déluge...hier soir, vers 20h

J'étais chez moi heureusement mais de ma fenetre, je pouvais voir le deluge. C'est étonnant de voir comment les rues ont été inondé, les grelons tapotant sur les vitres des fenêtres comme pour demander l'autorisation d'entrer. Plus personne dans dehors à part quelques voitures franchissant les eaux là où se trouvait auparavant la chaussée. On aurait presque dit que la pluie venait d'en dessous (comme dirait Forrest Gump dans le film eponyme!!!). Doit-on s'habituer à voir des dérèglements climatiques d'une telle ampleur? En tout cas, encore un jour où j'étais content d'être resté chez moi!!!

Poésie quand tu nous tiens ^^... c'était juste une grosse averse !

Vous croyez donc à la théorie de l'effet papillon ? Et qu'une catstrophe naturelle suffirait à faire l'Histoire ?

Ce n'est sans doute pas le bon sujet pour aborder la question de l'eau. Mais il semble dans les prospectives urbaines (notamment le concours d'idée du Grand Pari(s) ) que l'on mise beaucoup sur les cours d'eau, en ville, en campagne, avec la mise en valeur des zones humides, voir l'augmentation des bassins et des espaces innondés actuels, etc. Serait-ce une mauvaise piste ?

ça peut-etre un mauvais point pour le développement des cultures maraîchères locale également alors ?

Je change le sujet d eplace ^^...

Je reprends l'exemple du concours d'idée du grand Pari(s). L'équipe cheftée par Jean Nouvel a amené une proposition que je trouve intéressante, qui est de traiter la limite entre la zone urbaine bâtie et les zones de culture, en y dévelopant un espace accueillant ces fameuses culutre marâichères, jardins ouvriers, serres de culture, etc. De sorte à faire un vrai lien entre ces deux entitées qui se cotoient mais s'ignorent : il suffit de regarder Meaux pour s'en rendre compte, une ville entourée de champs de culture, mais sans lien aucun avec.

On peut se dire qu'ils nous réinventent l'eau tiède, puisqu'il s'agit de réimplanter en gros des fermes, sous une forme plus moderne, en frange des villes, et qui soient des lieux d'échange, de travail, etc.

Quand vous parler du prix du foncier, aujourd'hui, ce genre d'installation, devrait trouver sa place sur des sites soit agricoles, soit d'entrée de ville, de zone industriel.

Je pense qu'on peut s'en faire une idée assez précise, en regardant un peu les jardinerie (Jardiland par exemple, à la sortie de Nateuil).

Et je suis certain que ce genre de lieu a toute sa place, et toute raison d'être, et un vrai rôle à jouer dans ces question, de culture, de traitement de l'eau, etc.

D'ailleurs je note que ce weekend, c'est porte ouverte aux serres municipales. Là encore un bon exemple de ce qu'on peut projeter de ces questions, sur la ville.

A côté de cela, ça fait des années, qu'on imagine planter les toits terrasse de certains bâtiments d'habitation, de hangars industriels, ou de halles commerciales... Il y a encore une question speculative derrière ça, mais je pense surtout une vraie volonté politique.

Meaux (agglo) pourrait être modèle dans le genre. Très en avance. Elle en a le potentiel. Je rêve...

Moi aussi je rêve d'une ville plus verte, plus économe en énergie et en eau. Mais lorsque je vois certains comportements individuels, je me dis que c'est pas gagné . Même avec une volonté politique, s'il n'y a pas une sensibilisation de tous, dans les écoles par exemple cela n'avancera que doucement. Ceux qui font des efforts sont ceux qui sont déjà sensibilisés.

Cette expo du grand pari(s), j'y ai "participé" un peu, j'ai eu les fichiers dans les mains (si on peut dire) pour les imprimer, et il y a des propositions intéressantes, comme celles de l'équipe 2 (GROUPE DESCARTES ÉNSA DE LA VILLE & DES TERRITOIRES À MARNE-LA-VALLÉE ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, UNIVERSITÉ DE MARNE-LA-VALLÉE).
Je ne suis pas spécialiste et il est difficile d'appréhender les tenants et les aboutissants et moi ce dont je rêve c'est un eco-quartier aussi innovant que celui du Quartier Vauban de Fribourg-en-Brisgau.

darkswami a écrit:Moi aussi je rêve d'une ville plus verte, plus économe en énergie et en eau. Mais lorsque je vois certains comportements individuels, je me dis que c'est pas gagné . Même avec une volonté politique, s'il n'y a pas une sensibilisation de tous, dans les écoles par exemple cela n'avancera que doucement. Ceux qui font des efforts sont ceux qui sont déjà sensibilisés.

D'abord, je tiens à signaler que mon expérience personnelle m'a montré que les enfants étaient - quand on les sensibilise à ces questions - bien plus "civiques" que leurs ainés.

Ainés qui décident des aménagements des écoles... Où y-a-t-il, par exemple, dans les sanitaires publics, des boutons poussoir en lieu et place des robinets?

Pour le reste... il y a un moyen très simple d'améliorer la question de la distribution de l'eau: la tarification progressive et non dégressive ou simplement constante. Pour chaque abonnement, on détermine selon la composition familiale la quantité "raisonnable" qui est vendue à un prix modique, le surplus étant taxé de façon dissuasive (j'ai vu cela aux Saintes, en Guadeloupe. A l'époque, 8f le m3 au premier échelon, et pour tout ce qui dépassait la quantité fixée, très suffisante pour un usage normal, on passait à 80f, puis 150f par m3 Dans chaque magasin, il y avait toute une collection de joints, et je vous assure qu'on ne laissait pas goutter un robinet! Et que tous les toits étaient branchés sur une citerne pour l'arrosage des jardins, le lavage des voitures, le fonctionnement des chasses d'eau)

Quand la contrainte est là et qu'on n'a pas le choix, on s'adapte. On fait preuve d'imagination. Sinon on se laisse aller à la facilité, à gâcher.