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Le Diable Rouge
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Le bonheur par la (sur)consommation est un leurre Empty Le bonheur par la (sur)consommation est un leurre

Sam 29 Juin 2013, 19:34
ma&gasin vide

 

On voit que nous ne sommes qu'à quelques mois de l'élection municipale. À Meaux, le système Copé l'équipe municipale en place redouble d'astuces pour faire croire que Jeff Copé pense à la plèbe meldoise plutôt qu'à un été à la piscine...



Le bonheur par la (sur)consommation, un leurre.


"Achetez à Meaux, quartier Colbert" pour plus de proximité, achetez dans votre quartier! C'est le dernier slogan des baratineurs communicants municipaux inféodés à leur maître ès pains au chocolat de Meaux. En affichant partout dans la ville l'équipe du Meldois d'honneur Jean-François Copé, maire, président de la communauté d'agglomération du "Pays de Meaux" et député, des bannières de couleurs, "personnalisées" pour chaque quartier, espère redonner la joie de vivre aux habitants par la consommation.


acheter a meaux



C'est un leurre, je suis désolé de l'apprendre au supporters de Jean-François Copé, ami de l'escroc Ziad Takkiedine, et de Patrick Buisson, ancien collaborateur du journal d'extrême droite "Minute", qu'ils se trompent. En effet, comment acheter, même à Meaux, quand on n'a pas un rond ? Et pour y acheter quoi ? Des vêtements fabriqués au Bangladesh dans des conditions de travail déplorables ou des tomates produites sous serres et arrosées de pesticides au Maroc par des ouvriers agricoles sous payés ? "Pas très girly", comme dit la jeune génération.


Une empreinte écologique mortifère


On nous sortira, une fois de plus, que ça créera de l'emploi. Certes, mais pour un nombre restreint. En effet, ce n'est pas en ajoutant l'offre commerciale qu'on augmente le contenu du porte-monnaie de chacun-e. Donc, nous risquons d'avoir pléthore de magasins vides de clientèle et plein de marchandises ne trouvant pas acheteur. De plus, favoriser l'étalement urbain, par la construction de nombreuses zones de chalandise occupent les terres arables encourageant ainsi, faute de culture locale, l'exportation mortifère en empreinte carbone de produit du bout du monde.


La précarité comme promesse


Par ailleurs, les emplois créés ne seront que des emplois précaires. La grande distribution est, avec la restauration championne du monde de l'exploitation humaine, l'auteur de ces lignes connait bien la situation car il à travaillé pour ces deux secteurs d'activité. Des emplois sous payés, de nombreuses heures supplémentaires non payés, et pour entretenir la peur du licenciement, le patron vous serine une phrase du genre :  "si t'es pas content-e, tu peux partir y'en a plein qui attendent [un emploi]" , tel est la promesse d'avenir de la société prônée par les libéraux de tous bord. Un avenir où la peur est quotidienne pour pouvoir survivre.


Totale précarité



D'autres solutions existent



Les ateliers municipaux en FabLab existent en France, à Genevilliers par exemple. Les FabLabs, ou Laboratoires de Fabrication (certains disent Laboratoires Fabuleux…), sont des lieux regroupant toutes sortes d’outils où il est possible de passer de l’idée à l’objet.


Ces ateliers sont ouverts à tous, petits et grands, néophytes et experts, pour expérimenter, apprendre, fabriquer ensemble et partager les savoir- faire.


Le concept de FabLab est né à la fin des années 90 au MIT (Massachusetts Institute of Technology), sous la forme d’un cours intitulé « How to make (almost) everything », sous l’impulsion du professeur Neil Gershenfeld.
Pour ce cours, ce dernier s’était doté d’un ensemble de machines industrielles dernier-cri afin que les étudiants viennent créer leurs propres objets, de l’élaboration jusqu’à la réalisation physique. Suite à l’engouement des étudiants (et d’autres !) pour ce cours, Gershenfeld ouvrit son premier FabLab au sein-même du MIT, avec pour idée de « créer plutôt que consommer » .


Il a souhaité par la suite exporter ce projet en dehors des murs de l’université et en dehors des frontières américaines.
Les FabLabs sont maintenant présents dans le monde entier (en voici une liste), et reliés en un réseau répondant à une même charte.


Comme nous le voyons ici, les FabLab ou recycleries sont une façon de vivre. On ne rachète pas une machine à laver dès lors que celle ci est en panne, on la fait réparer pour qu'elle fonctionne des années durant, c'est aussi une façon de lutter contre l’obsolescence programmée.


Par ce genre de moyens, l'argent que nous n'avons pas mis dans la nouvelle machine nous offre plus de libertés, nous ne sommes pas tenus en laisse par les créanciers et autres escrocs sociétés de prêts à taux usurier,et ainsi donc en meilleure santé, car nous ne sommes plus stressés la peur de l'huissier qui frappe pour quelque défection de paiement et pouvons pleinement profiter des plaisirs que nous offre la vie.


benjamin
benjamin
Meldois
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Le bonheur par la (sur)consommation est un leurre Empty Re: Le bonheur par la (sur)consommation est un leurre

Lun 01 Juil 2013, 16:19
Assez d'accord avec l'analyse sur la surconsommation et l’exploitation au Bangladesh ou ailleurs, mais pour le reste comme il faut bien consommer un peu sous peine de mourir, je préfère néanmoins le faire à proximité immédiate (ce qui me permet de ne pas avoir de voiture, donc je consomme infiniment moins que pas mal de gens, polluant infiniment moins en outre) et de ce fait, comme j'habite à Meaux, eh bien je consomme à Meaux.
Il va sans dire que j'habiterais ailleurs, je consommerais aussi là où je vis.

Pour le reste, une remarque quand même: pour de plus en plus de monde, la surconsommation n'est pas un problème. Pouvoir d'achat qui baisse et précarité font que l'on cherche de plus en plus à arriver à joindre les deux bouts.
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