Meaux-Coulommiers-Jossigny : la santé des trois hôpitaux regroupés s’améliore
Sam 16 Jan 2016, 15:25
source : LeParisien.fr
Meaux-Coulommiers-Jossigny : la santé des trois hôpitaux regroupés s’améliore
par Valentine Rousseau (15 Janv. 2016)
Pour la première fois, les présidents des Commissions médicales d’établissement (CME) des centres hospitalires de Meaux, Jossigny et Coulommiers ont pris la parole aux vœux de l’hôpital de Meaux, ce vendredi. Ils ont vanté les bienfaits du GEF, Groupement hospitalier de l’est francilien, qui mutualise certains services des trois hôpitaux et rationalise les coûts.
Le patient au centre. « Les soins ne sont pas un produit industriel et le patient doit rester au centre de nos préoccupations, a défendu Sergio Perna, vice-président de la commission médicale de Meaux. Nous acceptons la rationalisation des soins mais le sens des responsabilités doit être réciproque : chaque dépense doit être investie pour le mieux-être du patient. »
Jean-Christophe Phelep, directeur du GEF, veut « renforcer les services dans chaque hôpital. La force du groupe sera dans la proximité avec la population. L’équilibre financier n’est pas un but mais doit servir à financer nos projets ».
La fusion des laboratoires « réussie ». Yannick Costa, chef du service laboratoire de biologie médicale et président de la CME de l’hôpital de Jossigny, est ravie du regroupement des trois laboratoires d’analyses. « 70 % des examens restent effectués dans chaque hôpital, cela s’est fait progressivement, durant trois ans, explique le chef de service. Nous avons pu développer nos activités sans augmenter les dépenses, sans supprimer de postes. »
Le coût de transports des examens analysés dans un autre hôpital du GEF est compensé
Les radios de nuit lues à distance depuis le 4 janvier. L’imagerie est en cours de regroupement. Au lieu de trois radiologues mobilisés la nuit (un par hôpital), un seul l’est, à tour de rôle dans chaque hôpital, de 22 h 30 à 8 h 30. Il lit les radios à distance, par réseau informatique sécurisé. « Cela nous permet de faire travailler davantage de radiologues la journée, puisque nous avons du mal à garder ces professions dans les établissements publics », explique Yannick Costa, président de la commission médicale d’établissement.
Un recrutement facilité. L’hôpital de Coulommiers, le plus petit des trois avec 470 lits, voit en ce Groupement la chance de « maintenir les activités de chirurgie, médecine et obstétrique ». L’hôpital peine davantage à recruter des médecins : entre six mois et un an par embauche. « Nous avons mis deux ans à refaire le service anesthésie, pointe Georges Nicolaos, président de la commission médicale. Le recrutement a été facilité grâce au réseau du chef de service, qui est celui de Jossigny. »
Meaux-Coulommiers-Jossigny : la santé des trois hôpitaux regroupés s’améliore
par Valentine Rousseau (15 Janv. 2016)
Pour la première fois, les présidents des Commissions médicales d’établissement (CME) des centres hospitalires de Meaux, Jossigny et Coulommiers ont pris la parole aux vœux de l’hôpital de Meaux, ce vendredi. Ils ont vanté les bienfaits du GEF, Groupement hospitalier de l’est francilien, qui mutualise certains services des trois hôpitaux et rationalise les coûts.
Le patient au centre. « Les soins ne sont pas un produit industriel et le patient doit rester au centre de nos préoccupations, a défendu Sergio Perna, vice-président de la commission médicale de Meaux. Nous acceptons la rationalisation des soins mais le sens des responsabilités doit être réciproque : chaque dépense doit être investie pour le mieux-être du patient. »
Jean-Christophe Phelep, directeur du GEF, veut « renforcer les services dans chaque hôpital. La force du groupe sera dans la proximité avec la population. L’équilibre financier n’est pas un but mais doit servir à financer nos projets ».
La fusion des laboratoires « réussie ». Yannick Costa, chef du service laboratoire de biologie médicale et président de la CME de l’hôpital de Jossigny, est ravie du regroupement des trois laboratoires d’analyses. « 70 % des examens restent effectués dans chaque hôpital, cela s’est fait progressivement, durant trois ans, explique le chef de service. Nous avons pu développer nos activités sans augmenter les dépenses, sans supprimer de postes. »
Le coût de transports des examens analysés dans un autre hôpital du GEF est compensé
Les radios de nuit lues à distance depuis le 4 janvier. L’imagerie est en cours de regroupement. Au lieu de trois radiologues mobilisés la nuit (un par hôpital), un seul l’est, à tour de rôle dans chaque hôpital, de 22 h 30 à 8 h 30. Il lit les radios à distance, par réseau informatique sécurisé. « Cela nous permet de faire travailler davantage de radiologues la journée, puisque nous avons du mal à garder ces professions dans les établissements publics », explique Yannick Costa, président de la commission médicale d’établissement.
Un recrutement facilité. L’hôpital de Coulommiers, le plus petit des trois avec 470 lits, voit en ce Groupement la chance de « maintenir les activités de chirurgie, médecine et obstétrique ». L’hôpital peine davantage à recruter des médecins : entre six mois et un an par embauche. « Nous avons mis deux ans à refaire le service anesthésie, pointe Georges Nicolaos, président de la commission médicale. Le recrutement a été facilité grâce au réseau du chef de service, qui est celui de Jossigny. »
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