Zones d'ombres et questions autour du projet de (l'ex) pôle culturel, du devenir de l'ancienne prison, et du déménagement du cinéma.
Lun 04 Juil 2016, 17:24
J'ouvre un nouveau sujet, faisant suite à "Pôle culturel : les meldois peuvent-ils vraiment choisir ?", juste pour poser un certain nombre de questions sur différents sujets qui pour moi n'ont pas de réponses aujourd'hui, et amener certaines réflexions sur les enjeux qui se passent autour de la place Henri IV. Enfin essayer de mieux comprendre aujourd'hui le blocage et la crispation autour de ce projet et les véritables intérêts derrière.
1) A propos de la Prison.
- Pourquoi le bâtiment de la prison est resté vide toutes ces années, sans aucun entretien ? Qu'on soit d'accord, il ne s'agissait pas de le remettre à neuf, d'engager de gros travaux d'entretien, mais juste le nettoyer ou le désencombrer, de sorte par exemple à pouvoir le faire visiter lors des journées du patrimoine, ou de l'ouvrir ponctuellement en partie pour des manifestations culturelles (lieu d'exposition, de concert, ...). Ce qui a été fait par exemple pour l'ancien hôpital du centre ville de Lagny.
- Pourquoi les bâtiments de la gendarmerie ont ils été si rapidement détruits, alors qu'ils avaient subit des travaux de rénovation peu de temps avant ? Ne pouvaient-ils pas accueillir certaines activités ? De l'ensemble du site c'étaient les bâtiments sans doute les plus réapropriables et immédiatement occupables.
- Pourquoi inclure cet ensemble de bâtiment dans un livre sur le patrimoine urbain de la ville, si c'est pour lui dénier cette qualité par la suite ? Alors patrimoine ou pas patrimoine ?
- Est-ce qu'on laisse pourrir et se dégrader le bâtiment à dessein ? Ça prend plus de temps qu'un incendie et c'est moins spectaculaire (et moins suspect), mais le temps fait des dégâts irréversibles, qui finissent par faire accepter l'inévitable : c'est pourri, donc on détruit... On en a eu l'exemple avec la maison a colombage de la rue du Tan.
2) A propos du pôle culturel.
- Déjà, qui est aux manœuvres : la ville de Meaux ou la CAPM ? Normalement le projet de pôle culturel, tout comme le musée de la Grande Guerre ou le centre commercial, sont des projets dépendants de la CAPM. Mais le budget de la CAPM est bien moindre que celui de la Ville de Meaux, premier propriétaire de l'ancien site de la prison et des bâtiments qui s'y trouvent. N'oublions pas aussi que le projet de départ s'inscrit dans le Plan Marshall pour le cœur de ville (projet subventionné par l'état, pour la sauvegarde et la revitalisation du centre ville de Meaux). Le flou au niveau des acteurs du projet (qui décide quoi et comment, et surtout qui finance ?), mériterait clarification.
- Pourquoi la collectivité n'a pas été capable de revoir le programme du projet à la baisse, notamment au moment du concours d'architecture, et en voyant les projets proposés trop imposants, et surtout quand ils ont vu le budget exploser (passant de 15M à 30M) et les subventions pour le financer disparaître, pour cause de politique de restrictions budgétaires ? Ce manque de réactivité est étonnant.
- Pourquoi est-ce que le projet à fini par un fiasco total, la collectivité préférant revenir au point zéro et sacrifier les études réalisées, les cabinets d'architecte engagés, et pas mal d'argent au passage (plusieurs millions d'euro), pour rien ? Pourquoi préférer "rien" plutôt qu'un projet raisonnable ? Pire : pourquoi préférer perdre de l'argent public sur un projet qui faisait l'unanimité ?
- Pourquoi la ville n'est elle pas capable d'envisager d'autres scénari pour la réhabilitation du bâtiment qu'un cinéma inadapté à l'architecture des lieux ? D'autres projets sont possibles : la bibliothèque de Coulommiers en est un exemple, le musée des prisons de Fontainebleau ou l'hôtel créé dans une ancienne prison de Marseille un autre.
On peut trouver encore d'autres utilisations. En faire un lieu de travail (à usages mixtes) : espace de co-working, ateliers artisanaux, petits commerces... Ou y trouver une utilisation de chambre : chambres d'étudiants, pensionnat, auberge de jeunesse, hôtellerie-restaurant. Et bien entendu un espace de travail et de réunion pour les associations, et la MJC y aurait trouvé sans doute toute sa place. Et ce sans que la restauration du lieu n'occasionne de grands travaux d'adaptation forcément coûteux. Le but ici étant de faire avec l'architecture du lieu et d'adapter le programme en fonction, et pas l'inverse. Pourtant c'est bien cette dernière solution qui est retenue.
La réponse a cette dernière question est peut-être que : la ville n'a jamais voulu ni envisager de réhabilitation du bâtiment, ni en garder la trace.
3) A propos du cinéma.
- Pourquoi est-ce que la ville se focalise tant sur la question du cinéma et de son remplacement ?
C'est la première idée de la Ville, celle défendue dés la présentation du plan Marshall, et à laquelle elle est revenue après toute la réflexion développée pendant plusieurs années sur le pôle culturel. Pourquoi ?
On sait que la ville ne s'entend pas spécialement avec l'actuel propréitaire du Majestic, à qui la ville propriétaire des murs du bâtiment a demandé de faire des travaux à plusieurs reprises, et ferait de la sorte pression sur ce locataire ? Difficile de dire réellement ce qu'il en est. Je me base sur des on-dit.
On sait aussi que d'autres sites (plus adaptés à ce genre de programmes) ont été envisagés pour accueillir un cinéma multiplexe : à Beauval, ou à côté du nouveau centre commercial "les Saisons", à côté du Musée de la Grande Guerre, ou encore à Mareuil sur l'immense friche de Carrefour/stock. Il semble clair ici que ce soit la décision de Jean-François Copé (ça a été évoqué plusieurs fois) qui a fait en sorte de bloquer ces projets (notamment celui de Mareuil), pour pouvoir garder le cinéma en centre ville. Mais pourquoi au final ?
Quel est l'intérêt de conserver un équipement comme un cinéma (qui est un plus culturel mais pas une condition vitale), sur un site inadapté (mais avec une vraie valeur urbaine et une question patrimoniale), juste pour priver un autre territoire qui appartient aussi à la CAPM d'un équipement qui y trouverait bien mieux sa place ? Est-ce pour une raison d'attractivité (est-ce que le centre ville de Meaux est vraiment dépendant du cinéma ? j'en doute) Est-ce juste pour une question de désaccord et de mésentente politicienne ? Est-ce pour une raison économique ? Y a-t-il un paquet d'argent en jeu (promotion immobilière, taxes, impôts, subventions liées à la présence d'un cinéma sur son territoire ? Quel est l'intérêt de la ville aujourd'hui a avoir préféré perdre un paquet d'argent plutôt que de laisser se construire un projet ailleurs mais qui lui aurait profité aussi ? Comment revendiquer l'action politique de la CAPM, si la collectivité n'est pas capable de fonctionner avec tous ses membres (oui pour Chauconin et Villenoy, et non pour Mareuil et Nanteuil) ?
4) A propos de la vision urbaine:
- Y a-t-il une logique et une vision urbaine dans ce projet ? Il devrait, mais j'en doute ! Là je peux dire pourquoi : déjà un projet comme celui-ci s'envisage en partant de la grande échelle (du territoire de la CAPM, mais j'ai évoqué précédemment certains blocages) pour arriver au quartier et à la parcelle... et là c'est l'inverse. L'erreur notamment du projet culturel a été d'oublier d'inclure dans la réflexion le reste des bâtiments environnant la place Henri IV (ancien palais de justice, cinéma, nouvelles galeries, collège...). Mais clairement on aurait pu étudier un programme en fonction des besoins du territoire de la CAPM et en regardant les autres opportunités de sites (foncières) et de moyens a disposition pour pouvoir définir ce que l'on allait faire du site de l'ancienne prison, et comment celui-ci allait prendre sa place dans l'ensemble du territoire. Ce n'est pas ce qui a été fait... Pire : on a joué de la concurrence de territoire au sein même de la CAPM. Absurde !
- Y a-t-il un projet global d'aménagement de la place Henri IV ? là je réponds aussi : à l'heure actuelle : non. Pourtant ça aurait DU précéder le projet du pôle culturel.
- (ajout du 06/07/2016) : Qu'est devenu le projet de jardin public à côté de la Prison ?
C'était une promesse, en même temps que l'aménagement du parking devait être créé un jardin public...
C'est dommage, mais c'est peut-être un mal pour un bien. La Place Henri IV mérite un projet d'aménagement réfléchi et pas un bricolage de choses juxtaposées à d'autres et bancal au final. On peut faire un projet simple, raisonnable, le réaliser en plusieurs fois et en fonctions des possibilités financières de la Ville, mais il FAUT le penser en globalité.
- La Ville de Meaux a-t-elle perdu pied avec la promotion immobilière et quelles relations entretient-elle avec les promoteurs ? Et est-ce que le projet de la prison procède de ce mouvement ?
On sait que la ville mène une politique de (re)construction volontariste. Ce qui n'est pas mauvais en soit. La promotion immobilière n'est pas le mal absolu. Mais les réalisation immobilières de ces dernières années laissent voir autant le bon que le moins bon. Et parfois même on est dans du bétonnage pur et simple.
Du quartier repensé (et plutôt bien repensé : Monthabor 2, avenue de la Marne, Dunant, Beauval...), aux opérations moyennes qui auraient mérité meilleur réflexions (intégration des bâtiments au contexte urbain et traitement des rez-de-chaussée : avenue Foch, quartier du Marché, Luxembourg, Centre Ville...), on tombe aussi dans de grosses erreurs d'appréciacions : comme pour le projet immobilier de la rue des Fusilliers, ou la construction de logement a coté de la gare, sur l'ancienne parcelle NOSAG !
J'ai l'impression que la ville se construit plus souvent comme un jeu de monopoly que dans une véritable réflexion sur l'urbain. Et que c'est de cela, il me semble dont est victime le site de l'ancienne prison, qui ne devrait pourtant pas être considéré juste comme un terrain à bâtir ordinaire. Le site de la Place Henri IV a une valeur urbaine remarquable, et elle devrait être traitée de manière particulière !
5) A propos de la vision Financière:
- Qui finance quoi ?
Je l'ai dit précédemment, les acteurs dont dépend le site de l'ancienne prison sont mal définis, et on ne sait trop qui fait quoi, et quoi dépend de qui, et notamment en matière d'investissement ?
Par exemple : qui a financé le parking nouvellement créé sur le site de l'ancienne prison ? Est-ce la ville de Meaux ou la CAPM ? Et si c'est la ville de Meaux, est ce que ce parking est financé en prenant sur le budget du pôle culturel, ou bien fait-il parti des investissements annuels de voirie ? a-t-il été subventionné ? Si un complexe cinématographique s'installe sur le site, récupérera-t-il le parking a son bénéfice ? Est-ce que la collectivité le revend ?
Autre question dans la suite de ce qui vient d'être posé : est-ce que le projet du pôle culturel bénéficiait du programme du plan Marshall, c'est à dire bénéficiait-il de subventions d'état à travers le programme de rénovation des centres anciens ? On sait qu'une partie du pôle culturel aurait obtenu des subventions (départementales, régionales, d'état, sans doute)... Mais en a-t-il bénéficié dans sa phase d'étude ? Est-ce que l'argent perdu est uniquement au compte de la collectivité ville de Meaux/ CAPM ? Qui paye ?
On sait aussi que la Ville participe à la rénovation des bâtiments à travers un programme de subvention pour la rénovation des façades anciennes... est-ce qu'un promoteur qu'elle voudrait obliger à réhabiliter un batiment comme celui de la prison obtiendrait en contre partie des subventions de la part de la Ville ? Bref est-ce que l'argent public doit soutenir le privé (de cette manière) ?
- La Ville peut-elle tirer un réel bénéfice de la revente du site de la prison ?
On sait que la Prison et son site ont été obtenus par la Ville, d'un échange et de la cessation de terrains au ministère de la justice pour la construction de la nouvelle prison, à Chauconin.
Ce n'est pas l'entretien qui aura coûté grand chose à la collectivité, puisque la prison a été laissée en l'état depuis sa désaffection. Par contre la destruction de la gendarmerie, les études et concours d'architecture, ainsi que l'annulation des travaux du pôle culturel, jusqu'à l'aménagement du parking ont coûté beaucoup d'argent (plusieurs millions). Et que ce n'est peut-être pas terminé : si la ville doit vendre, forcément "à perte" le site (prison et nouveau parking), et par la suite encore subventionner une opération patrimoniale mais pas pour son bénéfice propre.
A noter : pour ce qui est des transactions foncières et immobilières, on retiendra que les collectivités (Meaux n'est pas une exception, mais fonctionne donc de la même façon), quand il s'agit de vendre leur patrimoine, vendent toujours au dessous du prix réel à des investisseurs privés, mais par contre achètent toujours au dessus du prix un bien privé (dans le cas d'une expropriation pour projet d'intérêt commun, ou quand il s'agit de faire fonctionner le droit de préemption, par exemple). Suivant cette logique, la Ville de Meaux ne peut donc pas être gagnante à la revente de la prison, et en plus de laisser perdre un patrimoine (qui tient plus ici de la morale que de la finance), perd mécaniquement de l'argent... public.
Après, sur le long terme, on peut se dire aussi que le coût de fonctionnement d'un équipement public peut-être trop lourd à porter pour la collectivité, et qu'on limite la casse en préférant perdre un peu d'argent aujourd'hui que beaucoup demain. Cela dit tous les équipements ne sont pas forcément déficitaires (ce qu'est une piscine municipale, ou un stade de foot par essence). Et certains équipements "déficitaires" sont aussi moteurs de richesses par contre coup, comme les équipements culturels (le Musée de la Grande Guerre en fait parti). Et on sait que ce sont ces équipements qui attirent, et incitent les ménages ou les entreprises à s'installer sur un territoire. Et participent au rayonnement d'une ville.
_________
Voici donc quelques questions et réflexions sur ce projet qui par ailleurs semble très complexe. Je pense qu'il y en a d'autres.
N'hésitez pas a reprendre ces question, y répondre, ou venir les contredire si vous pensez que la réflexion est fausse. Bien entendu je réfléchis avec ce que je sais du projet, et que certaines questions seraient différentes ou ne se poseraient pas si j'avais des éléments de réponse à ces mêmes questions.
1) A propos de la Prison.
- Pourquoi le bâtiment de la prison est resté vide toutes ces années, sans aucun entretien ? Qu'on soit d'accord, il ne s'agissait pas de le remettre à neuf, d'engager de gros travaux d'entretien, mais juste le nettoyer ou le désencombrer, de sorte par exemple à pouvoir le faire visiter lors des journées du patrimoine, ou de l'ouvrir ponctuellement en partie pour des manifestations culturelles (lieu d'exposition, de concert, ...). Ce qui a été fait par exemple pour l'ancien hôpital du centre ville de Lagny.
- Pourquoi les bâtiments de la gendarmerie ont ils été si rapidement détruits, alors qu'ils avaient subit des travaux de rénovation peu de temps avant ? Ne pouvaient-ils pas accueillir certaines activités ? De l'ensemble du site c'étaient les bâtiments sans doute les plus réapropriables et immédiatement occupables.
- Pourquoi inclure cet ensemble de bâtiment dans un livre sur le patrimoine urbain de la ville, si c'est pour lui dénier cette qualité par la suite ? Alors patrimoine ou pas patrimoine ?
- Est-ce qu'on laisse pourrir et se dégrader le bâtiment à dessein ? Ça prend plus de temps qu'un incendie et c'est moins spectaculaire (et moins suspect), mais le temps fait des dégâts irréversibles, qui finissent par faire accepter l'inévitable : c'est pourri, donc on détruit... On en a eu l'exemple avec la maison a colombage de la rue du Tan.
2) A propos du pôle culturel.
- Déjà, qui est aux manœuvres : la ville de Meaux ou la CAPM ? Normalement le projet de pôle culturel, tout comme le musée de la Grande Guerre ou le centre commercial, sont des projets dépendants de la CAPM. Mais le budget de la CAPM est bien moindre que celui de la Ville de Meaux, premier propriétaire de l'ancien site de la prison et des bâtiments qui s'y trouvent. N'oublions pas aussi que le projet de départ s'inscrit dans le Plan Marshall pour le cœur de ville (projet subventionné par l'état, pour la sauvegarde et la revitalisation du centre ville de Meaux). Le flou au niveau des acteurs du projet (qui décide quoi et comment, et surtout qui finance ?), mériterait clarification.
- Pourquoi la collectivité n'a pas été capable de revoir le programme du projet à la baisse, notamment au moment du concours d'architecture, et en voyant les projets proposés trop imposants, et surtout quand ils ont vu le budget exploser (passant de 15M à 30M) et les subventions pour le financer disparaître, pour cause de politique de restrictions budgétaires ? Ce manque de réactivité est étonnant.
- Pourquoi est-ce que le projet à fini par un fiasco total, la collectivité préférant revenir au point zéro et sacrifier les études réalisées, les cabinets d'architecte engagés, et pas mal d'argent au passage (plusieurs millions d'euro), pour rien ? Pourquoi préférer "rien" plutôt qu'un projet raisonnable ? Pire : pourquoi préférer perdre de l'argent public sur un projet qui faisait l'unanimité ?
- Pourquoi la ville n'est elle pas capable d'envisager d'autres scénari pour la réhabilitation du bâtiment qu'un cinéma inadapté à l'architecture des lieux ? D'autres projets sont possibles : la bibliothèque de Coulommiers en est un exemple, le musée des prisons de Fontainebleau ou l'hôtel créé dans une ancienne prison de Marseille un autre.
On peut trouver encore d'autres utilisations. En faire un lieu de travail (à usages mixtes) : espace de co-working, ateliers artisanaux, petits commerces... Ou y trouver une utilisation de chambre : chambres d'étudiants, pensionnat, auberge de jeunesse, hôtellerie-restaurant. Et bien entendu un espace de travail et de réunion pour les associations, et la MJC y aurait trouvé sans doute toute sa place. Et ce sans que la restauration du lieu n'occasionne de grands travaux d'adaptation forcément coûteux. Le but ici étant de faire avec l'architecture du lieu et d'adapter le programme en fonction, et pas l'inverse. Pourtant c'est bien cette dernière solution qui est retenue.
La réponse a cette dernière question est peut-être que : la ville n'a jamais voulu ni envisager de réhabilitation du bâtiment, ni en garder la trace.
3) A propos du cinéma.
- Pourquoi est-ce que la ville se focalise tant sur la question du cinéma et de son remplacement ?
C'est la première idée de la Ville, celle défendue dés la présentation du plan Marshall, et à laquelle elle est revenue après toute la réflexion développée pendant plusieurs années sur le pôle culturel. Pourquoi ?
On sait que la ville ne s'entend pas spécialement avec l'actuel propréitaire du Majestic, à qui la ville propriétaire des murs du bâtiment a demandé de faire des travaux à plusieurs reprises, et ferait de la sorte pression sur ce locataire ? Difficile de dire réellement ce qu'il en est. Je me base sur des on-dit.
On sait aussi que d'autres sites (plus adaptés à ce genre de programmes) ont été envisagés pour accueillir un cinéma multiplexe : à Beauval, ou à côté du nouveau centre commercial "les Saisons", à côté du Musée de la Grande Guerre, ou encore à Mareuil sur l'immense friche de Carrefour/stock. Il semble clair ici que ce soit la décision de Jean-François Copé (ça a été évoqué plusieurs fois) qui a fait en sorte de bloquer ces projets (notamment celui de Mareuil), pour pouvoir garder le cinéma en centre ville. Mais pourquoi au final ?
Quel est l'intérêt de conserver un équipement comme un cinéma (qui est un plus culturel mais pas une condition vitale), sur un site inadapté (mais avec une vraie valeur urbaine et une question patrimoniale), juste pour priver un autre territoire qui appartient aussi à la CAPM d'un équipement qui y trouverait bien mieux sa place ? Est-ce pour une raison d'attractivité (est-ce que le centre ville de Meaux est vraiment dépendant du cinéma ? j'en doute) Est-ce juste pour une question de désaccord et de mésentente politicienne ? Est-ce pour une raison économique ? Y a-t-il un paquet d'argent en jeu (promotion immobilière, taxes, impôts, subventions liées à la présence d'un cinéma sur son territoire ? Quel est l'intérêt de la ville aujourd'hui a avoir préféré perdre un paquet d'argent plutôt que de laisser se construire un projet ailleurs mais qui lui aurait profité aussi ? Comment revendiquer l'action politique de la CAPM, si la collectivité n'est pas capable de fonctionner avec tous ses membres (oui pour Chauconin et Villenoy, et non pour Mareuil et Nanteuil) ?
4) A propos de la vision urbaine:
- Y a-t-il une logique et une vision urbaine dans ce projet ? Il devrait, mais j'en doute ! Là je peux dire pourquoi : déjà un projet comme celui-ci s'envisage en partant de la grande échelle (du territoire de la CAPM, mais j'ai évoqué précédemment certains blocages) pour arriver au quartier et à la parcelle... et là c'est l'inverse. L'erreur notamment du projet culturel a été d'oublier d'inclure dans la réflexion le reste des bâtiments environnant la place Henri IV (ancien palais de justice, cinéma, nouvelles galeries, collège...). Mais clairement on aurait pu étudier un programme en fonction des besoins du territoire de la CAPM et en regardant les autres opportunités de sites (foncières) et de moyens a disposition pour pouvoir définir ce que l'on allait faire du site de l'ancienne prison, et comment celui-ci allait prendre sa place dans l'ensemble du territoire. Ce n'est pas ce qui a été fait... Pire : on a joué de la concurrence de territoire au sein même de la CAPM. Absurde !
- Y a-t-il un projet global d'aménagement de la place Henri IV ? là je réponds aussi : à l'heure actuelle : non. Pourtant ça aurait DU précéder le projet du pôle culturel.
- (ajout du 06/07/2016) : Qu'est devenu le projet de jardin public à côté de la Prison ?
C'était une promesse, en même temps que l'aménagement du parking devait être créé un jardin public...
C'est dommage, mais c'est peut-être un mal pour un bien. La Place Henri IV mérite un projet d'aménagement réfléchi et pas un bricolage de choses juxtaposées à d'autres et bancal au final. On peut faire un projet simple, raisonnable, le réaliser en plusieurs fois et en fonctions des possibilités financières de la Ville, mais il FAUT le penser en globalité.
- La Ville de Meaux a-t-elle perdu pied avec la promotion immobilière et quelles relations entretient-elle avec les promoteurs ? Et est-ce que le projet de la prison procède de ce mouvement ?
On sait que la ville mène une politique de (re)construction volontariste. Ce qui n'est pas mauvais en soit. La promotion immobilière n'est pas le mal absolu. Mais les réalisation immobilières de ces dernières années laissent voir autant le bon que le moins bon. Et parfois même on est dans du bétonnage pur et simple.
Du quartier repensé (et plutôt bien repensé : Monthabor 2, avenue de la Marne, Dunant, Beauval...), aux opérations moyennes qui auraient mérité meilleur réflexions (intégration des bâtiments au contexte urbain et traitement des rez-de-chaussée : avenue Foch, quartier du Marché, Luxembourg, Centre Ville...), on tombe aussi dans de grosses erreurs d'appréciacions : comme pour le projet immobilier de la rue des Fusilliers, ou la construction de logement a coté de la gare, sur l'ancienne parcelle NOSAG !
J'ai l'impression que la ville se construit plus souvent comme un jeu de monopoly que dans une véritable réflexion sur l'urbain. Et que c'est de cela, il me semble dont est victime le site de l'ancienne prison, qui ne devrait pourtant pas être considéré juste comme un terrain à bâtir ordinaire. Le site de la Place Henri IV a une valeur urbaine remarquable, et elle devrait être traitée de manière particulière !
5) A propos de la vision Financière:
- Qui finance quoi ?
Je l'ai dit précédemment, les acteurs dont dépend le site de l'ancienne prison sont mal définis, et on ne sait trop qui fait quoi, et quoi dépend de qui, et notamment en matière d'investissement ?
Par exemple : qui a financé le parking nouvellement créé sur le site de l'ancienne prison ? Est-ce la ville de Meaux ou la CAPM ? Et si c'est la ville de Meaux, est ce que ce parking est financé en prenant sur le budget du pôle culturel, ou bien fait-il parti des investissements annuels de voirie ? a-t-il été subventionné ? Si un complexe cinématographique s'installe sur le site, récupérera-t-il le parking a son bénéfice ? Est-ce que la collectivité le revend ?
Autre question dans la suite de ce qui vient d'être posé : est-ce que le projet du pôle culturel bénéficiait du programme du plan Marshall, c'est à dire bénéficiait-il de subventions d'état à travers le programme de rénovation des centres anciens ? On sait qu'une partie du pôle culturel aurait obtenu des subventions (départementales, régionales, d'état, sans doute)... Mais en a-t-il bénéficié dans sa phase d'étude ? Est-ce que l'argent perdu est uniquement au compte de la collectivité ville de Meaux/ CAPM ? Qui paye ?
On sait aussi que la Ville participe à la rénovation des bâtiments à travers un programme de subvention pour la rénovation des façades anciennes... est-ce qu'un promoteur qu'elle voudrait obliger à réhabiliter un batiment comme celui de la prison obtiendrait en contre partie des subventions de la part de la Ville ? Bref est-ce que l'argent public doit soutenir le privé (de cette manière) ?
- La Ville peut-elle tirer un réel bénéfice de la revente du site de la prison ?
On sait que la Prison et son site ont été obtenus par la Ville, d'un échange et de la cessation de terrains au ministère de la justice pour la construction de la nouvelle prison, à Chauconin.
Ce n'est pas l'entretien qui aura coûté grand chose à la collectivité, puisque la prison a été laissée en l'état depuis sa désaffection. Par contre la destruction de la gendarmerie, les études et concours d'architecture, ainsi que l'annulation des travaux du pôle culturel, jusqu'à l'aménagement du parking ont coûté beaucoup d'argent (plusieurs millions). Et que ce n'est peut-être pas terminé : si la ville doit vendre, forcément "à perte" le site (prison et nouveau parking), et par la suite encore subventionner une opération patrimoniale mais pas pour son bénéfice propre.
A noter : pour ce qui est des transactions foncières et immobilières, on retiendra que les collectivités (Meaux n'est pas une exception, mais fonctionne donc de la même façon), quand il s'agit de vendre leur patrimoine, vendent toujours au dessous du prix réel à des investisseurs privés, mais par contre achètent toujours au dessus du prix un bien privé (dans le cas d'une expropriation pour projet d'intérêt commun, ou quand il s'agit de faire fonctionner le droit de préemption, par exemple). Suivant cette logique, la Ville de Meaux ne peut donc pas être gagnante à la revente de la prison, et en plus de laisser perdre un patrimoine (qui tient plus ici de la morale que de la finance), perd mécaniquement de l'argent... public.
Après, sur le long terme, on peut se dire aussi que le coût de fonctionnement d'un équipement public peut-être trop lourd à porter pour la collectivité, et qu'on limite la casse en préférant perdre un peu d'argent aujourd'hui que beaucoup demain. Cela dit tous les équipements ne sont pas forcément déficitaires (ce qu'est une piscine municipale, ou un stade de foot par essence). Et certains équipements "déficitaires" sont aussi moteurs de richesses par contre coup, comme les équipements culturels (le Musée de la Grande Guerre en fait parti). Et on sait que ce sont ces équipements qui attirent, et incitent les ménages ou les entreprises à s'installer sur un territoire. Et participent au rayonnement d'une ville.
_________
Voici donc quelques questions et réflexions sur ce projet qui par ailleurs semble très complexe. Je pense qu'il y en a d'autres.
N'hésitez pas a reprendre ces question, y répondre, ou venir les contredire si vous pensez que la réflexion est fausse. Bien entendu je réfléchis avec ce que je sais du projet, et que certaines questions seraient différentes ou ne se poseraient pas si j'avais des éléments de réponse à ces mêmes questions.
- B.MargueriteVisiteur
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Localisation : Meaux
Date d'inscription : 05/07/2016
Re: Zones d'ombres et questions autour du projet de (l'ex) pôle culturel, du devenir de l'ancienne prison, et du déménagement du cinéma.
Mar 05 Juil 2016, 10:31
Difficile de répondre à l'ensemble de ces questions au vu de la difficulté à obtenir des informations à ce sujet, mais déjà quelques éléments de réponse suite aux discussions des conseils municipaux et communautaires:
- pour ce qui est de la collectivité compétente: techniquement, c'est la CAPM car c'est un projet culturel. Cependant, un des points de blocage dans l'assemblée est que le musée de la Grande Guerre est construit à Meaux, ce qui bloque complètement par son coût d'autres investissements culturels de l'agglomération, et qu'il est difficile de faire accepter aux élus des autres communes un autre projet d'ampleur sur la seule ville de Meaux. C'est la raison pour laquelle nous avions proposé que ce soit la ville qui s'occupe des travaux sur le bâti avec un projet de moindre ampleur, puis qu'elle loue les salles à la CAPM pour y héberger les activités culturelles (Harmonie, conservatoire, MJC, éventuellement théâtre..). Cela permettrait d'obtenir rapidement les équipements, de ne pas gréver encore davantage la capacité d'investissement de la CAPM, et d'amortir à terme le coût pour la ville de Meaux à travers la location des salles. Surtout, la ville serait ainsi propriétaire d'un bâtiment qui lui serait propre et dans lequel elle pourrait loger, par exemple, ses propres associations. Bref, tout le monde serait gagnant dans cette optique, d'autant plus que le climat financier de la collectivité s'améliore très nettement (malgré ce qui peut en être dit, les chiffres sont têtus).
- pourquoi aucun autre projet ? C'est la question... On pourrait aussi y loger un établissement privé d'enseignement supérieur, un espace de coworking, un incubateur d'entreprises... cela aurait pour avantage de ramener du monde en centre-ville pour le faire vivre davantage alors que les cafés de la place Henri IV ont fermé. Malgré mes nombreuses questions, la ville n'a jamais vraiment répondu à cela
- pourquoi un cinéma ? En fait, la ville a très clairement admis lors du dernier conseil municipal, après une séance de questions assez tendue, qu'elle avait besoin de faire pression sur l'actuel propriétaire du cinéma. Cependant, cela se fait au détriment du patrimoine de la ville et surtout des finances de l'agglomération. On en est à 5 millions d'euros de gaspillés dans cette affaire.
- pour la vision financière, il faut parler clairement. Initialement, on était sur un projet à 30 millions d'euros. Les baisses de dotation à l'agglomération ont été de 1,8 millions d'euros cette année. Compliqué d'annuler un projet alors qu'on a perdu seulement 1/15e de son financement (sans compter les éventuelles subventions...). Je pense qu'en fait la présidence de l'agglomération cherchait un prétexte pour revenir sur une promesse de campagne dont elle savait que la CAPM ne pourrait pas la financer, du fait notamment du coût du musée de la grande guerre ou de la surestimation des rentrées fiscales du parc d'activité (PAPM). En effet, le MGG c'est 1,6 millions d'euros de budget de fonctionnement par an (au lieu de 500 000 budgetés initialement) et il manque 1,8 millions d'euros de rentrées fiscales au PAPM du fait de la surrestimation initiale du projet. On a eu la folie des grandeurs et résultat, on ne peut plus payer le reste. C'est la raison pour laquelle nous avions proposé que ce soit la ville de Meaux qui s'occupe du bâti, quitte à ensuite louer à l'agglomération les salles dont elle a besoin. La ville peut en effet le financer, non seulement elle a gagné de l'argent avec la réforme des dotations, mais en plus elle a plus de 10 millions d'euros d'épargne (ce qui est d'une utilité toute relative pour une collectivité..).
En conclusion dans cette histoire, les Meldois(es) sont doublement perdants. La mauvaise gestion de la CAPM a conduit à augmenter les impôts (CFE + TFB) et le coût des études et travaux déjà engagés sur le site n'y est probablement pas étranger, puisqu'on a dépensé plus de 5 millions pour cela et que l'augmentation d'impôts va faire rentrer 4 millions d'euros. Et d'un autre côté, ils ne pourront pas bénéficier de l'équipement culturel promis initialement. Bref, c'est un fiasco, et l'autisme de la municipalité sur le sujet ne risque pas d'arranger les choses à terme.
- pour ce qui est de la collectivité compétente: techniquement, c'est la CAPM car c'est un projet culturel. Cependant, un des points de blocage dans l'assemblée est que le musée de la Grande Guerre est construit à Meaux, ce qui bloque complètement par son coût d'autres investissements culturels de l'agglomération, et qu'il est difficile de faire accepter aux élus des autres communes un autre projet d'ampleur sur la seule ville de Meaux. C'est la raison pour laquelle nous avions proposé que ce soit la ville qui s'occupe des travaux sur le bâti avec un projet de moindre ampleur, puis qu'elle loue les salles à la CAPM pour y héberger les activités culturelles (Harmonie, conservatoire, MJC, éventuellement théâtre..). Cela permettrait d'obtenir rapidement les équipements, de ne pas gréver encore davantage la capacité d'investissement de la CAPM, et d'amortir à terme le coût pour la ville de Meaux à travers la location des salles. Surtout, la ville serait ainsi propriétaire d'un bâtiment qui lui serait propre et dans lequel elle pourrait loger, par exemple, ses propres associations. Bref, tout le monde serait gagnant dans cette optique, d'autant plus que le climat financier de la collectivité s'améliore très nettement (malgré ce qui peut en être dit, les chiffres sont têtus).
- pourquoi aucun autre projet ? C'est la question... On pourrait aussi y loger un établissement privé d'enseignement supérieur, un espace de coworking, un incubateur d'entreprises... cela aurait pour avantage de ramener du monde en centre-ville pour le faire vivre davantage alors que les cafés de la place Henri IV ont fermé. Malgré mes nombreuses questions, la ville n'a jamais vraiment répondu à cela
- pourquoi un cinéma ? En fait, la ville a très clairement admis lors du dernier conseil municipal, après une séance de questions assez tendue, qu'elle avait besoin de faire pression sur l'actuel propriétaire du cinéma. Cependant, cela se fait au détriment du patrimoine de la ville et surtout des finances de l'agglomération. On en est à 5 millions d'euros de gaspillés dans cette affaire.
- pour la vision financière, il faut parler clairement. Initialement, on était sur un projet à 30 millions d'euros. Les baisses de dotation à l'agglomération ont été de 1,8 millions d'euros cette année. Compliqué d'annuler un projet alors qu'on a perdu seulement 1/15e de son financement (sans compter les éventuelles subventions...). Je pense qu'en fait la présidence de l'agglomération cherchait un prétexte pour revenir sur une promesse de campagne dont elle savait que la CAPM ne pourrait pas la financer, du fait notamment du coût du musée de la grande guerre ou de la surestimation des rentrées fiscales du parc d'activité (PAPM). En effet, le MGG c'est 1,6 millions d'euros de budget de fonctionnement par an (au lieu de 500 000 budgetés initialement) et il manque 1,8 millions d'euros de rentrées fiscales au PAPM du fait de la surrestimation initiale du projet. On a eu la folie des grandeurs et résultat, on ne peut plus payer le reste. C'est la raison pour laquelle nous avions proposé que ce soit la ville de Meaux qui s'occupe du bâti, quitte à ensuite louer à l'agglomération les salles dont elle a besoin. La ville peut en effet le financer, non seulement elle a gagné de l'argent avec la réforme des dotations, mais en plus elle a plus de 10 millions d'euros d'épargne (ce qui est d'une utilité toute relative pour une collectivité..).
En conclusion dans cette histoire, les Meldois(es) sont doublement perdants. La mauvaise gestion de la CAPM a conduit à augmenter les impôts (CFE + TFB) et le coût des études et travaux déjà engagés sur le site n'y est probablement pas étranger, puisqu'on a dépensé plus de 5 millions pour cela et que l'augmentation d'impôts va faire rentrer 4 millions d'euros. Et d'un autre côté, ils ne pourront pas bénéficier de l'équipement culturel promis initialement. Bref, c'est un fiasco, et l'autisme de la municipalité sur le sujet ne risque pas d'arranger les choses à terme.
Re: Zones d'ombres et questions autour du projet de (l'ex) pôle culturel, du devenir de l'ancienne prison, et du déménagement du cinéma.
Mar 05 Juil 2016, 14:33
Merci monsieur Marguerite pour cet éclairage.
Re: Zones d'ombres et questions autour du projet de (l'ex) pôle culturel, du devenir de l'ancienne prison, et du déménagement du cinéma.
Lun 12 Sep 2016, 23:00
Quand la Ville souffle le chaud et le froid sur le Cinéma... on y voit pas plus clair. Mais quel jeu mène-t-elle et que veu-elle t pour le site de l'ancienne prison et pour cinéma Le Majestic ? A quoi sert de faire un partenariat (plutôt une très bonne chose sur le principe) entre le cinéma et le ciné Meaux Club (dirigé par monsieur Tisserand également membre du consei municipal), si c'est pour lui laisser présager un sombre destin d'un autre côté ? (fermeture au profit d'un multiplexe) Je ne comprends pas.
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Source : JournalLaMarne.fr
Les places de ciné à 5 euros pour les adhérents du Ciné Meaux club
Le partenariat entre le Ciné Meaux club et le Majestic s'étend cette année avec davantage de séances, des tarifs imbattables pour les adhérents, et une programmation plus variée.
Par Gurvan Abjean, publié le 08/09/2016
Les adhésions aux Ciné Meaux club risquent d’exploser cette année. Et pour cause : les membres auront droit à un tarif préférentiel au cinéma Majestic. Pendant toute l’année et quelque soit la séance, ils paieront leur ticket seulement 5 euros.
Sachant que l’adhésion au club coûte la somme dérisoire de 10 euros par an, Jérôme Tisserand, le président, s’attend à une razzia : « Nous ne sommes pas dupes. Bien sûr, certains vont en profiter et nous ne les verrons jamais pour les séances du ciné-club. Mais ça fait partie du jeu. »
Trois séances par semaine au lieu d’une
Depuis sa création, l’association compte chaque année près de 300 adhérents. Le président est persuadé que le potentiel meldois est bien supérieur : « Une ville de plus de 50 000 habitants compte forcément plus que 300 cinéphiles ! On espère en accueillir beaucoup plus. »
D’autant que ces places à 5 euros ne sont pas la seule nouveauté de cette 19ème saison. Auparavant, le ciné-club proposait une séance par semaine, le jeudi soir. Désormais, le film sera diffusé à trois reprises : le jeudi à 20 h mais aussi le vendredi à 14 h et le lundi à 18 h. Et l’association continuera d’inviter des intervenants reconnus dans le métier au moins une fois par mois, le jeudi.
« Plus aucune raison de partir à Paris »
Le directeur du Majestic, Jean-François Edeline, a aussi proposé de projeter un film d’art et d’essai par semaine. Il puisera notamment dans l’offre de son autre cinéma, le Roxane, à Versailles, davantage tourné vers ce genre cinématographique. Le film sera projeté tous les jours à 18 heures. « On choisit des œuvres plébiscitées par la critique, explique Jérôme Tisserand. Pour ce mois, il y aura « La Tortue rouge », « Toni Erdmann », « L’Economie du couple », et « Dernier train pour Busan ». Le Majestic confirme ainsi sa volonté de proposer une offre pointue, pour les cinéphiles. Les Meldois n’ont plus aucune raison de partir à Paris. C’est un vrai test. On espère que le public va répondre présent. »
L’avenir du festival en jeu
Grâce à l’augmentation du nombre d’adhésions, Jérôme Tisserand espère accueillir des intervenants de renom plus souvent et pérenniser le Festi-ciné Meaux, sans cesse remis en question ces dernières années, faute de financement. Il a déjà coché le week-end du 18 et 19 mars 2017 pour organiser la 9ème édition.
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Source : JournalLaMarne.fr
Les places de ciné à 5 euros pour les adhérents du Ciné Meaux club
Le partenariat entre le Ciné Meaux club et le Majestic s'étend cette année avec davantage de séances, des tarifs imbattables pour les adhérents, et une programmation plus variée.
Par Gurvan Abjean, publié le 08/09/2016
Les adhésions aux Ciné Meaux club risquent d’exploser cette année. Et pour cause : les membres auront droit à un tarif préférentiel au cinéma Majestic. Pendant toute l’année et quelque soit la séance, ils paieront leur ticket seulement 5 euros.
Sachant que l’adhésion au club coûte la somme dérisoire de 10 euros par an, Jérôme Tisserand, le président, s’attend à une razzia : « Nous ne sommes pas dupes. Bien sûr, certains vont en profiter et nous ne les verrons jamais pour les séances du ciné-club. Mais ça fait partie du jeu. »
Trois séances par semaine au lieu d’une
Depuis sa création, l’association compte chaque année près de 300 adhérents. Le président est persuadé que le potentiel meldois est bien supérieur : « Une ville de plus de 50 000 habitants compte forcément plus que 300 cinéphiles ! On espère en accueillir beaucoup plus. »
D’autant que ces places à 5 euros ne sont pas la seule nouveauté de cette 19ème saison. Auparavant, le ciné-club proposait une séance par semaine, le jeudi soir. Désormais, le film sera diffusé à trois reprises : le jeudi à 20 h mais aussi le vendredi à 14 h et le lundi à 18 h. Et l’association continuera d’inviter des intervenants reconnus dans le métier au moins une fois par mois, le jeudi.
« Plus aucune raison de partir à Paris »
Le directeur du Majestic, Jean-François Edeline, a aussi proposé de projeter un film d’art et d’essai par semaine. Il puisera notamment dans l’offre de son autre cinéma, le Roxane, à Versailles, davantage tourné vers ce genre cinématographique. Le film sera projeté tous les jours à 18 heures. « On choisit des œuvres plébiscitées par la critique, explique Jérôme Tisserand. Pour ce mois, il y aura « La Tortue rouge », « Toni Erdmann », « L’Economie du couple », et « Dernier train pour Busan ». Le Majestic confirme ainsi sa volonté de proposer une offre pointue, pour les cinéphiles. Les Meldois n’ont plus aucune raison de partir à Paris. C’est un vrai test. On espère que le public va répondre présent. »
L’avenir du festival en jeu
Grâce à l’augmentation du nombre d’adhésions, Jérôme Tisserand espère accueillir des intervenants de renom plus souvent et pérenniser le Festi-ciné Meaux, sans cesse remis en question ces dernières années, faute de financement. Il a déjà coché le week-end du 18 et 19 mars 2017 pour organiser la 9ème édition.
Re: Zones d'ombres et questions autour du projet de (l'ex) pôle culturel, du devenir de l'ancienne prison, et du déménagement du cinéma.
Mer 14 Sep 2016, 20:51
Et ça c'est la mort du projet de multiplexe à Meaux. La Ville et la CAPM ont laissé passer une occasion en bloquant le projet de Mareuil... Et ça laisse donc perplexe quand au projet de cinéma à la place de l'ancienne prison. Tout laisse penser que ça ne se fera pas.
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source: JournalLaMarne.fr
Un cinéma de douze salles près du Green center
Après le Green center, c'est au tour du projet du cinéma d'être validé par la commission départementale d'aménagement commercial. La réponse est tombée à 15 h.
Publié le 13/09/2016 par Florence Mallégol
« C’est un dossier irréprochable », assurait Yves Albarello (LR), député-maire de Claye-Souilly, la veille de son passage devant la commission départementale d’aménagement commercial.
Mardi 13 septembre, le politique, a défendu son ambitieux projet d’un complexe cinématographique de 12 salles comptant 1 869 places dont 53 pour les personnes à mobilité réduite. Il viendrait compléter le Green center, une zone de loisirs de 30 000 m². « Selon les études, par an, entre 800 000 et 1,2 million de spectateurs fréquenteront le cinéma. Ils viendront de Seine-et-Marne, de Seine-Saint-Denis et de l’Oise. »
Un cinéma en lisière de la forêt
Ces deux nouveaux lieux seront construits le long de la N3, à proximité du centre commercial Les Sentiers. De plus, ils auront vue sur la forêt. « Nous avons négocié avec l’aménageur et l’agence des espaces verts de pouvoir ouvrir des sentiers forestiers aux clients. Après qu’ils soient allés au Green center ou au cinéma, ils auront la possibilité d’aller se promener dans la forêt. »
On ne sait fabriquer que des chômeurs
La veille de son passage devant la commission, Yves Albarello ne pouvait pas imaginer que son projet de cinéma soit écarté alors qu’il a obtenu un avis favorable de cette même commission au début de l’été (voir encadré) pour la construction du Green center. « Sans le cinéma, je ne veux pas du Green center. En France, il faut toujours se justifier quand on veut créer quelque chose. On marche sur la tête. On ne sait fabriquer que des chômeurs … » Le député-maire ambitionne justement de créer de l’emploi : 25 au cinéma, 225 au Green center. « Tout le monde travaillera. Les personnes venant au cinéma voudront peut-être déjeuner dans un restaurant, peut-être aller faire leurs courses. »
Un accord en 2000
Yves Albarello avait déjà en tête tous les arguments pour faire pencher la balance : « En 2000, cette commission m’avait déjà donné son accord » et « le bâtiment est de haute qualité avec une ventilation naturelle ».
Réactualisation : Mardi 13 septembre, la commission a donné un avis favorable à ce projet. Le député-maire a obtenu : 7 voix pour, 1 voix contre.
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source: JournalLaMarne.fr
Un cinéma de douze salles près du Green center
Après le Green center, c'est au tour du projet du cinéma d'être validé par la commission départementale d'aménagement commercial. La réponse est tombée à 15 h.
Publié le 13/09/2016 par Florence Mallégol
« C’est un dossier irréprochable », assurait Yves Albarello (LR), député-maire de Claye-Souilly, la veille de son passage devant la commission départementale d’aménagement commercial.
Mardi 13 septembre, le politique, a défendu son ambitieux projet d’un complexe cinématographique de 12 salles comptant 1 869 places dont 53 pour les personnes à mobilité réduite. Il viendrait compléter le Green center, une zone de loisirs de 30 000 m². « Selon les études, par an, entre 800 000 et 1,2 million de spectateurs fréquenteront le cinéma. Ils viendront de Seine-et-Marne, de Seine-Saint-Denis et de l’Oise. »
Un cinéma en lisière de la forêt
Ces deux nouveaux lieux seront construits le long de la N3, à proximité du centre commercial Les Sentiers. De plus, ils auront vue sur la forêt. « Nous avons négocié avec l’aménageur et l’agence des espaces verts de pouvoir ouvrir des sentiers forestiers aux clients. Après qu’ils soient allés au Green center ou au cinéma, ils auront la possibilité d’aller se promener dans la forêt. »
On ne sait fabriquer que des chômeurs
La veille de son passage devant la commission, Yves Albarello ne pouvait pas imaginer que son projet de cinéma soit écarté alors qu’il a obtenu un avis favorable de cette même commission au début de l’été (voir encadré) pour la construction du Green center. « Sans le cinéma, je ne veux pas du Green center. En France, il faut toujours se justifier quand on veut créer quelque chose. On marche sur la tête. On ne sait fabriquer que des chômeurs … » Le député-maire ambitionne justement de créer de l’emploi : 25 au cinéma, 225 au Green center. « Tout le monde travaillera. Les personnes venant au cinéma voudront peut-être déjeuner dans un restaurant, peut-être aller faire leurs courses. »
Un accord en 2000
Yves Albarello avait déjà en tête tous les arguments pour faire pencher la balance : « En 2000, cette commission m’avait déjà donné son accord » et « le bâtiment est de haute qualité avec une ventilation naturelle ».
Réactualisation : Mardi 13 septembre, la commission a donné un avis favorable à ce projet. Le député-maire a obtenu : 7 voix pour, 1 voix contre.
Re: Zones d'ombres et questions autour du projet de (l'ex) pôle culturel, du devenir de l'ancienne prison, et du déménagement du cinéma.
Mar 04 Oct 2016, 21:17
C'est un Vaudeville. Un running Gag...
source: JournalLaMarne.fr
Nouveau rebondissement dans la vente du cinéma Majestic
Marie-Laure Couderc, nièce de l'actuel propriétaire, pourrait racheter le Majestic de Meaux. Elle s'est associée au groupe UGC sur ce dossier et souhaite réhabiliter les locaux actuels plutôt qu'aménager l'ancienne prison.
par Gurvan Abjean (publié le 04/10/2016)
Retour à la case départ. Alors que la mairie souhaitait construire le nouveau cinéma dans l’ancienne prison et avait même lancé un appel à projets, la vente probable du Majestic à Marie-Laure Couderc, nièce de Jean-François Edeline, l’actuel propriétaire, semble avoir totalement changé la donne.
Au point que la Ville envisage à nouveau la rénovation du site actuel. « Nous ne fermons aucune porte. La municipalité se doit d’étudier la meilleure option pour proposer sur cette zone un pôle culturel majeur autour de la place Henri-IV et un nouveau lieu de vie avec un cinéma de qualité dans l’ancienne prison ou dans l’emplacement actuel. »
Un cinéma UGC ?
Jean-François Copé a annoncé, le 16 septembre dernier, que Marie-Laure Couderc était la nouvelle directrice du Majestic et que cette arrivée ouvrait de « nouveaux horizons ». Mais, même si les négociations sont bien avancées, il est allé un peu plus vite que la pellicule. Pour l’instant, rien n’est signé mais la nièce de Jean-François Edeline est optimiste : « Le processus d’achat est lancé depuis plus d’un an. Nous n’avons jamais été aussi proches de le finaliser…
L’article complet avec la réaction de Jean-François Edeline, l’actuel propriétaire, et les projets de Marie-Laure Couderc dans notre édition en vente à partir du mercredi 5 octobre ou en version numérique.
source: JournalLaMarne.fr
Nouveau rebondissement dans la vente du cinéma Majestic
Marie-Laure Couderc, nièce de l'actuel propriétaire, pourrait racheter le Majestic de Meaux. Elle s'est associée au groupe UGC sur ce dossier et souhaite réhabiliter les locaux actuels plutôt qu'aménager l'ancienne prison.
par Gurvan Abjean (publié le 04/10/2016)
Retour à la case départ. Alors que la mairie souhaitait construire le nouveau cinéma dans l’ancienne prison et avait même lancé un appel à projets, la vente probable du Majestic à Marie-Laure Couderc, nièce de Jean-François Edeline, l’actuel propriétaire, semble avoir totalement changé la donne.
Au point que la Ville envisage à nouveau la rénovation du site actuel. « Nous ne fermons aucune porte. La municipalité se doit d’étudier la meilleure option pour proposer sur cette zone un pôle culturel majeur autour de la place Henri-IV et un nouveau lieu de vie avec un cinéma de qualité dans l’ancienne prison ou dans l’emplacement actuel. »
Un cinéma UGC ?
Jean-François Copé a annoncé, le 16 septembre dernier, que Marie-Laure Couderc était la nouvelle directrice du Majestic et que cette arrivée ouvrait de « nouveaux horizons ». Mais, même si les négociations sont bien avancées, il est allé un peu plus vite que la pellicule. Pour l’instant, rien n’est signé mais la nièce de Jean-François Edeline est optimiste : « Le processus d’achat est lancé depuis plus d’un an. Nous n’avons jamais été aussi proches de le finaliser…
L’article complet avec la réaction de Jean-François Edeline, l’actuel propriétaire, et les projets de Marie-Laure Couderc dans notre édition en vente à partir du mercredi 5 octobre ou en version numérique.
- felixjldVisiteur
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Date d'inscription : 13/09/2011
Surprendre le touriste.
Ven 11 Nov 2016, 14:37
Pourquoi pas restaurer la prison en un projet d'hôtel utra-design à l'exemple de l'hôtel de Stockholm avec autour un parking plus petit, un jardin, et des grilles remplaçant les murs d'enceinte du collège Henri IV ?
Re: Zones d'ombres et questions autour du projet de (l'ex) pôle culturel, du devenir de l'ancienne prison, et du déménagement du cinéma.
Ven 16 Déc 2016, 23:44
source: JournalLaMarne.fr
UGC et C2L rachètent le cinéma Majestic de Meaux
Le propriétaire du cinéma de Meaux, Jean-François Edeline, a trouvé un accord avec les groupes UGC et C2L. Prochain enjeu : la réhabilitation de l'établissement.
Publié le 16/12/2016 par Gurvan Abjean
Le cinéma Majestic de Meaux a été racheté par UGC, associé au groupe C2L sur ce dossier.
La vente a été conclue en fin de semaine dernière. Les groupes UGC et C2L se sont associés pour racheter le cinéma Majestic de Meaux. Ils ont trouvé un accord avec Jean-François Edeline, propriétaire des lieux. La vente comporte aussi deux cinémas versaillais, Le Cyrano et le Roxane, également propriétés du septuagénaire. Le montant de la transaction n’a pour le moment pas été communiqué.
Un cinéma UGC à Meaux
« On ne tire pas un trait sur 70 ans de vie en rigolant, nous a confié Jean-François Edeline. Je laisse un personnel qui s’est donné à fond. Ils savent tous travailler et ils ont répondu à mes demandes. Je pense notamment à Khadija (ndlr, Khadija Yassir, responsable du Majestic). Nous avions tous les deux établi un climat de confiance assez exemplaire. »
La Ville de Meaux, qui va annoncer la nouvelle lors du conseil municipal ce vendredi soir, se réjouit de « cette vente enfin conclue entre la société de M. Edeline et UGC » :
Le cinéma est en effet un atout majeur pour notre ville, mais il est aujourd’hui dans un état de vétusté manifeste. Ce nouvel interlocuteur qu’est UGC, entreprise connue et reconnue, va permettre de débloquer la situation. Rendez-vous est déjà pris pour évoquer ces sujets dans les semaines qui viennent dans une logique de partenariat et d’efficacité. La redéfinition de ces projets, dont l’ancienne prison, dans le cadre de la stratégie du développement de l’attractivité du cœur de ville, va donc pouvoir avancer.
« Ce lieu a une histoire »
Ce changement de propriétaire devrait en effet accélérer la rénovation de l’établissement. La mairie a lancé au début de l’été un appel à candidature pour aménager un cinéma dans l’ancienne prison. Mais UGC et C2L semblent préférer une rénovation du cinéma actuel. C’est en tout cas ce que Marie-Laure Couderc, présidente de C2L et nièce de jean-François Edeline, nous avait confié, début octobre, alors que les négociations étaient en cours :
Il est tellement beau. J’aime beaucoup la façade, elle a du cachet. Ce lieu a une histoire.
Plus d’informations dans notre édition en vente à partir du mercredi 21 décembre
UGC et C2L rachètent le cinéma Majestic de Meaux
Le propriétaire du cinéma de Meaux, Jean-François Edeline, a trouvé un accord avec les groupes UGC et C2L. Prochain enjeu : la réhabilitation de l'établissement.
Publié le 16/12/2016 par Gurvan Abjean
Le cinéma Majestic de Meaux a été racheté par UGC, associé au groupe C2L sur ce dossier.
La vente a été conclue en fin de semaine dernière. Les groupes UGC et C2L se sont associés pour racheter le cinéma Majestic de Meaux. Ils ont trouvé un accord avec Jean-François Edeline, propriétaire des lieux. La vente comporte aussi deux cinémas versaillais, Le Cyrano et le Roxane, également propriétés du septuagénaire. Le montant de la transaction n’a pour le moment pas été communiqué.
Un cinéma UGC à Meaux
« On ne tire pas un trait sur 70 ans de vie en rigolant, nous a confié Jean-François Edeline. Je laisse un personnel qui s’est donné à fond. Ils savent tous travailler et ils ont répondu à mes demandes. Je pense notamment à Khadija (ndlr, Khadija Yassir, responsable du Majestic). Nous avions tous les deux établi un climat de confiance assez exemplaire. »
La Ville de Meaux, qui va annoncer la nouvelle lors du conseil municipal ce vendredi soir, se réjouit de « cette vente enfin conclue entre la société de M. Edeline et UGC » :
Le cinéma est en effet un atout majeur pour notre ville, mais il est aujourd’hui dans un état de vétusté manifeste. Ce nouvel interlocuteur qu’est UGC, entreprise connue et reconnue, va permettre de débloquer la situation. Rendez-vous est déjà pris pour évoquer ces sujets dans les semaines qui viennent dans une logique de partenariat et d’efficacité. La redéfinition de ces projets, dont l’ancienne prison, dans le cadre de la stratégie du développement de l’attractivité du cœur de ville, va donc pouvoir avancer.
« Ce lieu a une histoire »
Ce changement de propriétaire devrait en effet accélérer la rénovation de l’établissement. La mairie a lancé au début de l’été un appel à candidature pour aménager un cinéma dans l’ancienne prison. Mais UGC et C2L semblent préférer une rénovation du cinéma actuel. C’est en tout cas ce que Marie-Laure Couderc, présidente de C2L et nièce de jean-François Edeline, nous avait confié, début octobre, alors que les négociations étaient en cours :
Il est tellement beau. J’aime beaucoup la façade, elle a du cachet. Ce lieu a une histoire.
Plus d’informations dans notre édition en vente à partir du mercredi 21 décembre
- André Moukhine-FortierVisiteur
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Localisation : meaux
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Re: Zones d'ombres et questions autour du projet de (l'ex) pôle culturel, du devenir de l'ancienne prison, et du déménagement du cinéma.
Dim 01 Jan 2017, 19:36
Communiqué de l'Association Meaux Environnement
Tout est bien qui finit bien !
L'AME se félicite du rachat du MAJESTIC par le groupe UGC/C2L.
C'est un joli cadeau de Noël pour Tous les Meldois très attachés à ce cinéma familial qui va ainsi retrouver une seconde jeunesse - dont il a grand besoin - dans un bâtiment chargé d'Histoire et de souvenirs.
Souhaitons que la superbe façade Art Déco, unique à Meaux soit préservée.
Désormais, tous les regards se portent sur l'ancienne prison, propriété de la CAPM : Quel avenir ???
Nous en reparlerons en 2017...
Meaux, le 18 décembre 2016
André MOUKHINE-FORTIER
Président de l'Association Meaux Environnement
ame.meaux@gmail.com
Tout est bien qui finit bien !
L'AME se félicite du rachat du MAJESTIC par le groupe UGC/C2L.
C'est un joli cadeau de Noël pour Tous les Meldois très attachés à ce cinéma familial qui va ainsi retrouver une seconde jeunesse - dont il a grand besoin - dans un bâtiment chargé d'Histoire et de souvenirs.
Souhaitons que la superbe façade Art Déco, unique à Meaux soit préservée.
Désormais, tous les regards se portent sur l'ancienne prison, propriété de la CAPM : Quel avenir ???
Nous en reparlerons en 2017...
Meaux, le 18 décembre 2016
André MOUKHINE-FORTIER
Président de l'Association Meaux Environnement
ame.meaux@gmail.com
Re: Zones d'ombres et questions autour du projet de (l'ex) pôle culturel, du devenir de l'ancienne prison, et du déménagement du cinéma.
Dim 01 Jan 2017, 20:26
Nous verrons effectivement ce qu'il adviendra de l'ancienne maison d'arrêt après ce choix. Mais rien n'est encore totalement fini non plus concernant le cinéma. Tant qu'aucun travaux n'est lancé par le nouvel exploitant, il n'y a rien de fait.
- André Moukhine-FortierVisiteur
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Lettre ouverte à M. Jean-François Copé, Président de la CAPM
Sam 25 Mar 2017, 08:38
Lettre ouverte à M. Jean-François COPÉ, Président de la CAPM
Meaux, le 22 mars 2017
Monsieur le Président,
Président de l’Association Meaux Environnement
ame.meaux@gmail.com
Meaux, le 22 mars 2017
Monsieur le Président,
Lors du Conseil Communautaire du 13 mars dernier, vous avez annoncé que vos services étudiaient 2 ou 3 projets d’aménagement de l’ancienne prison de Meaux (7000 m²), propriété de la CAPM. Un patrimoine historique et architectural unique auquel nous sommes très attachés comme Tous les Meldois et les Meldoises qui se sont mobilisés massivement en 2010 pour empêcher sa destruction programmée.
Doit-on en conclure que le projet de modernisation du cinéma MAJESTIC présenté par le groupe UGC/C2L, nouveau propriétaire aurait été validé par la ville de Meaux, propriétaire des murs ? Et par conséquent, que l’idée de réaliser un cinéma dans l’ancienne prison serait abandonnée ? Si tel est le cas, l’AME s’en réjouit.
Afin de contribuer à la réflexion en cours, nous nous permettons de vous soumettre trois propositions pragmatiques, concrètes, dont deux inédites sur lesquelles nous travaillons en concertation avec les différents acteurs concernés :
1/ Un pôle culturel, à taille humaine regroupant l’Harmonie et/ou le Conservatoire, deux associations musicales communautaires à l’étroit dans leurs locaux aujourd’hui inadaptés.
Il nous semble plus judicieux de maintenir la MJC sur son site actuel, avenue Clemenceau qui possède deux atouts majeurs : un vaste parking gratuit indispensable à son bon fonctionnement et l’espace nécessaire pour permettre la réhabilitation, voire l’extension de cet équipement vieillissant très fréquenté.
2/ Le siège de la CAPM qui n’en possède toujours pas... alors que cette Communauté d’Agglomération forte de ses 22 communes et de ses 100.000 habitants soufflera cette année ses 14 bougies ! C’est une demande récurrente et légitime de nombreux élus communautaires.
3/ Une résidence étudiante qui répondrait aux nombreuses attentes. Cette proposition présente deux avantages substantiels en ces temps de crise :
- Ne rien coûter à la CAPM, et donc aux contribuables grâce à la signature d’un bail emphytéotique de 99 ans avec l’organisme gestionnaire (ex : le CROUS) qui réaliserait les travaux à sa charge dans le respect de l’architecture de ce bâtiment historique.
- Redynamiser le Centre Ville et renforcer l’attractivité du Pays de Meaux.
Vous remerciant de l’attention que vous voudrez bien porter à ces propositions et restant à la disposition de vos services pour travailler, Ensemble, sur ce dossier,
Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de notre considération.
André MOUKHINE-FORTIERPrésident de l’Association Meaux Environnement
ame.meaux@gmail.com
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