07052012
Voici les résultats du second tour pour l'élection présidentielle 2012. C'est François Hollande qui arrive en tête à Meaux avec 54% des suffrages exprimés, un score notablement supérieur à Nicolas Sarkozy (46%) dans le fief de Jean-François Copé. Dans la suite de ce post retrouver en détail les résultats pour la ville de Meaux, et pour comparaison les résultats réalisé dans le département, dans la Région et en France entière.
source > l'Express
Résultats du second tour à Meaux
source > l'Express
Résultats du second tour à Meaux
Candidats | Nombre de voix | % exprimés |
François Hollande | 10 290 | 54,00 |
Nicolas Sarkozy | 8 766 | 46,00 |
Suffrages | Nombre de voix | % inscrits |
Inscrits | 25 574 | |
Abstentions | 5 502 | 21,51 |
Votants | 20 072 | 78,49 |
Exprimés | 19 056 | 74,51 |
Blancs ou nuls | 1 016 | 3,97 |
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Résultats du second tour en Seine-et-MarneCandidats | Nombre de voix | % exprimés |
Nicolas Sarkozy | 325 153 | 50,75 |
François Hollande | 315 560 | 49,25 |
Suffrages | Nombre de voix | % inscrits |
Inscrits | 843 001 | |
Abstentions | 163 178 | 19,36 |
Votants | 679 823 | 80,64 |
Exprimés | 640 713 | 76,00 |
Blancs ou nuls | 39 110 | 4,64 |
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Résultats du second tour en Ile-de-FranceCandidats | Nombre de voix | % exprimés |
François Hollande | 2 871 983 | 53,32 |
Nicolas Sarkozy | 2 514 037 | 46,68 |
Suffrages | Nombre de voix | % inscrits |
Inscrits | 6 944 333 | |
Abstentions | 1 307 411 | 18,83 |
Votants | 5 636 922 | 81,17 |
Exprimés | 5 386 020 | 77,56 |
Blancs ou nuls | 250 902 | 3,61 |
----------
Résultats du second tour France entièreCandidats | Nombre de voix | % exprimés |
François Hollande | 18 000 438 | 51,62 |
Nicolas Sarkozy | 16 869 371 | 48,38 |
Suffrages | Nombre de voix | % inscrits |
Inscrits | 46 073 165 | |
Abstentions | 9 056 183 | 19,66 |
Votants | 37 016 982 | 80,34 |
Exprimés | 34 869 809 | 75,68 |
Blancs ou nuls | 2 147 173 | 4,66 |
Commentaires
Lun 07 Mai 2012, 12:40
source > leParisien.fr
«Certains électeurs ont la mémoire courte»
Par Valentine Rousseau - Publié le 07.05.2012
«Il est temps de remettre l’église au milieu du village et j’espère que le résultat national n’aura rien à voir avec les législatives. » Muriel Héricher, adjointe au maire (UMP) de Meaux en charge de la culture, accuse une défaite amère et se dit « déçue que la politique de proximité de Jean-François Copé n’ait pas été suivie d’effets. Certains électeurs qui ont pleuré pour des appartements et des aides en comité de quartier ont la mémoire courte. Je les ai vus venir voter avec un regard lourd.»
Le bureau de vote qu’elle présidait, à l’école Binet, à Beauval, a plébiscité François Hollande à 64,84%. Le record du candidat socialiste a été atteint dans le bureau de vote Alain 2, à Beauval, avec 76%. Dans le hall de la mairie, les exclamations de déception du camp UMP fusaient à la lecture de ces scores. Un commerçant à la retraite peste contre « le droit de vote laissé aux étrangers ». « Dans un an, ça sera la pagaille. Hollande n’a jamais gouverné et Sarkozy a été le président le plus courageux dans les réformes depuis de Gaulle. »
Les élus de la majorité passent furtivement, sans s’attarder, guère surpris du résultat. A 19h30, des militants du Front de gauche discutent tout sourire autour de Patrick Mavré. L’élu d’opposition invite ses camarades à boire un verre chez lui avant de filer à la Bastille. Henri Gerphagnon, élu PS, a « le sentiment du travail accompli, le résultat de plusieurs années de terrain ». Jean-François, militant PS, s’enhardit, levant les yeux vers l’escalier central de la mairie : « On doit maintenant déloger le locataire de Meaux… »
J'ai mis volontairement en rouge la réaction de Muriel Héricher reprise par Valentine Rousseau dans cet article, parce qu'il me semble parfaitement et tristement révéler la mentalité clientéliste qui anime les élus et autres responsables politiques locaux : «Je fais en sorte que tu ai un appartement, mais tu pense a moi aux prochaines élections hein ?» Entre nous je suis bien content qu'une certaine politiquedu "bureau des pleurs" de proximité, ne porte pas toujours ses fruits... et prouve peut-être que la satisfaction de certains intérêt particuliers ne suffit pas à compenser certaines nécessités collectives.
«Certains électeurs ont la mémoire courte»
Par Valentine Rousseau - Publié le 07.05.2012
«Il est temps de remettre l’église au milieu du village et j’espère que le résultat national n’aura rien à voir avec les législatives. » Muriel Héricher, adjointe au maire (UMP) de Meaux en charge de la culture, accuse une défaite amère et se dit « déçue que la politique de proximité de Jean-François Copé n’ait pas été suivie d’effets. Certains électeurs qui ont pleuré pour des appartements et des aides en comité de quartier ont la mémoire courte. Je les ai vus venir voter avec un regard lourd.»
Le bureau de vote qu’elle présidait, à l’école Binet, à Beauval, a plébiscité François Hollande à 64,84%. Le record du candidat socialiste a été atteint dans le bureau de vote Alain 2, à Beauval, avec 76%. Dans le hall de la mairie, les exclamations de déception du camp UMP fusaient à la lecture de ces scores. Un commerçant à la retraite peste contre « le droit de vote laissé aux étrangers ». « Dans un an, ça sera la pagaille. Hollande n’a jamais gouverné et Sarkozy a été le président le plus courageux dans les réformes depuis de Gaulle. »
Les élus de la majorité passent furtivement, sans s’attarder, guère surpris du résultat. A 19h30, des militants du Front de gauche discutent tout sourire autour de Patrick Mavré. L’élu d’opposition invite ses camarades à boire un verre chez lui avant de filer à la Bastille. Henri Gerphagnon, élu PS, a « le sentiment du travail accompli, le résultat de plusieurs années de terrain ». Jean-François, militant PS, s’enhardit, levant les yeux vers l’escalier central de la mairie : « On doit maintenant déloger le locataire de Meaux… »
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J'ai mis volontairement en rouge la réaction de Muriel Héricher reprise par Valentine Rousseau dans cet article, parce qu'il me semble parfaitement et tristement révéler la mentalité clientéliste qui anime les élus et autres responsables politiques locaux : «Je fais en sorte que tu ai un appartement, mais tu pense a moi aux prochaines élections hein ?» Entre nous je suis bien content qu'une certaine politique
Lun 07 Mai 2012, 19:32
....Certains électeurs qui ont pleuré pour des appartements et des aides en comité de quartier ont la mémoire courte....
Moi aussi, j'ai bondi en lisant cette déclaration d'une élue qui, plus que le clientélisme, revendique par ses mots un certain mépris envers le citoyen lambda, brave serf à qui le seigneur féodal accorde quelques subsides et qui en remerciement lui croquerait le mollet.
Quel sera le châtiment ? Le supplice de la roue ou le fouet sur le parvis de la cathédrale ?
Cette dame devrait se méfier qu'une jacquerie qui a bouté hors du trône son dauphin national, n'accomplisse encore cet ouvrage jusqu’à son modeste siège municipal et ne la rende à plus d'humilité, elle qui est comme nous tous, une simple citoyenne, à qui les électeurs de notre ville ont confiées pour mandat de les représenter dans l'unique intérêt de Meaux.
Dim 13 Mai 2012, 01:03
C'est véritablement hallucinant, que ce soit exprimé de cette manière: un appartement contre une voix!
Si les opposants à JF Copé avaient parlé de népotisme, ce dernier se serait indigné. C'est son adjointe qui vend la mèche.
Bon, je me lâche: pour un mois dans la villa de Takieddine tous frais payés et accès illimité à la piscine, je vote pour lui!
Si les opposants à JF Copé avaient parlé de népotisme, ce dernier se serait indigné. C'est son adjointe qui vend la mèche.
Bon, je me lâche: pour un mois dans la villa de Takieddine tous frais payés et accès illimité à la piscine, je vote pour lui!
Dim 13 Mai 2012, 14:45
Mais si de tels agissements passent sans lever d'indignations (et ce n'est pas un phénomène particulier à Meaux, pas plus qu'à une municipalité de droite, même si c'est bien ce que l'on reproche ici a la politique de JFC et de sa majorité), c'est parce qu'il n'y a pas d'opposition forte, ou de contre pouvoir pour dénoncer ça. En tout cas pas sur la commune de Meaux. Au niveau de la CAPM il y a plus d'opposition déjà.
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source > LeParisien.fr
Présidentielle : Hollande devancé d’une courte tête
La gauche progresse, mais la droite reste majoritaire (50,7%) dans le département à l’issue du second tour de la présidentielle. Analyse.
Par Faustine Léo, Louis Moulin, Thomas Poupeau et Joffrey Vovos - Publié le 07.05.2012
François Hollande n’aura pas réussi le tour de force de François Mitterrand en 1981. A l’issue du second tour de la présidentielle, la Seine-et-Marne reste majoritairement à droite. Alors qu’il réalise 48,41% au niveau national (résultats à 23h27), Nicolas Sarkozy arrive en tête dans le département avec 50,7%.
Cependant, c’est sur le fil du rasoir avec seulement 9343 voix de plus que son rival socialiste.
Plus mobilisé au second tour qu’il y a quinze jours — le taux de participation était hier en progression de 2,5 points par rapport au 22 avril —, l’électorat seine-et-marnais penche toutefois un peu plus à gauche qu’en 2007. Hollande améliore en effet le score de son ex-compagne de près de 6 points.
Une fracture assez nette se dessine entre des villes plutôt à gauche et des villages très ancrés à droite : 443 communes placent Sarkozy en tête, 70 Hollande. Le village de Villebéon réalise le seul match nul parfait de ce second tour. A l’ouest du département, Noisiel, Chelles, Savigny-le-Temple, Champs-sur-Marne et Mitry-Mory restent d’indéboulonnables bastions de gauche.
Sarkozy derrière dans des fiefs UMP
A Meaux, ville dirigée depuis 1995 par Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, le candidat socialiste arrive également en tête avec 54% des suffrages exprimés. Pour le président (PS) du conseil général, Vincent Eblé, cette poussée traduit « les évolutions sociologiques du département, notamment avec l’apport des villes nouvelles ».
Idem à Montereau, le fief d’Yves Jégo (PR), l’ancien secrétaire d’Etat de Sarkozy. Le candidat UMP n’y obtient que 36,86% des suffrages exprimés, tandis que Hollande caracole à 63,14%. Le président sortant perd plus de 10 points par rapport à 2007, où il avait obtenu 47,6% des voix au deuxième tour. « C’est conforme à ce qui se passe à l’échelon national, estime Yves Jégo. La dernière fois, Royal était 7 points au-dessus de son score national. Là, Hollande est 10 points plus haut. »
En revanche, quelques villes restent solidement ancrées à droite. A commencer par Fontainebleau (61,41%) et Lésigny (64,95%). A Provins, la commune du président du groupe UMP à l’Assemblée, Christian Jacob, Sarkozy reste en tête, mais il fait 4 points de moins qu’en 2007.
Forte poussée du vote blanc
A Mauregard, où Marine Le Pen avait récolté 44% des voix au premier tour, Sarkozy arrive en tête avec 69,8% des suffrages. A La Ferté-sous-Jouarre, le président sortant conserve sa première place avec 52,3% des voix, alors que le vote frontiste avait engrangé 23% au premier tour. Pourtant à Lizy-sur-Ourcq, où Le Pen était arrivée en tête avec 30% des voix, Sarkozy devance Hollande de seulement 2 points. Le socialiste profite sans doute d’une abstention massive : 34, 2%.
Pour rester fidèles à leur candidate, nombre d’électeurs ont aussi choisi de respecter la consigne du Front national. Dans de nombreuses communes, le vote blanc a enregistré une poussée importante. Ainsi, à Courpalay, où 33,1% des votants avaient choisi Marine Le Pen, le vote blanc est passé de 0,78% au premier tour à 9,34% hier. A Saint-Just-en-Brie, qui avait penché à 37,3% pour le FN, 17,93% des votants ont refusé de choisir un candidat, contre 2,7% il y a deux semaines. Record à Les Ormes-sur-Voulzie, avec 21,4% de votes blancs et nuls.
Dernière édition par Fabien B. le Lun 07 Mai 2012, 12:47, édité 2 fois