aisne, qui a effectué cet abattage : « Je m’étais déplacé en urgence il y a un mois. J’ai constaté que 75% des arbres étaient à abattre. Ils avaient le tronc creux. Ils n’en restaient que trois sains sur les dix-huit. Ces arbres de forêt, naturels pour la majorité, n’ont plus leur place ici. Certains, collés aux remparts, ne pouvaient plus pousser, d’autres manquaient d’eau en poussant sur des remblais. »

Sont ainsi tombés au sol un hêtre et un séquoia, pourtant sain, centenaires, de 80 cm de diamètre. Un érable d’une soixantaine d’années, sain aussi, est toujours au sol sans avoir été débité. Un hêtre, le plus vieux du parc, a aussi disparu. « Ce hêtre pouvait déstabiliser le mur de la rue Longperrier. Quant au séquoia, il a poussé dans une cavité creuse et pouvait se déraciner facilement », justifie le forestier.

Mais son avis ne suffit pas à la prise de décision. « Un cabinet spécialisé doit établir un diagnostic phytosanitaire, d’autant plus dans ce périmètre historique de la cathédrale », précise-t-on à la mairie. Louis-Marie Asselineau, architecte du patrimoine, se désole du désastre : « Je suis atterré que le plus beau parc privé de la ville ait été rasé. Les puissants n’ont guère conscience du patrimoine et ne regardent que la rentabilité. » André Desrosiers, pressé d’emménager dans sa nouvelle demeure, promet des replantations : « Dans dix ans, la ville me remerciera. J’ai envie de vivre entouré de beaux arbres. »

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Un inventaire des arbres remarquables
Par V.R. - Publié le 06.03.2012, 07h00

Déjà en juin 2011, un Ginkgo biloba bicentenaire avait été abattu en toute impunité par un promoteur non loin de ce parc privé de Meaux, pour bâtir un immeuble. André Moukhine-Fortier, président de Meaux Environnement, avait crié au scandale et les riverains s’étaient émus. Cette fois-ci, la mairie a réagi vite et condamné fermement ces abattages.

Par ailleurs, le service des espaces verts achève l’inventaire des arbres remarquables de la ville. Les premières conclusions seront connues dans deux mois. Meaux Environnement souhaite que soient aussi recensés les éléments d’architecture de la commune : grilles, portails, balcons, toitures… « Cela permettrait de les valoriser et de les préserver dans le cadre du plan Marshall », estime André Moukhine-Fortier. Autre proposition de l’association : la création d’une brigade mobile de l’urbanisme chargée de vérifier au quotidien le déroulement des chantiers en cours, pour pouvoir réagir instantanément.

Encore une fois, je trouve que la façon d'agir de la Ville tient du "2 poids 2 mesures". Parce qu'il y a tellement de précédents où la ville a été soit à l'origine de ce genre d'action, soit ne s'est jamais "choquée" ou n'a été gênée par les activités des promoteurs (il est drôle que le propriétaire de cette belle demeure et de ce parc en soit un au passage), et pour lesquels elle s'est montré très complaisante quant aux projet qu'ils ont construit sur Meaux, sans posé aucune condition même les plus simples (et franchement aujourd'hui Meaux n'est pas une "belle" ville à cause de ça), que le geste que la Ville fait aujourd'hui ne semble pas être sincére.

Une petite chanson d'à propos ? «C'était un petit jardin...»

Je ne suis pas spécialement pour l’abattage des arbres, mais si j'ai bien compris il s'agissait d'arbres malades (le même prétexte si c'en est un que celui invoqué par la mairie pour en abattre plein a Meaux, cours Raoult, rue de Verdun...) et en plus dans une propriété privée !
Je ne cautionne pas l'abattage, mais s'il fallait le faire, le propriétaire n'a-t-il pas le droit de le faire sans en référer ? La loi impose-t-elle que la mairie ait un droit de regard sur les arbres qui doivent être abattus ? Parce que dans ce cas là, il y a certainement plein de propriétaires qui sont hors la loi !!!

Il sera intéressant de voir les suites judiciaires de cette histoire, si il y en a... bizarrement je ne parierais pas sur la mairie. Par contre si le propriétaire/promoteur a eu affaire avec la Ville, ou comptait être en affaire... à mon avis ses dossiers ne vont pas avancer rapidement.

Avez vous remarqué que le panneau qui avait été installé par la mairie à l'endroit du "crime", pour se faire l'écho de cet abattage sauvage à été très récemment retirer dans l’indifférence la plus total ?
Il est vrai qu'il commençait à être recouvert de remarques plus ou moins pertinentes sur le sujet ... mais qu'en est il maintenant de tout ce tapage ?
Si vous avez des news je suis preneur ...

BONNE QUESTION ! Merci de l'avoir posée...

Est-ce que "l'affaire" aurait fait PSCHIIITTT ? Toute cette agitation n'était-elle que du vent ? Un coup de com' ? Le permis de construire a-t-il été annulé ? La Ville a-t-elle eu gain de cause? Ou bien est-ce le vilain coupeur d'arbre ? Je serais très curieux de le savoir...

En attendant les réponses de la suite du retour de l'affaire du scandale... Voici une petite photo "souvenir"

Communiqué de l'Association Meaux Environnement


La presse locale s'est faite l'écho des travaux en cours dans le parc de l'hôtel particulier Navarre de Longuejoue*, bâtiment remarquable du XVIII ème siècle situé rue Tronchon, parc privé bordant le boulevard Jean Rose, aux pieds des remparts gallo-romains, au cœur de la ville.
Ces travaux suscitent bon nombre d'interrogations légitimes parmi les Meldois qui sont très attachés à leur patrimoine architectural et environnemental.
La consultation du permis de construire, accessible à tous en Mairie, nous a permis de vérifier que ses travaux réalisés sous la houlette du cabinet d'architecture Asselineau, une référence à Meaux, visent à paysager et à reboiser l'ensemble du parc, dans le respect de ce site historique, conformément aux engagements pris par le propriétaire.
L'AME se félicite de cette avancée significative et souhaite que les arbres et arbustes replantés soient de taille conséquente afin que ce parc emblématique retrouve au plus vite son lustre d'antan pour le plus grand plaisir de Tous.


Meaux, le 14/01/2018
André MOUKHINE-FORTIER
Président de l'Association Meaux Environnement
ame.meaux@gmail.com


*Une branche de la famille Navarre de Longuejoue  s'est installée  en Amérique au XVIII ème siècle. Elle compte parmi ses descendants Madame Hillary Clinton.

2012 > 2018 ... ça va, ils ont été rapide. Enfin si la ville a réussi à avoir gain de cause auprès du propriétaire... qui est resté le même ? J'avais vu l’hôtel particulier en vente fut une période (il y a un an ou deux). Ah et notons qu'il a aussi perdu en plus de son parc paysagé, sa porte cochère, en bois sculpté (depuis quelques années maintenant).

Epilogue > source : LeParisien.fr

Six ans après, les arbres du parc de l’hôtel particulier seront replantés
Par Alexandre Arlot, publié le 31 janvier 2018

En février 2012, le propriétaire de la demeure bordant les remparts gallo-romains avait procédé à un abattage sauvage. Après une longue bataille judiciaire, des travaux de reboisement sont en cours. L’affaire avait créé l’émoi chez une partie de la population meldoise, le maire Jean-François Copé (LR) en tête.

Le 29 février 2012, le propriétaire de l’hôtel particulier Navarre de Longuejoue, situé entre la rue Tronchon, le boulevard Jean-Rose et la rue Longperrier, avait profité du jour bissextil pour faire abattre les jolis arbres de son parc privé. Les travaux qui s’y déroulent ont vocation à réparer ce que certains ont désigné six ans plus tôt comme un « massacre ».

Engins de chantier et ouvriers en tenue fluorescente s’activent depuis peu dans le parc de 3 000 m2 de la Maison Minost, du nom de la célèbre famille meldoise qui en fut longtemps propriétaire. Cet hôtel particulier a été construit au XVIIIe siècle pour la famille Navarre. Une branche de cette lignée française s’est installée aux Etats-Unis et compte parmi ses descendantes une certaine… Hillary Clinton !

Bordée par un rempart de l’époque gallo-romaine, la demeure est visible depuis le boulevard Jean-Rose. Ces travaux constituent une bonne nouvelle selon André Moukhine-Fortier, président de l’association Meaux environnement.


« Le parc va être replanté, je n’y vois que du positif, réagit celui dont l’amour pour les arbres lui a valu d’être surnommé Idéfix. Il s’agit du dernier hôtel particulier de Meaux encore dans son jus. »

Le propriétaire condamné en 2013
Le délai entre l’abattage d’une vingtaine d’arbres en 2012 et l’actuel chantier de reboisement s’explique par la bataille judiciaire engagée par la mairie de Meaux.

A l’époque, Jean-François Copé avait dénoncé « une dégradation honteuse du capital naturel de notre ville […] qui n’était pas prévue dans le permis de construire ». André Desrosiers, propriétaire des lieux et dirigeant de la société immobilière BDM, avait justifié sa décision par le fait que « ces arbres étaient creux et pourris ».

S’en était suivi un feuilleton judiciaire. En juin 2013, André Desrosiers a été condamné par le tribunal correctionnel de Meaux à plusieurs amendes et à remettre le parc en état. Travaux qui ont été repoussés en raison de l’appel interjeté par le propriétaire.

Le désaccord s’est finalement réglé « après adaptation du projet », précise-t-on à la mairie de Meaux. La transformation-extension de l’hôtel particulier en bureaux avec parking a donc laissé place à des travaux paysagers mené par le cabinet de l’architecte meldois Louis-Marie Asselineau. Contacté, André Desrosiers n’était pas en mesure de nous répondre.