Grenouillage et népotisme à la Ville de Meaux ?
Lun 27 Juin 2016, 23:04
C'est pas bien de nommer les copains à des postes importants avec des salaires mirobolants. :-)
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source : LeParisien.fr
L’embauche du directeur de la régie de quartier crée la polémique
Par Valentine Rousseau, publié le 27 juin 2016
Ça grogne au conseil d’administration (CA) de la régie de quartier du Pays de Meaux. La plupart des membres sont étonnés, voire révoltés, de l’embauche d’un nouveau directeur sans en avoir été informés. Le recrutement de Laurent Lurton, ancien délégué départemental du Secours catholique de Seine-et-Marne, n’a même pas été soumis au bureau de l’association.
« C’est l’anarchie ce genre de méthode, un manque de respect total ! » s’énerve Antonio Saez. Mireille Renault n’approuve pas non plus : « Un recrutement doit être transparent. » Trois autres membres du CA se disent surpris, une autre « écœurée d’avoir été mis à l’écart d’une décision si importante. »
La régie de quartier emploie une centaine de personnes en insertion, pour des travaux de ménage, bricolage, espaces verts, gardiennage. La mairie et Meaux habitat fournissent, en tant que clients, plus de 30 % du chiffre d’affaires de la régie.
La version du président contredit cette de l’adjoint au maire
Certains membres du CA soupçonnent Bernard Lociciro, adjoint au maire délégué à l’Emploi, membre de droit du CA, d’avoir décidé seul de cette embauche, sans en informer le président de la régie, Philippe Timbert. L’élu explique avoir répondu à la demande de Philippe Timbert : « Il avait annoncé son départ depuis plusieurs mois. Il m’a demandé de le tenir informé des candidatures mais finalement, en tant que président sortant, il a préféré s’en remettre à la ville. Il ne voulait pas participer à ce recrutement. »
Seul à pouvoir signer le contrat d’embauche sans en avertir le bureau, Philippe Timbert sert une version différente. « J’ai reçu M. Lurton sans en informer le conseil d’administration, en effet. Son nom a été caché pour ne pas créer de tension au sein de la régie. Comme la directrice adjointe avait postulé, je ne voulais pas la froisser. Si j’ai fait une bêtise, j’assumerai devant le CA. » Sera-t-il candidat à sa propre succession, lors de l’assemblée générale du 1er juillet ? « Je ne sais pas encore… », répondait Philippe Timbert la semaine dernière.
Laurent Lurton, qui n’a pas souhaité répondre à nos questions, a pris ses fonctions le 9 juin... sans contrat de travail ni déclaration d’embauche. Le président Philippe Timbert a régularisé sa situation en lui signant son contrat, le 14 juin... après notre appel téléphonique.
Après une première polémique sur cette embauche, une autre pointe déjà : le nouveau directeur perçoit un salaire de 4 700 € bruts. Soit autant que son prédécesseur après dix-sept années d’ancienneté. Et nien au-delà des 3 097 € bruts fixés par la convention collective.
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« Si c’est la mairie qui recrute en direct, ça veut dire qu’on est du personnel municipal ? », s’interroge une salariée
Une partie de la centaine de salariés a songé à se mettre en grève, pour protester contre cette embauche. « Mais on a finalement eu peur d’être licenciés », lâche une employée. Une autre, en poste depuis de nombreuses années, interroge avec malice : « Si c’est la mairie qui recrute en direct, ça veut dire qu’on est du personnel municipal, avec les mêmes avantages ? »
Un autre estime qu’il s’agit d’un « coup d’Etat. Le directeur a été embauché sur décision unilatérale de M. Lociciro, tout le monde le sait. La mairie a fait pression sur M. Timbert pour qu’il signe le contrat d’embauche et assume tant bien que mal ce choix, de façon rétroactive. M. Timbert n’était au courant de rien. »
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source : LeParisien.fr
L’embauche du directeur de la régie de quartier crée la polémique
Par Valentine Rousseau, publié le 27 juin 2016
Ça grogne au conseil d’administration (CA) de la régie de quartier du Pays de Meaux. La plupart des membres sont étonnés, voire révoltés, de l’embauche d’un nouveau directeur sans en avoir été informés. Le recrutement de Laurent Lurton, ancien délégué départemental du Secours catholique de Seine-et-Marne, n’a même pas été soumis au bureau de l’association.
« C’est l’anarchie ce genre de méthode, un manque de respect total ! » s’énerve Antonio Saez. Mireille Renault n’approuve pas non plus : « Un recrutement doit être transparent. » Trois autres membres du CA se disent surpris, une autre « écœurée d’avoir été mis à l’écart d’une décision si importante. »
La régie de quartier emploie une centaine de personnes en insertion, pour des travaux de ménage, bricolage, espaces verts, gardiennage. La mairie et Meaux habitat fournissent, en tant que clients, plus de 30 % du chiffre d’affaires de la régie.
La version du président contredit cette de l’adjoint au maire
Certains membres du CA soupçonnent Bernard Lociciro, adjoint au maire délégué à l’Emploi, membre de droit du CA, d’avoir décidé seul de cette embauche, sans en informer le président de la régie, Philippe Timbert. L’élu explique avoir répondu à la demande de Philippe Timbert : « Il avait annoncé son départ depuis plusieurs mois. Il m’a demandé de le tenir informé des candidatures mais finalement, en tant que président sortant, il a préféré s’en remettre à la ville. Il ne voulait pas participer à ce recrutement. »
Seul à pouvoir signer le contrat d’embauche sans en avertir le bureau, Philippe Timbert sert une version différente. « J’ai reçu M. Lurton sans en informer le conseil d’administration, en effet. Son nom a été caché pour ne pas créer de tension au sein de la régie. Comme la directrice adjointe avait postulé, je ne voulais pas la froisser. Si j’ai fait une bêtise, j’assumerai devant le CA. » Sera-t-il candidat à sa propre succession, lors de l’assemblée générale du 1er juillet ? « Je ne sais pas encore… », répondait Philippe Timbert la semaine dernière.
Laurent Lurton, qui n’a pas souhaité répondre à nos questions, a pris ses fonctions le 9 juin... sans contrat de travail ni déclaration d’embauche. Le président Philippe Timbert a régularisé sa situation en lui signant son contrat, le 14 juin... après notre appel téléphonique.
Après une première polémique sur cette embauche, une autre pointe déjà : le nouveau directeur perçoit un salaire de 4 700 € bruts. Soit autant que son prédécesseur après dix-sept années d’ancienneté. Et nien au-delà des 3 097 € bruts fixés par la convention collective.
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« Si c’est la mairie qui recrute en direct, ça veut dire qu’on est du personnel municipal ? », s’interroge une salariée
Une partie de la centaine de salariés a songé à se mettre en grève, pour protester contre cette embauche. « Mais on a finalement eu peur d’être licenciés », lâche une employée. Une autre, en poste depuis de nombreuses années, interroge avec malice : « Si c’est la mairie qui recrute en direct, ça veut dire qu’on est du personnel municipal, avec les mêmes avantages ? »
Un autre estime qu’il s’agit d’un « coup d’Etat. Le directeur a été embauché sur décision unilatérale de M. Lociciro, tout le monde le sait. La mairie a fait pression sur M. Timbert pour qu’il signe le contrat d’embauche et assume tant bien que mal ce choix, de façon rétroactive. M. Timbert n’était au courant de rien. »
Re: Grenouillage et népotisme à la Ville de Meaux ?
Mer 06 Juil 2016, 12:06
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source : leparisien.fr
La régie de quartier garde son président Philippe Timbert
par Valentine Rousseau
Philippe Timbert reste président de la régie de quartier du Pays de Meaux.
Le conseil d’administration qui s’est tenu vendredi après-midi a entériné sa candidature. Un nouveau vice-président a été nommé, Philippe Davis, ancien directeur du CFA d’Ocquerre jusqu’en 2014. Jean Carrier, trésorier de l’association Horizon, prend le poste de trésorier.
Des membres du conseil d’administration s’étaient offusqué que la nomination du directeur a été signée par le président sans en être informés.
Ce nouveau directeur, Laurent Lurton, a refusé l’accès de l’assemblée générale à la presse, assurant que la régie de quartier « communiquera plus tard, dans la transparence ».
Difficile de ressentir l’ambiance de cette réunion avec ce veto d’entrée. Le directeur l’a trouvée « bonne », d’autres ont senti des « tensions ». À la sortie, deux salariés estiment qu’il faut « laisser sa chance au nouveau directeur. Il a l’air sympa et à l’écoute. » Une salariée aurait aimé riposter, « mais on a peur de perdre notre poste ».
Concernant le salaire de Laurent Lurton, jugé trop élevé par certains, (4 700 € bruts), l’intéressé s’estime « très modestement payé au regard d’une régie qui emploie une centaine de personnes alors que les régies en général compte une vingtaine de salariés ».
Côté projets, Laurent Lurton souhaite « développer le lien social, la culture et la citoyenneté, à travers des animations, des conférences, des sorties culturelles et des vacances. J’ai lancé par exemple l’idée au personnel de participer au semi-marathon du Pays de Meaux. »
source : leparisien.fr
La régie de quartier garde son président Philippe Timbert
par Valentine Rousseau
Philippe Timbert reste président de la régie de quartier du Pays de Meaux.
Le conseil d’administration qui s’est tenu vendredi après-midi a entériné sa candidature. Un nouveau vice-président a été nommé, Philippe Davis, ancien directeur du CFA d’Ocquerre jusqu’en 2014. Jean Carrier, trésorier de l’association Horizon, prend le poste de trésorier.
Des membres du conseil d’administration s’étaient offusqué que la nomination du directeur a été signée par le président sans en être informés.
Ce nouveau directeur, Laurent Lurton, a refusé l’accès de l’assemblée générale à la presse, assurant que la régie de quartier « communiquera plus tard, dans la transparence ».
Difficile de ressentir l’ambiance de cette réunion avec ce veto d’entrée. Le directeur l’a trouvée « bonne », d’autres ont senti des « tensions ». À la sortie, deux salariés estiment qu’il faut « laisser sa chance au nouveau directeur. Il a l’air sympa et à l’écoute. » Une salariée aurait aimé riposter, « mais on a peur de perdre notre poste ».
Concernant le salaire de Laurent Lurton, jugé trop élevé par certains, (4 700 € bruts), l’intéressé s’estime « très modestement payé au regard d’une régie qui emploie une centaine de personnes alors que les régies en général compte une vingtaine de salariés ».
Côté projets, Laurent Lurton souhaite « développer le lien social, la culture et la citoyenneté, à travers des animations, des conférences, des sorties culturelles et des vacances. J’ai lancé par exemple l’idée au personnel de participer au semi-marathon du Pays de Meaux. »
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