Reconstruction du Barrage de Meaux.
Jeu 12 Mai 2016, 13:35
On en parle depuis un moment. Le projet de reconstruction du barrage traîne pourtant à se réaliser. Aujourd'hui principalement faute de financements (on parle d'un projet complexe avoisinant les 35M d'€). L'occasion aujourd'hui de faire un point sur ce projet, via quelques documents publiés sur le net, par VNF ou la Région île-de-France, qui devrait pourtant voir le jour dans les années prochaines (2017-2019 ?)
Remarques :
Le nouveau barrage devrait être construit quelques 10 aines de mètres en aval de l'actuel ouvrage d'art. A hauteur de l'ancien Moulin Pommier dont il devrait intégrer une partie des ruines.
Le projet intègre aussi le canal de Cornillon, qu'il réhabilite dans une optique écologique et fonctionnelle, notamment en y créant un "pont à poisson".
Et cerise sur le gâteau, il devrait produire de l'électricité grâce à sa chute d'eau !
__________
source : Région île-de-France. Détail d'un document de subvention.
RECONSTRUCTION DU BARRAGE DE MEAUX
PRESENTATION DU PROJET
Dispositif d’aide : Fret - Aménagements d'infrastructures et études
Rapport Cadre : CR53-15 du 18/08/2015
Date prévisionnelle de début de projet : 9 juillet 2015
Date prévisionnelle de fin de projet : 1 juin 2017
Démarrage anticipé de projet : Non
I. CONTEXTE DE L’OPÉRATION
L’opération de reconstruction du barrage de Meaux sur la Marne est inscrite au contrat de plan État – Région 2015-2020 contracté avec la Région Ile-de-France.
Mis en service en 1939, le barrage actuel se situe sur la Marne, en plein coeur de l’agglomération demoiselle. Il maintient le plan d’eau de l’écluse de Chalifert, qui traverse l’agglomération de Meaux, constituant une composante majeure du paysage et du cadre de vie urbain.
Le barrage ne répond plus aux exigences de sécurité actuelles en termes d’exploitation et de maintenance, il a notamment présenté de nombreux dysfonctionnements et été à l’origine de plusieurs accidents, dont l’un s’est soldé par la mort de deux plongeurs en 2002.
Reconstruit à l’aval du barrage actuel, le nouveau barrage sera équipé de 3 passes à clapets et de 4 passes à destination hydroélectrique dont 3 équipées de micro-centrales. Il reprendra les fonctions hydrauliques du barrage actuel, permettant le maintien du niveau de l’eau dans le bief amont pour assurer la navigation fluviale, le bon fonctionnement des prises d’eau potables situées en amont, et l’effacement du barrage en période de crue. L’aménagement du canal désaffecté du Cornillon permettra la réalisation du dispositif de franchissement piscicole. Une passerelle technique permettra d’assurer la maintenance et l’exploitation du barrage.
Le planning de l’opération est le suivant :
- 2015 : AVP/PRO/Dépôt de l’étude d’impact et dossier sur l’eau
- 2016 : DCE/Notification du marché de travaux
- 2017-2019 : Travaux
Cette opération, inscrite en totalité au CPER 2007-2013 à hauteur de 18 M€, a évolué, d’une part en termes de coût (estimation de 32,9 M€ TTC valeur 2013 au stade AVP), et d’autre part en termes de délai avec une procédure de concours, plus longue et de nombreux échanges entre le maître d’oeuvre et les acteurs de la conception, notamment pour ce qui concerne la passe à poissons. Elle n’a donc pu être réalisée dans les délais initialement annoncés, et seules les études ont été engagées.
II. PRÉSENTATION DE L’OPÉRATION
II.1. SITUATION DES OUVRAGES
Le barrage de Meaux se situe sur la Marne au PK 135, à cheval sur les communes de Meaux et de Villenoy, dans le département de Seine-et-Marne.
VNF dispose pour le moment d’ateliers au droit du barrage et de locaux accueillant la subdivision exploitation de l’UTI Marne.
Le site du barrage de Meaux est enclavé dans une zone urbaine fortement aménagée. Les accès poidslourds à l’ouvrage sont complexes.
II.2. DESCRIPTION DES OUVRAGES EXISTANTS
Le barrage, construit en 1939, mesure 55 mètres de large et représente une chute allant jusqu’à 4,90 mètres de hauteur à l’étiage. Il est constitué de 37 hausses Aubert, actionnées via le bras d’un chariot fixé sur la passerelle du barrage.
Il s’agit d’un barrage mécanisé, dont les hausses doivent être manœuvrées par les agents d’exploitation de VNF, à partir de la cabine de commande du chariot.
La Marne n’est pas navigable autour du barrage.
II.3. DIAGNOSTIC DE L’OUVRAGE EXISTANT
Le maître d’œuvre a été sélectionné via une procédure de concours, qui a permis à des représentants de plusieurs instances de s’exprimer lors du choix du projet architecturé. En effet, des représentants notamment du conseil régional d’Île-de-France, des communes de Meaux et Villenoy, du conseil en architecture, urbanisme et environnement de Seine-et-Marne, et du centre d’études techniques maritimes et fluviales ont participé au jury de concours.
Ensuite, l’AVP de l’opération, toujours en cours, a été transmis à tous les services intéressés de VNF, à l’approbation du coordinateur sécurité de la DTBS, aux acteurs locaux avec qui de nombreuses réunions ont déjà eu lieu pour améliorer l’intégration de l’ouvrage dans le quartier de Meaux, et à l’ONEMA avec qui des discussions techniques sont en cours depuis fin 2012. Elles ont engendré des reprises importantes des caractéristiques de la passe à poissons.
Enfin, la DRIEE a été destinataire du dossier provisoire d’étude d’impact. Le projet lui a été présenté lors d’une réunion en 2013.
__________
AUTRES SUJETS
Le projet connaît actuellement un retard non négligeable accumulé en phase AVP pour la mise au point de la passe à poissons.
Il s’agit d’un projet très complexe, avec des parties d’ouvrages imbriquées les une dans les autres
barrage, passe à poissons, passerelle, projet de centrale hydroélectrique, aménagements paysagers) et dans un milieu urbain sensible. Chaque modification implique de reprendre chaque entité d’ouvrage, ce qui génère immanquablement des délais supplémentaires d’études.
Bien que l’aménagement de la passe-à-poissons fasse partie intégrante du projet, celui-ci n’est pas pris en compte dans la subvention accordée par la Région Ile-de-France, les passes-à-poissons pouvant faire l’objet de participation financière de l’Agence de l’Eau.
III. DESCRIPTION DU PROGRAMME DE L’OPÉRATION
Le marché de maîtrise d’œuvre pour la reconstruction du barrage a été notifié le 08 juin 2011 à l’entreprise Safege dans le cadre d’un concours de maîtrise d’œuvre au stade études préliminaires.
La première version des études d’avant-projet a été transmise par le maître d’œuvre en octobre 2012.
Celle-ci a fait l’objet d’une concertation poussée, notamment avec l’ONEMA, qui a mené à la rédaction de plusieurs versions amendées des études. L’avant-projet fait toujours l’objet d’une analyse complémentaire entre le maître d’oeuvre et l’ONEMA. La validation de ce dossier est prévue pour l’été 2015.
A l’issue de cette validation, le dossier loi sur l’eau relatif au projet sera transmis à l’autorité environnementale.
Les phases PRO et DCE sont prévues pour fin 2015 et 2016.
Description du programme de l’opération :
L’opération consiste à mener l’ensemble des études de maîtrise d’œuvre nécessaires pour mener ensuite les travaux de reconstruction du barrage de Meaux.
Le coût total de l’opération couvert par la présente convention s'élève à 1 016 667 € HT et comprend l'ensemble des études de la phase conception.
Les études de conception couvrent les champs suivants :
- les études de maîtrise d’œuvre de la phase conception (études préliminaires EP, diagnostics DIA, avant-projet AVP, projet PRO, assistance pour la passation des contrats de travaux ACT),
- les missions de contrôle technique CT et de contrôle sécurité et protection de la santé CSPS,
- les éventuelles missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage,
- les missions complémentaires, telles que les investigations ou tout autre étude concourant à la conception de l’ouvrage.
INTERRET REGIONAL :
Le projet s’inscrit bien dans les objectifs de report modal et de développement du transport de marchandises par voie fluviale que la Région Ile-de-France soutient dans le cadre de sa politique de transports de marchandises et du CPER 2015-2020.
DETAIL DU CALCUL DE LA SUBVENTION :
Le coût global de l’opération comprenant l’ensemble des études de conception nécessaires à la réalisation du projet s'élève à 1 016 667 € HT.
Sur le coût total de l’opération, la base subventionnable retenue s’élève à 1 016 667 € HT et comprend l’ensemble des postes de dépenses définis dans le plan de financement prévisionnel.
Le cofinancement de l’opération globale s’établit donc ainsi :
- La Région Ile-de-France : 406 667 € (40% du montant subventionnable HT)
- Voies navigables de France : 610 000 € (60% du montant subventionnable HT)
La participation financière de la Région Ile-de-France prend la forme d’une subvention apportée à Voies navigables de France qui vient s’appliquer à hauteur de 40% sur le montant hors taxe de l’opération.
La participation financière de la Région Ile-de-France s’élève à 406 667 €.
La participation de la Région Ile-de-France est réalisée au titre du Contrat de plan Etat-Région Ile-deFrance 2015-2020.
Remarques :
Le nouveau barrage devrait être construit quelques 10 aines de mètres en aval de l'actuel ouvrage d'art. A hauteur de l'ancien Moulin Pommier dont il devrait intégrer une partie des ruines.
Le projet intègre aussi le canal de Cornillon, qu'il réhabilite dans une optique écologique et fonctionnelle, notamment en y créant un "pont à poisson".
Et cerise sur le gâteau, il devrait produire de l'électricité grâce à sa chute d'eau !
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source : Région île-de-France. Détail d'un document de subvention.
RECONSTRUCTION DU BARRAGE DE MEAUX
PRESENTATION DU PROJET
Dispositif d’aide : Fret - Aménagements d'infrastructures et études
Rapport Cadre : CR53-15 du 18/08/2015
Date prévisionnelle de début de projet : 9 juillet 2015
Date prévisionnelle de fin de projet : 1 juin 2017
Démarrage anticipé de projet : Non
I. CONTEXTE DE L’OPÉRATION
L’opération de reconstruction du barrage de Meaux sur la Marne est inscrite au contrat de plan État – Région 2015-2020 contracté avec la Région Ile-de-France.
Mis en service en 1939, le barrage actuel se situe sur la Marne, en plein coeur de l’agglomération demoiselle. Il maintient le plan d’eau de l’écluse de Chalifert, qui traverse l’agglomération de Meaux, constituant une composante majeure du paysage et du cadre de vie urbain.
Le barrage ne répond plus aux exigences de sécurité actuelles en termes d’exploitation et de maintenance, il a notamment présenté de nombreux dysfonctionnements et été à l’origine de plusieurs accidents, dont l’un s’est soldé par la mort de deux plongeurs en 2002.
Reconstruit à l’aval du barrage actuel, le nouveau barrage sera équipé de 3 passes à clapets et de 4 passes à destination hydroélectrique dont 3 équipées de micro-centrales. Il reprendra les fonctions hydrauliques du barrage actuel, permettant le maintien du niveau de l’eau dans le bief amont pour assurer la navigation fluviale, le bon fonctionnement des prises d’eau potables situées en amont, et l’effacement du barrage en période de crue. L’aménagement du canal désaffecté du Cornillon permettra la réalisation du dispositif de franchissement piscicole. Une passerelle technique permettra d’assurer la maintenance et l’exploitation du barrage.
Le planning de l’opération est le suivant :
- 2015 : AVP/PRO/Dépôt de l’étude d’impact et dossier sur l’eau
- 2016 : DCE/Notification du marché de travaux
- 2017-2019 : Travaux
Cette opération, inscrite en totalité au CPER 2007-2013 à hauteur de 18 M€, a évolué, d’une part en termes de coût (estimation de 32,9 M€ TTC valeur 2013 au stade AVP), et d’autre part en termes de délai avec une procédure de concours, plus longue et de nombreux échanges entre le maître d’oeuvre et les acteurs de la conception, notamment pour ce qui concerne la passe à poissons. Elle n’a donc pu être réalisée dans les délais initialement annoncés, et seules les études ont été engagées.
II. PRÉSENTATION DE L’OPÉRATION
II.1. SITUATION DES OUVRAGES
Le barrage de Meaux se situe sur la Marne au PK 135, à cheval sur les communes de Meaux et de Villenoy, dans le département de Seine-et-Marne.
VNF dispose pour le moment d’ateliers au droit du barrage et de locaux accueillant la subdivision exploitation de l’UTI Marne.
Le site du barrage de Meaux est enclavé dans une zone urbaine fortement aménagée. Les accès poidslourds à l’ouvrage sont complexes.
II.2. DESCRIPTION DES OUVRAGES EXISTANTS
Le barrage, construit en 1939, mesure 55 mètres de large et représente une chute allant jusqu’à 4,90 mètres de hauteur à l’étiage. Il est constitué de 37 hausses Aubert, actionnées via le bras d’un chariot fixé sur la passerelle du barrage.
Il s’agit d’un barrage mécanisé, dont les hausses doivent être manœuvrées par les agents d’exploitation de VNF, à partir de la cabine de commande du chariot.
La Marne n’est pas navigable autour du barrage.
II.3. DIAGNOSTIC DE L’OUVRAGE EXISTANT
Le maître d’œuvre a été sélectionné via une procédure de concours, qui a permis à des représentants de plusieurs instances de s’exprimer lors du choix du projet architecturé. En effet, des représentants notamment du conseil régional d’Île-de-France, des communes de Meaux et Villenoy, du conseil en architecture, urbanisme et environnement de Seine-et-Marne, et du centre d’études techniques maritimes et fluviales ont participé au jury de concours.
Ensuite, l’AVP de l’opération, toujours en cours, a été transmis à tous les services intéressés de VNF, à l’approbation du coordinateur sécurité de la DTBS, aux acteurs locaux avec qui de nombreuses réunions ont déjà eu lieu pour améliorer l’intégration de l’ouvrage dans le quartier de Meaux, et à l’ONEMA avec qui des discussions techniques sont en cours depuis fin 2012. Elles ont engendré des reprises importantes des caractéristiques de la passe à poissons.
Enfin, la DRIEE a été destinataire du dossier provisoire d’étude d’impact. Le projet lui a été présenté lors d’une réunion en 2013.
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AUTRES SUJETS
Le projet connaît actuellement un retard non négligeable accumulé en phase AVP pour la mise au point de la passe à poissons.
Il s’agit d’un projet très complexe, avec des parties d’ouvrages imbriquées les une dans les autres
barrage, passe à poissons, passerelle, projet de centrale hydroélectrique, aménagements paysagers) et dans un milieu urbain sensible. Chaque modification implique de reprendre chaque entité d’ouvrage, ce qui génère immanquablement des délais supplémentaires d’études.
Bien que l’aménagement de la passe-à-poissons fasse partie intégrante du projet, celui-ci n’est pas pris en compte dans la subvention accordée par la Région Ile-de-France, les passes-à-poissons pouvant faire l’objet de participation financière de l’Agence de l’Eau.
III. DESCRIPTION DU PROGRAMME DE L’OPÉRATION
Le marché de maîtrise d’œuvre pour la reconstruction du barrage a été notifié le 08 juin 2011 à l’entreprise Safege dans le cadre d’un concours de maîtrise d’œuvre au stade études préliminaires.
La première version des études d’avant-projet a été transmise par le maître d’œuvre en octobre 2012.
Celle-ci a fait l’objet d’une concertation poussée, notamment avec l’ONEMA, qui a mené à la rédaction de plusieurs versions amendées des études. L’avant-projet fait toujours l’objet d’une analyse complémentaire entre le maître d’oeuvre et l’ONEMA. La validation de ce dossier est prévue pour l’été 2015.
A l’issue de cette validation, le dossier loi sur l’eau relatif au projet sera transmis à l’autorité environnementale.
Les phases PRO et DCE sont prévues pour fin 2015 et 2016.
Description du programme de l’opération :
L’opération consiste à mener l’ensemble des études de maîtrise d’œuvre nécessaires pour mener ensuite les travaux de reconstruction du barrage de Meaux.
Le coût total de l’opération couvert par la présente convention s'élève à 1 016 667 € HT et comprend l'ensemble des études de la phase conception.
Les études de conception couvrent les champs suivants :
- les études de maîtrise d’œuvre de la phase conception (études préliminaires EP, diagnostics DIA, avant-projet AVP, projet PRO, assistance pour la passation des contrats de travaux ACT),
- les missions de contrôle technique CT et de contrôle sécurité et protection de la santé CSPS,
- les éventuelles missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage,
- les missions complémentaires, telles que les investigations ou tout autre étude concourant à la conception de l’ouvrage.
INTERRET REGIONAL :
Le projet s’inscrit bien dans les objectifs de report modal et de développement du transport de marchandises par voie fluviale que la Région Ile-de-France soutient dans le cadre de sa politique de transports de marchandises et du CPER 2015-2020.
DETAIL DU CALCUL DE LA SUBVENTION :
Le coût global de l’opération comprenant l’ensemble des études de conception nécessaires à la réalisation du projet s'élève à 1 016 667 € HT.
Sur le coût total de l’opération, la base subventionnable retenue s’élève à 1 016 667 € HT et comprend l’ensemble des postes de dépenses définis dans le plan de financement prévisionnel.
Le cofinancement de l’opération globale s’établit donc ainsi :
- La Région Ile-de-France : 406 667 € (40% du montant subventionnable HT)
- Voies navigables de France : 610 000 € (60% du montant subventionnable HT)
La participation financière de la Région Ile-de-France prend la forme d’une subvention apportée à Voies navigables de France qui vient s’appliquer à hauteur de 40% sur le montant hors taxe de l’opération.
La participation financière de la Région Ile-de-France s’élève à 406 667 €.
La participation de la Région Ile-de-France est réalisée au titre du Contrat de plan Etat-Région Ile-deFrance 2015-2020.
- Reconstruction du barrage en 2023
- Vidage de la Marne à Meaux le 05 octobre (travaux sur le barrage)
- M comme Meaux à Vélo 3 (article : Meaux ouvre la voie aux vélos)
- Suite au conseil du Développement Durable à Meaux (11 octobre 2008), communiqué de l'ASSOCIATION MEAUX ENVIRONNEMENT
- "Meaux et Merveilles" - foire de Noël de Meaux (13-15 décembre 2013)
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