23062017
La météo de ces derniers jours a sans doute contribué à faire descendre les gens dans la rue en ce premier jour d'été (mercredi 21 juin), à la recherche d'un peu de fraîcheur. La fête de la musique était l'occasion pour sortir de chez soi, et si il faisait (très) chaud, il faisait avant tout beau. Ce qui n'a pas toujours été le cas les années précédentes.
Et donc, voila qu'en pleine semaine, pendant la période du BAC et du Ramadan, on a pu croiser des gens en centre ville (oh ben dites donc qu'est-ce qui leur arrive ?). Et pas mal de monde même. Force est donc de constater que pour cette édition 2017, la fête de la musique à Meaux avait une programmation sympathique (même si sans tête d'affiche) et a connu une jolie fréquentation comme il n'y en avait sans doute pas eu depuis des années !
J'ai apprécié de me balader dans le centre ville de Meaux, au son de la musique, de scènes en scènes, au milieux de gens souriants et décontractés, et qui donnait à la ville souvent tristoune un petit peu d'animation bienvenue.
Ce soir là les débits de boisson et les marchands de glaces auront fait un bon chiffre d'affaire je pense. Tant mieux !
Les animations centrées sur un quartier.
Cela fait quelques temps à présent qu'il y a une émulation autour des commerces du centre ville, portés par une association des commerçants dynamique et pleine d'initiatives. Même si cela concerne plus particulièrement 2 ou 3 rues : La rue de la Cordonnerie, Place et rue d'Arnetal et rue du Grand Cerf.
Quelques boutiques de bouche, une librairie, de nouvelles enseignes de fringue indépendantes et originales, des tatooshops et de nouveaux débits de boissons (bière, bar a vin, cafés) auront réussi à créer un nouveau souffle et une nouvelle attractivité sur (un petit bout du) centre ville. Souffle qui avait commencé à prendre il y a quelques années rue du Tan, retombé au moment de la rénovation de la voirie entrepris par la Ville. Ce qui est une fois de plus la preuve que ce n'est pas l'argent que l'on met dans les travaux de voirie ou d'embellissement urbain qui crée de l'attractivité, mais les personnes qui s'approprient le lieu. Espérons, concernant l'ancien quartier de la juiverie, que cette attractivité perdure, et qu'une vraie identité puisse y naître. C'est vital pour le centre ville. Enfin, on peut aujourd'hui savoir dans quel quartier aller lorsque l'on veut sortir un soir à Meaux.
Mais donc si le principal de la fête de la musique semblait se passer autour de la place d'Arnetal, les autres scènes étaient quasiment toutes rassemblées dans le même périmètre restreint : entre la place Henri IV et le parvis de la cathédrale. Rien dans le quartier du Marché (sauf un concert à l'Est Rade Bar), rien place de la mairie, rien dans le faubourg Saint Nicolas, rien place de l'Europe... et encore moins dans le reste de la ville (Beauval, Dunant, Grosse Pierre, Hôpital...).
Le concert classique jardin Tabart, derrière le conservatoire, terminait trop tôt (vers 19h30). Et sur la Plage une animation pour enfant avait lieu l'après midi. Et c'est déjà bien, mais c'est tout. Et comment expliquer qu'il n'y avait rien parc Chenonceau ?
Une population assez homogène
De fait les gens croisés dans le centre ville... vivent dans le centre ville. Ou ont l'habitude de fréquenter le centre ville. Il était facile de voir qu'il n'y avait aucun (ou très peu d') habitant de Beauval à se balader dans les rues. Je ne pense pas que ce soit le fait d'un entre soi voulu. Mais on en est toujours là, de la perception d'une ville de Meaux coupée en 2 et qui ne se mélange pas. C'est dommage.
On sait au delà de ça, qu'il est difficile de faire venir les gens à la culture et que c'est à la culture d'aller chercher le public. Et il aurait été vraiment bien vu à l'occasion de cette fête de la musique, de faire une animation musicale soit parc Chenonceau, soit à la plage, soit place de l'Europe comme cela se faisait il y a quelques années.
Du rock et des bigoteries.
Côté programmation, on aura été surtout servi en reprise pop rock de qualité : pas l'éternel "Cendrillon" de Téléphone, ou de Jean Jacques Goldman de Karaoke, mais des titres contemporains bien interprétés (merci The Voice et autres émissions de télécrochet).
Les rockeurs (tatoués et buveurs de bière... dont je fais parti ^^) étaient aussi de sortie. Certain annonçant le prochain FESTIF'L'ART (Vrai festival de musique et autre, rock, alternatif et associatif, de Meaux-Chocaunin).
Et puis on a eu aussi droit a du gospel... Mais là j'avoue avoir été quelque peu dérangé. Car si le genre n'est pas inintéressant, si la musique qui était joué était même entraînante, on n'était pas vraiment dans le concert façon chorale traditionnelle, ou comme les concerts qu'a pu donner Nicoletta il y à quelques années de cela dans la cathédrale. Non. Sur le parvis de la cathédrale on a plutôt eu droit à une jolie démonstration de prosélytisme, dans le style église évangéliste, où la chanteuse principale du groupe de gospel répétait en boucle entre chaque chanson ô combien "Dieu est grand", "Dieu est amour", "Dieu vous aime et vous sauvera", bla bla bla bla. Je ne suis pas anti-religieux. Mais si je veux écouter ce genre de discours, je vais à la messe. Et je ne veux surtout pas le subir à mon insu, sous couvert d'une animation culturelle. La perception de ce concert gospel aurait été totalement différente si le concert avait eu lieu dans la cathédrale. Le parvis de la cathédrale ce n'est pas la cathédrale, c'est un espace public. Ce n'est pas la première fois que la ville glisse sur ce genre de chose, alors que c'est son rôle d'y faire attention !
Bref pour en terminer de cette fête de la musique : une animation fort sympathique, mais avec quelques ratés et quelques oublis. Et une animation qui je pense montrait qu'il y a une attente des habitants pour ce genre de manifestation : prendre une bière, manger une glace, assis dans l'herbe (en pique niquant), ou en déambulant en famille ou entre amis, en écoutant de la musique ou en assistant a des spectacle : théâtre, danse, cirque... Il y a des choses à faire à Meaux en ce domaine.
Et donc, voila qu'en pleine semaine, pendant la période du BAC et du Ramadan, on a pu croiser des gens en centre ville (oh ben dites donc qu'est-ce qui leur arrive ?). Et pas mal de monde même. Force est donc de constater que pour cette édition 2017, la fête de la musique à Meaux avait une programmation sympathique (même si sans tête d'affiche) et a connu une jolie fréquentation comme il n'y en avait sans doute pas eu depuis des années !
J'ai apprécié de me balader dans le centre ville de Meaux, au son de la musique, de scènes en scènes, au milieux de gens souriants et décontractés, et qui donnait à la ville souvent tristoune un petit peu d'animation bienvenue.
Ce soir là les débits de boisson et les marchands de glaces auront fait un bon chiffre d'affaire je pense. Tant mieux !
Les animations centrées sur un quartier.
Cela fait quelques temps à présent qu'il y a une émulation autour des commerces du centre ville, portés par une association des commerçants dynamique et pleine d'initiatives. Même si cela concerne plus particulièrement 2 ou 3 rues : La rue de la Cordonnerie, Place et rue d'Arnetal et rue du Grand Cerf.
Quelques boutiques de bouche, une librairie, de nouvelles enseignes de fringue indépendantes et originales, des tatooshops et de nouveaux débits de boissons (bière, bar a vin, cafés) auront réussi à créer un nouveau souffle et une nouvelle attractivité sur (un petit bout du) centre ville. Souffle qui avait commencé à prendre il y a quelques années rue du Tan, retombé au moment de la rénovation de la voirie entrepris par la Ville. Ce qui est une fois de plus la preuve que ce n'est pas l'argent que l'on met dans les travaux de voirie ou d'embellissement urbain qui crée de l'attractivité, mais les personnes qui s'approprient le lieu. Espérons, concernant l'ancien quartier de la juiverie, que cette attractivité perdure, et qu'une vraie identité puisse y naître. C'est vital pour le centre ville. Enfin, on peut aujourd'hui savoir dans quel quartier aller lorsque l'on veut sortir un soir à Meaux.
Mais donc si le principal de la fête de la musique semblait se passer autour de la place d'Arnetal, les autres scènes étaient quasiment toutes rassemblées dans le même périmètre restreint : entre la place Henri IV et le parvis de la cathédrale. Rien dans le quartier du Marché (sauf un concert à l'Est Rade Bar), rien place de la mairie, rien dans le faubourg Saint Nicolas, rien place de l'Europe... et encore moins dans le reste de la ville (Beauval, Dunant, Grosse Pierre, Hôpital...).
Le concert classique jardin Tabart, derrière le conservatoire, terminait trop tôt (vers 19h30). Et sur la Plage une animation pour enfant avait lieu l'après midi. Et c'est déjà bien, mais c'est tout. Et comment expliquer qu'il n'y avait rien parc Chenonceau ?
Une population assez homogène
De fait les gens croisés dans le centre ville... vivent dans le centre ville. Ou ont l'habitude de fréquenter le centre ville. Il était facile de voir qu'il n'y avait aucun (ou très peu d') habitant de Beauval à se balader dans les rues. Je ne pense pas que ce soit le fait d'un entre soi voulu. Mais on en est toujours là, de la perception d'une ville de Meaux coupée en 2 et qui ne se mélange pas. C'est dommage.
On sait au delà de ça, qu'il est difficile de faire venir les gens à la culture et que c'est à la culture d'aller chercher le public. Et il aurait été vraiment bien vu à l'occasion de cette fête de la musique, de faire une animation musicale soit parc Chenonceau, soit à la plage, soit place de l'Europe comme cela se faisait il y a quelques années.
Du rock et des bigoteries.
Côté programmation, on aura été surtout servi en reprise pop rock de qualité : pas l'éternel "Cendrillon" de Téléphone, ou de Jean Jacques Goldman de Karaoke, mais des titres contemporains bien interprétés (merci The Voice et autres émissions de télécrochet).
Les rockeurs (tatoués et buveurs de bière... dont je fais parti ^^) étaient aussi de sortie. Certain annonçant le prochain FESTIF'L'ART (Vrai festival de musique et autre, rock, alternatif et associatif, de Meaux-Chocaunin).
Et puis on a eu aussi droit a du gospel... Mais là j'avoue avoir été quelque peu dérangé. Car si le genre n'est pas inintéressant, si la musique qui était joué était même entraînante, on n'était pas vraiment dans le concert façon chorale traditionnelle, ou comme les concerts qu'a pu donner Nicoletta il y à quelques années de cela dans la cathédrale. Non. Sur le parvis de la cathédrale on a plutôt eu droit à une jolie démonstration de prosélytisme, dans le style église évangéliste, où la chanteuse principale du groupe de gospel répétait en boucle entre chaque chanson ô combien "Dieu est grand", "Dieu est amour", "Dieu vous aime et vous sauvera", bla bla bla bla. Je ne suis pas anti-religieux. Mais si je veux écouter ce genre de discours, je vais à la messe. Et je ne veux surtout pas le subir à mon insu, sous couvert d'une animation culturelle. La perception de ce concert gospel aurait été totalement différente si le concert avait eu lieu dans la cathédrale. Le parvis de la cathédrale ce n'est pas la cathédrale, c'est un espace public. Ce n'est pas la première fois que la ville glisse sur ce genre de chose, alors que c'est son rôle d'y faire attention !
Bref pour en terminer de cette fête de la musique : une animation fort sympathique, mais avec quelques ratés et quelques oublis. Et une animation qui je pense montrait qu'il y a une attente des habitants pour ce genre de manifestation : prendre une bière, manger une glace, assis dans l'herbe (en pique niquant), ou en déambulant en famille ou entre amis, en écoutant de la musique ou en assistant a des spectacle : théâtre, danse, cirque... Il y a des choses à faire à Meaux en ce domaine.
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