Pour réussir ENSEMBLE la transition écologique !

Communiqué de l'Association Meaux Environnement


L'Association Meaux Environnement  a été créée en 1993 à une époque ou l'écologie était considérée à tort comme marginale voire utopique, à une époque où le réchauffement climatique et ses conséquences tragiques ne faisaient pas la une de l'actualité chaque jour. 
L'AME, association citoyenne locale totalement apolitique n'est jamais intervenue sur un sujet national mais pour la première fois en 25 ans d'existence, nous ferons une exception.
Pourquoi ?
Parce que l'Ecologie est une chose trop sérieuse pour être confiée aux politiciens  pour reprendre la célèbre formule de notre regretté Coluche, formule empruntée à un certain Charles de Gaulle. La démission fracassante de Nicolas Hulot, figure emblématique de l'Ecologie en France le confirme.
Laisser croire aux Français que l'augmentation du prix des carburants, du prix de énergies domestiques sont des mesures écologiques... C'est trop ! et les Français ne s'y trompent pas.
Aucun écologiste sérieux, honnête ne peut ni soutenir ni cautionner de telles mesures punitives qui à l'évidence ne sont pas écologiques mais fiscales : les chiffres sont incontestables ! 
 
Il est vrai  que la pollution atmosphérique est un sujet extrêmement grave et urgent. Il est vrai que la voiture, le diesel plus particulièrement et l'ensemble des transports automobiles ont une part non négligeable (15% sources CITEPA) dans cette pollution mais beaucoup moins que le chauffage domestique ou certaines industries dont curieusement personne ne parle...
Les solutions sont connues de Tous depuis longtemps : bioéthanol, GPL, électricité mais aussi covoiturage, télétravail, pistes cyclables, amélioration des transports en commun voire gratuité totale, décentralisation, etc... Mais elles demanderont du temps, de la pédagogie et un effort collectif, des moyens financiers puissants et incitatifs et surtout, un engagement Politique Durable.
Chaque Française, chaque Français de 7 à 77 ans en a pleinement conscience, qu'il soit parisien ou provincial, qu'il soit citadin, banlieusard ou rural, qu'il ait fait l'ENA ou simplement l'Ecole de la Vie. L'écologie ne saurait être l'apanage d'une certaine élite.  
Pour réussir, la transition écologique doit être populaire, démocratique, sociale et surtout équitable. Notre Avenir commun en dépend !
Nous n'héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants. (Antoine de Saint-Exupéry)
Meaux, le 21/11/2018
André MOUKHINE-FORTIER
Président de l'Association Meaux Environnement
ame.meaux@gmail.com

Bonjour,

Je suis une personne qui est de nature peu expressive, qui garde mes arguments pour moi, mais avec cette actualité, je prends sur moi.

Dans cette période de forte grogne sociale, il semble judicieux pour beaucoup de se rassembler sous cet étendard doré et d'asséner un grand nombre d'arguments basés sur les ressentis personnels.

En particulier, la taxation du gasoil, goutte d'eau qui fait déborder le vase de la colère, est le sujet le plus abordé.

Vous dites que cette taxation des énergies n'est pas une mesure écologique, pour moi c'est le contraire.

En particulier, de ce que j'en vois, cette mesure a pour but d'inciter la population à réfléchir sur son mode d'utilisation de ces énergies, voire le modifier, et pas seulement à financer tel projet ou mesure écologique.
La grogne que l'on voit montre que de nombreuses personnes, sous la bienveillance de nombreuses politiques, se sont confortées dans leur mode de vie et ne se voient pas un instant en changer.

Vous dites que, les solutions, "Chaque Française, chaque Français de 7 à 77 ans en a pleinement conscience, qu'il soit parisien ou provincial, qu'il soit citadin, banlieusard ou rural...", laissez moi en douter.

Depuis de nombreuses années, le drapeau rouge climatique  a été levé, et à part quelques engagements ponctuels et locaux, rien n'a été concrétisé à grande échelle.

Sur la question des transports, quasiment tout le monde est encore dépendant du pétrole et de nombreuses personnes en abusent.
Soit en allant chercher sa baguette en prenant sa voiture pour gagner 2 minutes, en écrasant l'accélérateur dès qu'un feu passe au vert pour se retrouver au rouge juste après, en ne respectant pas les limitations de vitesse, en n'emmenant pas son véhicule au garage pour réparer le moteur qui ne tourne que sur 3 cylindres ou qui fume noir, etc...

En modifiant sa façon de se déplacer, beaucoup de personnes feraient des économies (carburant, usure de pièces, PV, etc.) qui compenseraient l'augmentation des taxes sur les carburants.

Mais personne ne veut changer !

Et c'est malheureusement pour cela qu’après les phases de pédagogie et de sensibilisation, qui n'ont montré que peu d'effet, il faut maintenant aborder le problème avec des mesures plus radicales, comme on le fait pour la sécurité routière : attaquer au portefeuille.

Lors des chocs pétroliers, la population s'est adaptée, plus ou moins radicalement (voir la hollande où de grandes villes ont changé complètement de profil), pourquoi ne changerait elle pas une nouvelle fois, mais cette fois, à l'initiative du gouvernement.

Si vous avez des solutions plus efficaces et moins "dures", n'hésitez pas à les ressortir, mais ne dites pas que tout le monde est