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- benjaminMeldois
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Un livre : Copé, l'homme pressé
Lun 18 Jan 2010, 16:21
Parcouru en lecture rapide, et en cours de relecture attentive.
D'abord, c'est un livre politique très bien écrit, chose suffisamment rare pour être signalée.
Ma première impression d'ensemble, c'est que l'ouvrage qui est le fruit d'un travail de documentation et d'investigations considérables servira vraisemblablement JFC, justement parce qu'il n'est pas langue de bois, qu'il met bien en exergue ses forces et ses faiblesses.
L'homme public a un destin national, c'est sûr. Arrivera-t-il au bout de ses ambitions? On ne peut encore répondre.
Je ne pense pas être suspect d'éprouver une quelconque sympathie pour lui, ses méthodes, ce qu'il incarne. Mais je le dis honnêtement: après avoir lu ce livre, je suis moins inquiet à l'idée de le voir éventuellement aux commandes de l'état. Ses qualités comme ses défauts sont étalés, mais la balance est moins déséquilibrée que je le pensais.
En particulier, sont démontrés:
- son incroyable puissance de travail, et le degré d'efficacité de celui-ci;
- le fait que dans un gouvernement il avait la réputation de l'homme qui ne créait pas de problèmes mais qui les résolvait; qu'il savait garder ses nerfs;
- autre réputation, qui transpire à travers une multitude d'anecdotes, son côté dur mais franc du collier, reconnu par ses amis comme par ses adversaires à gauche ou ses ennemis à droite ("Quand Copé dit oui, c'est oui");
- son aptitude à reconnaître ses erreurs passées (qui ne l'empêche pas d'en commettre d'autres au présent... mais c'est une question d'appréciation);
- sa grande maîtrise de la gestion des réseaux, qu'il intègre ou qu'il crée autour de sa personne ;
Bon, j'arrête là, sinon je vais gagner une carte de membre bienfaiteur de l'UMP plus un abonnement illimité à un journal local (dont il est beaucoup question dans le livre...) Quant à l'autre journal, on évoque l'ostracisme dont il est victime à Meaux; on trouve pire comme brûlot gauchiste que le Parisien, peut-on penser...
A l'opposé.
Les coups tordus dans la politique locale, le degré de violence inouïe qu'il y a mis : le livre détaille par l'élimination sans état d'âme du docteur Quillet, d'Anziani, il évoque la politique ultra sécuritaire, le noyautage des associations, l'affaire des voitures qui brûlaient mystérieusement à Beauval-La Pierre-Collinet (suivie de l'élimination de policiers qui n'avaient fait que leur travail, mis au placard, de plus sous un gouvernement de gauche et sans que N. Bricq, la socialiste éminente de la circonscription ne se remue! Angélisme, quand tu nous tiens... ) [liste non exhaustive]
Il explique en filigrane comment la défaite de 1997 l'a touché - ce qui explique peut être ce marquage implacable.
Les auteurs prennent position: selon eux, JFC qui ne vit pas à Meaux partira de là sans état d'âme, s'il trouve mieux ailleurs.
Bref, docteur Jekkyl et Mr Hyde.
Mais quoique le parcours des deux hommes soit en grande partie similaire (JFC ayant toutefois eu une jeunesse dorée à tous points de vue, dans une famille unie et aimante) , notre maire est présenté comme davantage maître de ses nerfs, calculateur, pondéré, que le président actuel.
Et il semble plus fiable. Il lui restera non pas à perdre la très haute opinion qu'il a de lui même (en grande partie à juste titre), mais de se forcer pour qu'il ne la montre pas trop, pour perdre cette image d'arrogance et de mépris qui lui colle encore à la peau (il a su se débarrasser de son côté pathologiquement techno)
A chacun ensuite, de se faire une idée sur le personnage, son idéologie (droite décomplexée libérale), ses méthodes, ce qu'il porte comme projet.
Je ne voterai jamais pour lui, mais je reconnais sans peine qu'il m'apparait sous un jour moins sombre avec cet éclairage dont le sérieux transparait à travers chaque page. J'en aurais été malade, je serais juste très contrarié si cela devait survenir.
D'abord, c'est un livre politique très bien écrit, chose suffisamment rare pour être signalée.
Ma première impression d'ensemble, c'est que l'ouvrage qui est le fruit d'un travail de documentation et d'investigations considérables servira vraisemblablement JFC, justement parce qu'il n'est pas langue de bois, qu'il met bien en exergue ses forces et ses faiblesses.
L'homme public a un destin national, c'est sûr. Arrivera-t-il au bout de ses ambitions? On ne peut encore répondre.
Je ne pense pas être suspect d'éprouver une quelconque sympathie pour lui, ses méthodes, ce qu'il incarne. Mais je le dis honnêtement: après avoir lu ce livre, je suis moins inquiet à l'idée de le voir éventuellement aux commandes de l'état. Ses qualités comme ses défauts sont étalés, mais la balance est moins déséquilibrée que je le pensais.
En particulier, sont démontrés:
- son incroyable puissance de travail, et le degré d'efficacité de celui-ci;
- le fait que dans un gouvernement il avait la réputation de l'homme qui ne créait pas de problèmes mais qui les résolvait; qu'il savait garder ses nerfs;
- autre réputation, qui transpire à travers une multitude d'anecdotes, son côté dur mais franc du collier, reconnu par ses amis comme par ses adversaires à gauche ou ses ennemis à droite ("Quand Copé dit oui, c'est oui");
- son aptitude à reconnaître ses erreurs passées (qui ne l'empêche pas d'en commettre d'autres au présent... mais c'est une question d'appréciation);
- sa grande maîtrise de la gestion des réseaux, qu'il intègre ou qu'il crée autour de sa personne ;
Bon, j'arrête là, sinon je vais gagner une carte de membre bienfaiteur de l'UMP plus un abonnement illimité à un journal local (dont il est beaucoup question dans le livre...) Quant à l'autre journal, on évoque l'ostracisme dont il est victime à Meaux; on trouve pire comme brûlot gauchiste que le Parisien, peut-on penser...
A l'opposé.
Les coups tordus dans la politique locale, le degré de violence inouïe qu'il y a mis : le livre détaille par l'élimination sans état d'âme du docteur Quillet, d'Anziani, il évoque la politique ultra sécuritaire, le noyautage des associations, l'affaire des voitures qui brûlaient mystérieusement à Beauval-La Pierre-Collinet (suivie de l'élimination de policiers qui n'avaient fait que leur travail, mis au placard, de plus sous un gouvernement de gauche et sans que N. Bricq, la socialiste éminente de la circonscription ne se remue! Angélisme, quand tu nous tiens... ) [liste non exhaustive]
Il explique en filigrane comment la défaite de 1997 l'a touché - ce qui explique peut être ce marquage implacable.
Les auteurs prennent position: selon eux, JFC qui ne vit pas à Meaux partira de là sans état d'âme, s'il trouve mieux ailleurs.
Bref, docteur Jekkyl et Mr Hyde.
Mais quoique le parcours des deux hommes soit en grande partie similaire (JFC ayant toutefois eu une jeunesse dorée à tous points de vue, dans une famille unie et aimante) , notre maire est présenté comme davantage maître de ses nerfs, calculateur, pondéré, que le président actuel.
Et il semble plus fiable. Il lui restera non pas à perdre la très haute opinion qu'il a de lui même (en grande partie à juste titre), mais de se forcer pour qu'il ne la montre pas trop, pour perdre cette image d'arrogance et de mépris qui lui colle encore à la peau (il a su se débarrasser de son côté pathologiquement techno)
A chacun ensuite, de se faire une idée sur le personnage, son idéologie (droite décomplexée libérale), ses méthodes, ce qu'il porte comme projet.
Je ne voterai jamais pour lui, mais je reconnais sans peine qu'il m'apparait sous un jour moins sombre avec cet éclairage dont le sérieux transparait à travers chaque page. J'en aurais été malade, je serais juste très contrarié si cela devait survenir.
Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Lun 18 Jan 2010, 16:51
Je l'ai feuilleté en diagonale au rayon librairie d'un hyper du coin... Ce que j'en ai retenu sur Meaux, qui est un tout petit chapitre, c'est la façon dont JFC a conquis la ville... la (trop grande ?) place qu'on accordé les auteurs au témoignage de Monsieur Anziani. Et rien sur les choix de JFC en matière de politique locale...
Il faudrait que je prenne un peu plus de temps pour le lire. Mais je crois qu'on n'apprend rien d'original ou de neuf sur Meaux dans cet ouvrage, qui n'est pas à charge contre le principal intéressé. Mais le travail des journaliste semble tout à fait honnête.
--------------------
Et alors Benjamin, vous l'avez eu où ?
Il faudrait que je prenne un peu plus de temps pour le lire. Mais je crois qu'on n'apprend rien d'original ou de neuf sur Meaux dans cet ouvrage, qui n'est pas à charge contre le principal intéressé. Mais le travail des journaliste semble tout à fait honnête.
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Et alors Benjamin, vous l'avez eu où ?
- benjaminMeldois
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Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Lun 18 Jan 2010, 16:59
A noter que les auteurs, finalement, le dédicaceront vendredi à venir, à partir de 17 heures, à la librairie le Monde d'Arthur
Dont acte.
______________________
La part "trop grande" laissée aux bisbilles avec M. Anziani est nécessaire, me semble-t-il, pour comprendre les évolutions qui ont fait passer les deux hommes d'une complicité totale à la haine viscérale. En plus, le premier n'est pas spécialement bien traité
cf. les passages ou N Bricq le décrit comme le chef de la "bande" qui lui cassait ses réunions et intimidait les participants en prenant des photos, à son rôle supposé dans la supposée manipulations des "voitures brûlées" (notez bien toutes les précautions: je n'affirme absolument rien de plus que ce que les auteurs en disent).
_____________________
Ensuite ce livre a vocation à être un ouvrage de référence sur un présidentiable, livre qui sera à très large diffusion. Pas à décrire la politique meldoise...
Il était difficile d'en mettre davantage sur le sujet, qui sera celui qui ennuiera le plus le lecteur de Béthunes ou de Castelnaudary dont beaucoup risquent même de "zapper" ces chapitres. cela dit, si je n'ai pas appris énormément, le compte rendu synthétique me remet toutes les perspectives en place - dont certaines que j'avais oubliées. Et pour un nouvel habitant de Meaux (disons: arrivé dans les dix années précédentes sans rien connaître de la situation), il trouvera des billes. Au total, entre la conquête, les bisbilles qui suivent, etc. il y a quand même plusieurs dizaines de pages sur Meaux!
_____________________
Et je l'ai comme d'habitude acheté à la librairie le Monde d'Arthur, puisque c'est la seule qui demeure!
Dont acte.
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La part "trop grande" laissée aux bisbilles avec M. Anziani est nécessaire, me semble-t-il, pour comprendre les évolutions qui ont fait passer les deux hommes d'une complicité totale à la haine viscérale. En plus, le premier n'est pas spécialement bien traité
cf. les passages ou N Bricq le décrit comme le chef de la "bande" qui lui cassait ses réunions et intimidait les participants en prenant des photos, à son rôle supposé dans la supposée manipulations des "voitures brûlées" (notez bien toutes les précautions: je n'affirme absolument rien de plus que ce que les auteurs en disent).
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Ensuite ce livre a vocation à être un ouvrage de référence sur un présidentiable, livre qui sera à très large diffusion. Pas à décrire la politique meldoise...
Il était difficile d'en mettre davantage sur le sujet, qui sera celui qui ennuiera le plus le lecteur de Béthunes ou de Castelnaudary dont beaucoup risquent même de "zapper" ces chapitres. cela dit, si je n'ai pas appris énormément, le compte rendu synthétique me remet toutes les perspectives en place - dont certaines que j'avais oubliées. Et pour un nouvel habitant de Meaux (disons: arrivé dans les dix années précédentes sans rien connaître de la situation), il trouvera des billes. Au total, entre la conquête, les bisbilles qui suivent, etc. il y a quand même plusieurs dizaines de pages sur Meaux!
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Et je l'ai comme d'habitude acheté à la librairie le Monde d'Arthur, puisque c'est la seule qui demeure!
- André MOInvité
COPE ,l'homme pressé
Jeu 21 Jan 2010, 12:32
A toutes fins utiles, je vous précise que la dédicace "Au Monde d' Arthur", librairie bien connue et appréciée des Meldois (rue de la Cordonnerie) aura lieu le vendredi 29 janvier à partir de 17h et non le 22 comme annoncé dans le forum (cf. article paru dans LA MARNE de cette semaine...)
Dédicace en présence des deux auteurs: Solenn DE ROYER et Frédéric DUMOULIN, tous deux journalistes politiques à Paris.
De l'avis unanime des professionnels (et de l'intéressé lui-même, semble-t-il), ce livre est le résultat d'un remarquable travail d'investigation, rigoureux et sans langue de bois, ce qui est rare dans ce domaine.
Il constitue une base d'informations unique à ce jour puisqu'il s'agit de la première biographie de Monsieur Copé, futur candidat à la Présidence de la République.
Pour toutes celles et tous ceux qui s'intéressent à notre ville, à la vie publique en général, à cette personnalité politique et médiatique nationale qu'est devenu le Maire de Meaux, cet ouvrage de référence est une lecture incontounable.
Libre à chacun d'en penser ce qu'il veut !
André Moukhine-Fortier, un Meldois.
Dédicace en présence des deux auteurs: Solenn DE ROYER et Frédéric DUMOULIN, tous deux journalistes politiques à Paris.
De l'avis unanime des professionnels (et de l'intéressé lui-même, semble-t-il), ce livre est le résultat d'un remarquable travail d'investigation, rigoureux et sans langue de bois, ce qui est rare dans ce domaine.
Il constitue une base d'informations unique à ce jour puisqu'il s'agit de la première biographie de Monsieur Copé, futur candidat à la Présidence de la République.
Pour toutes celles et tous ceux qui s'intéressent à notre ville, à la vie publique en général, à cette personnalité politique et médiatique nationale qu'est devenu le Maire de Meaux, cet ouvrage de référence est une lecture incontounable.
Libre à chacun d'en penser ce qu'il veut !
André Moukhine-Fortier, un Meldois.
- benjaminMeldois
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Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Jeu 21 Jan 2010, 12:48
Dont acte, pour la correction.
Il y a un chapitre de trente pages environ exclusivement dédié à son ancrage local, mais une flopée d'informations disséminées ici ou là dans d'autres parties du livre. Dans la dernière partie en particulier: Copé et le bling-bling
L'honorable commentateur ci-dessus est cité de temps à autres, comme des dizaines de témoins et d'acteurs de la politique, du monde des affaires ou du cercle de connaissances de l'intéressé, proches, éloignés, "amis", adversaires.
J'ai pour ma part été approché (sans doute en raison de l'existence de mon défunt blog), j'ai décliné pour des raisons personnelles liées à la désinvolture avec laquelle la plupart des journalistes traitent les gens qui leur permettent de faire leur travail (je m'en suis expliqué avec Solenn de Royer) et je ne regrette rien: je n'aurais pas apporté d'éléments factuels supplémentaires.
Mais je confirme: rares sont les "sommes" aussi considérables, bien écrites de surcroît, dans la catégorie "biographies politiques" De cela chacun peut convenir même si d'aucuns seront en désaccord avec telle ou telle partie du contenu.
Je l'ai feuilleté en diagonale au rayon librairie d'un hyper du coin... Ce que j'en ai retenu sur Meaux, qui est un tout petit chapitre, c'est la façon dont JFC a conquis la ville... la (trop grande ?) place qu'on accordé les auteurs au témoignage de Monsieur Anziani. Et rien sur les choix de JFC en matière de politique locale...
Il y a un chapitre de trente pages environ exclusivement dédié à son ancrage local, mais une flopée d'informations disséminées ici ou là dans d'autres parties du livre. Dans la dernière partie en particulier: Copé et le bling-bling
L'honorable commentateur ci-dessus est cité de temps à autres, comme des dizaines de témoins et d'acteurs de la politique, du monde des affaires ou du cercle de connaissances de l'intéressé, proches, éloignés, "amis", adversaires.
J'ai pour ma part été approché (sans doute en raison de l'existence de mon défunt blog), j'ai décliné pour des raisons personnelles liées à la désinvolture avec laquelle la plupart des journalistes traitent les gens qui leur permettent de faire leur travail (je m'en suis expliqué avec Solenn de Royer) et je ne regrette rien: je n'aurais pas apporté d'éléments factuels supplémentaires.
Mais je confirme: rares sont les "sommes" aussi considérables, bien écrites de surcroît, dans la catégorie "biographies politiques" De cela chacun peut convenir même si d'aucuns seront en désaccord avec telle ou telle partie du contenu.
- barlowInvité
Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Jeu 21 Jan 2010, 23:31
Un livre très interessant, je viens de le terminer, il permet d'en savoir un peu plus sur le bonhomme, quelques "scoop" sur son caractère à prendre avec des pincettes, mais je suppose que dans l'ensemble les "témoins" sont de bonne foi, ou sont du moins persuadé de l'être ...
- repageInvité
Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Lun 25 Jan 2010, 19:37
Quand même beaucoup de "on dit" très peu de source préciser, peu convaincant comme bouquin ...
- benjaminMeldois
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Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Lun 25 Jan 2010, 20:13
Ah Bon??? Carrément tous les témoins sont nommément cités. Très peu de "off" et quand il y en a, on nous précise au moins la qualité de ceux-ci (amis de jeunesse, députés, collaborateurs, etc.)
Et que je sache, il n'y a eu aucun démenti de la part de l'intéressé - qui reconnaît lui même ici ou là "avoir été con"
Et que je sache, il n'y a eu aucun démenti de la part de l'intéressé - qui reconnaît lui même ici ou là "avoir été con"
- InvitéInvité
Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Mer 27 Jan 2010, 01:21
D'accord avec vous Benjamin, le travail fait sur ce bouquin est sérieux, il est vrai qu'au final le bonhomme plait, il n'est pas parfait, il a des défauts, dans sa gestion de la ville, il peut faire peur, mais je me dit que souvent pour faire avancer ( les Français ) il faut être violent, et faire peur, sinon ça bouge pas, la méthode peut paraître discutable mais des fois il n'y a pas trente six solutions, il faudra voir sur les résultats ... Ce livre ressortira et prendra une valeur lors des présidentielles prochaines ...
- benjaminMeldois
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Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Mer 27 Jan 2010, 11:37
Voilà, certains apprécient les "qualités" de JFC au regard de ce livre (j'en ai d'ailleurs cité quelques unes incontestables même pour ceux qui détestent et l'idéologie et le personnage: j'en fais partie) d'autres trouveront des raisons de l'écarter du pouvoir.
Mais ce livre est un ouvrage de référence, sérieux.
Pour votre opinion sur la nécessité d'être violent et de faire peur pour "faire bouger les Français", vous êtes évidemment libre de votre sentiment. J'ai plutôt pour ma part tendance à penser qu'en république il faut convaincre les citoyens et chercher à les rassembler...
Mais ce livre est un ouvrage de référence, sérieux.
Pour votre opinion sur la nécessité d'être violent et de faire peur pour "faire bouger les Français", vous êtes évidemment libre de votre sentiment. J'ai plutôt pour ma part tendance à penser qu'en république il faut convaincre les citoyens et chercher à les rassembler...
Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Jeu 28 Jan 2010, 20:03
... ouaip "violence" et "peur" ... hum hum . Naaaaaan, avec moi ça l'fait pas non plus. J'attends des politiques qu'ils m'inspirent d'autres sentiments.
- InvitéInvité
Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Jeu 28 Jan 2010, 21:10
J'ai pas parlé d'un action constante, mais d'un petit de temps en temps ( du genre d'un coup de pied au cul ) ce n'est pas une question de ce que les citoyen attendent mais plutot de comment faire avancer certains citoyens ( le Français on le sait est soupe au lait ) quand j'était plus jeune ma mère m'expliquais les choses en douceur, mais quelques fois les menaces et une baffe étaient nécessaire ...
- benjaminMeldois
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Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Jeu 28 Jan 2010, 22:07
the dude a écrit:J'ai pas parlé d'un action constante, mais d'un petit de temps en temps ( du genre d'un coup de pied au cul ) ce n'est pas une question de ce que les citoyen attendent mais plutot de comment faire avancer certains citoyens ( le Français on le sait est soupe au lait ) quand j'était plus jeune ma mère m'expliquais les choses en douceur, mais quelques fois les menaces et une baffe étaient nécessaire ...
Oui mais bon... ce n'est pas comme ça que ça fonctionne dans un pays démocratique et vous savez ce que Churchill (qui n'était pas un mollasson, pourtant), disait de la démocratie?
... que c'était le pire des régimes, à l'exclusion de tous les autres.
En plus les Français ont une tendance certaine à ne pas supporter qu'on
veuille "leur mettre des coups de pieds au cul" Un certain Villepin s'en
souvient, avec son CPE (il y a eu d'autres exemples contre droite et gauche)
Cela dit, je demeure persuadé que si d'aventure Copé arrivait sur la plus haute marche du podium, il ferait des choses qui me débecteraient au plus haut point, certes, mais qu'il ne franchirait pas la ligne jaune et demeurerait dans le pacte républicain.
La fonction transcende plus ou moins, et même avec le titulaire actuel du poste, on ne peut pas parler de totalitarisme à mon sens: il suffit de connaître un peu l'histoire pour savoir ce que furent les tourments endurés par les victimes des différents totalitarismes, et c'est les insulter que de faire des amalgames. Tout au plus avons-nous un régime hyper-centralisé dans les mains d'un seul homme, pas mal de copinage et de népotisme. Mais pas le fascisme comme on le lit ici ou là!
Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Jeu 28 Jan 2010, 23:19
Et même sans tomber dans les petits travers fascisant... est-ce que le recours au rapport de force (systématique) est bien ce qui fait avancer (voir changer) les gens ? La carotte et le bâton c'est peut-être bon pour les ânes, mais pas pour les hommes.
- InvitéInvité
Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Jeu 28 Jan 2010, 23:24
Systématique, non, ça ça n'amène a rien ... Mais Fabien les hommes hélas, sont parfois des ânes ( ou même des animaux pire que ça ) j'aimerais un monde ou il suffit de parler pour avancer, mais hélas ce monde n'est pas le notre, les claques pafois sont nécessaire ...
- benjaminMeldois
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Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Jeu 28 Jan 2010, 23:42
Mais Fabien les hommes hélas, sont parfois des ânes
Certes, mais les dictateurs sont des hommes. Alors mieux vaut ne pas risquer de se voir gouverner par un âne, dans un système où on ne pourrait le remplacer.
Je ne connais pas un exemple de pays gouverné à "coups de pieds dans le cul" (et en général, comme les gens n'aiment pas les coups de pieds, on va vite plus loin, on passe aux coups de fusils, de machette, aux séjours dans des camps, etc. pour les empêcher de se rebiffer), qui se soit mieux tiré d'affaire que les autres - que ce soit à travers les déviations "de droite" (fascisme, nazisme) ou "de gauche" (stalinisme) Ca a mené à chaque fois au chaos ou à la faillite. Sans parler des victimes.
Je suis sûr en plus que JFC serait consterné, de savoir qu'il est perçu comme un donneur de coup de pieds au cul potentiel, un apprenti dictateur Du coup, son destin national serait ruiné si ça devait être le sentiment général.
- InvitéInvité
Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Jeu 28 Jan 2010, 23:55
Je me suis éloigné du sujet toute mes excuses ... je ne parlais de Copé, je soulignais le fait que parfois un celui qui doit prendre des décisions est obligé de le faire par la force, je crois profondément a la démocratie, mais l'histoire nous a démontré plusieurs fois, que hélas, pour la faire avancer, la faire évoluer, il faut parfois appliquer des décisions par la force, ( je parle de force, mais ne nous y trompons pas, il y a plusieurs degrés de force, celle dont je parle est minime, mais ça reste de la force ) une loi peut faire avancer l'ensemble d'un peuple mais mettre en danger les interets de quelques un, le passage en force de cette moi est donc necessaire ... Je n'attend pas à ce que vous soyez d'accord, j'essaye juste de vous faire comprendre, mon point de vue, mais aussi un fait ...
- benjaminMeldois
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Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Ven 29 Jan 2010, 00:08
Mais si vous parlez de loi, vous ne parlez pas de passage en force puisqu'il y a des formes à respecter (passage devant le Parlement selon une procédure complexe et validation par le Conseil Constitutionnel)
En outre, ce qu'une loi a fait, une autre loi peut le défaire. Rien n'est irréversible. Donc dans ce cadre, nous sommes d'accord: la paix et l'amour règnent sur ce forum
Une loi, même impopulaire, n'est pas un coup de pied au cul. Convenez que la formule peut choquer!
________________
Notez-bien d'ailleurs qu'il y a eu des exemples où bien qu'un leader avait sa majorité parlementaire, il a du reculer devant le mécontentement général et massif (le droit de grève et de manifestation sont aussi des libertés fondamentales garanties par la Constitution, dans un cadre règlementaire. ces droits donnent un thermomètre qui permet au peuple de s'exprimer, et aux gouvernants de savoir si le rejet n'est pas massif)
Le CPE, par exemple; capitulation de l'UMP.
La suppression des subventions à l'enseignement privé, qui devait soit être intégré dans le public, soit vivre de ses moyens ; capitulation du gouvernement de gauche en 1984.
___________________
Mais pour le reste, vous avez raison: un homme d'état doit savoir parfois prendre des mesures impopulaires, en étant jugé sur la globalité de sa politique sans gouverner au jour le jour en fonction des sondages. Cela ne le dispense toutefois pas d'écouter, de ne pas être autiste, et de savoir ce qui est acceptable, ou non.
Je reprends l'exemple du CPE (Contrat de Première embauche). Villepin aurait réduit la période dite "d'essai" (deux ans, c'est inconcevable) et serait revenu sur cette mesure aberrante comme quoi l'employeur n'avait aucun motif à donner pour virer son salarié, que ça pouvait passer. Son intransigeance a amené la capitulation, et en plus la mort du CNE qui était passé auparavant comme une lettre à la poste!
En outre, ce qu'une loi a fait, une autre loi peut le défaire. Rien n'est irréversible. Donc dans ce cadre, nous sommes d'accord: la paix et l'amour règnent sur ce forum
Une loi, même impopulaire, n'est pas un coup de pied au cul. Convenez que la formule peut choquer!
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Notez-bien d'ailleurs qu'il y a eu des exemples où bien qu'un leader avait sa majorité parlementaire, il a du reculer devant le mécontentement général et massif (le droit de grève et de manifestation sont aussi des libertés fondamentales garanties par la Constitution, dans un cadre règlementaire. ces droits donnent un thermomètre qui permet au peuple de s'exprimer, et aux gouvernants de savoir si le rejet n'est pas massif)
Le CPE, par exemple; capitulation de l'UMP.
La suppression des subventions à l'enseignement privé, qui devait soit être intégré dans le public, soit vivre de ses moyens ; capitulation du gouvernement de gauche en 1984.
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Mais pour le reste, vous avez raison: un homme d'état doit savoir parfois prendre des mesures impopulaires, en étant jugé sur la globalité de sa politique sans gouverner au jour le jour en fonction des sondages. Cela ne le dispense toutefois pas d'écouter, de ne pas être autiste, et de savoir ce qui est acceptable, ou non.
Je reprends l'exemple du CPE (Contrat de Première embauche). Villepin aurait réduit la période dite "d'essai" (deux ans, c'est inconcevable) et serait revenu sur cette mesure aberrante comme quoi l'employeur n'avait aucun motif à donner pour virer son salarié, que ça pouvait passer. Son intransigeance a amené la capitulation, et en plus la mort du CNE qui était passé auparavant comme une lettre à la poste!
- InvitéInvité
Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Ven 29 Jan 2010, 00:19
Oui je comprend que l'expression "coup de pied au cul" puisse choquer, mais c'est la seule formule qui convienne à ma pensée, la formule et la loi ne colle pas je l'admet, mais je pensais plus en terme communal. Pour les lois il me semble cependant qu'il existe certains dispositifs afin qu'elles puissent passer sans encombre, non ?
- benjaminMeldois
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Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Ven 29 Jan 2010, 00:28
Pour les lois il me semble cependant qu'il existe certains dispositifs afin qu'elles puissent passer sans encombre, non ?
Sans encombre, sans encombre... il vous faut une majorité parlementaire et même si les élus sont de votre bord, s'ils ont l'impression que vous allez dans le mur et que de ce fait ils courent à la catastrophe, ça coince. Certes vous êtes rarement totalement bloqué, mais par la procédure des amendements, votre loi est dénaturée. Et le passage en force par le vote bloqué, ça va de temps à autres mais ça ne le fait pas.
Enfin, le CC sanctionne toute inconstitutionnalité, sans appel. cf. la taxe carbone, tout récemment. Sacrée claque!
Et bis repetita, ce qu'une loi a fait, une autre loi peut le défaire. Si vous êtes viré par le peuple, la majorité qui suit peut revenir en tout ou en parti sur votre dispositif législatif.
Et je ne parle pas de dizaines de lois votées (pour sauver la face) et jamais appliquées par prudence.
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Pour l'autoritarisme communal, là je ne vous comprends pas: quand on a quasiment 70% des voix et une opposition très divisée, on n'a rien à craindre donc on peut se permettre d'être un minimum consensuel sans pour autant être ligoté. Le "bétonnage" se comprend quand on est à 51-49, où on se doit de rassembler son camp, mais là...
- InvitéInvité
Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Ven 29 Jan 2010, 00:39
L'autoristarisme, je ne vais jusque la, je parle juste, de "petites actions" brefs et ponctuelles, quelques notables d'un quartier qui ne veulent pas d'un projet important pour le reste de la population et sur qui la mairie pourrais être obligé d'exercer une pression ... Je n'arrive pas exprimer mon idée, mais je vous assure Benjamin il n'est pas question de fusillage sur le parvis de la cathédrale, juste de pincer une fesse ou deux de temps en temps parce que les fesses en question empêche la majorité des citoyens d'avancer ... ( il ne suffit pas d'être pour à une majorité pour que les choses bougent, dans notre triste monde un notable individualiste peut empêcher un projet vital pour 20 000 personnes ... )
- benjaminMeldois
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Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Ven 29 Jan 2010, 00:44
( il ne suffit pas d'être pour à une majorité pour que les choses bougent, dans notre triste monde un notable individualiste peut empêcher un projet vital pour 20 000 personnes ... )
Dites moi comment! S'il peut l'empêcher c'est soit que le projet est mal ficelé (donc on peut mettre des obstacles administratifs), soit qu'il est réellement impopulaire.
Deux exemples: la rénovation de Beauval a été globalement bien acceptée par les bénéficiaires et elle est de ce fait passée comme une lettre à la poste... alors que c'était une opération lourde en terme de financements et de dossiers.
L'opposition a cherché JFC sur ce sujet, elle s'est plantée magistralement.
Mais pour le centre-ville, ça coince. Et ça coince du ait des intéressés qui y vivent! Et ne doutez pas que si JFC n'avait en face de lui "qu'un petit notable" il s'en ficherait.
Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Ven 29 Jan 2010, 00:49
On peut "donner un coup de pied au cul" au vieux fonds de conservatismes, aux vieilles idées retrograde, pour faire avancer la société, oui (cela dit je ne sais pas si c'est vraiment d'un homme de droite que l'on peut attendre ce genre d'acte)... mais pas aux hommes !
Mais il ne faut jamais commencer à considérer les hommes comme des ânes (ou des cloportes, ou des rats...). Parce que lorsque l'on commence à déshumaniser les hommes, à les chosifier, sans avoir les talents moralistes de La Fontaine, au mieux on verse dans la misanthropie, au pire...
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A propos de nos amis les ânes... on m'a ressorti un proverbe il n'y a pas longtemps, qui va peut-être vous parler :
Je suis très amateurs des proverbes, et de leur bon sens, en général. Mais celui-là je n'y adhère pas...
Mais il ne faut jamais commencer à considérer les hommes comme des ânes (ou des cloportes, ou des rats...). Parce que lorsque l'on commence à déshumaniser les hommes, à les chosifier, sans avoir les talents moralistes de La Fontaine, au mieux on verse dans la misanthropie, au pire...
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A propos de nos amis les ânes... on m'a ressorti un proverbe il n'y a pas longtemps, qui va peut-être vous parler :
" Fais du bien à un âne, il te chiera des crottes ".
Je suis très amateurs des proverbes, et de leur bon sens, en général. Mais celui-là je n'y adhère pas...
- InvitéInvité
Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Ven 29 Jan 2010, 00:50
Je ne suis pas naïf, un homme seul mais riche et ayant des interets a droite a gauche peut, même sans l'aide de ficelles administratives, bloqué un projet en coulisse, après peut être n'avons nous pas de telles hommes a Meaux, mais je parle en connaissance de cause pour en avoir connu un à la Roche sur Yon.
Re: Un livre : Copé, l'homme pressé
Ven 29 Jan 2010, 01:00
Il ne serait pas normal en effet qu'un projet d'intérêt commun soit bloqué par un ou des intérêts privés... Mais ce n'est pas le cas du Plan Marshall, puisque l'exemple a été évoqué ici. De manière générale, à Meaux, le rapport de force sur les projets engageant la ville penche largement du coté de la majorité municipale. De fait : il n'y a pas d'opposition. Et si la Ville a reculé, un peu, sur le plan Marshall - qui a un "potentiel" de projet d'intérêt commun (mais le projet n'est peut-être pas à la hauteur de cet enjeu) - c'est face à un mécontentement général des habitants. Si la ville propose un projet cohérent, pertinent, et sait expliquer son projet, à force de pédagogie, elle peut faire tomber les doutes à l'origine du mécontentement des habitants... et sans passer en force.
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A part ça, si il y avait une personne riche et influente à Meaux, et qui se servirait de sa position pour s'opposer à JFC... je pense qu'on le saurait.
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A part ça, si il y avait une personne riche et influente à Meaux, et qui se servirait de sa position pour s'opposer à JFC... je pense qu'on le saurait.
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